Démontage des boîtes de bouquinistes : "Pour la sécurité, on frappe les livres, ces galeux d'où vient tout le mal !"

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Transcript

00:00 Terre de France.fr, le premier site d'articles français et patriotes présente...

00:04 Ici Sud Radio.

00:08 Les français parlent au français.

00:12 Je n'aime pas la blanquette de veau.

00:16 Je n'aime pas la blanquette de veau.

00:19 Sud Radio Bercov dans tous ses états.

00:22 Dans tous mes états, évidemment, tous mes états et vous aussi,

00:26 auditeurs de Sud Radio, résistants de Sud Radio.

00:29 Alors qu'est-ce qui se passe en ce moment ?

00:31 Il y a quelque chose de très très intéressant.

00:34 C'est ce qui se passe, comme d'habitude...

00:37 Comme d'habitude, non.

00:39 Mais... les bouquinistes.

00:42 Les bouquinistes, on va en parler un tout petit peu.

00:45 A tout de suite.

00:47 Sud Radio Bercov dans tous ses états.

00:49 Eh bien oui, il y a ceux qui se noient dans la scène.

00:54 Et la scène, très belle chanson, dit Montand, composée par Francis Lemarque,

00:59 vous savez, c'est l'écrivain Blaise Sandrard qui disait Paris à ceci de particulier,

01:04 qu'elle a un fleuve qui circule entre deux rangées de livres.

01:09 Et les rangées de livres, qui existent depuis des siècles, ce sont les bouquinistes.

01:13 Ces bouquinistes que quiconque a passé par Paris à un moment donné qu'il habite,

01:18 que la Cochinchine ou la Drôme,

01:21 et passé par ces quais où il y a ces livres, ces livres anciens, ces livres nouveaux,

01:26 ces moments, ces espèces de trésors de culture qui sont là.

01:30 Et puis, ce qui se passe, c'est que là, vous savez, on va avoir...

01:34 Celui qui ne le connaît pas, c'est quelqu'un qui vit sur la planète Mars depuis longtemps.

01:38 On va avoir les Jeux Olympiques, donc en 2024, juillet-août 2024.

01:44 Et qu'est-ce qu'on va faire ?

01:46 On va enlever, pendant quinze jours, certes, trois semaines, un mois,

01:50 tous les bouquinistes, on va démonter les bouquinistes,

01:55 enfin les boîtes des bouquinistes des quais de Paris.

01:59 Il y en a 600, hein, 600 boîtes, on va les démonter.

02:02 Et pourquoi ?

02:04 Alors c'est intéressant, parce qu'on s'est dit "Qu'est-ce qu'on prend pas ? En quoi ?

02:07 Il gêne les cérémonies d'ouverture, etc.

02:10 Bien sûr, on va faire quelque chose de grandiose, mais en quoi ça gêne ?

02:13 Ah, ça gêne !

02:16 Et vous savez pourquoi ?

02:17 Parce qu'on peut mettre des bombes dans les boîtes des bouquinistes, des bombes.

02:20 Comme s'il n'y avait pas d'autres endroits dans Paris, un peu partout,

02:23 on peut mettre des bombes.

02:25 C'est extraordinaire, on ne peut pas vérifier. Non, non, non, non, non.

02:28 D'ailleurs, on va enlever que les bouquinistes, tout le reste va être là,

02:32 et effectivement, si terroristes, il y a ce que, adieu, nous préserve,

02:36 eh bien, ils auront absolument open bar pour placer leurs bombes.

02:40 Ils veulent, sauf, les bouquinistes, parce que, vous voyez, c'est le jour pareil.

02:44 Rappelez-vous, quand même, moniteurs résistants de Sud Radio,

02:47 quand il y a eu, effectivement, les denrées de première nécessité,

02:51 vous savez, pendant le Covid, pendant le confinement et après,

02:54 qu'est-ce qui était barré ?

02:55 Oui, certes, on pouvait manger, mais les livres, les rayons des livres,

02:58 les rayons des livreries, ah ben, il y avait des gigantesques bâches.

03:02 Pas question d'acheter des livres, non, des livres, c'est gentil,

03:06 mais enfin, on s'en fiche un peu, hein.

03:08 Bon, et ça, c'est quand même terrifiant, je veux dire,

03:12 de voir qu'on est obligé, il y a eu hier, une espèce de, justement,

03:16 de répétition générale, où on a, avec des grues, enlevé 4 boîtes

03:22 pour voir ce que ça donnait, voilà.

03:25 Donc, c'est pour la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques,

03:28 on va retirer 600 boîtes et on va toucher 230 professionnels.

03:33 Mais, quelle importance, rien, c'est un détail, c'est un détail.

03:37 Ce qui compte, évidemment, c'est que Paris est tellement propre,

03:41 est tellement, il n'y a pas un rat, on peut circuler,

03:45 tout va bien, les commerces fleurissent, etc.

03:48 Eh bien, voilà, je comprends que Madame Hidalgo,

03:52 ou la préfecture de Paris, d'ailleurs, il n'y a pas que Madame Hidalgo là-dessus,

03:55 toute à leur sécurité, pour les uns et à leur taillitie pour les autres,

04:00 ait décidé de frapper, évidemment, ces pelées, ces galets

04:04 d'où vient tout le mal et tout le danger, les livres, et ceux qui les vendent.

04:10 Intéressant non ? On verra, on s'y suit.

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