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00:00 - D'un instant à l'autre, la confirmation de la libération
00:02 prévue pour aujourd'hui de 13 otages israéliens.
00:06 50 au total doivent être libérés
00:08 durant cette période de trêve de 4 jours.
00:11 En échange d'a priori 39 prisonniers palestiniens
00:14 dès aujourd'hui également.
00:15 150 au total d'ici lundi inclus.
00:18 Il est également prévu une augmentation
00:20 substantielle de l'aide humanitaire à la bande de Gaza.
00:23 On parle de 200 à 300 camions d'aide humanitaire
00:26 par jour durant cette période.
00:28 On va rejoindre tout d'abord à Tel Aviv
00:30 notre envoyé spécial Karim Yahyaoui.
00:32 Bonjour, Karim.
00:33 La fin bientôt de 49 jours de calvaire
00:36 pour une partie des proches des otages israéliens.
00:40 - On se trouve sur une place de Tel Aviv
00:45 où les habitants de la ville ont l'habitude de se retrouver.
00:49 Une place consacrée aux otages.
00:51 Il y a même une table dressée
00:53 avec des chaises pour accueillir symboliquement ces otages.
00:57 Il y a des chants qui ont retenti il y a quelques instants.
01:00 Des chants notamment chantés par un artiste très connu ici
01:04 qui chante l'amour d'un père à son fils.
01:07 Je suis avec un habitant de Tel Aviv,
01:10 monsieur Rosenberg, qui a plusieurs reprises
01:13 est venu sur cette place pour se mobiliser
01:15 pour les otages détenus dans la bande de Gaza.
01:19 Alors, monsieur Rosenberg, qu'est-ce que vous éprouvez aujourd'hui
01:21 alors qu'on est dans une phase cruciale
01:24 de libération de ces premiers otages ?
01:27 - Bon, alors d'abord, on attendra.
01:29 On se réjouit pas du tout tant que ça n'est pas fait.
01:32 Nous sommes en position d'attente.
01:34 Notre réaction, c'est que nous avons quand même été
01:38 extrêmement choqués de ce qui s'est passé le 7 octobre.
01:41 Cette journée absolument abominable
01:44 avec des crimes odieux qui ont été commis par le Hamas,
01:48 des crimes que l'on n'avait plus jamais vus depuis la Shoah.
01:53 On a vraiment été très choqués.
01:55 Et on a aussi été choqués en tant que franco-israéliens.
01:59 Moi, j'ai été choqué du peu de réactions
02:05 que l'on a vues à l'étranger,
02:06 du peu de réactions qu'on a vues en France.
02:09 On espérait vraiment
02:12 de voir des gens réagir
02:15 comme ils ont réagi pour l'horreur de Charlie Hebdo.
02:18 Et malheureusement, ça s'est pas fait,
02:20 et ça, ça nous a beaucoup peinés.
02:22 On a aussi été peinés de la non-réaction
02:25 des artistes français, des gens du showbiz,
02:28 qui avaient réagi pour des faits horribles
02:32 et qui n'ont pas réagi pour nous cette fois-ci.
02:34 - Alors, on a eu l'occasion de discuter avec des familles
02:38 qui estiment que cette première étape
02:40 va ouvrir la porte à d'autres libérations.
02:43 En tout cas, c'est ce qu'elles espèrent.
02:45 Est-ce que vous êtes optimiste pour l'avenir
02:47 alors qu'on va peut-être vivre cette première séquence de libération ?
02:51 - Optimiste, non, mais j'espère, oui.
02:54 On va voir si aujourd'hui, les 13 otages
02:57 qui doivent être libérés sont effectivement libérés
03:00 et qu'ils soient en bonne santé.
03:02 Et on espère que ça va continuer
03:06 par la suite, comme prévu.
03:09 On espère, mais pour le moment,
03:12 on n'est pas soulagés du tout et on n'est sûr de rien aujourd'hui.
03:15 - Merci beaucoup, monsieur Rosenberg.
03:18 Alors, vous l'avez entendu, encore de la prudence,
03:21 même s'il y a de l'espoir,
03:23 de l'espoir qui est revenu pour les familles
03:26 et pour les citoyens israéliens.
03:28 Aujourd'hui, beaucoup se sont rassemblés sur cette place
03:32 pour attendre le déroulé des événements
03:35 de cette première phase de libération
03:38 pour ces 13, notamment une mère de famille
03:41 et une femme aussi, semble-t-il, seule.
03:44 Donc 13 personnes qui vont être évacuées
03:47 vers différents hôpitaux d'Israël
03:50 pour être prises en charge.
03:52 On sait que ce sont des soldats israéliens
03:54 qui vont d'abord les accueillir à bord d'hélicoptères,
03:57 qui ont reçu des informations très précises
04:00 quant à la gestion de ce moment crucial
04:03 pour accueillir notamment des enfants.
04:06 Ils n'ont pas le droit de les toucher
04:08 s'ils ne leur demandent pas l'autorisation.
04:10 Et les mots qu'ils emploieront ont été soigneusement choisis.
04:14 Parce que ces enfants sont sans doute traumatisés.
04:17 En tout cas, première séquence de libération.
04:21 Du côté des Israéliens de Tel Aviv,
04:25 on espère évidemment que ça se fera sans accroc
04:28 et que ça va ouvrir la voie à d'autres libérations
04:31 dans les jours à venir.