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##A_VOTRE_ECOUTE-2023-11-17##
Transcription
00:00 Sud Radio à votre écoute, 16h-17h, Alexandre Delovane.
00:07 Bonjour à tous, je suis ravi de finir cette semaine avec vous et de vous accompagner jusqu'à
00:18 17h.
00:19 Je vous souhaite de participer à l'émission, c'est le 0826 300 300.
00:24 Qui n'a jamais été blessé par les actions ou les paroles d'un ami, d'un proche ou
00:29 d'un parent.
00:30 Une lésion extra-conjugale, une maltraitance, ce sont des expériences souvent traumatisantes,
00:36 difficile de concevoir que ces actes sont excusables, à tel point qu'il n'est impossible
00:42 de ne pas développer des sentiments de colère et d'amertume à cet égard.
00:46 Mais vous avez pensé au bienfait du pardon.
00:49 Pardonner permet de faire place à une meilleure santé physique et à une tranquillité d'esprit.
00:54 Le pardon diminue l'emprise sur vous et vous aide à vous libérer du contrôle de
00:59 l'autre personne.
01:00 Cela peut même conduire à des sentiments de compréhension, d'empathie et de compassion
01:06 pour celui qui vous a fait du mal.
01:08 Peut-on tout pardonner ? Chacun a le droit de prendre sa propre décision en fonction
01:13 de sa raison et dans cette émission, on pardonne.
01:16 Il suffit d'appeler le standard au 0826 300 300.
01:20 Nous sommes en direct live sur YouTube et je vous donne aussi rendez-vous sur le groupe
01:24 de parole et de partage à votre écoute sur Facebook.
01:26 Postez vos avis et vos commentaires et aujourd'hui à la réalisation de l'émission, c'est
01:31 Lucille et au standard, Aude et Zach.
01:35 Sud Radio à votre écoute, Alexandre Delovane.
01:39 Et avant de donner la parole à Nathalie, je reprends un message dans le groupe à votre
01:44 écoute sur Facebook de Corine qui nous dit pardonner sans opposer le bien et le mal,
01:51 et pardonner en étant dans la compréhension des limites de l'autre, pardonner aussi pour
01:56 soi.
01:57 A vous maintenant de laisser vos messages et commentaires sur le groupe à votre écoute.
02:01 Et à présent, j'accueille notre première auditrice Nathalie.
02:04 Bonjour Nathalie.
02:05 Bonjour.
02:06 Bienvenue sur Sud Radio.
02:08 Merci beaucoup à vous également de m'avoir pris à l'antenne.
02:12 Merci.
02:13 Alors je vais vous poser la question du jour.
02:15 Comment vous vous sentez après avoir pardonné si vous arrivez à le faire ?
02:21 Moi j'arrive très bien à le faire.
02:23 C'est vrai que je pardonne assez facilement.
02:26 Je n'ai jamais de méchanceté en moi.
02:28 Je me dis que les personnes en sont arrivées là pour des raisons qui leur appartiennent.
02:33 Après six mois, j'arrive pas à passer outre.
02:37 J'attends que le temps passe et puis voilà, sans pour autant avoir, enfin que la personne
02:43 revienne vers un dialogue serein.
02:45 Vous avez tout pardonné jusqu'à présent ?
02:47 Oui.
02:48 C'est bien.
02:49 Vous avez un son derrière qui est resté bien isolé.
02:57 Vous avez 50 ans, vous travaillez dans le secteur bancaire et vous habitez Nantes.
03:03 Vous dites avoir été souvent avec des hommes qui ne vous correspondaient pas, mais vous
03:09 résignez à rester avec eux et à jouer un rôle et vous n'étiez pas vous-même.
03:14 Cependant, vous êtes quand même resté pendant 23 ans avec un homme, un pervers narcissique
03:20 comme vous l'avez dit, et vous avez fait la rencontre d'un autre homme, pas forcément
03:24 un pervers narcissique, mais qui avait cette personnalité un peu perverse tout de même.
03:29 Alors tout d'abord, Nathalie, je reviens sur vos propos quand vous dites que vous n'étiez
03:34 pas vous-même et que vous jouez un rôle.
03:36 Ce n'est pas évident d'être dans ce genre de relation à chaque fois.
03:41 J'imagine que le quotidien devait être difficile pour vous de ne pas être dans une
03:45 attitude sincère, non ?
03:47 Après, ce n'est pas qu'elle n'était pas sincère, c'est qu'elle était plus
03:52 centrée sur les autres.
03:53 En fait, je n'existais pas, donc partant de là, c'était plus pour les autres.
04:02 Vous voulez dire que pour en finir, dans cette relation, vous vous abandonnez un peu
04:08 à l'autre et vous n'existez pas au sein de vos relations, c'est ça ?
04:12 J'ai jusque là un peu mené mes expériences comme ça, mais je ne peux pas dire que j'étais
04:22 dans la souffrance.
04:23 Je pensais que la vie, c'était comme ça et j'étais une personne de caractère
04:26 où j'étais habituée à penser aux autres.
04:29 Donc pour moi, ça ne posait pas de problème.
04:31 C'est le jour où j'ai voulu penser à moi, j'ai trouvé que c'était compliqué
04:34 effectivement, parce que revenir en arrière, ce n'est pas facile.
04:38 Je ne peux pas dire que j'ai souffert vraiment.
04:44 C'est sur le tard que j'ai souffert, que je me suis dit que ce n'était pas comme
04:47 ça.
04:48 Aujourd'hui, j'ai réglé mes problèmes avec ça, que ce soit dépendance affective,
04:53 donc je n'ai plus de soucis à ce niveau-là.
04:56 C'est honnête de le dire aussi, de le reconnaître, et c'est très bien.
05:00 C'est comme ça qu'on avance dans la vie, c'est en admettant ses erreurs ou en tous
05:04 les cas ses expériences, qu'elles soient bien vécues ou mal vécues, mais vous faites
05:09 un état de votre existence jusqu'à présent avec ce qui a été bien et moins bien et
05:16 vous avancez.
05:17 Ça, c'est très très bien.
05:18 Aujourd'hui, vous avez eu cette histoire aussi avec cet homme qui avait une personnalité
05:25 de pervers narcissique.
05:26 Là aussi, ce n'est pas évident de se sortir d'une histoire comme ça.
05:30 Vous en êtes libérée de tout ça aujourd'hui ?
05:33 Oui, oui, oui, j'en suis libérée.
05:38 Avec beaucoup de difficultés, beaucoup de travail sur moi-même.
05:42 Mais aujourd'hui, j'en suis libérée et justement, j'ai les alertes pour ne pas recommencer.
05:48 D'accord, alors c'est peut-être le moment aujourd'hui de rencontrer la bonne personne.
05:52 C'est ce que vous aimeriez, j'imagine ?
05:54 J'aimerais bien savoir, oui.
05:57 Alors, est-ce que vous faites vous-même des démarches pour aller vers l'individu, vers
06:02 l'autre ?
06:03 Là, en ce moment, non.
06:06 Non, j'avoue que parce que c'est vraiment nouveau, c'est là où je suis prête aujourd'hui.
06:11 Donc, voilà, oui, ce serait vraiment nouveau.
06:16 Effectivement, je sens que vous êtes protégée jusqu'à présent, ce qui est normal par rapport
06:21 à ce que vous avez vécu et que chez vous, il manque ce petit élan d'aller vers l'autre.
06:27 Alors, ça ne veut pas dire pour autant que vous devez vous disperser.
06:30 Ça ne veut pas dire pour autant que vous devez aussi vous livrer à n'importe qui et n'importe
06:35 comment.
06:36 Mais en attendant, je vous sens devoir faire quelques petits efforts pour arriver à faire
06:41 cette bonne rencontre.
06:42 Alors, il semblerait que vous avez quand même des désirs ou des envies de participer peut-être
06:50 à des activités, mais des activités peut-être associatives et peut-être aussi dans la notion
06:56 du partage avec l'autre.
06:58 Donc, je ne sais pas si vous êtes dans cette intention-là ou si en tous les cas, vous
07:03 en avez commencé à en faire la démarche.
07:05 Est-ce que c'est le cas ?
07:06 J'aime partager.
07:07 Alors là, c'est plutôt l'inspiration du moment, parce que je n'ai pas forcément
07:13 beaucoup de temps.
07:14 C'est plutôt dans le cadre d'un couple, quoi.
07:16 Ou voilà, j'aimerais avoir d'autres projets, même à la limite, même professionnels éventuellement.
07:24 Voilà, j'en suis un peu là aujourd'hui.
07:26 En tous les cas, pour moi, de ce qui semble ressortir, c'est que vous allez faire une
07:30 rencontre.
07:31 Je sens que la période de l'été 2024 est une excellente période pour vous, qui donnera
07:37 de la possibilité de pouvoir enfin vous réaliser, vous épanouir et vous stabiliser émotionnellement
07:45 et sentimentalement.
07:47 Mais elle vient, ou en tous les cas, elle vient en rapport à un engagement associatif.
07:54 Et cet engagement associatif n'est pas lié à une idée de rencontre ou avec un objectif
08:02 absolument d'aller vers une rencontre sentimentale, mais tout simplement de partage.
08:07 Alors, ça peut être avec des intentions, je dirais, d'activités culturelles ou d'activités
08:14 un peu sportives ou autre chose.
08:16 Et là, à partir de là, vous verrez qu'il y a cette rencontre qui s'annonce pour vous
08:22 et vous permettra de vous réaliser, de faire un chemin ensemble.
08:27 Il me semblerait que c'est un homme assez disponible et qui aussi est dans cette même
08:34 intention que vous d'aller vers de la stabilité et d'une reconstruction affective.
08:40 Donc, ça demande encore un petit peu de temps.
08:43 Laissez-vous ce temps pour peut-être vaquer à vos occupations, à vos activités, à
08:48 prendre ce temps encore nécessaire pour profiter de ce que vous avez profité en étant seul
08:53 jusqu'à présent.
08:54 Mais vous verrez que je ne vois pas un avenir où vous resterez longtemps seul.
09:01 Merci en tous les cas.
09:04 Et j'avais juste une petite question.
09:06 Si vous me voyez éventuellement changer de travail, faire un mi-temps, moi dans l'idée,
09:13 j'aurais bien aimé faire un mi-temps sur un autre travail éventuellement.
09:16 Alors, je sens que la démarche, vous êtes dans cette démarche-là et qu'il y a déjà
09:21 une demande de faite.
09:22 Alors, je ne sais pas si elle est en action ou elle va être en action prochainement.
09:27 Mais en tous les cas, oui, il y a quelque chose qui se met en place et on dirait que
09:31 dans une période à peu près de trois mois, vous êtes dans ce changement-là.
09:34 Donc pour moi, ça peut se faire et ça s'opère.
09:38 D'accord ? D'accord.
09:40 Vers un travail plus épanouissant.
09:43 Exactement.
09:44 Merci Nathalie pour votre témoignage.
09:46 N'hésitez pas à nous tenir au courant.
09:48 Merci.
09:49 Merci beaucoup.
09:50 Prenez soin de vous.
09:51 Merci.
09:52 Allez, si vous aussi, vous souhaitez réagir au témoignage de Nathalie ou vous souhaitez
09:56 tout simplement poser des questions sur votre devenir, on vous attend 0800 26 300 300.
10:01 On se retrouve dans quelques minutes avec Jacqueline, elle vit un choc émotionnel.
10:06 Restez bien à l'écoute de Sud Radio.
10:09 Sud Radio à votre écoute, 16h17, Alexandre Delovane.
10:14 Et de retour sur Sud Radio, merci d'être à l'écoute de cette émission, au programme
10:18 de l'émission Les Bienfaits du Pardon.
10:20 Alors, si vous souhaitez réagir ou porter un témoignage, vous pouvez aussi poster vos
10:24 commentaires sur le groupe de Facebook à votre écoute.
10:26 Pour passer à l'antenne, aussi, c'est un seul numéro, le 0800 26 300 300.
10:32 Allez, passons à la minute du Saviez-vous ? Le Saviez-vous ? qu'une étude publiée
10:36 sur positive psychologie a montré que le pardon a un impact encore plus important sur
10:42 le bien-être global.
10:44 Les psychologues ont découvert qu'il restaure la pensée et les relations positives.
10:48 Ça réduit l'anxiété, ça renforce la spiritualité, ça augmente aussi l'estime de soi.
10:54 Il crée une plus grande capacité de gestion des conflits et des gestions du stress.
10:59 Donc, plus on va essayer d'être dans cette notion du pardon et plus ça apporte des bienfaits
11:04 pour son équilibre.
11:05 Et puis, un message aussi de Edith, postée sur le groupe A votre écoute.
11:09 Elle nous dit "Le pardon, c'est déjà de lâcher prise.
11:13 On se pardonne du mal que l'on se fait.
11:15 Cela permet de se mettre dans d'autres énergies plus positives pour avancer."
11:19 Effectivement, Edith.
11:21 Allez, si à présent vous pouvez, on écoutait Jacqueline.
11:24 Bonjour Jacqueline.
11:25 Bonjour Alexandre et merci de me recevoir à l'antenne.
11:29 Bienvenue sur Sud Radio.
11:31 Alors Jacqueline, je vais vous poser cette question du jour.
11:35 Est-ce que vous arrivez à pardonner et comment vous vous sentez après avoir pardonné ?
11:39 Je crois avoir assez bon caractère devant tout ce qui m'est arrivé, surtout cette
11:45 année.
11:46 Des abandons, je peux dire, inexpliqués dans le cadre de l'amitié, déjà, tout
11:53 d'épidème d'année 2023.
11:55 Je traverse actuellement, puisque je vous appelle, une phase difficile, un peu incompréhensible.
12:02 Et la situation dans laquelle j'ai été confrontée au pardon, c'est avec mes parents.
12:08 Et là, je n'ai pas pu pardonner.
12:11 C'est incroyable.
12:12 Mais je n'ai pas pu.
12:13 Ils ont disparu sans que j'ai eu l'envie de pardonner.
12:24 Est-ce que vous avez réussi à un moment donné, je peux comprendre parce que votre
12:29 histoire on ne la connaît pas et je peux comprendre que tout ne peut pas être pardonné,
12:33 mais est-ce que vous avez réussi à vous mettre un peu à leur place face à certaines
12:39 situations ?
12:40 J'ai essayé, mais je pense qu'ils n'ont vraiment pas fait d'efforts de par leur
12:46 enfance ou leur passé respectif pour essayer aussi de se comprendre eux-mêmes et de ne
12:52 pas agir de la même manière.
12:54 On répercute les mêmes situations.
12:57 Et là, oui, j'ai fait leur historique, on peut dire.
13:02 Je n'ai pas compris.
13:03 Donc moi, j'en suis restée là et je ne procède pas de la même manière avec mon
13:08 fils.
13:09 Bien sûr.
13:10 Après, comme je dis, vous avez votre histoire.
13:13 Mais pour moi, c'est ma manière aussi peut-être de penser et je veux dire, on va parler d'âme
13:21 à âme et il y a des âmes qui souffrent, il y a des amérantes, il y a des âmes qui
13:25 souffrent.
13:26 Et est-ce que vous ne pensez pas que vos parents, en fonction de ce qu'ils ont fait, ils ont
13:34 été des personnes avec des âmes qui étaient en souffrance et malheureusement, ils ont
13:39 reproduit du mal, ils vous ont fait du mal.
13:42 Mais est-ce que ce n'est pas lié à un problème d'âme à âme aussi ?
13:45 Je ne saurais pas dire.
13:48 Je ne saurais pas dire.
13:49 Ils auraient dû comprendre.
13:50 C'était des personnes très intelligentes.
13:53 Je pense à mon père qui avait souffert dans son enfance, mais qui a reproduit une dureté
13:58 mais encore plus extrême vis-à-vis de ses trois enfants.
14:02 Vous avez vécu de la violence ?
14:04 Violence mentale.
14:05 Oui, psychologique.
14:06 Je dis qu'un petit peu.
14:09 C'était une époque qui n'est pas celle d'aujourd'hui, puisque j'ai 75 ans.
14:15 Aujourd'hui, effectivement, l'ADAS aurait mis les pieds quelque part.
14:19 Bien sûr.
14:20 Mais là, non, j'en suis restée là et je suis encore aujourd'hui.
14:26 Ça fait deux ans.
14:27 Je ne regrette pas mon geste.
14:30 Ils sont partis sans qu'ils sachent ce que j'avais fait de ma vie.
14:37 Et dans le positif en plus.
14:39 Tout était positif après cette rupture.
14:42 Est-ce que pardonner, ce n'est peut-être pas de ce qu'ils vous ont fait ?
14:48 Non, ça je l'entends.
14:49 Mais est-ce que ça ne serait pas une manière de prier pour eux ?
14:52 De la manière où ils pourraient s'élever vers de la bonne lumière, vers non pas l'obscurité,
14:59 mais pour que cette âme puisse reprendre son chemin et aller vers quelque chose de
15:05 mieux dans l'avenir ?
15:06 Est-ce que ça ne serait pas cette forme-là, ou en tous les cas, cette manière-là de
15:10 pouvoir pardonner aussi ?
15:11 J'ai des pensées pour eux de temps à autre, mais ce qui ne semble pas, je n'arrive pas.
15:18 Je n'arrive pas.
15:19 Dans une période, dans le côté amical où on est confronté, effectivement, à des
15:24 situations de rancune, de devoir dire pardon, là c'est plus facile.
15:32 Je crois que j'ai très bon caractère dans ce domaine-là.
15:34 Même avec mon fils, c'est pareil, je pardonne sans arrêt avec lui.
15:39 Je ne fais que ça.
15:40 En tous les cas, ce que je ressens par rapport à cette histoire, et réfléchissez par
15:46 rapport à ce que je vous dis, mais soyez dans cette notion de pensée, de prière,
15:50 peu importe la prière, mais pour que justement leurs âmes s'élèvent vers quelque chose
15:54 de meilleur et sans pour autant ressasser le passé et repartir dans une notion de souffrance
16:01 et de mal-être.
16:02 Mais ça pourra vous libérer un petit peu.
16:04 Jacqueline, vous avez 75 ans, vous vivez à Montpellier et vous dites que vous êtes
16:09 en plein choc émotionnel, vous êtes en train de rompre avec l'homme qui partage votre
16:14 vie.
16:15 Vous avez une liaison avec cet homme depuis 2021 et c'était un coup de cœur que vous
16:21 avez eu sur un site de rencontre.
16:24 Cet homme est musicien, il aime la politique, il sait tout faire, il est au-delà de certaines
16:31 normes.
16:32 - Oui, d'une normalité.
16:33 - D'une normalité, voilà.
16:34 Et aujourd'hui, vous souffrez parce que cet homme a pris de la distance avec vous, c'est
16:39 ça ?
16:40 - Très récemment et très soudain.
16:42 À partir de ce que j'ai constaté, à partir d'un groupe panécal dans ce village où
16:48 j'habite, des gens que j'ai rencontrés avec qui j'ai déjeuné, qui sont très sympathiques
16:56 autant que lui, j'ai senti que nos rituels que nous avions au téléphone de s'appeler
17:02 au départ trois fois par jour et maintenant que le soir, disons qu'il avait pris une distance
17:09 avec moi, une certaine distance.
17:11 Le temps n'avait pas changé jusqu'au 6 novembre où là, j'ai reçu un message très tôt
17:19 le matin qui n'était pas cohérent pour moi, vraiment bizarre, insidieux, vous ne
17:26 pouvez pas imaginer.
17:27 Enfin, il me reprochait des choses qui n'existaient pas vraiment.
17:31 Il avait senti mon mal.
17:33 - Alors Jacqueline, excusez-moi, vous savez, on va faire une petite pause et on va vous
17:38 reprendre juste après cette pause, comme ça on va pouvoir prendre le temps pour expliquer
17:42 et pour mieux comprendre votre situation.
17:45 Ne bougez pas, vous restez à l'antenne et nous on se retrouve dans quelques instants
17:49 et si nos chers auditeurs souhaitent aussi témoigner, n'hésitez pas à appeler le 0
17:55 826 300 300.
17:57 On revient dans un instant avec Jacqueline et ensuite Manu.
18:01 Sud Radio à votre écoute, 16h17, Alexandre Delovane.
18:08 Sud Radio à votre écoute, 16h17, Alexandre Delovane.
18:13 - Et de retour sur Sud Radio, il est pratiquement 16h30, vous pouvez aussi nous suivre en direct
18:18 live sur Youtube, alors n'hésitez pas à poster vos commentaires sur le groupe de Facebook
18:23 à votre écoute et si à présent vous voulez témoigner ou réagir dans l'émission de
18:27 lundi, le sujet sera sur l'alignement entre le cœur, le corps et l'esprit.
18:32 N'hésitez pas à appeler le standard au 0 826 300 300, Aude vous répond chaleureusement.
18:39 Revenons à notre sujet du jour, pardonner ne signifie pas que l'on accepte de tendre
18:45 la joue ou que l'on cautionne ce que l'autre nous a fait, la démarche est avant tout un
18:50 cheminement intérieur que l'on fait, appel pour soi et non pour soulager la conscience
18:55 de celui ou de celle qui nous a blessés, simplement on ne donne plus prise à cet autre
19:01 sur notre être.
19:02 Et à présent je reprends Jacqueline, vous êtes là ?
19:07 - Oui, je suis là.
19:09 - Alors Jacqueline on vous a eu précédemment concernant votre histoire avec cet homme que
19:14 vous avez rencontré récemment, vous dites que c'est un homme que vous avez aimé profondément
19:20 ou que vous aimez toujours et que ça a été un coup de cœur, un coup de foudre, il a
19:25 plein de talents, il est musicien, il est politique, mais il a quoi d'autre comme talent
19:30 cet homme ?
19:31 - C'est un peintre, c'est un homme charismatique et sa peinture révèle en un sens quelque
19:39 chose, même de mystique, c'est impénétrable, ça lui appartient complètement.
19:46 - Et vous-même, est-ce que vous avez au travers de son talent artistique, est-ce que vous
19:55 avez développé quelque chose dans ce sens-là, est-ce que vous l'avez accompagné ou pas ?
19:58 - Oui, énormément.
19:59 J'ai fait d'abord des concessions parce que mon cadre de vie a changé avec lui.
20:06 De côté mère à Montpellier, je me suis retrouvée à la campagne que j'appréciais
20:11 beaucoup, la mer pas trop loin non plus, mais la campagne surtout, et j'ai apprécié ses
20:16 peintures, j'ai même été initiée au piano que j'avais abandonné avec lui.
20:23 Donc beaucoup de choses, j'ai appris beaucoup avec lui, il était très protecteur, amant
20:32 et tout.
20:33 - Vous parlez déjà un peu au passé vis-à-vis de cette histoire, quand vous dites "il était".
20:41 - Parce que j'ai répondu à ce fameux message du 6 novembre, où j'étais dans un état
20:49 second, je peux dire, parce que je souffrais physiquement de certains maux, et je me remettais
20:56 comme je pouvais pour pouvoir prendre le train et partir, comme c'était prévu le 9.
21:01 Et le 9 novembre, suite à son message, il a reçu le 6, il y a eu un petit raccommodage,
21:11 disons, et puis je devais partir, mais pas bien du tout le soir, et le lendemain matin,
21:17 je ne sais pas ce qui m'a pris, dans la nuit, j'ai brodé, je ne pouvais pas partir.
21:23 J'ai brodé un message, mais d'une longueur, d'une précision, je ne vais pas dire d'une
21:29 méchanceté, mais quand même, c'était un peu trop fort.
21:31 Et là, je suis en train de vouloir actuellement, de vouloir rattraper la situation, je ne sais
21:36 pas comment, je suis plongée dans le silence depuis le 9 novembre maintenant.
21:41 Je n'ai pas, si j'ai renvoyé un petit message derrière en essayant de demander pardon,
21:49 voilà, on arrive au pardon, et de m'excuser dans le désarroi dans lequel j'étais, surtout
21:55 c'était la douleur physique que j'avais à ce moment-là, qu'il n'a pas compris, et qu'il
22:00 renchérissait la situation en m'accapelant.
22:03 Bien sûr, et inconsciemment, il vous a poussé peut-être à ça, c'est-à-dire qu'il a provoqué
22:07 cette réaction de colère, et c'est peut-être inconscient, mais peut-être que lui-même,
22:12 de par son attitude, de par son comportement, eh bien ça vous a amené à sortir de ce
22:22 calme et à être dans cette notion de colère.
22:24 Ah oui, il est mesuré.
22:26 Oui, exactement.
22:27 On dirait quand même que cet homme aime être libre, non ?
22:30 Il est très indépendant, mais à l'extérieur, avoir une petite courbe amicale, bien comme
22:39 il faut, voilà, il l'a.
22:42 Il l'a, mais ça fait partie de son personnage, ça fait partie de lui-même.
22:47 C'est un homme, ça doit être un orateur, parce que s'il aime la politique, s'il a
22:53 des talents artistiques, donc il aime être admiré, peut-être qu'au niveau de son ego,
22:58 il a besoin de nous nourrir avec un public autour de lui.
23:02 Est-ce que vous, justement, la problématique, alors je comprends et j'entends ce que vous
23:09 dites par rapport à son message qui, pour vous, n'était pas bien justifié, mais est-ce
23:15 que le problème aujourd'hui, c'est que vous êtes peut-être face à un dilemme et à
23:21 une problématique telle que vous avez du mal à accepter que cet homme soit partagé
23:26 ou soit puisse vivre toute son autonomie et sa liberté, non ?
23:33 - Oui, je veux dire, pour la première fois, et pour moi toute seule, j'ai ressenti un
23:39 sentiment de jalousie, mais je l'ai gardé pour moi.
23:43 - Une certaine forme de possession ? - Oui, oui, oui.
23:47 Et comme il est d'une finesse, d'une intuition extrême, est-ce qu'il l'a vu ? Est-ce que
23:54 je ne sais pas ? Moi, je n'ai plus senti d'un seul coup ma place, mais c'est très récent.
23:59 Alors que je faisais tout pour lui, entre les concessions et les attentions, mais alors
24:05 énormes, que j'ai pu lui faire.
24:07 Je ne comprends pas la situation, je ne sais pas comment la faire évoluer.
24:13 - Pour moi, le souci aujourd'hui, c'est que vous êtes dans une dépendance affective.
24:16 Alors je comprends que quand on rencontre quelqu'un et qu'on partage l'amour avec son
24:23 ami ou sa compagne ou son compagnon, on a besoin d'avoir cette notion de partage qui
24:31 vous unit et de fluidité dans la relation.
24:35 Mais là, aujourd'hui, vous êtes face à un dilemme et vous êtes face à une problématique
24:42 qui ne vient pas forcément de lui, mais face à une dépendance affective.
24:50 Vous êtes en train de vous abandonner un petit peu et je ne veux pas porter de jugement
24:53 sur votre comportement, votre attitude et votre manière.
24:58 Pour moi, je reste complètement neutre et je ne connais pas votre existence ensemble.
25:03 Mais attention, parce que vous êtes en train de vous faire du mal, vous êtes en train
25:06 de vous abandonner et vous êtes en train de cultiver une souffrance.
25:11 Et relevez-vous, vraiment, relevez-vous pour sortir de ça, prendre du recul et vous verrez
25:18 qu'à partir de là, lui reviendra parce qu'il a peur aujourd'hui.
25:23 Vous lui faites peur.
25:24 Vous lui faites peur parce que vous êtes trop en demande.
25:26 Il y a des exigences qui font que lui-même ne peut pas avoir toutes les armes pour pouvoir
25:34 vous sauver ou vous aider dans ce sens-là.
25:37 Donc, il est en train de vous faire vivre cette notion d'abandon et puis vous entretenez
25:44 inconsciemment cette dépendance affective et sentimentale.
25:47 Moi, j'ai envie d'agir de vie commune, absolument pas.
25:53 Moi, je suis à Montpellier, lui à 80 kilomètres.
25:56 Je vous parle de dépendance, Jacqueline, je ne vous parle pas de projet ensemble.
26:00 Moi, ce que je peux vous dire, de ce que je ressens, c'est que votre histoire n'est
26:04 pas terminée.
26:05 Votre histoire n'est pas terminée, mais avec votre attitude et son attitude, s'il
26:12 n'y a pas des efforts réciproques autant de son côté que de votre côté.
26:17 Effectivement, c'est une histoire qui ne pourra pas fonctionner sur le long terme.
26:21 Et je crois qu'il y a des efforts qui doivent être faits des deux côtés pour que vous
26:26 puissiez trouver un compromis et juste un équilibre.
26:30 Parce que là, l'équilibre n'est pas là.
26:32 Cet homme vous a trop emporté vers une spirale et vers cette notion d'amour.
26:38 Alors c'est très bien, je veux dire qu'à la fois, c'est sans modération d'aimer,
26:44 mais ça a été passionnel.
26:46 C'est quelqu'un tout dans l'extrême.
26:50 Mais la passion ne dure pas forcément.
26:52 Je sais, mais c'est peut-être la première fois que je la connais aussi forte.
26:58 C'est quelqu'un que j'admire, c'est quelqu'un que j'adule, il faut dire le
27:03 mot, c'est carrément ça.
27:05 Et là, moi, devant mon geste écrit, un écrit qui reste, ça reste très difficile
27:13 pour moi d'en relever.
27:15 Jacqueline, tout simplement, essayez de gérer vos émotions, de prendre un peu de recul
27:20 face à la situation, de laisser le temps se mettre en place et tout ça va se réparer.
27:25 Moi, de ce que je ressens, c'est que je ne vois pas et je ne perçois pas une rupture
27:30 avec cet homme.
27:31 Mais il faut prendre en compte certains aspects négatifs qui, à un moment donné, peuvent
27:38 avoir une entrave et avoir des difficultés à pouvoir faire vivre cette histoire.
27:46 Donc, soyez vigilante sur ça et vous verrez que la relation pourra continuer à son rythme
27:51 et dans laquelle vous avez été jusqu'à présent.
27:53 D'accord, Jacqueline, mon conseil est d'attendre, alors de prendre du recul, de penser à vous.
27:59 Oui, de prendre du recul, de penser à vous et de gérer vos émotions et de ne pas être
28:03 dans ce sentiment de dépendance affective et d'abandon.
28:06 Jacqueline, tenez nous au courant de votre évolution.
28:12 Merci Alexandre.
28:14 Et surtout, prenez soin de vous Jacqueline.
28:17 Oui, c'est la torture en ce moment.
28:21 Allez, soyez forte et soyez courageuse.
28:23 Merci beaucoup Alexandre.
28:26 Sud Radio, à votre écoute, Alexandre Delevanne.
28:30 Et la parole est à Véronique.
28:32 Bonjour Véronique.
28:33 Bonjour Alexandre.
28:34 Bienvenue sur Sud Radio.
28:36 Merci de me recevoir.
28:38 Merci à vous d'être fidèle à l'antenne de Sud Radio.
28:42 Je vais vous poser cette question du jour Véronique.
28:45 Comment vous vous sentez après avoir pardonné, si vous arrivez à pardonner et si vous ne
28:50 l'avez jamais fait, dites-le non.
28:52 Oui, j'ai plutôt tendance à pardonner même et je dirais que je me sens libérée parce
28:57 que je n'aime pas du tout vivre dans la rancœur.
28:59 D'accord.
29:00 Et vous vous sentez libérée de quelle manière ?
29:03 Souvent quand on pardonne, c'est à des gens pour lesquels on a de l'affection ou de l'amour.
29:11 Donc voilà, je n'aime pas vivre en différent avec des personnes que j'aime ou que j'admire.
29:21 Donc je pardonne.
29:23 Très bien.
29:24 Véronique, vous avez 53 ans, vous êtes assistante de direction et vous vivez à Bordeaux.
29:29 Vous nous appelez pour votre fille qui a 24 ans aujourd'hui.
29:33 Alors vous dites qu'elle a eu une enfance difficile marquée par du harcèlement qui
29:42 a duré deux ans entre ses 15 ans et ses 17 ans.
29:46 Est-ce que vous voulez nous en parler un petit peu ?
29:47 Oui, le plus compliqué.
29:48 Bon, ça a duré depuis plus longtemps que ça, mais l'émergement en tout cas de ce
29:54 que nous avons aperçu, c'était sur cette période-là, à l'adolescence, où tout a
29:58 éclaté.
29:59 Et donc, elle a très mal vécu les choses et donc elle a été hospitalisée.
30:03 Il y a eu des tentatives de suicide, il y a eu des scarifications, il y a eu beaucoup
30:08 de choses difficiles pour elle et pour nous.
30:11 Vous savez quelles sont les conséquences de tout ça ?
30:13 Mais quel genre d'harcèlement elle a eu ?
30:16 C'était un harcèlement scolaire.
30:18 D'accord.
30:19 Par son entourage ?
30:20 Ses camarades.
30:21 Ses camarades.
30:22 Pourquoi ? Elle avait des complexes ? Elle avait quelque chose ?
30:25 Non, elle n'avait pas de complexe, mais c'est quand même un enfant qui était un peu introverti
30:29 et donc les autres enfants en ont profité en fait.
30:34 C'est ça, c'est sûr que c'est ça.
30:36 Mais c'était quoi comme injure, comme harcèlement ?
30:40 C'était des jugements, c'était la poussée dans les escaliers, c'était lui prendre
30:45 son sac, c'était ce genre de choses.
30:48 Et ça a duré deux ans comme ça.
30:50 J'imagine que vous l'avez accompagnée durant cette période.
30:53 Oui, tout à fait, absolument.
30:55 Et les établissements scolaires ont...
30:57 Très compliqué.
30:58 Ça a été compliqué.
30:59 Oui, il y a eu une période où le CPE a bien pris en compte les choses et a fait ce qu'il
31:08 fallait, mais après ça n'a pas suffi, au lycée ça n'a absolument pas suffi.
31:12 En tout cas, c'est un sujet d'actualité en ce moment.
31:14 Il y a eu une campagne il y a une semaine justement sur le harcèlement scolaire.
31:18 Et vraiment, c'est important d'en parler.
31:22 Alors aujourd'hui, elle sait ce qu'elle veut faire, elle veut devenir...
31:26 Elle a toujours su ce qu'elle voulait faire.
31:27 D'accord, c'est très bien.
31:28 Elle a réussi quand même à reprendre un rythme de vie et à s'équilibrer.
31:33 Oui, c'est ça.
31:34 C'est bien.
31:35 C'est derrière elle maintenant, c'est derrière elle.
31:36 Pour elle, elle est guérie.
31:38 Dans sa tête, elle est guérie.
31:40 Pour elle, la notion du voyage lui est importante.
31:44 Elle veut faire quoi exactement ?
31:46 Hôtesse de l'air.
31:47 D'accord.
31:48 Et alors, quel est votre questionnement aujourd'hui ?
31:53 Le problème, elle a passé son CCA, son diplôme pour être hôtesse de l'air.
31:58 Elle a eu absolument avec brio.
32:00 Et ensuite, pour pouvoir rentrer dans une compagnie aérienne en France, vous devez
32:05 obtenir une visite médicale d'aptitude qui se passe au sein de la DGAC.
32:10 Donc, la DGAC, c'est le service de l'État.
32:14 C'est le service de l'État qui décide si vous pouvez ou pas travailler dans le milieu aéronautique.
32:20 D'accord.
32:21 Et donc, en fait, sa pathologie...
32:24 Du coup, elle a déclaré à son médecin et la pathologie de tentative de suicide,
32:31 de scarification, sans rélimitoire, pour obtenir l'aptitude professionnelle.
32:37 D'accord.
32:38 Donc, elle a déjà eu le refus suite au texte il y a un an et demi environ.
32:44 Et donc, là, on a fait un recours.
32:46 Enfin, elle a fait un recours et donc, elle a été convoquée à la DGAC pour ce recours
32:52 mercredi.
32:54 Et donc, en fait, les sorties de là, pour elle, c'était mitigé.
32:58 Donc, voilà, je suis...
33:01 On n'aura pas la réponse de suite.
33:03 Bon, là, je voulais savoir quel était votre ressenti sur ça, sur la possibilité de
33:08 faire ce métier ou pas.
33:10 Enfin, ce recours a été fait de manière orale ?
33:15 Oui, oui, oui, c'était en comité.
33:17 Voilà, il y a eu un certain nombre de personnes qui lui ont posé des questions et qui l'ont
33:20 écouté, quoi.
33:21 Alors, moi, je sens vraiment quelque chose de positif.
33:23 C'est-à-dire qu'à la fois, ils ont pris en compte sa situation, son passif et puis
33:30 tout ce qu'il y a sur, peut-être, sur un dossier médical ou autre.
33:34 Mais pour moi, j'ai l'impression qu'on va lui donner une chance.
33:37 Parce qu'elle a montré des signes chez elle de force, de courage, de volonté, de motivation,
33:45 d'ambition.
33:46 Je pense que ce métier est en train de se mettre l'anime et lui donne vraiment l'envie
33:54 de se dépasser.
33:55 Et je crois que c'est ce qu'elle a laissé transpirer et ce qu'elle a donné comme intention.
34:02 Et les retours vont être assez positifs par rapport à ça.
34:06 J'espère.
34:07 Alors, attention, je ne suis pas le jury ou quoi que ce soit.
34:11 Mais ce que je veux dire, c'est qu'elle sera amenée à devoir repasser encore un
34:17 entretien.
34:18 Ça ne va pas s'arrêter là.
34:19 Elle sera amenée à passer un entretien pour finaliser et peut-être pour valider un oui
34:25 ou une réponse assez favorable.
34:27 Mais pour moi, ça ne s'arrête pas là.
34:30 Il y a quelque chose de bon et de positif.
34:32 Mais gardez-le pour vous.
34:33 Ne lui dites pas.
34:34 Oui, oui, oui.
34:35 Non, je ne lui dirai pas.
34:36 Parce que de toute façon, tant qu'on n'a pas la réponse, j'étais tellement sûre
34:39 la première fois que ça passerait.
34:41 Voilà, puisqu'elle était pareille.
34:43 C'était une combattante et voilà, elle a montré qu'elle était derrière elle.
34:48 Et puis, elle le mérite.
34:51 Elle a le droit d'avoir son bonheur et d'exister comme tout le monde.
34:54 Bien sûr, exactement.
34:55 Elle a trait pour faire ce métier.
34:56 Voilà, ce serait dommage que ça s'arrête là.
34:58 La réponse est pour quand?
35:00 Ils disent 10, 15 jours.
35:03 Donc voilà.
35:04 Alors, vous allez rester à l'antenne.
35:05 Le standard va vous reprendre et on va vous donner un rendez-vous pour que vous puissiez
35:08 nous donner la réponse à l'antenne.
35:10 D'accord?
35:11 Avec plaisir.
35:12 Merci beaucoup.
35:13 Merci, prenez soin de vous.
35:14 Merci à vous aussi.
35:16 Et si vous aussi, vous avez besoin de mon ressenti et d'être accompagné dans votre évolution
35:21 de vie, n'hésitez pas à appeler le 0 826 300 300.
35:25 On se retrouve dans quelques minutes avec Muriel.
35:27 Ne bougez pas, on en parle dans un instant et c'est sur Sud Radio, tout simplement.
35:32 Sud Radio à votre écoute, Alexandre Delovane.
35:38 Sud Radio à votre écoute, 16h17, Alexandre Delovane.
35:43 Et de retour sur Sud Radio pour cette dernière partie, avant de retrouver les vraies voix
35:47 présentées par Philippe David et Cécile De Minibus.
35:50 Alors, il vous reste encore quelques minutes pour passer à l'antenne de Sud Radio.
35:54 Avant de retrouver Muriel, il est aussi temps de vous donner les cinq clés sur les bienfaits
36:00 du pardon.
36:01 Alors, la première chose, c'est rappelez-vous la blessure.
36:04 Pour guérir, vous devez faire face au fait que vous avez été blessé.
36:08 La deuxième, c'est faites preuve d'empathie envers la personne qui vous a blessé.
36:12 La troisième clé, faites preuve d'altruisme et de pardon.
36:15 Rappelez-vous un moment où vous avez fait du tort à quelqu'un.
36:19 Et la quatrième clé, engagez-vous.
36:21 Une fois que vous avez pardonné, écrivez-vous une note, comme par exemple, aujourd'hui,
36:26 j'ai pardonné à telle personne de m'avoir fait du mal.
36:29 Cela aide votre pardon à durer.
36:32 La cinquième chose, accrochez-vous au pardon.
36:35 Les souvenirs de l'événement blessent et feront surface même après avoir pardonné à la fautive.
36:42 Allez, la parole est à Muriel.
36:44 Bonjour Muriel.
36:45 Bonjour Alexandre.
36:46 Bienvenue sur Sud Radio.
36:48 Merci beaucoup.
36:49 Alors, merci déjà de votre fidélité à l'antenne de Sud Radio.
36:53 Et je vais vous poser cette question du jour.
36:55 Est-ce que vous avez pardonné déjà et comment vous vous sentez après avoir pardonné ?
37:01 Alors oui, je pardonne de plus en plus, de part mon âge aussi.
37:06 Je prends beaucoup plus de recul et je vois que finalement, il n'y a aucun intérêt à entretenir cette rancœur.
37:14 Et on perd beaucoup d'énergie et de temps aussi.
37:18 C'est intéressant ce que vous dites quand vous dites de part mon âge.
37:21 Est-ce que vous pensez qu'avec l'âge, on a tendance à plus pardonner ?
37:25 C'est une question d'âge ?
37:27 Pour moi, oui, un petit peu de maturité et se rendre compte que finalement,
37:31 les personnes qui ne nous correspondent pas, je m'en écarte aussi.
37:36 Donc finalement, je fais la part des choses davantage.
37:39 Est-ce que ce n'est pas une notion d'empathie envers l'autre que vous n'aviez peut-être pas auparavant ?
37:46 Tout simplement, non ?
37:47 Exactement, ça c'est.
37:49 Alors Muriel, vous avez 51 ans, vous travaillez dans le secteur médical et vous êtes en Occitanie.
37:55 Aujourd'hui, vous dépendez d'un hôpital et vous devez rendre un mémoire, c'est bien ça ?
38:04 Oui, je fais une formation par ailleurs.
38:06 Je vous avais appelé du temps de Trina, donc je prépare un mémoire sur le silence.
38:12 Parce que je pars sur d'autres horizons, il y a beaucoup de tensions.
38:17 Je ne me retrouve plus dans ce pourquoi j'ai choisi ce métier dans le médical.
38:24 Les cadres se retournent beaucoup contre moi.
38:30 Il y a un acharnement tel que je me pose beaucoup de questions.
38:34 Qu'est-ce qui fait que je n'ai pas l'impression de...
38:37 Les patients sont contents du travail que je fournis.
38:41 Du coup, il y a beaucoup de tensions qui sont portées sur moi, de violence dans les propos.
38:48 Du coup, j'ai beaucoup de mal à me concentrer pour présenter mon mémoire et me détacher aussi.
38:54 C'est un mémoire sur le silence, c'est bien ça ?
38:56 Oui, voilà, tout à fait.
38:58 Il vous a beaucoup inspiré ?
39:00 Encore présent.
39:01 D'accord. Pour vous, c'est quoi l'inspiration du silence ?
39:06 Juste en deux mots, on ne va pas débattre, mais pour vous, c'est quoi ?
39:10 Est-ce que le silence permet de se détacher, d'éviter les conflits ?
39:18 Ou au contraire, il permet d'entretenir une certaine violence en soi ?
39:23 Voilà, le bienfait.
39:25 Et d'avoir peut-être des réponses à l'intérieur de soi, non ?
39:27 Complètement.
39:29 Alors, quelle est votre question aujourd'hui ?
39:31 Alors, aujourd'hui, je me pose la question de mon devenir aussi.
39:37 De comprendre pourquoi cet acharnement de la direction sur moi,
39:43 vraiment dirigé sur ma personne,
39:45 est-ce que je...
39:47 Déjà par rapport à ça, de manière à partir plus sereinement...
39:51 Excusez-moi, on n'a pas beaucoup de temps et je vais lui tout répondre.
39:55 Pour moi, je sens qu'il ne faut pas lâcher.
39:58 Il ne faut pas lâcher parce que vous êtes dans cette notion d'accompagnement vis-à-vis de l'individu,
40:03 de pouvoir l'aider ou en tous les cas le soigner,
40:07 bien sûr par rapport à un contexte médical.
40:12 Mais je vous sens continuer.
40:15 Par contre, peut-être que l'entité dans laquelle vous êtes aujourd'hui ne vous correspond pas.
40:20 Et je sens que c'est votre statut qui doit changer.
40:22 C'est-à-dire que même si aujourd'hui vous dépendez d'un hôpital,
40:26 je vous sens plus être autonome, indépendante,
40:29 et vous permettre de pouvoir avancer et évoluer.
40:32 Alors ça demande encore un petit peu de sacrifice pour vous, un petit peu de temps.
40:36 Mais j'ai l'impression qu'à partir du printemps prochain,
40:38 vous pourrez décider autrement les choses.
40:41 Et peut-être avec cette volonté d'envisager un avenir professionnel avec un statut très différent.
40:48 Mais n'abandonnez pas, ne lâchez pas et ne faites pas plaisir à ceux qui veulent vous voir échouer.
40:53 D'accord ?
40:54 D'accord, c'est leur souhait.
40:56 Je ne sais pas, mais en tous les cas, ceux qui vous tentent à vous faire échouer.
41:00 Mais foncez, foncez !
41:02 Et vous verrez que c'est plus une question de statut et de changer d'entité dans laquelle vous êtes.
41:08 Merci, tenez-nous au courant, prenez soin de vous.
41:11 Merci beaucoup.
41:12 Merci, merci Mylène.
41:14 Et pour conclure, je dirais pour accepter de pardonner, il faut aimer et être aimé.
41:20 Allez, on se donne rendez-vous lundi.
41:22 On parlera de l'alignement entre le cœur, le corps et l'esprit.
41:27 Et à présent, je vous retrouve sur le groupe A Votre Écoute.
41:30 Alors n'hésitez pas à poster vos commentaires, je vous répondrai à l'antenne.
41:35 Vous êtes de plus en plus nombreux à laisser des messages et à être fidèle à l'émission A Votre Écoute.
41:42 Passez une bonne fin de soirée et puis prenez soin de vous.
41:47 Alors je vais quand même revenir sur un message avant de laisser la place aux vrais voix sur Nathalie,
41:53 on parlait de solitude. La solitude est un sentiment de grand vide dans sa vie,
41:58 même si on est souvent entouré. Je dirais que c'est un sentiment d'ennui,
42:03 d'incompréhension, de manque de soutien.
42:05 Et pour ma part, je me suis parfois senti seul en étant en couple.
42:09 Je préfère la solitude quand c'est un choix.
42:13 Le même message de la même personne, Nathalie, qui dit "Avant, j'avais très peur d'être seul,
42:19 avec la peur de mourir seul et j'étais obligé de faire face, de me ressentir plus.
42:24 Aujourd'hui, j'ai besoin d'avoir ces contacts seuls pour me ressourcer."
42:29 Vous avez un message aussi de Luigi qui dit "Seul depuis le décès de mon mari il y a 18 ans.
42:36 Pour autant, je ne m'y ennuie pas, mais je rends visite à des amis, je vois la famille,
42:42 j'ai des activités, je vais au cinéma seul, j'apprécie ma liberté, je ne me sens pas vide,
42:47 je ne connais pas ce fardeau que certains peuvent ressentir et j'ai apprivoisé ma solitude."
42:53 Allez, nous on se retrouve lundi, passez une bonne fin de soirée et la place est au Vrai Voix.
42:59 Sud Radio, à votre écoute, 16h-17h, Alexandre Delovane.