• il y a 11 mois
Quels films sortent au cinéma cette semaine ? La rédaction vous fait découvrir les films qui font l'actualité
Transcription
00:00 *Générique*
00:17 Bonjour à tous et par ici les sorties, votre magazine d'actualité qui vous dit tout sur les six malafiches.
00:21 Comédie dramatique, drame historique, animation, drame, comédie et action sont au programme cette semaine
00:27 avec tout d'abord "Sous le vent des marquises" de Pierre Godot.
00:31 Nous ferons la connaissance de la zone d'intérêt de Jonathan Glaser,
00:34 la musique sera au coeur de "V-Shot" de Piano Player,
00:37 nous découvrirons "Léo", la fabuleuse histoire de Léonard de Vinci, de Jim Capobianco et Pierre-Luc Grandjon,
00:43 nous serons rassurés de savoir que le bonheur est pour demain grâce à Brigitte Sy,
00:47 on retrouvera Dominique Abel et Fiona Gordon des deux côtés de la caméra pour "L'étoile filante"
00:52 et nous ferons la connaissance d'"Argyle" de Matthew Vaughn.
00:56 Avant d'explorer plus en détail les sorties de la semaine,
00:59 nous vous proposons de découvrir le classement des films en salles
01:02 établi par les étoiles des spectateurs sur le site Allocinet.
01:06 En troisième position, "L'homme d'argile" obtient 3,9/5.
01:11 Juste au-dessus, avec 4/5, on retrouve "Vivre avec les loups".
01:18 Et cette semaine se place en première position, "Ironclaw" qui obtient 4,1/5.
01:24 Allez, retour aux sorties de la semaine.
01:26 La filiation et Jacques Brel sont au cœur de "Soulevant des marquises" de Pierre Godot.
01:32 François Damiens incarne un célèbre acteur qui doit interpréter le rôle de Jacques Brel.
01:36 Son destin se mélange à celui de l'artiste et cette rencontre va le rapprocher de sa fille.
01:41 - Je n'y crois pas.
01:44 - Je suis venu pour te voir.
01:45 - T'es bon ton âge ?
01:46 - Non.
01:47 - Ta fille va bien.
01:50 - Elle a grandi, on dirait une vraie femme.
01:52 - Pendant toute l'histoire qui est racontée, moi ce que j'en ai retenu,
01:56 c'est que c'est deux personnes très pudiques qui ont du mal à parler
02:00 et là enfin, grâce à des mots d'autres, ils arrivent à se parler.
02:03 - Mais tu fais quoi ?
02:04 - Je t'accompagne.
02:05 En prétendant être quelqu'un d'autre, ils arrivent enfin à se dire des choses.
02:10 Et c'est ça que je trouve très intéressant dans ce film.
02:12 - Tu te donnes toujours aux autres, mais moi qu'est-ce qu'il me reste ?
02:15 Dis-moi qu'est-ce qu'il me restera de toi.
02:18 Il y a une semaine t'étais pas malade et là...
02:21 Regarde-toi.
02:22 - Il essaie de rattraper le temps perdu aussi.
02:25 Et quand votre temps vous est compté, vous essayez de retourner à l'essentiel.
02:30 Et je pense qu'il doit quand même se dire que...
02:34 Ça racine sa vraie vie auprès de sa fille.
02:38 Et donc comme elle n'habite pas à côté de chez lui,
02:41 il prend sa petite valise et il va la retrouver.
02:43 Il arrive avec tous ses requins assez lourds à savoir la maladie
02:47 avec laquelle il est dans le déni.
02:49 Et puis il essaie de se refaire une place à un endroit
02:54 où on n'a plus besoin de lui en fait.
02:55 - J'ai envie de passer du temps avec toi, pas avec Brel.
02:57 - Mais Brel c'est moi.
02:58 Enfin je...
03:00 De toute façon je suis plus fort que ça.
03:01 - Pas grand-chose finalement.
03:03 - Mais pas grand-chose c'est déjà mieux que rien.
03:05 - T'as des enfants ?
03:07 - Oui bien sûr.
03:08 J'ai une ravissante fille.
03:10 Je le vois trop peu.
03:11 La zone d'intérêt de Jonathan Glaser a obtenu le Grand Prix
03:17 au Festival de Cannes en 2023.
03:19 Le film est centré sur le commandant de Auschwitz et sa femme
03:22 qui s'efforcent de construire une vie de rêve pour leur famille
03:25 dans une maison avec jardin qui jouxtue le camp.
03:28 - C'est notre maison, Rudolf.
03:32 On vit comme si on s'en souvient.
03:37 Depuis que nous sommes 17, nous sommes mieux que nous l'avions rêvé.
03:41 Je ne pense pas que cette famille soit le sujet principal du film.
03:46 C'est davantage notre capacité à ignorer les faits
03:50 et notre potentiel déni qui anime le film.
03:53 À quel point nous pouvons nous aveugler pour maintenir notre confort.
03:58 Comment nous pouvons tirer profit de la souffrance d'autrui
04:01 et avec quelle facilité nous le faisons.
04:04 - C'est la mauer du lager ?
04:06 - Oui, c'est la mauer du lager.
04:08 Nous avons aussi planté des vins pour que ça ne se voit pas.
04:12 C'était un défi pour moi de créer ce personnage.
04:17 Jonathan Glaser pensait que ce défi
04:20 maintiendrait une certaine tension dans mon interprétation.
04:26 On ne peut lire aucune expression dans ses yeux.
04:30 Pas la moindre culpabilité.
04:33 C'était essentiel de créer un personnage tantôt ennuyeux,
04:37 tantôt normal et qui puisse nous renvoyer une image de nous-mêmes.
04:42 "Big Shot" de Piano Player,
04:49 co-réalisé par Fernando Trujillo et Javier Mariscal,
04:52 est un film d'animation conçu comme un roman graphique.
04:55 Le film est centré sur un journaliste de musique new-yorkais
04:58 qui mène une enquête sur la disparition,
05:00 à la veille du coup d'état en Argentine,
05:02 de Francisco Tenorio Junior,
05:04 un pianiste brésilien virtuose.
05:07 Un jour, un piano solo m'a attiré l'attention.
05:12 J'ai rencontré un nom inconnu à moi,
05:15 Tenorio Junior.
05:17 Tenorio était un artiste.
05:19 Qui est ce pianiste ?
05:20 L'un des meilleurs artistes du jazz samba
05:23 durant les années de Bossa Nova.
05:25 C'est Fernando qui l'avait découvert.
05:27 J'ai adoré.
05:28 Puis j'avais découvert peu à peu
05:31 ce qui lui était arrivé à Buenos Aires.
05:33 La disparition mystérieuse
05:36 dans le jour du coup d'état en Argentine.
05:38 C'est tout. Il est disparu.
05:40 Il est disparu.
05:41 Personne ne l'a encore entendu.
05:44 L'idée de Fernando, c'est que si on fait un film de Tenorio,
05:48 ce sera très bien d'avoir Tenorio qui joue la musique,
05:51 qui est vivant.
05:53 Et l'animation, c'est parfait pour ça.
05:55 C'est une espèce de résurrection, même si c'est symbolique.
06:00 Qu'est-ce qui s'est passé ?
06:02 Il m'a dit qu'il voulait faire une gigue à Buenos Aires.
06:06 Quand tu dois raconter l'histoire de Tenorio,
06:10 tu dois raconter une histoire politique affreuse.
06:14 En gros, tu m'as dit que nous avions à blâmer
06:16 pour tous les coups militaires qui ont eu lieu dans les années 60.
06:19 La Bossa Nova, elle naît dans une époque très jolie.
06:24 C'est une explosion de joie de vivre
06:28 et finie dans un moment très horrible
06:32 des militaires qui vont tuer tout le monde
06:36 qui ne pense pas comme eux.
06:38 Jim Capobianco et Pierre-Luc Grandjon nous proposent
06:47 un voyage au cœur de la Renaissance avec Léo,
06:49 la fabuleuse histoire de Léonard de Vinci,
06:51 un génie des arts et des sciences.
06:53 Il y a fort longtemps, au temps de la Renaissance,
06:58 un inventeur des plus audacieux imagina
07:00 d'innombrables projets extraordinaires.
07:02 Les sciences, les arts, l'architecture.
07:07 Si vous ne l'aviez pas deviné, ce visionnaire, c'est moi.
07:11 Ce qui m'a fasciné chez Leonardo en me renseignant à son sujet,
07:16 c'est son humanité, l'aspect humain de Léonard de Vinci.
07:21 Peu importe l'étendue de votre curiosité,
07:24 il y aura toujours des gens pour vous empêcher
07:26 d'aller au bout de vos idées.
07:28 Il a échoué dans plusieurs de ses projets,
07:31 il a procrastiné, il écrivait ses listes de course
07:35 au milieu de ses notes.
07:37 Vous voyez, c'était une vraie personne,
07:40 pas juste ce génie qu'on met sur un piédestal.
07:44 Et c'est cela que je voulais raconter.
07:46 Quels que soient les obstacles de la vie,
07:49 il faut toujours croire en ses rêves et ne jamais abandonner.
07:53 Je me suis sentie un peu enfant à redécouvrir,
07:55 à me dire "Waouh, mais qui sont ces personnages ?
07:58 Qu'est-ce que c'est que cette histoire ?"
07:59 Et d'être fascinée par cette histoire,
08:01 cette aventure qui a marqué l'histoire de France pour toujours.
08:05 C'est fait de façon ludique,
08:17 il y a beaucoup d'humour, de légèreté,
08:19 c'est comme une bande dessinée dont on tourne les pages.
08:22 Donc c'est vraiment ça qui est agréable,
08:24 qui ferait que l'histoire sérieuse nous devienne très accessible.
08:29 Le film qui a été réalisé par la famille Brigitte Sy
08:32 Le film qui a été réalisé par la famille Brigitte Sy
08:33 Le film qui a été réalisé par la famille Brigitte Sy
08:36 Pour son troisième film, "Le Bonheur est pour Demain",
08:39 Brigitte Sy continue de creuser le sillon de l'univers carcéral.
08:42 Laetitia Casta incarne une femme qui tombe amoureuse d'un braqueur,
08:46 condamnée à une lourde peine de prison suite à une attaque de banque
08:49 qui a entraîné la mort d'un homme.
08:51 - Tu voulais faire quoi quand tu étais petite, toi ?
08:54 - Je voulais être aimée d'un homme que j'aime,
08:56 avoir des enfants, m'occuper d'eux.
08:58 - C'est réussi !
09:00 - Qu'est-ce que c'est que le manque, en fait ?
09:02 - C'est quoi ton parfum ?
09:03 - Un pas.
09:04 - Merci, c'est gentil. J'aime beaucoup.
09:06 - C'est un film sur l'amour et le manque amoureux.
09:09 Et le manque amoureux, c'est quelque chose qui n'a de cesse de me fasciner
09:13 parce que c'est un rapport, c'est le même rapport qu'avec la drogue.
09:17 - Je reviens, Brie.
09:19 Je reviens toujours.
09:22 - Ils vous ont fait baver, Claude ?
09:25 - Non, c'est mes fils qui en bavent avec moi.
09:28 - Et toi, tu veux quoi ?
09:30 - Je veux le revoir.
09:30 - L'homme qui se drogue souffre du manque
09:34 et jouit du plaisir de pouvoir enfin se droguer.
09:38 - Claude ! Je pense à toi !
09:43 - Alors ?
09:45 - Prends-toi.
09:46 - Toi !
09:47 - Putain, arrête !
09:48 - Elle parle d'âme qui se rend compte,
09:51 quelque chose de karmique comme ça, qui est inévitable.
09:54 Et...
09:56 - Le moins qu'il ait vécu, ça aurait dû être évident.
09:59 - C'est la pire de quoi ?
10:01 - Les marins, les escrocs, les trafiquants.
10:04 - On promet !
10:09 C'est un amour impossible dès le départ.
10:10 Je pense que c'est comme jouer au poker, on sait qu'on peut perdre.
10:14 - Tu réfléchis pas quand t'es amoureux, tu y vas ?
10:16 - D'ailleurs, c'est dit dans le film, il y a un dialogue qui dit
10:19 "tu sais toujours ce que tu fais et pourquoi tu fais les choses, toi".
10:21 - L'amour, il est dangereux pour ça, c'est parce qu'il va là où il a envie.
10:25 - Fais pas ce connerie.
10:29 - Tu iras jusqu'où par amour, toi ?
10:32 ...
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10:38 - L'Etoile filante est un film noir surréaliste
10:41 où se mêlent l'étrange et le burlesque avec un hommage au cinéma muet.
10:45 On doit cette comédie totalement barrée à Fiona Gordon et Dominique Abel
10:49 qui officie des deux côtés de la caméra.
10:52 ...
10:55 - Oh !
10:58 - On fait beaucoup d'essais, on passe d'abord le temps qu'il faut
11:01 pour avoir une histoire avec un début et une fin.
11:04 Et puis, dès qu'on peut, on va la tester un peu en théâtre,
11:07 comme des enfants qui mettraient des chapeaux et qui jouent les personnages.
11:10 ...
11:13 - Il s'appelle Dom.
11:16 ...
11:19 - Il fera l'affaire.
11:21 - C'est là qu'on découvre les parties d'écriture qui fleurissent
11:24 et qui ont un sens par rapport à ce corps-là,
11:27 ou pas du tout, et qu'il faut réécrire.
11:30 Ou bien c'est là aussi qu'on voit qu'une improvisation, une fulgurance
11:33 va donner tout à coup une nouvelle idée et donc on l'intègre à l'écriture.
11:36 ...
11:39 - Quoi ?
11:42 - Et les détectives privés ? - Vous cherchez quoi ?
11:45 - Mon mari, on n'a pas une idée de ce qu'on va avoir à la fin.
11:49 Justement, on laisse énormément de place
11:52 pour que les autres puissent nourrir notre idée.
11:55 Et ça, vraiment, le clown, c'est ça.
11:58 ...
12:01 - Dom, il est où ?
12:04 - Le clown n'est pas un comique. Il n'interprète pas un rôle pour faire rire.
12:07 Il ne peut pas faire autre chose que ce qu'il s'est fait.
12:10 ...
12:13 Et donc, notre travail, c'est d'accueillir ces comédiens
12:16 et de faire ressortir en eux quelque chose
12:19 que nous, on trouve drôle et touchant et spectaculaire, parfois.
12:22 Je vais les sortir de là.
12:25 - Boris, dis-leur ce que t'as fait !
12:28 - Je suis pas Boris. Moi, c'est Dom.
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12:37 - Argyle permet à Matthew Vaughn
12:40 de continuer à explorer l'univers de l'espionnage
12:43 en mêlant action, comédie et rebondissement.
12:46 Le cinéaste a imposé au studio
12:49 de n'utiliser que les 28 premières minutes du film
12:52 pour réaliser la bande-annonce du long métrage qui dure 2h19.
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13:04 Certains films dévoilent toute l'histoire dans la bande-annonce
13:07 et vous n'avez plus aucune surprise quand vous êtes au cinéma.
13:10 Ici, c'est tout l'opposé.
13:13 Vous regardez la BA et vous vous dites "OK, ça peut être intéressant"
13:16 et là, vous voyez le film et c'est un nouveau monde.
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