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Mbappé, Maignan Kolo Muani... Kingsley Coman termine sans langue de bois nos phrases sur les Bleus ! 

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Sport
Transcription
00:00 Je ne comprends pas pourquoi Karim Benzema est autant critiqué.
00:03 On essaie vraiment de ramener plus de négatifs autour de lui,
00:06 alors qu'on devrait vraiment ramener que du positif
00:08 pour tout ce qu'il a fait pour le football.
00:10 Salut, c'est Kingsley.
00:11 C'est Carl.
00:12 Kylian Mbappé me rend fou quand il accélère.
00:19 Je fais partie des joueurs qui ont une grosse accélération,
00:22 mais voilà, il a vraiment une accélération à deux étapes,
00:26 comme un turbo.
00:26 Quand tu conduis une voiture de sport,
00:27 tu as la première accélération, après il y a le turbo qui te tape dedans
00:30 et qui te remet un petit coup.
00:32 Lui, c'est pareil, il a un petit moteur de McLaren.
00:35 Kylian Mbappé m'énerve quand il change de voix pendant les interviews.
00:38 Quand on est ensemble, il parle normalement
00:40 et quand on le revoit en interview,
00:43 je ne sais pas pourquoi sa voix change.
00:45 Le football, il a changé.
00:47 C'est marrant parce que c'est vrai, on fait tous attention
00:49 qu'il a sa voix politique,
00:52 sa voix de politicien quand c'est sérieux,
00:54 c'est le Kylian responsable.
00:57 Et sa voix avec nous, c'est beau,
01:00 ça démontre une grande maturité et c'est successif.
01:03 Là, par des choses, je pense que c'est très professionnel de sa part.
01:06 Benjamin Pavard est le pire boudeur.
01:11 Il brûle parfois quand il brûle.
01:13 Ah, il y a de l'eau.
01:14 Quand je pense à Mike Mignon,
01:18 je pense à Thomas Price de Olivier Thomp.
01:22 C'est top, top, top des gardiens de la jeunesse.
01:25 Des gardiens qui tirent des penaltys,
01:27 qui font des trucs de manga.
01:29 Mike, c'est top, top, top niveau.
01:31 Je comprends Raphaël Varal quand il parle français.
01:36 Je comprends Raphaël aussi pour sa situation
01:42 et tout ce qu'il a dit.
01:44 Et voilà, on le soutient entièrement.
01:46 On le remercie pour tout ce qu'il a accompli
01:48 chez les Bleus et pour la France.
01:49 Quand tu es un joueur international
01:51 et que tu vas loin en Champions League,
01:53 c'est sûr que tu as peu de temps, peu de récupération.
01:56 Et quand tu fais pendant des années,
01:58 ça pèse sur le mental.
01:59 Et le mental, c'est la clé aussi pour la performance.
02:03 Donc, je comprends tous ses choix,
02:05 surtout qu'il a tout gagné.
02:06 Donc forcément, c'est plus facile de s'arrêter, on va dire.
02:09 Marcus Thiram est complètement givré.
02:14 Il est très, très fou, mais très, très agréable.
02:17 Et c'est une super personne.
02:19 Voilà, c'est vraiment un ami de longue date.
02:22 Et même si on ne se voit pas souvent de message,
02:23 je pense pas à toi.
02:24 Je veux voir Randall Colomoni
02:29 prendre 4-0 contre le Bayern.
02:31 Parce qu'à la Coupe du Monde, on parlait,
02:33 il disait que Frankfurt allait nous battre
02:35 quand ils allaient venir chez nous.
02:36 Et je trouve que c'était très osé de sa part.
02:38 Ça se voyait qu'il n'avait jamais joué chez nous.
02:39 Mais à la fin, on a fait 1-1.
02:41 Donc, je veux vraiment qu'on le batte avec un gros sport
02:45 la prochaine fois qu'ils viennent ici,
02:46 qu'ils comprennent un peu comment ça se passe ici.
02:51 Lucas Hernandez me fait marrer quand il lit des mots espagnols
02:56 dans des phrases français.
02:58 J'ai l'impression que ça arrivait un peu plus au début,
03:00 ou peut-être que je me suis habitué.
03:02 Mais après, c'est normal, il a grandit, on va dire,
03:05 plus en Espagne.
03:06 Donc, je pense quand même que l'espagnol,
03:07 c'est sa langue numéro 1.
03:08 Mais vu que c'est quand même un joueur français
03:10 et qu'il a un passeport français,
03:11 des fois, c'est marrant de voir qu'il a un réflexe espagnol.
03:14 Reste fort, général.
03:18 On sait que tu vas revenir comme un grand, encore plus fort.
03:21 Et voilà, c'est dur en ce moment, mais on est tous avec toi.
03:23 Malheureusement, j'ai tout gagné en club,
03:28 et pas en bleu.
03:29 Finale de l'Euro perdue, finale de Coupe du Monde perdue.
03:32 Je ne sais pas si ça arrive à beaucoup de joueurs, ça d'ailleurs.
03:34 C'est la vie, on ne peut pas tout le temps gagner.
03:35 Ce qui est sûr, c'est que je reste très motivé
03:38 et que je sais qu'un jour, je serai là au bon moment,
03:41 au bon endroit et que j'aiderai cette équipe à gagner.
03:43 En tout cas, je ne perds pas d'espoir.
03:46 Je ne lâcherai jamais rien, ça c'est sûr.

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