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00:00 Bonjour à toutes, bonjour à tous et bienvenue dans Remember, c'est l'émission, vous le savez, qui retrace les archives de votre chaîne locale
00:06 avec plus de 20 ans d'archives sur TL7 et à mes côtés Fiona !
00:11 Bonjour Lina ! Bonjour à tous, ça va super ! On a un programme chargé, comme d'hab, de folie !
00:16 On va partout dans le département, on va voir quoi ?
00:18 On va aller sur la radio de la Loire, on va aller au cinéma le Royal, on va aller voir des escargots !
00:24 J'essaie de mimer...
00:27 Et puis, je vous laisse quelques surprises quand même !
00:29 Très bien, parfait !
00:30 Mais, voilà, vous aurez besoin de vous recoiffer après !
00:33 C'est vrai ? Je suis pas bien bien ?
00:34 Mais vous verrez, on en reparlera !
00:36 Bon, très bien ! On regarde ? C'est parti !
00:38 On y va tout de suite !
00:39 C'est avec nous, c'est Remember !
00:57 Bonjour à toutes et à tous et bienvenue aujourd'hui sur votre antenne TL7 !
01:01 On commence d'abord avec la météo du jour, avant de vous donner l'infotrafic !
01:06 La météo, vous avez vu, le ciel est totalement dégagé aujourd'hui sur la ville de Saint-Etienne et sur le sud du département !
01:11 Lillian !
01:12 On aura des températures qui atteindront les 23°C !
01:14 Lillian ! On est quand même là pour lancer un sujet et pas pour que vous fassiez votre...
01:18 Vous me parlez ?
01:19 Votre speaker de radio !
01:21 Mais vous me parliez depuis tout à l'heure !
01:22 Oui, j'essayais de lancer le sujet !
01:24 J'étais dans mon truc !
01:25 Et bien oui, mais ça se voit ! Alors restez et puis je vais finir de lancer !
01:29 Nous, on va aller à la rencontre de Christophe Central qui va nous parler des radios de la Loire !
01:33 Chérie, FM, Active, Scoop, Energies !
01:36 Et c'est bon, vous ne parlez plus maintenant !
01:38 L'infotrafic, vous le verrez sur le sud du département également, il y aura très très peu de...
01:43 Le point sur l'actualité dans la Loire !
01:48 Bonjour et bienvenue, il est 7h15 !
01:50 Information spécifique, donc je me rappelle...
01:52 Vous allez retrouver le magazine...
01:54 On est ensemble jusqu'à 20h aujourd'hui, c'est exceptionnel !
01:57 Près de 84% des Français écoutent la radio tous les jours.
02:00 En moyenne, les foyers possèdent 6 postes et écoutent la radio plus de 3 heures.
02:05 La Loire compte quant à elle une quinzaine de stations de radio associatives, indépendantes ou commerciales.
02:11 Nous avons aujourd'hui voulu vous présenter quelques-unes de ces radios
02:14 afin que vous puissiez mettre enfin un visage sur les voix qui vous sont familières.
02:18 Mais avant de commencer ce petit tour des ondes, nous avons voulu savoir ce que vous, vous écoutiez.
02:23 Est-ce que vous écoutez souvent la radio ?
02:26 Oui, souvent.
02:27 Et qu'est-ce que vous écoutez comme station ?
02:29 Active Radio, NRJ...
02:31 Ouh là, moi c'est varié !
02:33 Oui, et qu'est-ce que vous écoutez justement ?
02:35 FM... Comment ça s'appelle, FM Radio là ?
02:38 Parce qu'il y a... Bon, pas un, dix fois... C'est varié, très varié !
02:43 Moi j'écoute chez les FM.
02:44 Oui, et pourquoi vous faites ce choix ?
02:46 Parce que c'est une radio qui est très variée et...
02:51 justement, qui est à mon avis pour tous les goûts.
02:54 NRJ ou Fun Radio par exemple. C'est pareil, c'est pour la musique.
02:58 Ça dépend du créneau horaire en fait. Donc c'est pas une radio précise, donc... un peu tout.
03:04 Europe 2, RTL 2, voilà, des choses comme ça quoi.
03:07 Moi c'est RMT.
03:08 Moi c'est France Info le matin, parce qu'en un minimum de temps j'ai un maximum d'infos.
03:12 Et puis dans la voiture, je change sans arrêt.
03:16 Radio Scoop.
03:17 Et pourquoi vous écoutez cette radio ?
03:19 Parce que j'aime bien, c'est gai, il y a plein de nouvelles chansons.
03:22 K-Rock, NRJ.
03:24 D'accord, vous écoutez d'autres radios locales ?
03:26 Euh... Ouais, Radio Scoop... Ouais, Radio Scoop.
03:30 Et pourquoi ? Pour la musique, pour les infos ?
03:32 Pour la musique, ouais.
03:34 Nostalgie ou chez les FM.
03:36 D'accord. Pour la musique ?
03:37 Oui, oui, oui.
03:39 Et qu'est-ce que vous recherchez sur une radio ? La musique, les informations ?
03:42 La musique.
03:43 Moi c'est juste la musique, c'est pas les informations, j'aime pas. Juste la musique.
03:47 Et tu l'écoutes combien d'heures par jour ?
03:49 Une heure et demie, par là.
03:51 Et à quel moment ? Quand tu vas au BAU, pendant les vacances, le soir ?
03:54 Le matin, le soir, quand on est pas vers 6 heures.
03:58 Et vous écoutez la radio quand ? Le soir, après le BAU, le matin ?
04:02 On va dire après le BAU et surtout le soir.
04:04 Et vous ne cherchez pas forcément de la musique sur les radios ?
04:07 Non. C'est les informations.
04:09 Et vous écoutez la radio...
04:10 C'est l'émission.
04:11 Quand ? Le matin, le soir, pendant la journée ?
04:13 Il n'y a pas de... Sauf si j'ai une émission précise et un créneau horaire, sinon dès que je peux.
04:18 Les émissions et les infos, en général, oui.
04:21 Nous sommes ici au Gizeh, sur les hauteurs de Saint-Etienne.
04:24 C'est ici que sont installées les principales antennes pour pratiquement toutes les radios de la Loire ou de Saint-Etienne.
04:30 Les radios situées par exemple en centre-ville envoient un faisceau sur ces antennes
04:34 qui vont ensuite se charger de dispatcher les programmes sur toute la ville.
04:38 Et que contiennent ces ondes ?
04:40 Pour le savoir, nous sommes allés à la rencontre des différentes radios.
04:43 Bonjour et bienvenue, il est 7h15.
04:47 16h, 16h, 20h.
04:49 Au bout d'un instant, vous allez retrouver le magazine d'information.
04:51 Le NVR est installé le plus petit fin pour enfants et téléspectateurs.
04:54 C'est l'heure de faire le point complet sur l'actualité.
05:08 Chéri FM, good morning, Saint-Etienne, il est 6h.
05:11 Le point sur l'actualité dans la Loire avec Frédéric Proulx. Bonjour Frédéric.
05:17 Bonjour Loïc, bonjour à tous.
05:19 Le périmètre de sécurité se rétrécit autour de l'église Notre-Dame à Saint-Chamond.
05:23 Les 20 ans du jeune public ce week-end à l'esplanade.
05:25 La météo, du soleil aujourd'hui sur la Loire.
05:27 Et les commerçants de Saint-Chamond retrouvent le sourire.
05:30 La municipalité va réduire de nouveau aujourd'hui le périmètre de sécurité autour de l'église Notre-Dame.
05:34 L'actualité sur Chéri FM Loire c'est du lundi au vendredi à partir de 6h du matin.
05:39 Un rendez-vous d'informations toutes les demi-heures.
05:41 De l'actualité locale principalement mais aussi les principales informations nationales et internationales.
05:47 Et comment récoltez-vous les informations justement à l'actualité ?
05:51 Alors toute l'actualité nationale et internationale nous provient directement de notre tête de réseau qui est à Paris.
05:57 De Chéri FM Paris, du groupe Energie.
05:59 Qui nous envoie notamment des informations traitées par les journalistes nationaux.
06:03 Et puis on reçoit en même temps les dépêches AFP sur nos ordinateurs.
06:06 Et concernant l'actualité locale, là on travaille avec nos réseaux correspondants.
06:13 Ou nos sources d'informations que l'on a directement par mail, par téléphone et par courrier.
06:18 Et puis on appelle également les forces de police, les forces de l'ordre, les pompiers, etc.
06:23 En fait moi je reçois de Paris le fil de l'AP, la Society de presse.
06:27 Et en fait je réécris les brèves et je rajoute de l'actualité locale qu'on peut avoir à travers un réseau de partenaires.
06:35 Puis auprès des collectivités, auprès des forces de l'ordre, de la sécurité, des syndicats, des associations, etc.
06:41 Notre première exigence et notre priorité c'était Fred.
06:44 On a bien sûr nos réseaux, on appelle bien sûr la gendarmerie, la police, les pompiers chaque jour.
06:50 Même plusieurs fois par jour pour avoir un maximum d'infos.
06:53 Et puis on a l'AFP et puis on a surtout les communiqués de presse qui arrivent des différentes associations qui créent des événements.
07:01 D'ici quelques instants vous allez retrouver le magazine d'information Micropolis, présenté comme d'habitude par madame Christine.
07:08 Il y a de l'information tous les jours, il y a de l'information locale avec le magazine Micropolis, présenté par Christine depuis des années et des années.
07:16 Voilà c'est le rendez-vous quotidien pour savoir ce qui se passe dans le quartier, au niveau de la vie associative.
07:22 Ce qui est très important pour nous c'est de pouvoir relayer ce que font les toutes petites associations qui n'ont pas la chance d'avoir un encart dans la PQR, la Presse Quotidienne Régionale.
07:31 Et de faire parler aussi les gens. Et pas simplement mettre noir sur blanc, c'est surtout de les faire parler et de leur donner comme ça une espèce de fenêtre auprès des auditeurs pour leur dire "exprimez-vous, on est là pour ça".
07:44 Active 16h02, on passe maintenant à l'actu dans la Loire avec la rédaction d'Active Info, c'est avec Pierre Guillot.
07:50 Internet évidemment, qui a des sites maintenant de plus en plus poussés. On a également 2-3 contacts genre CRS 50 pour tout ce qui est accidents, on a des numéros de pompiers pour savoir s'il se passe quelque chose, les infotrafics etc.
08:06 Celui-ci est donc installé sur la commune de Comel-Vernay et s'adresse aux enfants de 2 à 12 ans. La commune d'agglomération Rouennaise.
08:13 On marche beaucoup sur notre réseau interne, on a également beaucoup de documents. En fait on a la même source d'information en quelque sorte que le Progrès, on reçoit les mêmes annonces de spectacles, annonces d'événements, annonces de conférences de presse.
08:27 Ce qui fait qu'on ne se sert pas beaucoup du Progrès, on se sert surtout pour une information qui nous aurait échappé, non pas pour la relayer mot pour mot, mais pour s'en servir en fait pour un autre angle que ce qui a déjà été évoqué par le Progrès. C'est un complément.
08:55 Alors les infos, on voit beaucoup à la pêche, c'est-à-dire on se déplace, on reçoit aussi pas mal de fax ou de communiqués de presse ou par mail. Maintenant c'est vrai qu'on fonctionne beaucoup avec ça.
09:06 Puis il y a aussi un peu la presse locale, puisque forcément c'est dans les deux sens, je dirais, puisqu'on essaie d'avoir tout ça pour essayer de proposer quelque chose d'intéressant et un peu novateur.
09:21 Les radios n'ont pas toutes le même statut, elles n'ont pas le même fonctionnement. Il y a ainsi différentes catégories de radios A, B, C, D, E. Les radios de catégorie A sont des radios associatives, qui ne peuvent pas vendre d'espace publicitaire ou seulement à hauteur de 20% de leur budget global de fonctionnement.
09:37 Le reste, il s'agit de subventions et des fonds qui sont collectés auprès des radios commerciales. C'est le cas par exemple de Radio Audio ou bien encore de Loire FM.
09:45 "Vos informations spécifiques, je le rappelle, aux communes de la Récamarie et de Roche-la-Molière, associations locales, n'hésitez pas à nous envoyer tous vos communiqués à Loire FM..."
09:54 Notre plus gros financement, c'est le Fonds de soutien à l'expression radiophonique. C'est en fait une subvention annuelle qui dépend du ministère de la Culture. On peut faire 20% de notre chiffre d'affaires en publicité.
10:04 Aujourd'hui, on en est vraiment très loin, mais on n'est pas du tout braqué et contre cette idée-là. Ensuite, on a des subventions. Des subventions pour certaines municipalités, pour la diffusion de messages d'intérêt généraux.
10:19 C'est un truc très pratique. Tous les jours, une petite rubrique de 3 minutes. Je prends en exemple la ville de Roche-la-Molière où on a une petite chronique d'environ 2 à 3 minutes quotidienne.
10:30 On annonce tout ce qui se passe au niveau de la ville, au niveau des associations, au niveau... Attention, aujourd'hui, la rue Tartuffe est en travaux. Elle sera fermée de telle heure à telle heure. On essaie d'être une radio de proximité.
10:44 17 heures passées de 29 minutes à l'écoute de Radio-Duo sur la fréquence du 89.5 sur la région stéphanoise.
10:51 On reçoit une subvention qui s'appelle le fonds de soutien et qui donne une partie de notre argent annuel. Et puis le reste, on est obligé de toquer à certaines portes pour réclamer un petit peu d'euros parce que la radio a 5 salariés sur le dos.
11:10 Et les 5 salariés, il faut les payer. Il faut payer le loyer. Il faut payer l'électricité. Un peu comme tout le monde.
11:15 Et ce fonds de soutien, c'est une collecte qui collecte finalement auprès d'autres radios commerciales ?
11:19 Voilà, c'est ça. C'est là où c'est le chat qui se mord un petit peu la queue. C'est-à-dire que nous, on critique un peu les radios commerciales en disant qu'elles ne passent que de la soupe, etc.
11:27 Mais grâce à ces radios commerciales et même les télévisions, qui, elles, payent un impôt à l'État sur les revenus publicitaires. Et dans ces revenus publicitaires, l'État en garde une grosse partie pour elle.
11:37 Dans ces parties, elle en garde un tout petit chouïa. C'est ce qu'on appelle le fonds de péréquation, le fonds de soutien.
11:42 Et nous, on fait des dossiers. Les radios associatives font des dossiers. Et dans ces dossiers, eh bien, à telle ou à telle heure, elle aura tant de sous.
11:49 Et c'est jugé par rapport à ta grille des programmes. Une espèce de cahier des charges. Si tu as des émissions communautaires, si tu as ça, si tu as ça.
11:57 Si tu n'as qu'une radio musicale, ça ne sert à rien. Donc voilà.
12:00 D'ici quelques secondes, avec les Royal Gigolo. On écoutera California Dreaming. Et puis, on vous ramène également au Kyo, le nouveau single de Kyo qui s'appelle "Chaque seconde sur Active".
12:08 C'est une radio commerciale.
12:09 Donc, il y a une régie publicitaire et vous, vous faites partie de cette...
12:12 Voilà, tout à fait.
12:13 D'accord. Est-ce que vous vendez autre chose que des spots ? Vous avez des produits dérivés, des animations que vous proposez à vos clients ?
12:18 Pas encore. On nous en demande beaucoup. Pas encore. Mais ça ne saurait tarder, je pense.
12:24 Bonjour et bienvenue. C'est Radio Scoupe. Il est 7h15. Dans un instant, retour des tubes avec le nouveau Anastasia.
12:29 On s'écoute également African Connection. Et dans un instant, nous jouerons ensemble...
12:33 La quiddie commerciale des commerces, donc c'est la pub. C'est vrai que beaucoup de gens en radio disent "Si il y a trop de pubs, ça tue un petit peu".
12:39 Mais c'est vrai que s'il n'y a plus de pubs, il n'y a plus de radio. Donc c'est la pub essentiellement. C'est tout ce qui est sponsoring.
12:45 C'est un petit peu un dérivé de la publicité. C'est-à-dire qu'on vend les émissions, on fait différentes prestations, comme des concerts également. Et voilà, c'est tout.
12:53 Les Radio C sont des radios membres d'un réseau thématique sans décrochage loco. Nostalgie, par exemple.
12:59 Les catégories D, eh bien, sont des radios nationales, thématiques également, mais avec décrochage local.
13:05 C'est le cas, par exemple, d'Energy et de Chéri FM que nous avons visité pour vous.
13:09 Chose qui est sûre, c'est qu'on est là jusqu'à 20h. Avant 20h, les jackpots vont tomber. Inscrivez-vous dès maintenant par SMS. Vous envoyez "Energy 42" + vos condominues.
13:17 Les principales sources financières de revenus sont constituées par la publicité locale, puisque Régine Networks commercialise l'espace local des Radio Energy et Chéri FM sur Saint-Etienne et Rouen.
13:30 Et comment ça se passe ? L'antenne nationale vous attribue des créneaux horaires pour pouvoir vendre votre publicité locale.
13:36 C'est tout à fait ça. Nous avons des décrochages publicitaires toute la journée, à savoir un décrochage pour Energy et deux par heure, par an, par heure, pour Chéri FM.
13:49 A noter qu'il y a également sur le département, eh bien, Europe 2, qui bénéficie également d'informations locales et de services commerciaux pour commercialiser l'espace publicitaire.
13:58 Enfin, dernière catégorie, ce sont les radios périphériques, telles que RMC ou bien encore RTL.
14:04 Ceux qui pensent que les studios de radio sont situés dans les villes, dans des grands tours, eh bien, vont être déçus.
14:12 Elles peuvent être aussi dans des cadres idylliques, comme ici même, sur les hauteurs de Montbrison.
14:16 C'est le cas de la radio Active Radio. Nous sommes devant leur studio et c'est ici que nous allons conclure ce magazine.
14:22 A très bientôt pour un prochain magazine sur PL7.
14:24 Bon Lilian, je vous souviens, je vous avais dit que ça ne servait pas à grand chose que vous vous coiffiez aujourd'hui.
14:33 De toute façon, vous avez remarqué, alors effectivement, je n'avais pas compris, mais vous avez remarqué que je ne me coiffe plus, Viona.
14:37 Oui, c'est vrai.
14:38 Je suis en roue libre capillaire.
14:40 J'allais le dire.
14:41 Ah, merci.
14:42 Mais en tout cas, on s'en fiche puisque là, vous allez porter le bonnet.
14:45 Le bonnet quoi ?
14:46 Eh bien, vous allez aller en immersion, faire de la natation, la natation synchronisée, vous connaissez ?
14:52 Mais c'est pour les filles.
14:53 Eh bien, voilà, encore une super réflexion. Eh bien, non, ce n'est pas pour les filles.
14:57 Ça me tire les paupières.
14:59 Oui, ça se voit.
15:00 Vous me l'avez un peu mal mis, Viona.
15:03 On le remettra correctement.
15:04 En tout cas, on va aller avec Jérôme Gallo du côté de Villeboeuf, découvrir la natation synchronisée sur Saint-Etienne.
15:09 Et vous allez voir, ce n'est pas pour les filles.
15:11 Je crois qu'ils répètent même les chorégraphies en dehors de l'eau avant de les faire dans l'eau.
15:15 C'est ça.
15:16 Déjà, moi, la choré en dehors.
15:19 Alors, imaginez dans l'eau.
15:21 Personne n'imagine, non.
15:22 Non.
15:23 Mais on veut bien voir.
15:24 On regarde.
15:25 Allez.
15:26 Bonjour et bienvenue.
15:27 Aujourd'hui, je vous propose de découvrir un sport qui allie beauté et physique.
15:32 C'est de la natation synchronisée.
15:34 Et sans plus attendre, nous rejoignons nos nageuses dans le bassin.
15:39 [Musique]
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16:25 Ah, ça part.
16:29 On va faire la figure.
16:30 Floriane, tu n'es pas toute seule.
16:31 Tu vois que Charlène, elle est là.
16:33 Ligne-toi à elle au lieu de rester sur le côté.
16:35 Ah, mais complète, là.
16:37 Et en plus, avant la poussée rétro, Jade, elle est devant.
16:40 Et toi, tu restes derrière.
16:41 Aligne-toi à elle après les ballets legs, là.
16:44 Je vous tape la figure.
16:45 Pour répéter les ballets, donc pour la chorégraphie,
16:48 pour mettre en place la chorégraphie,
16:50 pour mettre en place les problèmes de compte,
16:52 c'est plus simple hors de l'eau que dans l'eau parce que, bon, il y a besoin de ça.
16:57 Mais à sec, on fait aussi de la gym, on fait de la danse,
17:00 de la musculation.
17:01 Un sport ultra complet.
17:02 On l'a vu avec les petites tout à l'heure.
17:04 On le voit même avec les grandes.
17:05 Mais voilà, il faut qu'elles fassent de tout pour que dans l'eau,
17:07 en fait, elles puissent maîtriser cet élément, en fait.
17:11 Parce que du coup, sinon, elles sont pas assez techniques.
17:14 - Qui, j'allais dire, dessine, mais qui crée le ballet ?
17:18 C'est vous ?
17:19 - Non, les filles participent quand même.
17:21 Quand elles sont petites, on peut pas.
17:23 Donc, on essaye de les faire participer,
17:26 mais souvent, elles ne participent pas assez pour ça.
17:29 Par contre, quand c'est des grandes comme elles,
17:31 c'est quand même des seniors, des juniors et des seniors,
17:34 elles participent au ballet.
17:36 Nous, on monte l'ensemble,
17:38 mais elles émettent quand même leurs idées,
17:40 ce qu'elles aiment, ce qu'elles aiment pas.
17:43 - 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8...
17:47 - 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8...
18:15 - Un ballet, vous allez le garder combien de temps ?
18:17 1 saison, 2 saisons, la musique ?
18:19 - Alors, du coup, ça dépend, parce que si on est pris par le temps,
18:22 comme le ballet qu'elle répète là,
18:24 c'est un ballet qu'on avait déjà lu en dernier,
18:26 mais qu'on a modifié cette année, parce que c'est un programme technique.
18:29 Il y a des éléments techniques qui sont imposés,
18:31 et du coup, cette année, les éléments ont changé.
18:33 Donc, il y a la même musique, à peu près la même base,
18:35 mais on a remodifié.
18:37 - Tout dépend des compétitions à venir ?
18:39 - Non, on le garde toute l'année, par contre.
18:41 Ça, c'est une chorégraphie qu'on travaille toute l'année,
18:43 qu'on améliore toute l'année,
18:45 parce que, de toute manière, elles ont en gros 3 compétitions
18:48 pour aboutir aux championnats de France.
18:50 Donc, il y a les régionaux, les interrégions
18:52 et les championnats de France.
18:54 Donc, au fur et à mesure, on modifie.
18:56 Si, en compétition, on voit que tel mouvement n'est pas passé,
18:59 que tel autre était moins bien apprécié ou mieux,
19:01 on travaille ça, en fait.
19:03 - La natation synchronisée, eh bien, est un sport
19:06 qui s'associe à merveille au spectacle,
19:08 puisque régulièrement, le club du Chambon-Feugerol
19:11 est associé au spectacle "Son et lumière".
19:15 (Musique classique)
19:18 (Musique classique)
19:38 (Musique classique)
19:42 (Musique classique)
19:46 (Musique classique)
19:50 (Musique classique)
19:54 (Musique classique)
20:22 - Elles ont entre 16 et 18 ans.
20:24 - 16 et 18 ans. Au-dessus de 18 ans, c'est un peu comme la gym.
20:27 Il faut plus faire de la natation synchronisée.
20:29 - Là, ça n'exploit déjà. C'est pas mal à 18 ans.
20:31 - Ah oui ? - C'est déjà pas mal, ouais.
20:33 - On est en fin de carrière à partir de 18 ans ?
20:35 - C'est pas en fin de carrière, mais disons qu'on n'a pas...
20:37 C'est un sport qui est très contraignant,
20:39 qui demande beaucoup, beaucoup d'entraînement.
20:41 Et après, quand elles ont le bac,
20:43 ou quand elles font après des études supérieures
20:46 comme certaines, c'est dur de ménager le tout, en fait.
20:50 (Musique jazz)
20:54 (Musique jazz)
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21:44 (Musique jazz)
21:48 (Musique jazz)
21:52 (Musique jazz)
21:56 (Musique jazz)
22:01 (Musique jazz)
22:04 - Avec moi, les deux personnes qui s'occupent des plus jeunes.
22:10 Alors, déjà, présentez-vous et dites-nous un petit peu
22:14 depuis combien de temps vous faites ce sport
22:16 et depuis combien de temps vous occupez des jeunes.
22:18 - Moi, je m'appelle Rachel.
22:19 Ça fait 3 ans que j'entraîne au CNO.
22:22 J'ai nagé à peu près, on va dire, une dizaine d'années.
22:25 Ça doit faire à peu près 3-4 ans que j'ai arrêté aussi de nager.
22:28 - Et vous ?
22:29 - Moi, c'est Marion, j'ai 19 ans.
22:31 Ça fait 11 ans que je fais de la natation synchronisée.
22:34 Et ça fait 4 ans que j'ai arrêté de nager et 3 ans que j'entraîne.
22:37 - Alors, pour entraîner, il faut un diplôme particulier,
22:40 surtout quand on s'occupe de jeunes dans une piscine ?
22:43 - Pas spécialement. Enfin, c'est du bénévolat, en fait.
22:46 Donc, la principale qualification, c'est d'avoir...
22:52 - D'avoir nagé ?
22:53 - D'avoir un bon niveau, quoi. Enfin, entre guillemets, parce que...
22:56 - Pas besoin d'avoir les diplômes de maître nageur ?
22:58 - Non, non.
22:59 - Maître nageur ?
23:00 - Elle est là.
23:01 - Vous avez une maître nageuse avec vous ?
23:03 - On est obligés, en fait. Pour la surveillance au bord du bassin,
23:06 on est obligés d'avoir quelqu'un si jamais il nous arrive un problème
23:09 qui soit qualifié, en fait.
23:11 - J'ai un brevet pour surveiller, en fait, comme ça,
23:14 au cas où il y a un problème.
23:16 Et puis, j'encadre en même temps la synchro, les loisirs, en sportif, et voilà.
23:20 - C'est primordial d'avoir une personne comme vous dans une piscine ?
23:22 Sinon, rien ne pourrait fonctionner.
23:24 - Sinon, on n'aurait pas le droit de s'entraîner, en fait.
23:26 Et on est deux. Il y a moi et il y a Loïc, là-bas, qui entraînent et qui surveillent aussi.
23:30 - Ça nécessite, vous, combien d'années de pratique pour arriver au rôle d'entraîneur ?
23:38 - Je crois que j'en ai fait pendant à peu près 10 ans, en fait.
23:40 Et voilà.
23:41 Et quand on arrête, on est obligés...
23:44 Enfin, on ne peut pas s'en passer, quoi.
23:46 Donc, du coup, on reste là et on entraîne.
23:48 ...
24:08 - Comment se résume, on va dire, une séance d'entraînement pour les petites ?
24:12 Vous leur demandez beaucoup le temps, la durée de l'entraînement ?
24:15 - Bien sûr. Pour des petites qui ont 8, 9 ans, on leur demande quand même pas mal.
24:19 Elles s'entraînent 4 fois par semaine.
24:21 Des entraînements de 2h30, 3h.
24:23 - 4 fois par semaine pour les petites ?
24:24 - 4 fois par semaine.
24:25 Donc, c'est vrai que c'est un réel investissement pour les parents, pour elles.
24:29 Là, cette année, c'est vrai qu'on a une bonne équipe.
24:32 Donc, on va essayer de les mener assez loin.
24:34 Parce que là, il y a une motivation.
24:36 Donc, c'est vrai que la motivation, c'est important.
24:39 ...
24:48 - Avant de faire la natation synchronisée, je faisais juste des natations.
24:56 - Toi aussi, ça fait longtemps que tu nages ?
24:58 - Non.
25:00 Avant, je nageais à la piscine de Fermini.
25:04 Maintenant, je nage ici.
25:08 - Est-ce que vous faites des formes dans l'eau ?
25:10 Comment ça se passe ?
25:11 Vous nagez, vous ne respirez pas ?
25:14 On vous apprend à ne pas respirer, à retenir la respiration ?
25:17 - Oui, on apprend à respirer.
25:20 On apprend à faire de la danse sous l'eau.
25:24 On apprend à faire des verticales.
25:26 C'est qu'on a la tête sous l'eau et les jambes en l'air.
25:29 ...
25:35 - Qu'est-ce qu'on peut souhaiter à votre club ?
25:37 Quelles sont les ambitions ?
25:39 C'est toujours amener des filles au haut niveau, en équipe de France, championne de France ?
25:43 - Qu'on soit toujours présent au championnat de France.
25:46 - On rappelle que vous faites partie des clubs les plus performants de la Loire ?
25:50 - Oui.
25:51 Mais c'est vrai qu'on a eu quelques soucis ces dernières années.
25:56 La natation synchronisée a évolué.
25:59 Pour que ça avance, il faudrait mettre en place un sport-étude très structuré.
26:05 - Évoluer sur quel sens ?
26:07 - Il y a d'autres clubs qui sont formés en France.
26:10 C'est des sport-études où les nageuses ont des horaires aménagés.
26:14 - S'il n'y a pas de sport-étude, le niveau se creuse énormément.
26:17 - Là, on est encore au championnat de France.
26:19 On espère y être encore cette année.
26:21 Ça serait déjà un bon point d'y être.
26:25 ...
26:45 - Terminé pour ce sport-set consacré à la natation synchronisée.
26:49 On vous donne rendez-vous la semaine prochaine pour un nouveau numéro de sport-set.
26:53 D'ici là, portez-vous bien et bonne semaine sportive.
26:56 ...
27:03 - Lillian, je vous ai amené les licornes !
27:06 - Génial ! C'est trop génial !
27:08 Mais ce ne sont pas des licornes, ce sont des pop-corns.
27:11 - C'est des pop-corns-licornes.
27:13 - Très bien.
27:15 Je vais vous expliquer.
27:17 On va regarder ensemble un très beau reportage qui avait été fait sur Rémi Crozet.
27:21 Il avait été projectionniste du côté du mieux.
27:24 Et puis après, il a été allé au cinéma Le Royal à Saint-Étienne.
27:27 Vous savez qu'il n'existe plus aujourd'hui.
27:29 - C'est un peu triste. J'avais pris les pop-corns pour aller au cinéma Le Royal.
27:32 - Il vous emmènera au cinéma quand même, Fiona.
27:34 En tout cas, on va voir un jeune projectionniste.
27:37 Vous savez, à l'époque, c'était les grosses bobines, les grosses pellicules.
27:40 Et là, on parle à un passionné.
27:42 - Je crois que j'ai connu ça quand même.
27:44 Je n'ose pas trop le dire.
27:46 - Pas moi. On regarde ?
27:48 - On regarde. Merci de me l'avoir remarqué.
27:50 - C'est un peu comme les pop-corns.
27:52 - Comment on devient projectionniste ?
27:54 - Alors moi, en fait, c'était une opportunité.
27:56 C'est quelqu'un qui...
27:58 Donc, c'était dans le cinéma de ma ville, à Ugneux.
28:01 Ils recherchaient un projectionniste.
28:03 Et donc, comme j'en ai entendu parler, je me suis proposé.
28:08 (Musique)
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28:57 (Musique)
29:00 - La première fois qu'on...
29:19 qu'on projette un film et que la salle est pleine,
29:22 on se dit...
29:24 On ressent quand même une petite émotion, quoi.
29:27 - Voilà.
29:29 Qu'est-ce que...
29:31 Qu'est-ce que vous ressentez exactement ?
29:33 - C'est de se dire, est-ce que ça va bien fonctionner, quoi ?
29:36 Est-ce qu'il va pas y avoir de ratés ?
29:38 - Voilà.
29:40 C'était un sentiment de fierté ?
29:42 - Ouais. C'est un peu une petite montée d'adrénaline, je dirais.
29:46 (Musique)
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29:52 (Musique)
30:18 - Moi, déjà, avant de...
30:20 de savoir que j'allais devenir projectionniste,
30:23 j'étais déjà... je m'intéressais déjà au cinéma.
30:26 J'étais un peu passionné par le cinéma, quoi.
30:29 (Musique)
30:32 - On se trouve chez vous, ici. - Oui.
30:44 - Vous avez une vidéothèque assez fournie ?
30:46 - Oui, j'ai quelques DVD, dont quelques films qui m'ont marqué.
30:49 - Vous pouvez nous en montrer quelques-uns ? - Oui, bien sûr.
30:52 Donc...
30:54 Pour moi, c'est un des plus grands films français,
30:58 "Les enfants du paradis".
31:01 C'est un film de Marcel Carné,
31:05 des années 1945. Voilà.
31:09 - Qu'est-ce qui vous plaît particulièrement dans ce film ?
31:12 - Euh...
31:14 Le jeu des acteurs, l'histoire.
31:17 - Vous êtes resté à Union combien de temps ?
31:25 - Un petit peu plus de deux ans. - Un petit peu plus de deux ans.
31:28 - De 2003 à 2005.
31:30 - Et c'était en contrat un CDD ou un CDI ou... ?
31:34 - Euh... J'étais pas à temps plein. C'était un CDD.
31:38 - C'est un CDD. Donc après, vous êtes parti.
31:41 Et comment vous êtes arrivé ici ?
31:44 - En fait, j'avais décidé de passer le CAP
31:47 pour devenir projectionniste, en fait.
31:50 Voilà. Parce que j'avais envie d'évoluer,
31:53 d'aller dans un autre cinéma, en fait.
31:56 - Est-ce que c'est quelque chose d'utile, concrètement, ou pas ?
31:59 - Oui, oui. Donc il y a un côté un peu plus théorique,
32:04 c'est-à-dire un peu d'histoire du cinéma.
32:07 Voilà.
32:09 Il y a un côté pratique,
32:11 c'est-à-dire qu'on est dans les conditions d'une projection.
32:14 On apprend à faire fonctionner l'appareil,
32:18 à monter des films. Voilà.
32:21 Bon, on a aussi quelques notions d'électricité à connaître.
32:26 Voilà. C'est assez complet, comme formation.
32:30 On doit connaître les principales pièces de l'appareil.
32:33 [Musique]
32:58 - Est-ce que vous pouvez nous montrer un petit peu
33:00 les différentes parties de cette machine ?
33:02 - Alors, nous avons la lanterne.
33:05 Donc c'est la partie où se trouve la lampe de projection.
33:08 C'est une lampe à arc au xénon.
33:11 Donc ça permet d'avoir une forte puissance
33:17 pour la projection. Voilà.
33:21 - La partie suivante ?
33:23 - Voilà, la partie, ce qu'on appelle le chrono,
33:26 c'est-à-dire la partie...
33:28 Ce sont les pièces dans lesquelles passe le film,
33:30 comme vous pouvez le voir. Voilà.
33:34 Le film, en fait, suit tout un cheminement.
33:38 Donc, en haut, c'est la partie...
33:41 C'est le bloc du son, le son numérique, en Dolby. Voilà.
33:47 Donc le film va passer devant le lecteur son, Dolby. Voilà.
33:54 Ensuite, il va passer devant la fenêtre de projection,
33:58 là où passe la lumière. Voilà.
34:03 Voilà. Ensuite, il continue son chemin
34:08 vers le débiteur inférieur,
34:11 et il repart vers le plateau, le plateau du bas.
34:15 Ensuite, nous avons l'objectif.
34:17 On peut avoir plusieurs sortes d'objectifs.
34:20 Là, c'est un objectif pour le format CinéMaSQuopE. Voilà.
34:25 Donc, sur cet appareil, il faut le changer à chaque fois qu'on change de film,
34:30 puisqu'il n'y a pas de tourelle avec plusieurs objectifs. Voilà.
34:35 - D'accord. Donc, c'est des lentilles, un petit peu,
34:37 que vous prenez à côté et que vous mettez ?
34:40 - Voilà. Je peux vous montrer un autre objectif, si vous voulez.
34:43 Voilà. C'est l'objectif pour le format panoramique.
34:48 Voilà. On le change en fonction du film.
34:51 Elle a bien au moins 30 ans, 35 ans, cette machine.
34:56 Donc, actuellement, c'est vrai qu'on évolue vers le numérique.
35:01 Donc, ça va être tout informatisé.
35:05 - Alors, qu'est-ce que vous allez devenir ?
35:07 Est-ce que le métier de projectionniste ne va pas disparaître ?
35:11 - Il va toujours exister, mais sous une autre forme. Voilà.
35:16 Ça ne sera plus de la pellicule physique, mais des données numériques.
35:20 En fait, je pense qu'on les recevra par satellite sur un disque dur.
35:25 Et nous, on devra les vérifier si le film passe bien, en fait.
35:31 Voilà. On devra faire le montage des bandes annonces par informatique.
35:36 Voilà.
35:38 - Et ça, c'est à l'horizon combien, ça ?
35:41 - Il y a déjà des cinémas qui sont...
35:43 Il y a quelques dizaines de salles en France qui sont équipées en numérique.
35:47 La formation, elle était en un an. Moi, je l'ai eue au bout d'un an.
36:05 - Au bout d'un an. Donc, vous avez eu votre diplôme. - Oui.
36:08 - Et avec ce diplôme, ça vous permettait d'aller dans quelle sorte de cinéma ?
36:12 - J'ai fait des multiplexes, c'est-à-dire les cinémas avec plusieurs salles.
36:16 Voilà.
36:18 Je pouvais travailler dans n'importe quel cinéma, en fait.
36:21 C'est comme ça que j'ai trouvé le poste royal de projectionniste.
36:41 La première semaine que j'ai commencé le métier de projectionniste,
36:47 ce qui m'a marqué, c'était de voir la foule jusque dans la rue.
36:53 C'était à l'occasion de Taxi 2 ou Taxi 3, je me souviens.
36:59 Et c'était la première séance que j'ai faite.
37:04 Et la foule arrivait jusque dans la rue, en fait.
37:08 Voilà. C'était assez impressionnant, en fait.
37:11 - Est-ce qu'il y a des dangers à être projectionniste ?
37:14 Est-ce qu'il y a des dangers... Qu'est-ce qui peut arriver de...
37:17 - Ce qui peut arriver, c'est que...
37:20 C'est que le film...
37:23 C'est des petits problèmes techniques, en fait.
37:27 C'est-à-dire que le film coince dans l'appareil, par exemple.
37:31 Et comme maintenant, le film est assez solide
37:35 par rapport à l'ancien temps, je dirais,
37:38 les conséquences que ça peut avoir,
37:41 ça peut endommager l'appareil, par exemple.
37:44 - D'accord. Est-ce qu'il peut y avoir des films qui brûlent ?
37:48 - Non, plus maintenant, non.
37:50 Mais le danger, c'est que maintenant, ça abîme...
37:53 Ça peut endommager l'appareil, certaines pièces.
37:56 Donc il faut vite réagir, en fait.
37:59 ...
38:09 Au départ, c'est un peu impressionnant, quoi.
38:12 - Qu'est-ce qui vous a dit ?
38:14 - La grande différence, en fait, c'est les plateaux.
38:17 Alors qu'à une nuge, c'était un système avec des rouleurs,
38:21 c'est-à-dire des bobines disposées verticalement,
38:25 en fait, dans le sens de la hauteur.
38:28 ...
38:37 - Oh !
38:39 Non, mais je suis vraiment désolée, Lillian,
38:42 mais autant parfois, j'arrive à comprendre,
38:45 mais alors là, je suis vraiment navrée, là.
38:48 Je pense que personne ne comprend.
38:50 Faut peut-être que vous nous donniez un petit peu le traducteur.
38:53 - Je suis un animal qui a une coquille.
38:56 - Euh...
38:58 Un petit poussin ?
39:00 - Bah non, ça n'a pas de coquille.
39:02 - Oh, c'est bon, c'était la blague.
39:04 - Ah, d'accord.
39:05 - Une tortue ?
39:06 - Un escargot.
39:07 Mais c'est pas facile à mimer, l'escargot, en même temps.
39:09 Et puis, j'ai pas un bac escargot.
39:11 - Ouais, non.
39:13 Vous voulez peut-être qu'on regarde plutôt l'héliciculture ?
39:16 - L'hélici quoi ? L'hélicoptère ?
39:18 - Ouais, l'hélicoptère, c'est ça, ouais.
39:20 C'est pas grave.
39:21 - On va regarder un petit peu de Saint-Galmier, avec Gilles Délage,
39:24 qui va nous présenter, justement, l'héliciculture.
39:28 - Vous me bavez un peu dessus, parce que comme toi, ça fait l'escargot, quoi.
39:32 - Je suis un petit peu votre culture générale.
39:34 - Après, c'est pas beau comme ça, mais ça se mange pour les fêtes.
39:38 - Ouais, bah, en tout cas, on va regarder le reportage.
39:40 - D'accord.
39:41 - Ça intéressera plus quand même nos téléspectateurs.
39:43 - OK. Vous aimez ma carapace ?
39:45 - Pas terrible.
39:47 - Un escargot qui fait des bulles, tout au fond de son vestibule.
39:51 - Il y a 10 ans, Gilles Délage prend un nouveau virage professionnel.
39:55 Il se forme pour devenir héliciculteur, soit éleveur d'escargots.
40:00 C'est sur cette parcelle à Saint-Galmier que des centaines de milliers d'escargots se développent.
40:05 2019 est une mauvaise année pour le producteur.
40:09 La chaleur a ralenti la croissance de ce mollusque terrestre.
40:13 - Moi, j'ai souffert de l'été, des quelques jours de juillet qui ont été très chauds,
40:19 puisque j'ai eu pas mal de pertes et les escargots ont eu une croissance un petit peu lente.
40:26 Là, on va à peine en récolter 200 000 sur cette année.
40:30 - Les escargots sont souvent des mets de choix pour une assiette gastro,
40:34 que l'on sert très souvent pendant les fêtes de fin d'année.
40:37 Mais alors auront-ils un goût différent des années précédentes ?
40:41 - Non, simplement, on n'aura pas toute la gamme de calibres que l'on a d'habitude sur des très gros.
40:51 On en aura nettement moins.
40:53 - Une fois ramassés, les escargots sont gelés sur ces grilles.
40:56 Ils se vident et se ferment.
40:59 Puis direction le laboratoire pour commencer la préparation.
41:02 Ce jour-là, Gilles Deléache prépare des escargots dont la coquille est comestible.
41:08 - Là, je mets l'escargot dans la coquille et ensuite on rajoutera la farce.
41:14 On surgèlera les coquilles et elles seront prêtes à être consommées.
41:21 Il n'y aura plus qu'à les passer au four.
41:23 Surgelés ou en boco, farcis à la bourguignonne, beurre, ail et shallot à la forme de montbrison
41:30 ou bien encore farcis aux échalotes et champignons, il y en a pour tous les goûts.
41:36 - Merci d'avoir suivi ce numéro.
41:39 On espère que vous avez redécouvert des reportages de notre chaîne locale.
41:44 Lillian, c'est la fin.
41:46 Vous vous êtes encore mis en escargot ?
41:49 - Ah oui, pardon, je les enlève.
41:51 - C'est quand même mes lunettes.
41:53 - Ah, c'est une belle lunette.
41:55 Je trouve qu'elle m'allait bien.
41:57 En tout cas, vous l'avez compris, on a fini cette émission.
41:59 C'était bien.
42:00 Vous avez vu les beaux magazines, les beaux documentaires qu'on a vus sur la Loire ?
42:03 - Il y avait quand même un beau choix.
42:05 - De toute façon, on ne se trompe jamais en regardant Remember.
42:07 Et d'ailleurs, si on veut regarder toutes les anciennes émissions de Remember,
42:10 on se donne rendez-vous sur tl7.fr, les amis.
42:12 C'est parti ? - Parfait.
42:14 - On leur fait des bisous ? On leur dit au revoir ? C'est bon, on les quitte ?
42:15 - Là, je vous préfère comme ça.
42:16 - Merci.
42:17 - Bye bye. - Bisous, bye bye.
42:18 - Ciao.
42:19 [Musique]