Kevin Bossuet : «Ce qui me choque, c'est l'absence de fougue nationale pour défendre ces otages»

  • l’année dernière
Le professeur d'histoire en banlieue parisienne, Kevin Bossuet, est revenu sur l'absence du président de la République lors des négociations pour libérer les otages israéliens dans L'Heure des Pros 2 Week-end : «Ce qui me choque, c'est l'absence de fougue nationale pour défendre ces otages».
Transcript
00:00 mais bien sûr que le poids de la France a considérablement diminué.
00:04 Et ce que l'on peut reprocher à Emmanuel Macron,
00:07 c'est finalement son en même temps, puisqu'il a participé au cours de ce conflit,
00:12 à affaiblir la voix de la France.
00:14 Quand il nous raconte qu'il faut faire une coalition internationale
00:18 alors qu'il n'a consulté personne, ça a fait rire évidemment beaucoup de gens.
00:22 Il nous parle à la fois du droit d'Israël à se défendre
00:25 et de l'autre côté, il donne une interview à la BBC
00:28 qui était complètement alambiquée, remettant en cause directement
00:32 le droit d'Israël à se défendre.
00:35 Et moi, ce qui me choque, c'est finalement l'absence de chouk national
00:40 pour défendre ses otages, pour rendre hommage à ses otages.
00:44 Je me souviens que quand il y avait Ingrid Bettencourt qui était détenue,
00:48 il y avait une photo d'Ingrid Bettencourt sur l'hôtel de vie de Paris.
00:52 Là, je ne vois pas cela.
00:53 Je vois quelques affiches que certains militants évidemment arrachent.
00:57 Je crois que M. Macron avait dit qu'il rendrait hommage à ses otages.
01:02 Il n'y a eu strictement aucun hommage.
01:05 Et moi, ça, ça me choque.
01:06 [Musique]
01:10 [SILENCE]

Recommandée