Gabrielle Cluzet : «La prise d'otages fait partie de leur culture»

  • l’année dernière
La directrice de la rédaction Boulevard Voltaire, Gabrielle Cluzet, s'est exprimé sur la libération des otages retenus par le Hamas dans Punchline : «La prise d'otages fait partie de leur culture».

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Transcript
00:00 C'était important pour lui de souffler, de ranimer l'espoir.
00:04 Parce que s'il n'y a plus d'espoir, s'il ne donne pas l'espoir que les otages soient libérés,
00:08 ces otages, à la limite, ne lui servent plus à rien.
00:10 Si tout espoir est perdu de les récupérer, Israël ne retiendra pas ses coups.
00:17 Il n'a plus aucune raison de les ménager.
00:19 Donc finalement, c'est comme dans les prises d'otages,
00:22 quand on envoie une vidéo des otages pour montrer qu'ils sont encore vivants.
00:27 Là, c'est une façon de dire "attention, il y a de l'espoir, donc ne perdez pas cette vue".
00:34 Je voulais simplement dire qu'Israël a l'habitude de gérer.
00:36 Je pense que nous, nous ne nous rendons pas compte.
00:37 Nous avons eu des prises d'otages, des gestions d'otages,
00:40 par exemple ceux du Burkina Faso, etc.
00:42 Mais eux, la prise d'otages, ça fait quand même partie de leur culture.
00:46 Et je vous renvoie à une série qui s'appelle "Ratoufime",
00:50 qui est enlevée et qui raconte cette délivrance d'otages après de nombreuses années.
00:57 C'est très important parce qu'on rentre dans l'état d'esprit des Israéliens
01:00 qui ont intégré cette prise d'otages et qui ont donc des procédures très bien réglées,
01:06 très bien, beaucoup mieux que je pense que nous, nous en avons.
01:10 [Musique]
01:14 [SILENCE]

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