Le professeur d'histoire Kevin Bossuet était l’invité de l’Heure des Pros 2 WE ce vendredi 29 mars sur CNEWS. Il s’est exprimé au sujet de l’annonce de Nicole Belloubet, la ministre de l’Education, qui entend mettre en place une «force mobile scolaire» après les menaces de mort reçues par un proviseur parisien qui a fini par démissionner : «Ce qu’attendent les enseignants, c’est d’être soutenus à chaque fois qu’il y a un entrisme islamiste au sein de l’école de la République»
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00:00 Ce qu'attendent les enseignants, c'est d'être soutenus à chaque fois qu'il y a un antrisme islamiste au sein de l'école de la République.
00:08 On l'a vu avec ce proviseur.
00:09 Il n'est pas normal qu'il n'ait pas pu aller jusqu'au bout, finalement, de sa mission.
00:16 Et j'ai l'impression qu'on cache les problèmes.
00:18 Et c'est ça qui est insupportable.
00:20 Aujourd'hui, vous avez des enseignants qui ont peur.
00:22 Vous avez des enseignants que, quand ils abordent la Seconde Guerre mondiale, ne parlent plus des Juifs parce qu'ils ont peur d'aborder des Juifs.
00:28 Vous avez des enseignants qui n'osent plus parler de laïcité ou de liberté d'expression.
00:33 Et ça se banalise.
00:34 C'est considéré comme cela.
00:37 On ne peut plus rien faire.
00:38 Et moi, ce qui me choque, c'est que si vous reprenez l'affaire du proviseur, il a fallu attendre que le Premier ministre décide d'engager une procédure contre l'élève qui avait menti.
00:49 Je ne pense pas qu'il y avait de procédure auparavant.
00:52 Du moins, je ne pense pas que l'Éducation nationale ait lancé un conseil de discipline contre cette fille voilée qui avait menti sur ce proviseur en disant qu'il l'avait frappé.
01:04 Ça, ça me choque.
01:06 Il faut être ferme sur l'islamisme.
01:08 Et pour cela, à chaque fois qu'il y ait une entorse à la laïcité dans un collège, il faut systématiquement une procédure disciplinaire.
01:17 Ça doit être obligatoire.
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