Tel x Carré, Partie 1 : les coulisses de son arrivée au Bayern, le numéro 9, ses ambitions... Mathys Tel nous dit tout !
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00:00 J'avais pas envie de prendre le 9, arriver au Breil, sans avoir rien fait, sans que les gens me connaissent.
00:04 Arriver, prendre le 9 de Lewandowski, qui a fait de très grandes choses au sein du club.
00:08 Donc, ouais, j'ai voulu garder 39 pour pouvoir faire mon nom dans le club.
00:13 Petit à petit, on t'en regarde.
00:15 Salut à tous, c'est Baptiste L.
00:17 Pressez pas, pressez. C'est carré.
00:19 T'as eu le choix du Roi, mon garçon, où tu pouvais aller au Breil et au Breil.
00:25 C'est vrai que j'avais beaucoup de clubs qui étaient sur moi,
00:28 mais moi, pour moi, j'étais vraiment centré et fixé sur le Bayern,
00:31 parce que j'avais apprécié leur projet, j'ai énormément apprécié les hommes qui étaient derrière ce projet.
00:36 Je crois que le Bayern a même un peu décalé le départ de Lewandowski pour te faire venir,
00:41 si je dis pas de bêtises. Enfin, raconte-moi l'histoire qui te lie à Lewandowski,
00:45 dont tu es promis à devenir le successeur.
00:48 Par rapport au départ de Lewandowski, ça a été fait dans un timing assez précis.
00:52 Lewandowski était sur un départ, le Bayern cherchait un autre attaquant,
00:56 et moi, il y avait Rennes qui voulait me garder,
00:58 du coup, il y avait plein de négociations qui ont été mises en place.
01:01 Une fois que j'ai été libéré, ils ont pu libérer Lewandowski,
01:04 et ça a été fait dans un timing assez intense.
01:08 Arriver comme le successeur de Lewandowski, comment tu le vis ?
01:11 Le Flatter, c'est quelque chose de grand, d'être à côté de…
01:14 L'arrivée après ce grand nombre, c'est un très grand attaquant
01:17 qui a fait quelque chose de fou au sein du club du Bayern.
01:21 Moi, je viens comme je suis, j'essaie d'apporter ce que je peux apporter à l'équipe.
01:25 Je suis venu ici pour progresser, pour devenir un meilleur joueur.
01:29 C'est vrai que tu aurais pu porter son numéro 9,
01:31 c'est vrai que le Bayern t'avait réservé le numéro 9 ?
01:33 Oui, durant la signature, il y avait un débat qui a été mis en place concernant le numéro,
01:37 avec Hassane Salaamedi qui est Marco,
01:40 il y avait le choix entre le 9 et le 39,
01:42 j'ai préféré garder le 39, pourquoi ?
01:44 Je m'étais mis des défis en tête,
01:47 parce que je n'avais pas envie de prendre le 9 et d'arriver au bon numéro,
01:50 sans avoir rien fait, sans que les gens me connaissent.
01:52 J'ai arrivé pour prendre le 9 de Lewandowski qui a fait de très grandes choses.
01:56 Tu veux mériter le numéro 9 ?
01:58 C'est ça, je veux mériter le numéro 9.
02:00 C'est pour moi, c'est pour ma famille, c'est pour mon entourage,
02:05 c'est vraiment le mérité.
02:07 C'est un beau pari ça ?
02:08 C'est un beau pari, c'est surtout un grand défi,
02:10 c'est quelque chose qui motive, c'est excitant,
02:12 il n'y a plus qu'à faire les choses pour y aller.
02:15 Et alors toi, est-ce que c'est vrai qu'on t'a pris pour un présure ?
02:18 Pendant longtemps, on m'a pris pour un présure.
02:20 Du coup, avant que je commence un match, on me demandait ma carte d'identité.
02:23 Je ne la montrais pas, je ne jouais pas.
02:25 J'avais 8 ans, 9 ans, il y en avait qui disaient qu'ils avaient 13 ans, 14 ans,
02:28 alors que non, j'avais bel et bien 8 ans, 9 ans.
02:30 Des fois, j'en jouais un peu, mais c'était marrant.
02:33 C'est-à-dire, t'en jouais ?
02:35 Des fois, je disais que j'avais 15 ans, 14 ans, juste pour me sentir un peu supérieur.
02:39 Il y a le côté rigolo, etc.
02:41 Mais est-ce qu'il y a des fois où ça a été plus difficile à vivre ?
02:43 Difficile, oui, parce que ça mettait une exigence assez différente aux autres.
02:48 Parce que mon physique était assez imposant.
02:50 J'étais un peu le leader de l'équipe, parce que je m'appelais le "brasser de capitaine" quand j'étais jeune.
02:56 Ça mettait vraiment une exigence assez forte.
02:59 Mais quand t'es jeune, tu ne calcules pas vraiment ça.
03:02 Tu joues quand t'as envie de jouer, tu essaies de prendre le maximum de plaisir.
03:06 C'est ce que j'ai su faire.
03:08 On te mettait derrière pour tenir la baraque à l'époque ?
03:10 C'est ça, on me mettait derrière pour tenir la défense, éviter de prendre le maximum de buts.
03:14 Après, j'ai remarqué beaucoup, quand j'avais l'occasion de percer le terrain,
03:17 que je pouvais jeter mes bras, je pouvais bouger tout le monde, tout le monde était dur.
03:21 Aujourd'hui, ça m'a rattrapé.
03:23 Je suis à la même taille que tout le monde.