Daniel ABONGTÉ est le promoteur de « Terre Africaine », une entreprise spécialisée dans la production et transformation du soja.
Déscolarisé, Daniel a surmonté les obstacles pour devenir un entrepreneur prospère. Dans son usine, il transforme 10 tonnes de soja quotidiennement en collaborant avec un réseau de 460 producteurs.
Son parcours, guidé par les conseils de son grand-père, incarne la détermination et l'ambition. Daniel envisage déjà d'innover en transformant le soja en lait et en yaourt.
Déscolarisé, Daniel a surmonté les obstacles pour devenir un entrepreneur prospère. Dans son usine, il transforme 10 tonnes de soja quotidiennement en collaborant avec un réseau de 460 producteurs.
Son parcours, guidé par les conseils de son grand-père, incarne la détermination et l'ambition. Daniel envisage déjà d'innover en transformant le soja en lait et en yaourt.
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00:00 Je repose au nom de Abonté Ardanel, promoteur de l'entreprise terre africaine,
00:04 qui consiste à la production, la transformation et la commercialisation du soja.
00:08 Je suis né dans une famille cultivateur.
00:16 Tout mon papa est cultivateur, ma mère est ménageur.
00:19 Les parents cultivent le soja, puis ils payent nos frères de squatter.
00:23 A deux quatrièmes, j'ai redoublé la classe.
00:25 Je voulais l'écrire en ce moment, mais les parents ont forcé d'obtenir le BPC.
00:31 Malheureusement, à troisième, je suis redoublé et j'ai abandonné le cours.
00:35 Dans mon temps d'entrepreneur, je suis rentré sur l'affaire il y a quatre ans.
00:40 Ici, c'est l'origine de l'entreprise terre africaine,
00:50 qui consiste à transformer les aliments pour voler butaï.
00:54 Ici, c'est le refroidissement, c'est là où nous allons mettre les ingrédients.
00:58 On va ramener les ingrédients ici, et par là, ils vont mélanger.
01:03 Le produit final va sortir par ici.
01:05 Nous transformons 10 tonnes par jour.
01:09 L'entreprise terre africaine est venue nous soulager.
01:12 Nous, les vendeurs d'aliments, parce qu'on part là-bas pour prendre l'aliment.
01:15 Maintenant, c'est facile avec nous.
01:18 Avant, on partait à Ouara.
01:19 Souvent, avec les transporteurs aussi, ce n'est pas facile.
01:22 C'est de très bonne qualité.
01:25 Le champ de soja
01:29 Le champ de soja, pour moi-même, je pense que je tire avec 4 à 6 hectares,
01:35 parce que là-bas, il y a du bio à part et du compassionnel à part.
01:38 Mais surtout, on va combiner ces 6 hectares que j'ai produits cette année.
01:42 Pour le bio, c'est pour faire la semence des intrats, pour les donner à certains producteurs.
01:48 En plus de ma propre production, il y a un réseau de producteurs
01:52 que j'ai mis en place dans tous les villages à la province du Nauru,
01:56 qui produit du soja pour moi.
01:58 Pour que, quand nous allons commencer, il n'y ait plus de rétu de soja.
02:02 Les producteurs, ils sont en nombre de 460.
02:05 Le champ de soja
02:11 Quand mon grand-père était là, il m'a dit de faire comprendre que la vie n'est jamais faite pour le faire
02:17 et de savoir quel que soit le chemin que je veux prendre.
02:20 Il faut savoir que le début ne sera pas facile.
02:23 Je pense que c'est à l'âge de 4 ans que je voulais laisser l'école et c'est là qu'il m'a conseillé sur ça.
02:28 J'ai dit à mon grand-papa, je vais arriver, je vais faire mon dessin.
02:32 Et quand je me suis lancé dans l'entreprenariat,
02:34 si j'arrive vraiment à faire des trucs vraiment difficiles,
02:39 si je rappelle ce que mon grand-père m'avait dit,
02:42 ça me donne le courage d'aller de l'avant pour encore relever ce défi.
02:46 Je ne peux pas dire que je suis vraiment satisfait parce que j'ai d'autres visions devant,
02:50 genre la transformation de soja en lait et en yaourt que je voulais faire.
02:54 [Musique]