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Dans la nuit de samedi à dimanche, une dizaine de personnes ont fait irruption dans un bal qui rassemblait 350 personnes dans la salle des fêtes de Crépol (Drôme), commune de 532 habitants. Un adolescent de 16 ans a été tué au couteau au cours d’une rixe qui a éclaté entre les participants et le groupe extérieur à la soirée et plusieurs autres personnes ont également été blessées.

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Transcription
00:00 Pourquoi réagir aussi vite à ce fait divers alors que les circonstances ne sont pas encore clairement établies,
00:05 si ce n'est pour l'exploiter pour de mauvaises raisons ?
00:07 Vous pensez que quand on parle de RICS, alors qu'on sait très bien qu'on ment sur le mot,
00:11 on sait très bien que ça ne correspond pas au mot, on ne fait pas de la politique ?
00:13 Les journalistes et ceux qui emploient ce terme ne font pas de la politique ?
00:16 Pour qu'il y ait une RICS, il faut qu'il y ait des gens armés du même côté.
00:21 Là, je vois une agression, je vois une attaque, je vois des gens d'un côté...
00:24 Contrairement à vous, on est tenu à employer des termes qui soient modérés,
00:27 tant que nous n'avons pas encore toutes les informations.
00:29 Je m'en tiens au fait également, je vois des gens qui arrivent armés,
00:32 avec des couteaux d'une latte de 25 cm, qui viennent attaquer des gens qui sont désarmés,
00:37 qui sont en train de faire une fête de village.
00:39 Quand j'étais jeune, les fêtes de village n'étaient pas sécurisées par des vigiles,
00:44 maintenant elles le sont.
00:45 Mais ils viennent, ils sont agressés.
00:47 Si vous êtes assassiné dans la rue, si vous êtes agressé dans la rue,
00:50 je ne vais pas parler d'altercation, je veux dire que vous avez été assassiné.
00:52 Là, ils ont été agressés, ce n'est pas une RICS.
00:54 Une RICS, c'est une querelle, c'est une altercation.
00:57 Là, ce sont des gens qui sont agressés, c'est des scènes de massacre.
00:59 - Vous nous dites qu'il y a des agresseurs.
01:01 - Exactement, il y a des agresseurs et des agressés.
01:03 On est à un minima d'accord là-dessus, c'est factuel.
01:05 Bon, que ça ressemble de plus en plus à la France orange mécanique
01:09 qu'on nous décrit depuis des années, c'est une réalité aussi.
01:13 Malheureusement, que cette violence, que cet ensauvagement,
01:16 que cette délinquance par des centres urbains pour aller vers maintenant la périphérie
01:22 et évidemment les communes rurales, c'est une réalité aussi.
01:25 Ils viennent, ça aussi c'est factuel, ils viennent de Romand-sur-Isère
01:28 qui est la plus grande commune à côté, 35 000 habitants je crois.
01:32 Ils viennent dans un village de 500 habitants.
01:34 Donc oui, quelque part, c'est comme chez moi à Marseille par exemple.
01:38 - Pardonnez-moi, on ne sait pas encore exactement d'où ils viennent.
01:41 On ne sait pas la nature de leur projet en arrivant.
01:43 Pour l'instant, on commande des faits.
01:45 - Ils sont arrivés avec des couteaux, ils ont massacré des gens.
01:47 Qu'est-ce que vous voulez de plus ?
01:48 C'est factuel encore une fois.
01:50 On cherche les motifs, je suis d'accord avec vous.
01:52 On cherche pourquoi, mais on ne cherche pas ce qui s'est passé.
01:54 Ce qui s'est passé, on le sait.
01:56 C'est comme moi, ma circonscription est aux portes de Marseille.
01:58 On sait très bien que dans les communes du Rof, de Marignane, de Saint-Victoré,
02:02 c'est souvent l'insécurité, l'ensauvagement de Marseille
02:06 qui va dans ces communes qui étaient jusqu'ici tranquilles.

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