Tel x Carré, Partie 2 : les coulisses de son arrivée au Bayern, son parcours, ses meilleures anecdotes... Mathys Tel nous dit tout !
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00:00 Je prenais le ballon, j'allais tout seul.
00:01 Mais ouais, c'était marrant.
00:02 C'était marrant.
00:02 Salut à tous, c'est Matis Stel.
00:04 Pressez pas, pressez.
00:05 C'est Carré.
00:06 Est-ce que tu veux bien expliquer ce que c'est l'INF ?
00:08 Toi, tu y es rentré à quel âge ?
00:09 L'INF, c'est l'Institut National de Football.
00:11 C'est une pré-formation.
00:12 Parce que généralement, les joueurs qui intègrent l'INF La Fontaine,
00:15 ils pourront ensuite partir dans un club professionnel.
00:18 J'ai fait plusieurs tests avant d'intégrer l'INF La Fontaine.
00:20 Et sur un test, je faisais des oppositions pour voir un peu nos qualités.
00:24 On jouait, on faisait plusieurs matchs. Et le coach avec qui j'étais, qui s'occupait de mon équipe,
00:30 il m'avait dit "il suffisait, j'avais fait de très bonnes choses durant ce tour-là".
00:34 Du coup, ils m'ont mis au poste de gardien.
00:37 On t'avait assez vu, quoi.
00:38 Ouais, c'est ce qu'ils m'ont dit.
00:39 C'est ce qu'ils m'ont dit.
00:40 Mais j'avais un physique assez super à l'air aux autres.
00:42 Moi, je prenais le ballon, j'allais tout seul.
00:43 Mais ouais, c'était marrant.
00:45 C'était marrant de jouer gardien durant ce tour-là.
00:47 Raconte-moi ton anecdote à l'INF.
00:50 Alors à l'INF, dans un premier temps, j'évoluais en tant que défenseur central.
00:54 Défenseur toute la semaine du lundi au vendredi.
00:57 Et une fois arrivé le week-end pour jouer avec mon club en région parisienne,
01:01 qui était au Bain-Venier, je jouais en tant qu'attaquant.
01:03 Donc je faisais toute la semaine en tant que défenseur.
01:05 Et le week-end, je jouais attaquant neuf.
01:07 C'était une bonne expérience.
01:08 Ça m'a permis de gratter un peu partout sur les qualités, sur les défauts de chaque poste.
01:13 Alors, le côté "j'ai joué à tous les prix" et "tu m'expliques tout".
01:17 J'ai joué à tous les postes.
01:18 Dans un premier temps, j'ai commencé en tant que défenseur central à Villiers-le-Bel,
01:23 mon premier club.
01:24 Après, dès que j'ai basculé au Paris-Mse, j'ai évolué en tant que numéro 6.
01:28 Des fois, j'ai alterné entre 5 et 6.
01:30 À Aubert-Villiers, j'ai basculé attaquant.
01:33 À Clairfontaine, j'ai joué latéral.
01:36 Après, ils m'ont remis dans l'axe.
01:38 Le week-end, je jouais attaquant.
01:40 Après, Aubert-Villiers, ils m'ont remis dans l'axe.
01:44 Après, dès que je suis parti à Montroux, je suis parti en tant qu'attaquant.
01:48 Dès que je suis parti à Rennes, ils m'ont refait basculer en tant que 6, en tant que 8.
01:52 Et dès que j'ai basculé avec les pros, j'ai commencé à rester attaquant.
01:56 Ah non, quoi que, mon premier match de préparation avec les pros, j'ai joué 8.
02:00 Donc, en gros, est-ce qu'il y a un poste auquel tu n'as pas joué ?
02:02 Non.
02:03 Non.
02:04 Comme je l'ai dit tout à l'heure, même gardien, j'ai joué.
02:08 Non, j'ai touché tous les postes.
02:11 Le jour qui a changé ta vie ?
02:12 Le jour qui a changé ma vie, c'est ma première signature professionnelle au Stade Rennes.
02:16 Explique-moi. Pourquoi, comment, à quel âge, qu'est-ce qui se passe ?
02:19 Pourquoi ? Parce que ça a été un premier objectif atteint,
02:23 ma première signature en tant que professionnel.
02:25 C'est toujours un plaisir. J'avais 16 ans, j'étais très jeune.
02:28 Ça est arrivé dans un contexte familial un peu particulier ?
02:30 Oui. Malheureusement, j'ai perdu ma grand-mère et mon grand-père durant cette période-là.
02:35 Ça a énormément touché ma famille.
02:37 Ça a vraiment donné un très gros coup.
02:39 Le fait de leur donner ça, pour moi, c'était histoire de récompenser mes parents
02:43 de tout ce qu'ils faisaient pour moi, des sacrifices qu'ils ont pu faire pour moi
02:46 durant toute mon enfance.
02:47 Et ta sœur, je crois aussi qu'elle était très émue à ce moment-là.
02:49 Oui, ma sœur a pleuré durant la signature.
02:52 Elle m'a attrapé, elle m'a serré, prend dans ses bras, elle a pleuré.
02:55 Et vraiment, j'ai senti qu'elle avait vraiment juste soufflé.
02:58 C'était un soulagement, ça lui a fait du bien d'avoir enfin quelque chose de positif
03:01 durant cette période.
03:02 Moi, je crois que tu as une histoire assez intime, assez folle avec Pelé.
03:06 Est-ce que tu veux bien nous raconter ça ?
03:07 Cette histoire avec Pelé, c'était lors de mon premier but en Bundesliga avec le Bayern.
03:11 Ce jour-là, je suis devenu le plus jeune buteur de l'histoire du Bayern.
03:14 Et juste après le poste du Bayern, qui ont posté ma célébration,
03:19 Pelé l'a fait un petit commentaire.
03:22 Et si je m'en souviens bien, c'était la première d'une longue série.
03:26 Et ça, je me suis rendu compte le jour de son enterrement.
03:28 Ça m'a un peu contrarié.
03:29 Pourquoi ? Parce que son commentaire, ça faisait, je pense, sept semaines,
03:34 huit semaines qu'il avait été fait.
03:36 J'aurais pu y répondre avant si j'avais eu des marges en message.
03:39 Mais voilà, c'est fait.
03:41 On ne peut pas, de toute façon, s'est ce qu'il est fait.
03:43 Son message, il restera toujours gravé dans mon émoi et dans son âme.
03:48 Parce que pour toi, ça représente quoi, Pelé ?
03:50 En plus, on sait ce que ça représente dans le monde du football.
03:53 Déjà, en tant que footballeur, en tant qu'homme, c'est un grand homme.
03:57 Et après, je n'ai pas eu la chance de vraiment pouvoir connaître ce qu'il a fait dans le football.
04:02 J'en ai un peu connu. J'en ai vu aussi des choses à travers quelques vidéos.
04:06 En tant que personne, franchement, très grand respect pour lui.