Olivier Giroud, meilleur buteur de l’histoire de l’équipe de France, revient pour CARRÉ sur sa carrière de légende, riche en trophées !

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Olivier Giroud, meilleur buteur de l’histoire de l’équipe de France, revient pour CARRÉ sur sa carrière de légende, riche en trophées !

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00:00 Il y a eu ce prix Push-Cass, il y a eu trois Community Shields,
00:03 on gagne l'Europa League, ça fait quatre FA Cup,
00:06 la Coupe du Monde forcément avec l'équipe de France.
00:08 Ah ouais, la Champions, j'ai oublié !
00:11 Salut, c'est Olivier Giraud, c'est Carré.
00:14 Je suis né à Chambéry, donc Savoyard,
00:19 fier de mes origines Savoyard parce que dans ma région,
00:22 c'était le foot et le ski.
00:25 J'ai beaucoup skié quand j'étais jeune, c'était ma deuxième passion.
00:28 J'ai grandi dans la région grenobloise
00:31 et j'ai fait mes premiers pas dans la région du Grésivaudan,
00:36 où j'ai joué dans un petit club qui s'appelle le Froge Olympic Club.
00:39 Après, j'ai signé à Grenoble à l'âge de 12 ans,
00:44 Grenoble Foot 38, là où j'ai fait toute ma pré-formation et ma formation.
00:48 J'ai signé pro à 19 ans et après je suis parti en prêt un an à Istres.
00:53 J'ai fait deux ans à Tour en Ligue 2
00:56 et après j'ai fait deux ans à Montpellier.
00:59 Je pense que le grand public m'a découvert à ce moment-là.
01:02 D'ailleurs, beaucoup de personnes pensent que je suis originaire de Montpellier,
01:07 mais je suis bien de la région Rhône-Alpes.
01:09 Après, j'ai été adopté par les Montpellierains et la Payade
01:13 avec des moments extraordinaires, ce titre de champion et de meilleur buteur.
01:18 Ça m'a permis de réaliser mon rêve de gosse,
01:20 qui était de jouer un jour en première ligue
01:22 dans un club aussi comme Arsenal, que je supportais quand j'étais petit,
01:28 avec tous les franchises qui évoluaient.
01:30 J'ai passé des années extraordinaires.
01:33 J'ai eu l'opportunité de travailler avec un manager
01:37 qui m'a accueilli les bras grands ouverts et qui m'a beaucoup appris,
01:41 Arsene Wenger.
01:42 C'est une personne qui a beaucoup compté pour moi dans ma carrière,
01:45 tout comme mes autres coachs.
01:46 Mais c'est vrai que Arsene m'a donné l'opportunité de grandir en tant que joueur de foot,
01:52 mais aussi en tant qu'homme.
01:53 C'était vraiment superbe.
01:56 La fin, elle était un peu moins, mais c'est comme dans toutes les belles histoires,
02:00 il faut parfois aussi savoir tourner la page.
02:04 J'ai été déçu de quitter Arsenal, mais il fallait que je trouve un autre challenge.
02:09 J'ai eu l'opportunité de signer pour Chelsea.
02:12 Là aussi, Antonio Conte a joué un rôle important dans ma venue.
02:17 Il voulait un autre attaquant pour concurrencer Alvaro Morata à l'époque.
02:21 L'adaptation a été réussie.
02:25 C'est ce qui m'a permis de continuer à être compétitif et de jouer à cette Coupe du Monde 2018,
02:31 qui était vraiment l'objectif que j'avais en ligne de mire.
02:33 Avec Chelsea, je gagne des titres.
02:36 J'évolue aux côtés de joueurs aussi extraordinaires comme Eden Hazard.
02:42 Pour moi, gagner la Ligue des Champions avant de quitter le club,
02:48 voulait dire beaucoup.
02:49 C'était un titre qui me faisait rêver quand j'étais plus jeune.
02:53 Je pensais avoir fait le tour de la question en première Ligue,
02:58 après avoir joué pour ces deux énormes clubs, Arsenal et Chelsea.
03:02 Le fait de rebondir encore une fois, parce que la fin à Chelsea a été difficile,
03:07 au Milan 1C, qui était aussi le club qui me faisait rêver quand j'étais plus jeune.
03:11 Andriy Shevchenko était mon joueur préféré.
03:14 Pour moi, c'était incroyable.
03:16 Même si c'est vrai qu'en janvier 2020, j'étais à deux doigts de m'engager pour l'Inter de Milan.
03:21 Mais le fait d'avoir beaucoup prié, d'avoir pris la bonne décision,
03:27 et le concours de circonstances ont fait que je me suis retrouvé de l'autre côté de Milan à l'été 2021.
03:33 Ça a été une adaptation assez express, si je puis dire.
03:38 Parce que j'ai tout de suite fait l'effort de parler italien,
03:42 de dire aussi que j'avais des origines italiennes, et ça, ça a beaucoup plu aux Italiens.
03:46 L'origine italienne de par mes grands-mères.
03:49 Je me suis senti très bien accueilli et tout de suite bien adapté au championnat.
03:54 Et cette année où l'on gagne le titre, je ne pouvais pas rêver mieux, clairement.
03:58 J'ai été décisif pour l'équipe et je faisais partie aussi de ce collectif
04:03 qui était encadré aussi par Ibra, qui était encore là à l'époque.
04:07 Et pour moi, avoir l'opportunité de jouer pour le Milan
04:11 et d'apprendre à côté de lui, qui est une légende vivante du Milan AC et du football mondial,
04:19 ça a été aussi une expérience assez incroyable.
04:22 Je suis vraiment reconnaissant d'avoir pu travailler avec des mecs comme lui.
04:25 Après la suite, je ne la connais pas encore.
04:32 J'espère encore faire de grandes choses pour le Milan cette année.
04:35 Mais je ne me projette pas au-delà de l'année prochaine.
04:39 J'ai l'objectif de jouer l'Euro 2024 avec la France
04:41 et d'être compétitif, décisif pour mon équipe.
04:45 Et j'espère qu'on ramènera la Coupe du Monde à la maison,
04:48 parce que c'est celle qui manque dans mon musée.
04:51 L'un de mes potes d'enfance m'avait rappelé, la veille de la finale de la Coupe du Monde,
04:59 que quand j'étais petit, quand la France 98 avait gagné la Coupe du Monde,
05:02 j'avais 11 ans, je crois.
05:04 Et comme beaucoup de gamins, j'imagine, j'avais dit un jour, je gagnerais la Coupe du Monde.
05:08 Et ça, c'était un joli petit clin d'œil.
05:13 20 ans après, ramener la Coupe à la maison, c'était comme dans un rêve.
05:18 Je pense que la chose pour moi qui était injuste,
05:25 c'était à l'époque, juste avant l'Euro 2016,
05:28 quand j'avais sué quelques sifflets à la bourgeoise, quand je marque d'ailleurs.
05:35 Mais bon, après, on a remis les choses au point.
05:38 C'est ça, c'est ça.
05:40 Je vais essayer de dénumérer mes titres collectifs et individuels.
05:46 On va commencer par mon premier titre, qui est le titre de champion de France des 14 ans.
05:52 Je t'ai eu là.
05:54 Je ne t'y attendais pas. Champion de France des 14 ans, la Coupe nationale avec Ronalp.
05:59 Ça a été mes premiers souvenirs extraordinaires en jeune.
06:03 Après, évidemment, il y a eu le titre de champion de France avec Montpellier, le titre de meilleur buteur.
06:08 Il y a eu à Arsenal les trois FA Cup que l'on a gagnés.
06:13 Il y a eu trois Community Shield, qui est le trophée des champions,
06:17 le vainqueur du championnat contre le vainqueur de la Coupe.
06:21 Il y a eu ce prix Pushkas, 1er janvier 2017, avec le coup du scorpion.
06:26 Il y a eu après 2018, où je gagne la Coupe du monde forcément avec l'équipe de France.
06:34 Je gagne la FA Cup avec Chelsea, donc ça fait quatre FA Cup.
06:38 Mais je perds pas mal de finales aussi entre temps, mais bon, on ne va pas les évoquer.
06:41 Je suis le meilleur buteur de l'Europa League en 2019.
06:44 On gagne l'Europa League. Après, je crois que c'est le titre avec le Milan.
06:50 Ah ouais, la Champions, moi j'ai oublié.
06:55 Il y a évidemment la Champions League en 2021 avec Chelsea.
07:00 Je pense qu'on est pas mal, j'ai à peu près tout dit.
07:04 C'est délicat parce que chaque titre a sa propre saveur.
07:10 Mais quand on est sur le toit du monde en juillet 2018, ça a été une sensation indescriptible.
07:19 Je dirais le titre de champion du monde.
07:24 Et puis personnel, il y a le fait de terminer meilleur buteur plusieurs fois.
07:29 Mais je dirais que je parlerais de mon but coup du scorpion.
07:33 Parce que celui-là, je ne sais pas si on le reverra de sitôt.
07:37 C'était mon intention de frapper au but, comme je pouvais sur le moment.
07:42 Mais j'ai eu un maximum de réussite et là, je peux dire que j'ai été touché par la grâce de Dieu.

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