L'animateur de TF1, Arthur, a critiqué ce jeudi l'absence d'hommage pour les 40 Français tués en Israël par le Hamas le 7 octobre et les otages toujours retenus à Gaza. Interrogé ce matin sur BFMTV, le député Benjamin Haddad, porte-parole de “Renaissance” à l’Assemblée nationale, a assuré “qu’il y aura bien un hommage national”.
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00:00 aura-t-il, oui ou non, un hommage national rendu à ces victimes du terrorisme ?
00:05 Oui, le président de la République l'a dit le 26 octobre dernier,
00:08 quelques semaines après les attaques.
00:11 Le plus tôt possible, il faut reconnaître qu'il était...
00:15 Mais pour des raisons pratiques, qu'il a expliquées d'ailleurs dans un courrier,
00:17 Eric Ciotti qui l'interpellait, il y a eu des difficultés
00:21 pour savoir si certaines personnes étaient ou non retenues en otage,
00:23 vous savez, malheureusement, ce n'est pas une science exacte.
00:25 Il faut prendre toutes les précautions parce que derrière cet hommage,
00:28 il y a des familles, il y a des victimes, il y a des proches,
00:30 il faut être extrêmement précautionneux.
00:32 Mais je pense qu'on ne doit pas faire de mauvaise polémique sur un sujet...
00:35 Vous avez entendu, Arthur, ce n'est pas un responsable politique,
00:39 il parle avec ses tripes en quelque sorte.
00:41 Je ne comprends pas, lorsqu'il y avait des journalistes otages,
00:44 ça faisait la une du journal d'Antenne 2 à l'époque, tous les soirs,
00:48 si l'attentat avait eu lieu à Londres, l'hommage aurait déjà eu lieu aux Invalides,
00:52 et là, on trouve toujours des raisons de le repousser, de ne pas l'organiser.
00:56 Est-ce que ce sont de vraies raisons ?
00:58 Il y a eu, par exemple, des incertitudes sur qui était retenu en otage par le Hamas.
01:01 Voilà la raison pour laquelle le président de la République...
01:03 On aura peut-être ces incertitudes pendant encore de longues semaines, voire des mois.
01:09 Je pense qu'il ne faut pas prendre de risque sur ce sujet.
01:12 Derrière, il y a des vies qui sont en jeu, des familles qu'il faut prévenir.
01:15 Par exemple, admettons qu'on ne prévienne pas la bonne famille,
01:17 tout cela ne serait pas très sérieux.
01:19 J'ai entendu Madame Le Pen également le dire ce matin.
01:22 De grâce, ne faisons pas de polémiques politiciennes sur un sujet aussi grave.
01:25 La diplomatie ne fait parfois pas beaucoup de bruit, mais elle fait des grands bavards.
01:29 On parle d'hommage national, on ne parle pas de diplomatie.
01:31 Ce qui compte, c'est aussi que nous puissions, pour parler des otages,
01:35 que nous puissions aller rapatrier nos otages sains et saufs.
01:37 Cette diplomatie du président de la République et du ministre des Armées,
01:41 elle ne fait pas de bruit et elle essaie de progresser.