Parlons Immo en duplex au Salon des Maires

  • l’année dernière
Avec Françoise Rossignol et Julien Chambon

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##ON_PARLE_IMMO-2023-11-25##
Transcript
00:00 Nextcity, premier promoteur résidentiel. Trouvez votre logement partout en France sur nextcity.fr.
00:06 Nextcity présente...
00:07 Sud Radio, parlons IMO, Sylvain Lévy-Valency.
00:11 Votre rendez-vous 100% immobilier sur Sud Radio en duplex du Salon des Mères à la porte de Versailles à Paris.
00:17 On est toujours avec Sylvain Lévy-Valency. Bonjour à vous mon cher Sylvain.
00:20 Bonjour Jean-Marie et bonjour à tous.
00:22 Fondateur de Radio IMO, avec vous on va parler de l'immobilier dans toutes les villes de France
00:26 en compagnie des premiers magistrats de nos villes. Je précise qu'on est aussi en duplex
00:30 de nos partenaires de la Confédération Nationale des Buralistes au programme de Parlons IMO aujourd'hui, Sylvain Lévy.
00:37 Oui voilà, au Salon des Mères et on est ravi de recevoir bien sûr des élus, des élus locaux en plateau,
00:42 des personnalités qui sont engagées et on est également ravi de mettre en valeur ce que David Lysnard,
00:47 le président de l'AMF, l'association des maires de France, a appelé, mon cher Jean-Marie,
00:51 les fantassins de la République avec nos invités.
00:53 Nous allons d'ailleurs discuter logement bien sûr, mais aussi innovation, initiative locale et territoriale.
00:58 Ce qui est intéressant Sylvain, c'est que cette fois-ci c'est un entretien que vous allez mener en deux parties.
01:02 Oui Jean-Marie, nous avons décidé de leur donner un temps de parole un peu plus long que d'habitude
01:06 parce qu'il est important que les élus locaux puissent s'exprimer.
01:10 Après cet étant d'échange, Jean-Marie Grégoire nous présentera ses biens coup de cœur de la semaine.
01:14 Nous irons à Vannes en Bretagne pour notre bien viagé de la semaine
01:18 et nous poursuivrons ensuite notre tour de France avec les coups de cœur de la rédaction.
01:21 Exactement, mais avant ça c'est la tradition.
01:24 Les infos à retenir de la semaine, c'est avec Bérénice de Villeflorio. Bonjour à vous Bérénice.
01:27 Bonjour.
01:28 Alors on commence avec une baisse Bérénice du pouvoir d'achat immobilier dans les 200 villes les plus grandes françaises.
01:35 Plutôt une année de nouvelles inquiétantes on va dire.
01:38 Alors oui, c'est alors que le début janvier 2022, les taux d'intérêt des crédits immobiliers étaient environ de 1%.
01:44 Aujourd'hui, ils ont dépassé la barre des 4%.
01:47 Forcément, une des premières conséquences a été l'impact sur le pouvoir d'achat immobilier des français.
01:52 Meilleurs agents, spécialistes de l'estimation immobilière a analysé la perte en mètres carrés que cela implique pour une même mensualité de crédit.
02:00 Ainsi, on apprend que globalement depuis janvier 2022, les habitants des 200 plus grandes villes de France ont perdu 20 mètres carrés en moyenne.
02:09 Soit l'équivalent de deux pièces pour une mensualité de 1000 euros pour un prêt immobilier sur 20 ans.
02:15 Je suppose également qu'il doit y avoir des disparités d'une ville à l'autre.
02:18 Évidemment, il y a des villes où le pouvoir d'achat immobilier résiste, où il a été le moins impacté.
02:23 Et ce sont les villes où les prix immobiliers ont le plus baissé.
02:26 Par exemple, Neuilly-sur-Seine, Paris et Vincennes n'ont perdu que 4 mètres carrés depuis janvier 2022, car les prix des logements ont baissé de 5 à 7%.
02:34 A l'inverse, il y a des villes fortement touchées par la baisse du pouvoir d'achat immobilier.
02:39 Et là, on constate que ce sont les villes où les prix immobiliers ont beaucoup augmenté.
02:43 Alors justement, on est impatient de savoir quel est le top 5 de ces villes où les Français qui veulent acheter perdent le plus de mètres carrés.
02:49 Alors en pôle position, on retrouve Charleville-Mézières où les acquéreurs ont perdu 53 mètres carrés.
02:55 Vient ensuite, je suis désolée Jean-Marie, Saint-Etienne, votre ville de cœur où l'on perd 51 mètres carrés lorsqu'on veut désormais acheter.
03:02 Châteauroux arrive en troisième position, 50 mètres carrés de perdus pour les Français qui veulent devenir propriétaires.
03:08 Enfin, quatrième position, Execo, Chalon-sur-Saône et Mulhouse où les acquéreurs pour une même mensualité de crédit ont perdu 48 mètres carrés.
03:17 Ce sont des pertes de surface non négligeables. Je ne sais pas si vous vous rendez compte, mais 50 mètres carrés, c'est énorme.
03:22 La cause est très simple, la hausse des taux de crédit immobilier, on l'a dit, et en même temps, des prix immobiliers qui ont augmenté entre 8 et 10% dans ces villes-là.
03:31 On va parler maintenant de précarité énergétique, un autre sujet avec la baisse du pouvoir d'achat et ça touche surtout les habitants des campagnes, Bérenice.
03:39 Oui, l'inflation et la hausse du coût des énergies, donc quand je dis énergie, c'est électricité et gaz, ont fortement impacté nos portefeuilles.
03:46 Ce prix de l'énergie pèse dans le budget des Français tellement que selon une étude menée par Elio avec l'IFOP en France,
03:52 la précarité énergétique concerne 5,6 millions de foyers et les habitants des zones rurales y sont plus particulièrement confrontés.
04:00 Il y a des raisons à ça, pourquoi ?
04:02 Alors pourquoi ? Plusieurs raisons. Déjà de manière générale, les maisons sont moins bien isolées et à l'inverse des appartements en ville,
04:08 personne ne chauffe à l'étage en dessous ni à l'étage supérieur. Les quatre murs donnent sur l'extérieur et les maisons sont souvent plus grandes.
04:16 Résultat, les logements en zone rurale sont plus énergivores que les appartements en ville.
04:20 S'ajoute à cela une utilisation forcément plus fréquente et régulière de la voiture. En zone rurale, on l'utilise plus.
04:27 Donc tout cumuler, les dépenses liées à l'énergie peuvent rapidement engendrer des situations de précarité énergétique.
04:33 D'ailleurs, Sibérénice, si on veut aller dans le détail, vous avez justement des chiffres à nous donner sur cette étude.
04:38 54% des habitants des territoires ruraux ont déjà renoncé à chauffer leur logement par manque d'argent,
04:43 donc c'est plus d'un sur deux, contre une moyenne nationale de 42%.
04:47 91% des ruraux sont inquiets quant à l'évolution des prix de l'énergie, alors que la moyenne nationale est à 74%.
04:55 Au cours des trois dernières années, 86% des personnes habitant dans les territoires ruraux ont réduit la température de leur logement.
05:03 42% des Français vivant en zone rurale ont également procédé à des travaux de rénovation énergétique, contre 35% pour la moyenne nationale.
05:10 Enfin, pour lutter contre la précarité énergétique, les Français aimeraient avoir un soutien financier de la part de l'État ou des collectivités.
05:17 Si 86% des habitants des communes rurales sont satisfaits de leur mère, et c'est plus que la moyenne nationale, puisqu'elle est de 71%,
05:24 plus de la moitié des ruraux demeurent tout de même mécontents des aides de leur collectivité face à la hausse des coûts de l'énergie.
05:31 Alors, on va terminer avec des enfants qui ont reçu un courrier du fisc.
05:36 C'est pas une blague, hein ? Qui leur réclame de l'argent ?
05:39 C'est pas une blague, pourtant c'est ce que croyaient leurs parents au départ.
05:42 Au Havre, le 17 novembre dernier, un garçon de 11 ans a reçu une lettre de l'administration fiscale lui demandant de payer 1197 euros
05:52 au titre de la taxe d'habitation de sa résidence secondaire.
05:55 Même chose à Caluire, à côté de Lyon, où une jeune fille de 13 ans a reçu une réclamation pour payer sa taxe d'habitation de 2467 euros.
06:04 Alors, la direction générale des finances publiques a été contactée par nos confrères et elle a reconnu que c'était une erreur,
06:10 parce qu'ils ont soi-disant beaucoup de travail.
06:12 Un bug dans la matrice, ça peut arriver.
06:14 Oui, c'est vrai.
06:15 Allez, restez avec nous sur ce Radio, on se retrouve dans quelques instants, toujours en duplex du Salon des maires,
06:20 à la porte de Versailles, à Paris, avec Sylvain-Lévi-Valancy et toute l'équipe de Radio Imo.
06:24 La parole au premier magistrat de nos villes, c'est dans un instant.
06:27 Nexity, premier promoteur résidentiel.
06:30 Trouvez votre logement partout en France sur nexity.fr.
06:33 Nexity présente...
06:35 Sud Radio, parlons Imo, Sylvain-Lévi-Valancy.
06:39 En duplex du Salon des maires sur Sud Radio, on continue à parler de votre logement, toujours avec Sylvain-Lévi-Valancy.
06:45 On est avec deux maires aujourd'hui.
06:47 Absolument, et on a voulu donner la parole aux maires, ceux qui parfois ne sont ni visibles ni audibles,
06:53 et ce sont les territoires qui font la République.
06:55 D'ailleurs, David Lysnard, le maire de Cannes et président de l'Association des maires de France,
07:00 les appelle et fantassin de la République, et on peut le dire puisqu'ils sont en première ligne.
07:04 Voilà deux maires emblématiques qui représentent les territoires.
07:07 Bonjour Françoise Rossignol.
07:09 Bonjour.
07:10 Vous êtes maire de Dunville et vous êtes première vice-présidente de la communauté urbaine de la race.
07:13 Merci d'avoir accepté notre invitation.
07:15 Ainsi que Julien Chambon, le maire de Houille. Bonjour.
07:18 Bonjour.
07:19 Maire de Houille dans les Yvelines et conseiller départemental.
07:22 Merci à tous les deux d'être sur notre plateau.
07:24 Je vous rappelle les amis que vous pouvez nous téléphoner au 0826 300 300 et on répondra à toutes vos questions.
07:30 Si vous deviez décrire en quelques mots votre territoire et ses problématiques sociales,
07:36 pour qu'on puisse un petit peu rentrer dans le détail, Françoise Rossignol, vous diriez quoi ?
07:40 Nous sommes une commune typiquement urbaine, véritablement à l'articulation de la ville et de la campagne,
07:46 puisque nous sommes à la fois mitoyen de la race et à la limite de la communauté urbaine.
07:53 Au-delà, c'est la campagne et une intercours beaucoup plus rural.
07:57 Et donc nous sommes énormément développés entre les années 50 et 70,
08:03 puisque la taille de la commune a été multipliée par 4 à ce moment-là.
08:08 C'est ce qui justifie qu'aujourd'hui on ait une population relativement âgée,
08:12 puisque nous avons encore finalement les premiers propriétaires occupants qui ont vieilli et ont tenu à rester à la ville.
08:22 Parfois dans des parcours résidentiels, mais avec souvent une exigence, rester à la ville.
08:27 Alors justement, on a regardé sur l'INSEE, vous avez les statistiques de votre ville.
08:31 C'est assez impressionnant, vous avez raison, vous avez 38% de retraités, 14% de professions intermédiaires, 13% d'employés
08:39 et enfin 10% de cadres et de professions libérales supérieures.
08:45 Est-ce que vous avez l'impression d'être un peu aspiré par la grande métropole d'Arras ?
08:50 Nous en sommes un membre fondateur et un membre actif.
08:55 Je ne dirais pas absorbé, mais c'est vrai qu'il y a des questions d'équilibre qui se posent.
09:00 Quand on ne peut pas trop se loger à Arras, est-ce qu'on va à Dunville pour trouver moins cher ?
09:05 Non, on vient à Dunville parce que c'est Dunville.
09:08 On vient à Dunville parce que c'est Dunville, parce qu'on allie la vie de la campagne, la présence de la nature en ville de façon très forte
09:18 et qu'on est à 5 km de la gare d'Arras, qu'on a l'hôpital à 6 minutes, qu'on bénéficie finalement des services sans avoir forcément les inconvénients.
09:29 Et on vient à Dunville parce qu'il y a un tissu associatif extrêmement fort et qu'il y a une vraie identité dunvilloise
09:36 qui n'était pas gagnée dans les années 70, mais qui a été un vrai combat de la municipalité et qui aujourd'hui est un pari gagné.
09:45 On va d'ailleurs y revenir Françoise, en signant justement sur les défis urbains qui attendent Dunville.
09:50 Je rappelle que c'est une commune de 6 000 habitants, donc vous êtes très archétypique finalement des communes françaises.
09:55 Julien Chambon, vous êtes le maire de Houille. Alors vous, c'est exactement un peu l'inverse.
09:59 Vous avez 33 000 habitants, c'est une ville qui se développe à une vitesse phénoménale.
10:03 Les derniers sondages statistiques de l'INSEE indiquent 30% de cadres et de professions libérales supérieures,
10:11 20% de professions intermédiaires et 20% de retraités. Est-ce qu'on peut dire que Houille, aujourd'hui, dans les Yvelines,
10:18 c'est un peu le territoire outsider qui aspire à être leader ?
10:22 Oui, je pense que c'est une ville qui est très bien placée à l'ombre du quartier d'affaires de la Défense,
10:26 à 10 minutes de Paris avec le RERA, donc qui bénéficie d'infrastructures de transport très lourdes
10:31 et qui fait qu'en tant que ville résidentielle, elle est très attractive pour les familles qui cherchent à la fois
10:37 une ville plus agréable à vivre, à taille plus humaine et en même temps très bien connectée à la région parisienne
10:42 et à l'emploi, bien sûr, de l'île de France.
10:45 Françoise Rossignol, vous êtes maire depuis combien de temps ? C'est votre 3ème mandat ?
10:50 C'est mon 3ème mandat de maire. J'ai fait trois mandats d'adjointe auparavant.
10:56 Vous avez fait trois mandats d'adjointe, donc ça veut dire que vous êtes en politique depuis ?
11:00 89.
11:01 Depuis 89. Est-ce que vous allez vous représenter en 2026 ?
11:04 Ça c'est une question qu'on se posera avec l'équipe.
11:07 Quand nous serons au guet, nous traverserons la rivière, c'est bien ça ?
11:10 Alors la question que j'ai envie de vous poser, Françoise Rossignol, c'est, vous avez vu les chiffres du logement, c'est une catastrophe.
11:16 On a triplé quasiment le nombre de personnes sans domicile, vous ne savez pas dire sans domicile fixe à la rue,
11:20 c'est à dire 330 000 personnes, rapport de la fondation Abbé Pierre, sur la précarité du logement,
11:26 2 500 000 Français en attente de logements sociaux,
11:29 et c'est plus largement 7 millions de foyers qui sont dans un habitat, on ne va pas dire précaire, mais restrictif en termes notamment de surplus.
11:39 Comment vous abordez la question du logement, Françoise Rossignol, et avant tout, est-ce que vous êtes une maire bâtisseuse ?
11:45 Alors je crois qu'on peut dire que je suis une maire bâtisseuse, par nécessité, puisque nous sommes une commune carencée,
11:52 puisque dans les années 70, nous avions zéro logement social,
11:57 et que nous avons de façon volontariste construit du logement social,
12:01 mais dans l'idée que le logement social devait se construire dans la mixité,
12:06 et que donc nos projets c'est un tiers de logement social, un tiers d'accession aidée à la propriété, et un tiers d'accession libre.
12:13 Et donc ça nous amène à construire, et ça nous a amené à construire le nouveau Dunville du XXIe siècle,
12:19 finalement sur de la terre agricole qui nous relie à Arras,
12:23 mais d'avoir un véritable projet dans l'esprit de l'éco-quartier, nous ne l'avons pas fait labelliser,
12:28 mais tout à fait dans cet esprit de mixité, de forme, de population, et d'intégration au reste de la commune.
12:36 Donc est-ce qu'on se loge facilement à Dunville du coup ?
12:39 Non.
12:40 Non, il y a une grosse tension ?
12:42 Il y a une tension forte sur le logement social, c'est entre 2 et 5 ans d'attente pour venir à Dunville.
12:48 Donc on a effectivement une forte attractivité, beaucoup de demandes, et une difficulté à répondre à la demande.
12:57 A Houille, vous êtes aussi sur un territoire qui est donc, vous l'avez rappelé tout à l'heure, à proximité de Paris,
13:02 avec tous les avantages finalement de la ville, sans les inconvénients, sauf quand le RER commence à avoir des ratés,
13:08 mais vous êtes vraiment en grande proximité.
13:10 Question, est-ce que vous, c'est votre premier mandat, vous avez gagné la mairie en 2020, après 25 ans de règne,
13:15 vous avez fait quand même assez fort, et je vais vous poser deux questions.
13:19 La première c'est, est-ce que vous comptez vous représenter en 2026 ?
13:21 Et la seconde, comment vous abordez la question cruciale, vous qui êtes une municipalité d'Ile-de-France,
13:26 avec les tensions de logement qu'on connaît en Ile-de-France ?
13:30 Je dirais que même si ce premier mandat est quand même très sportif, il faut être honnête,
13:35 depuis trois ans on n'a pas été beaucoup épargnés, Covid, explosion des coûts de construction, de l'énergie,
13:41 donc je dirais que néanmoins, la passion est là, l'envie de se battre pour sa commune, elle est là.
13:47 On met en place beaucoup de projets qui nécessitent du temps, c'est du temps long,
13:51 quand on aménage sa commune, quand on essaie de la transformer, de l'améliorer,
13:54 donc on a bien envie de se dire, 5-6 ans c'est trop court, quand on fait un premier mandat.
13:59 Donc après, aux électeurs, bien sûr, de choisir, et en tous les cas, je pense qu'on se projette sur plus longtemps qu'un mandat.
14:05 Est-ce que vous arrivez à construire encore à Ouille, quand on connaît la densité de votre territoire,
14:09 et les difficultés administratives dont on est le champion en France,
14:14 puisque vous n'êtes pas sans savoir tous les deux que maintenant vous êtes frappés par une circulaire
14:19 qui s'appelle le zéro artificialisation net, qui finalement rogne encore,
14:24 en dehors des baisses de dotations dont vous avez souffert, de vos marges de manœuvre,
14:27 est-ce que vous pensez encore, Julien Chambon, que l'élu local peut encore réellement aménager son territoire ?
14:33 Concrètement, c'est de plus en plus difficile.
14:36 Le zéro artificialisation net, à Ouille on le connaît, puisque l'ensemble du territoire communal est artificialisé.
14:41 Donc dès l'instant où on veut faire quelque chose, on doit réfléchir avec le déjà là.
14:44 Donc quelque part, on n'a pas besoin d'une loi pour y réfléchir.
14:46 Néanmoins, le code de l'urbanisme, en 20 ans, je pense qu'il a doublé, voire triplé de volume.
14:50 Aujourd'hui, on est littéralement le prix dans un sandwich entre les normes,
14:54 et surtout, la hiérarchie des décisions et l'incapacité du maire à rendre compte à sa population.
14:59 Aujourd'hui, on est plus dans une logique de décision administrative que d'une logique démocratique.
15:04 Et ça, c'est problématique, parce que les gens ne comprennent pas.
15:07 C'est sidérant, ce que vous dites.
15:08 C'est sidérant.
15:09 Moi, je me mets à la place de ceux qui vous écoutent.
15:10 C'est franchement une catastrophe.
15:11 Bien sûr, c'est sidérant, mais l'élu doit se battre tous les jours.
15:13 On est expliqué à des personnes qui sont en attente de logement que le problème,
15:16 il est dans la lenteur et dans la technocratie administrative.
15:19 C'est très difficilement entendable.
15:21 Le problème, il est dans la lenteur et dans la difficulté administrative,
15:24 parce que la façon aussi de produire du logement répond à des logiques
15:27 qui ne sont pas aujourd'hui définies par les élus locaux,
15:29 qui ne sont pas aux mains des élus locaux.
15:31 On n'a pas les moyens aujourd'hui de définir la bonne quantité de logement,
15:34 la bonne façon de faire du logement, la bonne façon de fabriquer de la ville.
15:37 Le maire ne construit pas des logements.
15:38 Il fabrique une ville dans sa globalité.
15:40 Pardonnez-moi, Julien Chambon, mais vous faites partie quand même des maires de la majorité présidentielle.
15:45 Donc, vous faites partie de Renaissance.
15:47 Donc, je ne peux pas résister à vous poser des questions.
15:49 Ce n'est pas un piège.
15:50 Mais on ne peut pas dire que sur le premier et le second mandat d'Emmanuel Macron,
15:54 on ait eu un président qui aimait d'abord l'immobilier et le logement des Français.
15:58 Et si on avait voulu finalement provoquer une crise sociale du logement,
16:01 on ne s'y serait pas pris autrement.
16:03 Et vous en êtes d'ailleurs la preuve, vous, en tant que maire.
16:05 Qu'est-ce que vous diriez là-dessus sur la politique de l'exécutif,
16:08 sur les signaux un peu inquiétants envoyés à l'industrie de la ville ?
16:11 Déjà, je dirais que je n'ai qu'un seul patron, ce sont les ovilois.
16:14 C'est à eux que je rends des comptes.
16:16 Et c'est à eux, et c'est pour eux que je me bats tous les jours.
16:18 Ça c'est la première chose.
16:19 Réponse pas mal.
16:20 C'est une logique démocratique.
16:21 Ensuite, le gouvernement, mais j'ai envie de dire globalement l'État,
16:25 pour tenter que quelqu'un maîtrise encore quelque chose au sein de l'administration.
16:29 La question c'est comment on fabrique aujourd'hui du logement
16:32 et comment c'est l'échelon démocratique proche des citoyens
16:35 qui prend les bonnes décisions et qui a les moyens de les mettre en avant.
16:37 C'est ça qu'il faut faire.
16:38 Vous avez une idée ?
16:39 Donc aujourd'hui, il y a une chose qu'il faut préserver,
16:41 c'est la capacité à administrer et à délivrer les permis de construire à l'échelle des communes.
16:45 C'est encore une prérogative que vous avez.
16:46 Beaucoup sont tentés parfois de les déléguer aux agglomérations.
16:49 Je pense qu'en tout cas, pour nous, c'est une très mauvaise idée.
16:52 En région parisienne, on doit être proche de la décision,
16:54 proche de ceux qui subissent les conséquences de nos décisions.
16:56 Donc vous n'êtes pas favorable au dispositif qui est en train de se mettre en place
17:00 de transférer cette compétence à des communautés d'agglomération, à des intercommunalités.
17:05 Est-ce que vous c'est le cas à Dunville ?
17:07 À Dunville, nous continuons à délivrer les permis de construire.
17:10 La compétence aide à la pierre est une compétence communautaire.
17:14 Il y a des efforts importants qui sont faits d'accompagnement financier à ce travail.
17:20 Notre zone construite, nous l'avons confiée à la communauté urbaine
17:26 parce que ça engendre des sommes qui n'étaient pas en proportion à notre budget.
17:33 Mais par contre...
17:34 Vous êtes en intercommunalité ?
17:37 Oui, on est en communauté urbaine.
17:38 Donc on est très intégrés.
17:40 Mais en même temps, nous avons gardé l'initiative en ce qui concerne le projet.
17:47 D'une part, on est très actifs dans les définitions du PLH,
17:52 donc des projections du nombre de logements,
17:55 et aussi dans la vision et le partage des logements à établir, à construire sur la communauté urbaine.
18:03 La difficulté, c'est le modèle économique.
18:06 La difficulté, c'est comment les bailleurs sociaux vont pouvoir construire en réhabilitant des habitats anciens,
18:15 comment vont-ils pouvoir construire en terre agricole,
18:17 parce qu'il y a une vraie spéculation, tout en économisant la terre agricole.
18:23 C'est un souci qu'on avait toujours eu.
18:25 Nous sommes la deuxième commune agricole de la communauté urbaine.
18:28 Il y a huit sièges d'exploitation actifs sur ma commune.
18:32 - Sur le territoire de Françoise Rossignol, avec la proximité de la métropole d'Arras,
18:37 et c'est également le cas en ce qui concerne Paris-Aouy,
18:40 vous avez un marché locatif privé, une activité diffuse extrêmement importante.
18:46 Je vous donne un chiffre.
18:47 62% des personnes logées dans le parc locatif privé, que ce soit à Aouy ou chez vous,
18:51 seraient éligibles au logement social.
18:53 On a besoin des professionnels du privé.
18:55 On est d'accord là-dessus.
18:56 Donc des promoteurs.
18:57 D'ailleurs, comme vous le savez, les bailleurs sociaux ne construisent plus.
19:00 Donc c'est une question. Est-ce que pour vous, la clé du logement social, c'est la solution ?
19:04 - Justement, la réponse, vous allez la donner dans quelques instants sur Sud Radio.
19:07 On est toujours en duplex du Salon des Mers avec Sylvain Lévy-Valancy.
19:10 Parlons IMO en compagnie de nos deux invités, Françoise Rossignol et Julien Chambon.
19:15 A tout de suite sur Sud Radio.
19:29 On est toujours en duplex du Salon des Mers sur Sud Radio à la porte de Versailles à Paris.
19:33 Avec vous, Sylvain Lévy-Valancy et nos deux invités.
19:36 Oui, Jean-Marie, je rappelle bien évidemment à nos auditeurs que vous pouvez nous téléphoner au 0826 300 300
19:41 et nous poser toutes les questions.
19:43 La question a été posée, Françoise Rossignol, sur le marché locatif privé et les promoteurs privés,
19:50 nécessaires à l'équilibre de la fourniture de logement.
19:53 Est-ce que c'est le cas à Dunville ?
19:55 À Dunville, on a seulement très récemment du locatif privé.
19:59 Parce que nous étions une commune essentiellement de propriétaires occupants.
20:05 Et nous le sommes aussi encore en très très grande majorité.
20:08 Donc moi, je rends hommage au travail qui a été fait par les bailleurs sociaux
20:11 qui ont fait des constructions, je dirais, originales et de très grande qualité.
20:15 Là où nous avons éprouvé et où nous éprouvons encore le plus de difficultés,
20:20 c'est l'acquisition sociale, l'accession sociale à la propriété
20:26 qui a du mal à trouver son modèle économique, clairement.
20:29 Et aujourd'hui, dans des formes urbaines, logements intermédiaires par exemple,
20:34 un peu originales mais qui sont nécessaires pour atteindre les objectifs de densité que nous nous sommes donnés.
20:40 Dunville était une ville totalement horizontale.
20:42 Aujourd'hui, nous arrivons à du R+2, ce qui est une innovation
20:47 et qui n'a pas été forcément très facile à accepter, mais qui l'est aujourd'hui.
20:51 Et donc sur ces formes architecturales sur lesquelles on avait beaucoup d'espoir,
20:57 aujourd'hui on sent que c'est compliqué parce que, en termes de locatifs,
21:02 elles sont très bien acceptées, mais les propriétaires potentiels
21:06 ne se projettent pas sur ces formes d'habitats.
21:09 Et donc il y a une vraie question de commercialisation,
21:12 alors que la commune est extrêmement attractive.
21:14 Et malgré tout, ces formes-là sont difficiles à écouler.
21:18 Vous avez rappelé tout à l'heure la loi ESRU, avec le pourcentage de logements, 25% de logements sociaux.
21:23 Est-ce que vous y êtes maintenant adaptée ?
21:25 Non, nous n'y sommes pas.
21:26 Est-ce que vous pensez l'atteindre ?
21:28 Si on peut continuer à construire, oui.
21:30 Mais nous sommes une commune qui a déjà une densité relativement forte dans le bâti.
21:35 Il y a longtemps que nous avons travaillé sur la réhabilitation et l'utilisation de friches.
21:40 Nous avons travaillé sur les dencreuses.
21:44 Donc il y a peu d'opportunités.
21:47 Aujourd'hui, s'il n'y a pas la possibilité, dans des conditions de densité,
21:52 qui sont déjà inscrites dans nos documents d'urbanisme,
21:55 puisque nous sommes à 30 logements à l'hectare,
21:57 ce qui peut paraître peu dans la périphérie en Ile-de-France,
22:02 mais qui est beaucoup chez nous et qui est une forme de révolution culturelle,
22:06 eh bien il faut trouver des solutions.
22:09 Or, aujourd'hui, sur le plan économique, la friche coûte très cher.
22:12 J'ai un projet qui est en rade parce qu'on a permis de construire des livrets,
22:16 mais on ne trouve pas l'équilibre économique.
22:18 Difficile dans la réhabilitation, difficile dans l'acquisition de terres agricoles.
22:25 Et donc, c'est cet aspect-là qui est difficile.
22:29 En fait, vous êtes dans une crise foncière, bien évidemment.
22:31 Tout à fait.
22:32 Vous avez quasiment plus de foncières.
22:34 Vous nous l'avez dit, au Rantel.
22:36 Comment vous faites face à ces défis, puisque Ouille est une ville qui gagne des habitants ?
22:42 Ça va vous poser un sacré problème, Julien Chambon,
22:44 puisque aujourd'hui, quand on voit les statistiques d'accès aux logements
22:48 sur le marché locatif, privé et social, c'est quasiment tâche impossible à Ouille.
22:52 Mais ça, vous le savez déjà.
22:54 Oui, on a un phénomène assez classique.
22:56 C'est à la fois le renchérissement et un marché de l'immobilier très attractif
22:59 qui fait que pour acheter, c'est de plus en plus difficile.
23:01 Pour accéder à la propriété à Ouille, c'est de plus en plus difficile,
23:04 surtout la maison et son jardin dans un espace urbain.
23:08 Et en même temps, on a vraiment une exclusion des classes populaires,
23:14 des employés, des personnes qui font vivre les communes.
23:16 Vous en travaillez dans le commerce ?
23:17 Vous en travaillez dans un phénomène de gentrification, vous aussi ?
23:19 On peut appeler ça un phénomène de gentrification.
23:21 Et on ne veut pas perdre néanmoins notre identité urbaine.
23:23 C'est intéressant ce que dit Macron, parce que nous aussi,
23:26 on est une ville assez horizontale, un peu comme la grande banlieue parisienne,
23:28 avec les nappes pavillonnaires que les gens débiscitent.
23:31 Ils apprécient cet habitat-là.
23:33 Je suis désolé, mais la grande banlieue a une identité urbaine.
23:35 Tout le monde l'est, tout le monde la défend, sauf Emmanuel Wargon.
23:37 On a un art de vivre, on laisse à Emmanuel Wargon le plaisir de vivre chez elle,
23:41 dans sa maison, et nous de laisser nos maisons tranquilles.
23:43 Ça c'est important, on a un art de vivre en banlieue.
23:46 On ne veut pas le perdre, malgré le besoin et la nécessité de créer du logement.
23:49 C'est là où le logement social est une réponse à la fois oui et non.
23:53 Oui parce qu'elle crée forcément un accès au logement quand même.
23:55 Quand on voit aujourd'hui les charges que représentent pour les habitants,
23:58 nos concitoyens en région parisienne, ce qu'on consacre au logement,
24:00 c'est énormissime.
24:02 Pour autant, si construire du logement social, ça veut dire bétonner,
24:05 raser les maisons, construire des immeubles en bloc,
24:07 aujourd'hui, ça n'est plus acceptable et en plus, économiquement, ça ne fonctionne plus.
24:09 Alors je suis tout à fait d'accord avec vous, sauf qu'on vous donne des injonctions
24:12 totalement contraintes, puisqu'on vous enjoint de loger les nouveaux habitants.
24:16 Et on a commencé à étudier un petit peu, alors vous allez me répondre
24:20 le plus précisément possible, sur la baisse des dotations.
24:24 Est-ce que ça a touché la ville de Houille ?
24:26 Est-ce que réellement, vous aussi, vous avez été compensé à l'heure auprès
24:30 avec la disparition de la taxe d'habitation ?
24:32 Vous êtes compensé, mais une fois que la population est dynamique,
24:34 il n'y a plus de rattrapage.
24:36 Les nouveaux arrivants, ils ne sont pas compensés, eux.
24:38 Donc forcément, vous avez de nouvelles charges.
24:40 Et puis, de la même manière que au niveau des impôts locaux...
24:42 Donc mécaniquement, votre budget baisse.
24:44 Donc mécaniquement, le budget baisse et les besoins augmentent.
24:46 C'est inévitable.
24:48 Donc concrètement, vous en tant que maire, vous pourriez nous dire
24:51 à un moment donné, je ne vais plus pouvoir accepter d'habitants supplémentaires.
24:54 À un moment donné, quand on a une ville résidentielle,
24:56 qu'on n'a pas d'activité économique, ce qui est le cas de la ville de Houille,
24:59 il n'y a pas de marge de manœuvre.
25:01 Ce sont les habitants qui supportent.
25:02 Et les habitants, ils sont déjà pressurisés dans tous les sens.
25:04 Ça a le mérite d'être clair.
25:05 À Dunville, est-ce que vous êtes touché par la même chose ?
25:07 Est-ce que vous avez été compensé ?
25:09 Et ensuite, est-ce qu'après le mécanisme de compensation,
25:12 vous êtes capable, à Dunville, d'augmenter votre population ?
25:15 On est effectivement dans une situation
25:18 où on est atteint par un effet CISO absolument dramatique.
25:22 Et donc, la question se pose de maintenir des services,
25:26 maintenir la qualité des services pour pouvoir investir.
25:29 Parce que demain, il faut servir les repas à la cantine,
25:33 des repas de qualité, mais il faut aussi pouvoir faire
25:36 la rénovation énergétique de nos écoles.
25:38 Et donc, aujourd'hui, la baisse de nos ressources
25:43 fait que notre épargne diminue
25:46 et que notre capacité à investir est remise en cause.
25:49 Or, elle est absolument indispensable
25:51 si on veut accueillir de la nouvelle population.
25:53 Et maintenir la population actuelle dans sa qualité de vie.
25:57 C'est très clair. C'était un plaisir.
25:59 On voulait vous mettre un focus sur vos territoires.
26:01 Parce qu'on considère, à la rédaction,
26:03 que les maires de France sont les premiers à porter le nom des territoires.
26:06 Et c'est là que les bouleversements et les changements auront lieu.
26:08 Un grand merci à vous, Julien Chambon.
26:10 Je rappelle que vous êtes le maire de Houille
26:12 et conseiller départemental d'Aisyville.
26:14 Merci également à Françoise Rossignol.
26:16 Vous êtes maire de Dunville. Ne changez rien, Françoise.
26:18 Peut-être un quatrième mandat qui se profile à l'horizon.
26:21 Vous êtes également première vice-présidente de la communauté urbaine d'Arras.
26:24 Et on vous réinvitera l'un et l'autre avec plaisir sur Sud Radio.
26:27 Tout de suite, on décide d'emménager.
26:29 Chaque semaine, on vous propose un bien coup de cœur
26:37 à acheter d'une manière ou d'une autre.
26:39 On a retrouvé Grégoire Darrico qui nous rejoint en plateau.
26:41 Bonjour Jean-Marie.
26:43 On commence par un bien à découvrir en Viagé
26:45 avec notre partenaire Viagimo.
26:47 Exactement, Jean-Marie. Direction le golfe du Morbihan
26:49 et la cité des Vénettes, c'est-à-dire Vannes.
26:52 C'est une maison de 148 m2 avec jardin
26:54 que nous vous proposons cette semaine avec notre partenaire Viagimo.
26:57 Une maison construite en 1987,
26:59 idéalement située à 5 minutes des grands axes et commodités.
27:02 Elle est bâtie sur un terrain de 420 m2
27:05 et comprend un rez-de-chaussée, une entrée,
27:07 un salon séjour avec cheminée,
27:09 idéal pour les soirées d'hiver qui s'annoncent,
27:11 une cuisine indépendante, une suite parentale,
27:13 une autre chambre que l'on peut aussi transformer en bureau,
27:15 une buanderie et une salle de bain.
27:17 A l'étage, vous trouverez une mezzanine,
27:19 deux chambres, une salle de bain et un bureau.
27:21 A l'extérieur, le jardin comprend une terrasse.
27:23 Alors, qui dit Viagé, dit technique du Viagé.
27:25 Exactement, Sylvain.
27:27 La maison est proposée en Viagé occupée
27:29 au profit d'un homme de 75 ans.
27:31 La valeur vénale de la maison est de 340 000 euros.
27:33 C'est ce qu'elle coûterait si elle était libre.
27:35 Si vous êtes intéressé par cette opération en Viagé,
27:37 sachez que le bouquet est de 148 800 euros
27:40 et que la rente viagère mensuelle est de 470 euros.
27:43 Vous pouvez contacter sans plus attendre
27:45 l'agence Viagimo de Vannes
27:47 ou vous rendre sur le site internet de notre partenaire
27:49 pour plus d'infos et photos www.viagimo.fr
27:52 et sachez même qu'une visite virtuelle de la maison
27:54 est possible sur demande.
27:56 Alors, nous avons eu des coups de cœur
27:58 à la rédaction, Grégoire, cette semaine.
28:00 Moi, je vous propose qu'on aille dans une très jolie ville,
28:02 pas très loin de la race, qui s'appelle Dunville.
28:04 Voilà, effectivement, Sylvain, j'ai décidé de faire honneur
28:06 à nos invités du jour et on commence d'abord
28:08 par Dunville, commune de 5 689 habitants
28:12 que vous administrez, Madame le maire.
28:14 Une commune dont le nom remonte à la Rome antique
28:16 puisqu'il vient du latin "Diana Vilae",
28:18 soit littéralement "la ville de Diane",
28:20 déesse de la chasse et du monde sauvage.
28:22 On l'explique par l'habitude qu'avaient pris
28:24 les légionnaires romains de venir se désaltérer
28:26 dans les eaux de source qui s'y trouvaient.
28:28 Donc voilà pour la petite minute culturelle.
28:30 Et sinon, je vous ai dégoté une maison située
28:32 dans les faubourgs de la commune, bâtie sur un terrain
28:34 de 597 m2. La maison fait 94 m2,
28:37 comprend une entrée, une cuisine équipée,
28:39 un salon-séjour, un cellier, trois chambres,
28:41 une salle d'eau indépendante.
28:43 Elle est entourée d'un jardin clos et d'une terrasse
28:45 de 40 m2 environ. La maison est proposée
28:47 au tarif de 184 900 euros.
28:49 Vous pouvez voir les photos et infos
28:51 sur le site www.bienici.com.
28:54 Et bien évidemment, on simule le financement
28:56 puisqu'on aide ceux qui nous écoutent
28:58 à faire le montage financier.
29:00 En ce moment, c'est vraiment pas du luxe.
29:02 Exactement, Sylvain. On s'y penche avec sérieux.
29:05 Donc avec un apport de 10%, soit 18 490 euros
29:08 et un emprunt sur 25 ans à 5%,
29:10 vous pouvez estimer des mensualités de remboursement
29:12 à 973 euros.
29:14 Un troisième lien à visiter, Grégoire,
29:16 une très jolie ville qui s'appelle Houille,
29:19 dans les Yvelines.
29:21 Effectivement, vous l'avez deviné.
29:23 Nous allons à Houille, direction les Yvelines
29:25 pour aller chez vous, monsieur le maire.
29:27 C'est un appartement de 4 pièces de 68 m2
29:29 que je vous ai dégoté dans le secteur
29:31 du Réveil-matin, c'est-à-dire, si j'ai bien vu,
29:33 pas très loin de la gare RER.
29:35 Notre appartement se trouve dans une résidence
29:37 entretenue, calme, verdoyante et isolée.
29:39 Un lieu familial, idéalement situé
29:41 à 10 minutes à pied de la gare.
29:43 L'appartement se situe au premier étage
29:45 de la résidence, il est très lumineux.
29:47 Il comprend une entrée, un double séjour,
29:49 exposé sud-ouest, une cuisine équipée,
29:51 un cellier, deux chambres et une salle de bain.
29:53 Vous y trouverez aussi une cave de 5 m2
29:55 pour compléter ce bien.
29:57 L'appartement est proposé au tarif de 272 000 euros.
29:59 Plus d'infos sur century21.fr.
30:03 Et on le finance avec un apport de 10% toujours.
30:05 Voilà, donc 27 200 euros,
30:07 un emprunt toujours sur 25 ans à 5%,
30:10 et vous avez des mensualités de remboursement
30:12 à 1431 euros.
30:14 Merci Grégoire.
30:16 En tout cas, ça faisait envie d'emménager.
30:18 Je ne sais pas si on aura fait gagner à Mme le maire
30:20 et à M. le maire des nouveaux habitants,
30:22 mais en tout cas, si Sud Radio peut arriver à le faire,
30:24 ce sera une bonne chose.
30:26 Merci à vous Grégoire Darricot.
30:28 Merci à vous, il nous faut Mme le maire et M. le maire.
30:30 Merci à vous Sylvain Lévy.
30:32 Merci Grégoire, on va se retrouver la semaine prochaine
30:34 avec le président de la Fédération nationale de l'immobilier
30:36 de la Chambre de Paris.
30:38 On parlera de lui aussi par exemple.
30:40 Exactement, ce sera toujours la prochaine émission
30:42 Parlons IMO, je le rappelle, c'est chaque samedi matin
30:44 à 9h15, on parle de votre logement.
30:46 D'ici là, vous avez une question à poser,
30:48 vous nous laissez un message
30:50 au 0826 300 300.
30:52 On vous rappelle, on vous répond,
30:54 et on vous met en contact avec nos experts.
30:56 Avant ça, l'émission que vous venez d'écouter
30:58 en duplex du Salon des maires
31:00 sera rediffusée
31:02 mardi prochain à midi sur Radio IMO.
31:04 Vous pouvez la retrouver aussi sur tous les environnements
31:06 digitaux de Sud Radio et de Radio IMO.
31:08 Un mot quand même pour remercier
31:10 ceux qui nous accueillent aujourd'hui,
31:12 ce sont nos partenaires de Sud Radio,
31:14 la Confédération nationale des Buralistes
31:16 et en particulier leur président Philippe Cueil.
31:18 Vous savez, dans chaque ville de France,
31:20 il y a un maire, il y a une mairie, il y a souvent une église
31:22 et très souvent, il y a un bureau de tabac
31:24 qui ne vend pas que du tabac,
31:26 qui sert aussi parfois de petit service public
31:28 de demain. C'est pour ça qu'on est ravis
31:30 de travailler avec nos amis
31:32 les Buralistes sur Sud Radio.
31:34 Vous les retrouverez aussi à tout de suite sur Sud Radio.
31:36 Sud Radio.
31:38 Parlons IMO.
31:40 Sylvain Lévy-Valancy.
31:42 Avec Nextcity, premier promoteur résidentiel.
31:44 Trouvez votre logement partout en France
31:46 sur nextcity.fr.
31:48 [Musique entraînante diminuant jusqu'au silence]

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