Quels films sortent au cinéma cette semaine ? La rédaction vous fait découvrir les films qui font l'actualité
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00:00 *Musique*
00:16 Bonjour à tous, c'est par ici les sorties, votre magazine d'actualité qui vous dit tout sur les films à l'affiche.
00:20 Comédie dramatique, comédie, drame, animation et films historiques sont au programme cette semaine
00:26 avec tout d'abord "L'Arche de Noé" de Brian Marciano.
00:29 Nous retrouverons Vincent De Dienne à l'affiche de "Je ne suis pas un héros".
00:33 Delphine Deslogers viendra nous parler de "Rien à perdre".
00:36 Nous nous rendrons en Chine pour un hiver à Yanji.
00:39 La finance sera au coeur de la Vénus d'argent d'Hélène Clotz.
00:43 Nous prendrons la direction du Québec pour "Testament" de Denis Arcan.
00:46 Jérémy Perrin nous fera visiter la planète rouge avec "Mars Express".
00:50 Et Sir Ridley Scott nous parlera de sa fresque historique "Napoléon".
00:55 *Musique*
00:57 Avant d'explorer plus en détail les sorties de la semaine,
01:00 nous vous proposons de découvrir le classement des films en salles
01:03 établi par les étoiles des spectateurs sur le site Allociné.
01:08 En troisième position, "Vincent doit mourir" obtient 3,4/5.
01:14 Juste au-dessus, avec 3,6/5, on retrouve "Little girl blue".
01:19 Et cette semaine se place en première position
01:22 "Hunger Games - La balade du serpent et de l'oiseau chanteur" qui obtient 3,8/5.
01:28 Allez, retour aux sorties de la semaine.
01:30 *Musique*
01:31 Pour son premier film "L'Arche de Noé",
01:33 Brian Marciano nous propose un film choral
01:36 qui prend les règles du film social à contre-pied en insufflant du rire au drame.
01:41 Valérie Lemercier est à la tête d'une association
01:43 qui accueille des jeunes LGBT+ mises à la rue par leur famille.
01:47 *Musique*
01:49 - C'est quoi ce bordel là ?
01:51 - Oh, t'avais zappé lui ! Alex, c'est ça ?
01:54 Là, on parle d'un naufrage pour ces jeunes qui sont à la rue, rejetés par leurs parents.
01:58 Et d'une bande de gens qui se regroupent avec les animateurs,
02:04 les gens de l'association, tous dans le même bateau.
02:06 C'est vraiment mon but qu'on ait l'impression d'y croire,
02:09 qu'on ait l'impression qu'on est vraiment là-dedans,
02:10 que c'est presque, que ce n'est pas un documentaire,
02:13 mais qu'on fait partie de cette association.
02:14 Nous venons en aide aux jeunes lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres.
02:18 C'est moi !
02:19 Enchanté, Karim, j'aime l'humour et l'amour.
02:21 Et l'argent.
02:22 Cristal, en transition.
02:24 Ici, nous, on héberge pour 6 mois maximum.
02:26 Lundi, j'ai eu 18 ans.
02:28 Mes parents, ils attendaient pour me mettre à la rue.
02:30 - Et toi, tu vas les sauver toi ?
02:31 - Je les réinsère !
02:32 Dans les associations que j'ai visitées, dans le temps que j'ai passé avec ces jeunes,
02:35 j'ai vu énormément de vie, j'ai vu des jeunes, quoi, tout court.
02:38 J'ai vu quand même que vous aviez beaucoup de gens,
02:40 que vous pourriez mettre sur le papier, que vous n'avez pas besoin de moi.
02:42 - Mais j'ai besoin de toi !
02:43 Je vois un jeune qui arrive là un peu par hasard.
02:45 - Vas-y, prépare-toi, on arrive !
02:47 - On rentre ? - On rentre !
02:49 Le gars, il est un peu étrange.
02:51 Puis il débarque, il observe et puis...
02:53 En fait, petit à petit, on lui donne des activités, on lui donne des choses à faire,
02:56 donc ça le sauve d'une manière aussi.
02:58 - Tu m'avais dit de ne pas m'attacher.
02:59 - La vie, elle continue, d'accord ?
03:01 Moi, j'ai envie de m'en sortir.
03:03 Ce sont des gens qui sont juste des jeunes
03:05 et dont l'aspiration profonde, c'est qu'on leur foute la paix et qu'ils soient tranquilles.
03:09 - Faut être fier de qui tu es.
03:11 - Ma sœur m'a viré de chez moi.
03:12 Elle pensait que c'était une anomalie.
03:13 - Tout ce que tu veux, t'es une anomalie.
03:16 J'ai trouvé là ce que j'aime moi en tant que spectateur de cinéma,
03:20 c'est-à-dire d'être malmené émotionnellement.
03:23 - Même après six mois, je ne les lâche pas.
03:27 Pour son premier long métrage, Rudy Milstein voulait écrire un film sur l'apparence.
03:40 Comment une personne peut mettre de côté ses principes
03:43 pour séduire et se faire accepter d'un groupe ?
03:45 Je ne suis pas un héros,
03:46 mais t'en sais un avocat peu considéré dans le cabinet où il travaille
03:50 jusqu'au jour où son médecin lui diagnostique par erreur une maladie grave.
03:55 - Pardon, je suis désolé, je suis en retard.
03:57 - Pourquoi t'as pas pu finir le mémo ?
03:58 - Je suis allé chez le médecin, il m'a diagnostiqué un cancer.
04:02 - Je te trouve très courageux, Louis.
04:04 - Un moment où je me suis dit, est-ce qu'il faut mal se comporter
04:07 pour s'en sortir dans la vie ?
04:09 - Et c'est un peu partie de cette question-là de film.
04:11 - Je sais pas si tu comprends ce mot "malade" en bas.
04:12 - Alors oui, je pense qu'il comprend parce qu'il vient juste de débuter une gémiothérapie.
04:16 N'est-ce pas ?
04:17 - Pisser de rire sur la maladie, c'est pisser de rire sur la vie, quoi.
04:20 C'est le truc assez classique, quoi.
04:23 Quelqu'un qui glisse sur une peau de banane,
04:24 on sait que la personne se fait mal à crever et pour autant, on rit aux larmes.
04:28 - C'est bien ça. Tout va bien.
04:31 - Comment ça ?
04:31 - Je suis désolé de vous avoir inquiété pour rien,
04:33 mais vous savez, j'en vois tellement que...
04:36 - Ah ouais, mais c'est dommage parce que c'est grâce à ça que t'as eu une promotion.
04:39 - Tes parents, ils s'aiment parce que t'as un cancer.
04:41 - À partir d'aujourd'hui, c'est que des bâtons !
04:43 - Oui !
04:44 - Et d'abord, là...
04:45 - Et t'as pécho une meuf parce que t'as un cancer.
04:47 - Ouh !
04:48 - Il nous arrive des trucs horribles,
04:50 mais on va en rire quand même parce que c'est tout ce qui nous reste, quoi.
04:52 - Oui, bon, alors après, ce sont des cancers très agressifs, malheureusement.
04:56 - Oui, ça, c'est pas très grave, ça.
04:58 - C'est un crâ.
04:59 - D'accord.
05:00 C'est désamorcer la peur, quoi.
05:02 - On en a tous besoin.
05:05 - C'est moi qui m'occupe de l'affaire.
05:07 - Hein ?
05:08 - C'est pas moi, personnellement, mais c'est le cabinet.
05:10 - Ah, dommage.
05:12 En fait, le public, il est chaque personnage dans toutes les situations qu'il est amené à vivre.
05:16 - Je suis une merde.
05:18 - Regarde, ta morale, elle est en phase terminale, là, c'est chaud.
05:21 - Va falloir que tu le dises.
05:22 - J'aime bien quand le cinéma
05:24 est mieux écrit que dans la vie.
05:28 - Tu peux pas faire un petit effort ?
05:29 - Oh, ça va...
05:30 - C'est pas joli, t'écoutes pas, toi ?
05:32 - C'est pas facile, après, je t'écoute.
05:33 - Si on fait du cinéma, si je me déplace, moi, pour aller au cinéma,
05:36 et si je me déplace pour en faire,
05:37 c'est parce que j'ai envie que ça vaille plus le coup que dans la vie, quoi.
05:41 - Rien à perdre, premier film de Delphine Deloger,
05:52 raconte le combat d'une mère privée de son fils par les services sociaux
05:55 suite à un accident domestique pendant lequel elle était absente.
06:01 - Alors, je vous présente Sylvie.
06:04 Son fils a été placé 6 mois le temps d'une enquête.
06:07 Peut-être que tu peux nous en parler un petit peu.
06:10 - C'est un film sur les fragilités sociales de tous,
06:14 sur une famille qui, d'un seul coup, est prise dans la tourmente.
06:19 Et c'est ça que j'ai envie de filmer.
06:20 C'est qu'est-ce qui reste de l'amour d'une famille quand tout a explosé.
06:24 À commencer par cette friteuse un samedi soir dans une cuisine.
06:29 - Je peux le finir ?
06:31 - Allez, Sophie.
06:33 - Sophie ?
06:34 - Il y a une tradition du cinéma social français, assez naturaliste, tout ça.
06:39 Et je trouvais que dans l'écriture de Delphine,
06:42 on en a pas mal parlé avec Félix,
06:44 il y avait quelque chose aussi d'une légèreté.
06:47 Elle a réussi à trouver presque un truc qui appartient plus à une veine anglaise.
06:50 - Non, mais pas ça. Mes meilleurs sentiments.
06:53 - Bah, qu'est-ce que tu veux mettre ?
06:54 - Non, mais t'as des sentiments pour le juge, toi ? Moi pas.
06:56 - Chercher la comédie dans le drame, c'est toujours intéressant.
06:58 - C'est dans les 5 moments, là, plus tu te débats, plus tu t'enfonces.
07:01 - Et ça crée une sorte de paradoxe qui est très vivant, en fait.
07:05 - Hé, crapaud.
07:06 Tu sais qu'on va pas te laisser là-bas, hein, OK ?
07:08 Tu sais ça ?
07:10 Avec un hiver à Yangji,
07:17 Anthony Chen nous emmène au nord de la Chine, à la frontière de la Corée,
07:20 où trois jeunes gens se lient rapidement après une soirée festive.
07:23 Le trio décide de s'accorder une virée dans une Corée hivernale,
07:27 propice à la mélancolie.
07:29 - J'essayais de trouver une nouvelle façon de faire un film.
07:51 C'est pourquoi j'ai cherché à sortir de ma zone de confort.
07:57 J'ai décidé non seulement de tourner dans un pays étranger,
08:00 mais aussi dans une région chinoise et un espace géographique
08:03 où je n'avais jamais mis les pieds auparavant.
08:06 Quand j'ai pris ce parti de faire un film hivernal,
08:08 j'ai aussi dit à mes producteurs,
08:10 nous allons filmer dans l'endroit le plus froid qui existe en Chine.
08:13 - Tienshi, c'est là-bas.
08:16 J'ai changé jusqu'au processus de fabrication de mon film,
08:20 ce qui explique qu'il a une texture, une émotion et une sensibilité
08:24 que je qualifierais de différentes de mes autres films.
08:27 C'était aussi la première fois que je filmais la jeunesse,
08:41 et après tout ce processus de remise en question,
08:43 je me sentais moi-même redevenu un jeune cinéaste.
08:47 - C'est bon, on va faire un tour de la ville.
08:50 - Fais ce que tu veux, mais relaxe-toi.
08:56 - Crie fort.
08:58 - Je t'aime !
09:00 La Vénus d'argent d'Hélène Aclotte s'est centrée sur un personnage féminin
09:08 qui cherche à briser le plafond de verre de sa classe sociale.
09:11 Elle vit dans une caserne avec son père gendarme,
09:14 et fait le pari de réussir sa vie dans le monde de la finance.
09:17 - Vous aimez l'argent ? - J'en sais rien, j'en ai pas.
09:21 - Mais vous aimez l'argent en général ?
09:24 - J'aimerais la liberté que ça me procurerait si j'en avais.
09:27 J'ai pensé à deux mythologies.
09:29 Je voyais de manière un peu évidente l'idée de mettre en parallèle
09:34 ou en contraste la caserne de gendarmerie avec les tours d'habitation
09:38 et le quartier d'affaires de la défense avec les tours de la finance.
09:42 Il y a d'un côté l'univers du contrôle,
09:47 et de l'autre côté l'univers de l'argent.
09:49 Et j'avais l'impression qu'à travers ces deux univers-là,
09:53 quelque chose du monde et du contemporain se révélait.
09:57 - Je monte un fonds d'investissement à Singapour.
09:59 J'ai besoin de gens brillants pour m'entourer, et j'ai pensé à toi.
10:02 - Je suis la bonne personne.
10:03 - Et tu serais prête à tout quitter pour aller vivre là-bas ?
10:05 Tes amis ? - J'en ai pas.
10:07 - Ta famille ? - Je te reconnais plus.
10:09 - T'as changé. C'est quoi cette armure de banquier ?
10:12 - Les sujets qui sont abordés aussi étaient importants pour moi.
10:14 Juste l'idée de l'ambition quand on est une jeune femme
10:17 et qu'on a envie de faire un métier qui est un métier avec une hiérarchie.
10:23 En fait, dans la société en général, j'ai l'impression qu'être une femme
10:27 et avoir de l'ambition, c'est un sujet en soi, et c'est un sujet politique.
10:30 - Regarde la Vénus d'argent avec ses ailes.
10:32 Elle fixe l'horizon comme si toutes les portes allaient souffrir devant elle.
10:38 - C'est moi la Vénus d'argent !
10:40 - Depuis son premier film en 1986, Le déclin de l'Empire américain,
10:49 Denis Harkam continue de creuser son sillon de la lente désintégration de notre civilisation.
10:54 Et son dernier film, Testament, n'échappe pas à la règle.
10:58 - Véra, mon enfant. - Mon enfant.
11:01 - Le désagréable vieillard va demander une faveur.
11:04 - Mon personnage, donc, c'est un personnage qui a mon âge,
11:07 qui est un vieux monsieur et qui se rend compte tout d'un coup
11:10 que notre civilisation est en train de changer, de changer dramatiquement.
11:16 - J'ai l'impression que ça va mal finir, tout ça.
11:19 - Tous les repères qu'il avait, lui, dans sa vie,
11:22 qui étaient la littérature, la musique classique,
11:25 les relations avec ce qu'on appelle maintenant au Canada les Premières Nations,
11:29 c'est-à-dire les Amérindiennes, les Autochtones et tout ça.
11:32 - Ces gens ne sont pas des Indiens. Ils sont des citoyens inquiets.
11:38 - Tout ça est en train de changer dramatiquement.
11:41 Et il est très perplexe, un peu perdu devant tout ça.
11:46 - Je marche un peu tous les jours. - Ah, il marche!
11:49 - C'est pas assez. Le cardio, il faut pousser la machine, Jean-Michel,
11:52 il faut pousser la machine.
11:54 - Il pense à son testament, ce qu'il va laisser, etc.
11:57 C'est aussi le testament d'une génération.
12:00 - Il a des amis, ses amis et tout, qui sont en train de disparaître
12:03 au profit d'une génération nouvelle.
12:05 - De temps en temps, il faut poser des gestes gratuits de bonté.
12:08 C'est ce qui rend la vie supportable.
12:11 - Pour son premier long-métrage d'animation, Mars Express,
12:17 Jérémie Perrin souhaitait faire coexister la science-fiction et le film noir
12:21 au 23e siècle. Une enquête menée par un binôme,
12:24 composé d'une détective privée et d'un androïde,
12:27 pour mettre à jour une série de scandales de grande ampleur.
12:30 - Aline Ruby, Carlos ne vous a pas fait entrer?
12:37 - Ah oui. - Lui aussi, mise à jour.
12:39 - C'est ma fille, June. Elle a disparu et sa camarade de chambre aussi.
12:42 Sa chambre est au campus Alan Turing.
12:47 - J'aime bien l'idée de téléporter les spectateurs dans un nouveau monde
12:50 et de les laisser se démerder. Après, je ne les laisse pas totalement
12:53 se démerder, je les laisse des indices, mais qui sont autant d'indices
12:56 qui, finalement, résonnent avec le principe d'une enquête policière
12:59 des personnages qui, eux, vivent dans ce monde-là.
13:01 - Elles ont disparu ensemble. Qu'est-ce qu'elles pouvaient avoir en commun?
13:03 - Le proviseur va vous montrer l'enregistrement.
13:05 - J'ai essayé de l'éteindre. C'est pour ça que l'androïde se défend.
13:09 - Désactivation!
13:10 - Il a enfreint la directive 1.
13:13 - Le cinéma de genre a toujours plus ou moins fonctionné comme ça.
13:16 Enfin, en tout cas, les genres charrient des thèmes et des thématiques
13:22 et c'est aussi un peu une des raisons pour lesquelles on les choisit.
13:24 Pas que, parce que les genres aussi sont fondés sur des archétypes
13:28 de personnages, etc., qui permettent également d'accélérer la compréhension
13:33 de l'histoire qu'on nous raconte.
13:34 - Vous voyez ça? Il ne s'est pas laissé faire, le gars.
13:36 - Eh, venez voir par ici!
13:38 - C'est une manière de déguiser aussi, parfois, et d'utiliser le genre
13:42 comme un cheval de Troyes, en réalité, pour raconter quelque chose
13:45 de notre époque, en fait.
13:46 - C'est un logiciel pour prendre le contrôle total d'un robot.
13:48 - On a bien vu ce que ça donne, des robots lâchés en liberté.
13:51 - Écartez-vous!
13:52 - Malgré soi, un auteur ou une autrice est traversé par son époque
13:57 et ne peut pas s'empêcher de la restituer ou d'en parler,
14:01 quand bien même on chercherait à l'inhiber.
14:05 A mon avis, on est aussi le produit de notre époque et donc ça rejaille.
14:08 - J'arrive, Aline!
14:09 - Joaquin Phoenix incarne sous la direction de Ridley Scott, Napoléon.
14:18 Cette fresque historique revient sur l'ascension et la chute
14:22 de l'empereur Napoléon Bonaparte, ainsi que sur ses rapports
14:25 tourmentés avec Joséphine.
14:45 - Il y a eu 10 000 livres écrits sur Napoléon Bonaparte.
14:48 - Quand un homme est célébré à ce point, à la fois en tant que grand meneur d'hommes,
14:57 grand politicien, grand bureaucrate et sans aucun doute dictateur...
15:12 C'est à mon sens l'homme politique le plus célèbre de toute l'histoire.
15:16 Il a beaucoup de défauts, mais ses nombreux talents sont des cadeaux.
15:30 Il mérite qu'on l'étudie encore et encore.
15:34 - Tout l'Europe est en force contre moi.
15:37 - Qu'est-ce qui se passe si tu ne réussis pas?
15:39 - Votre Majesté, nous avons été découverts.
15:44 - Bien.
15:45 - Il est connu pour ses batailles, mais que s'est-il passé à Saint-Hélène?
15:53 Qui était-il vraiment?
15:55 Plus il rencontrait des succès et plus il devenait distant.
15:58 Personne ne le connaissait.
16:01 Les histoires spéculent sur son compte.
16:04 Et tout de suite, le reste de l'actualité en bref et en images.
16:18 Sous-titrage ST' 501
16:21 ...
16:48 ...
16:51 - Silence!
16:52 Tout le miel de cette ruche est allé rejoindre l'Eldorado.
16:55 - Oh! Papa, tout le miel se trouve dans l'Eldorado.
17:00 - Là-bas, il y a des cascades de miel.
17:03 - On doit absolument y aller.
17:09 - Pa-pa-pa!
17:11 - Pa-pa-pa!
17:13 - Pa-pa-pa!
17:15 - Pa-pa-pa!
17:17 - Pa-pa-pa!
17:19 - Yeah!
17:21 - Vous vous demandez pourquoi ce film s'appelle "Le Poireau Perpétuel".
17:37 Eh bien, tout simplement parce qu'il est bon avec du curcuma
17:41 et que c'est un légume vigoureux comme ma mère qui lutte.
17:45 Et il se tient bien droit à la verticale, contrairement à moi,
17:49 qui est à la colonne tordue.
17:51 - Vous avez ressuscité un monstre!
17:57 - Papa est vivant.
17:59 - C'est incroyable!
18:00 - Il est là! Il est dans ma porte!
18:05 - C'est un spécialiste.
18:07 - Vous avez rendez-vous?
18:12 - Il y a quelqu'un!
18:14 - PH 7,53.
18:22 - La pollution, l'expansion humaine...
18:25 Ici, on a détruit des habitats
18:27 qui permettaient d'avoir une biodiversité spécialisée.
18:30 On a simplifié les paysages.
18:32 On a remplacé par une biodiversité plus banale.
18:34 - Qu'est-ce qu'on protège?
18:36 Plus on apprend à connaître ce qu'on protège,
18:38 plus on a envie de le protéger.
18:40 - C'est un papillon qui est encore présent,
18:42 mais qui a bien diminué aussi.
18:44 Et c'est celui-là, le grand.
18:47 - C'est un peu comme une 2e maison, quoi.
18:50 C'est la rivière.
18:52 - J'ai peur.
18:59 J'ai tout le temps peur.
19:02 - Vous avez peur de quoi, précisément?
19:04 - Non! Non!
19:19 Mais non!
19:22 - J'aime bien les films qui font peur.
19:25 - C'est bizarre, les gens qui aiment bien se faire peur.
19:28 Moi, j'aimerais bien avoir moins peur.
19:31 - Voilà, Paris, il est sorti, c'est fini.
19:33 Rendez-vous la semaine prochaine.
19:35 En attendant, n'oubliez pas d'aller au cinéma.
19:37 N'oubliez pas d'aller au cinéma.