• l’année dernière
Issaka BOUGOUM est le promoteur de la Société Nouvelle (SN) « RANCH du KOBA », qui est spécialisée dans l'exportation des fruits et légumes, notamment la mangue fraîche et la mangue séchée.

Il s'est lancé dans cette activité à la fin de ses études secondaires. L'entreprise exporte près de 2 500 tonnes de mangues chaque année, vers l'Europe et le Maghreb. Elle dispose d'une station de conditionnement, et emploie 200 personnes, majoritairement des femmes.

Bien que la société subisse des pertes occasionnelles, le promoteur affirme que le business de la mangue est rentable. Son rêve est de pouvoir mettre en place une usine de transformation de la mangue en produit fini au Burkina Faso.

« Notre rêve le plus cher, c’est aussi faire un pas dans la transformation, parce que la transformation aussi est une plus-value qui se rajoute à ce qu’on fait déjà, » s'est exprimé Issaka BOUGOUM.

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Transcription
00:00 Je me nomme M. Bougoune Issaka, je suis le promoteur de la SN Rancho Coba.
00:04 Rancho Coba est une structure d'exportation de fruits et légumes,
00:08 notamment la mangue fraîche et la mangue chéchée.
00:11 Nous avons une station de conditionnement,
00:14 employant près de 200 personnes d'où 20 permanents et 180 saisonnés,
00:21 et près de 90% femmes.
00:25 Ce qui m'a le plus motivé, c'est qu'après mes études au niveau terminal,
00:30 je n'ai pas voulu aller en université.
00:32 Je me suis dit que tout le monde n'est pas fait pour être fonctionnaire.
00:35 Il faut bien être libéral et il faut bien être fonctionnaire.
00:40 J'ai essayé de m'envoler de mes portes au début, c'était très difficile.
00:44 On a des fléaux, la mouche des fruits, c'est un mal aujourd'hui,
00:48 ce qui entraîne beaucoup de pertes aujourd'hui.
00:50 Parce qu'on peut finir d'exporter et puis à la fin,
00:54 le client peut te réunir avec un compte négatif en disant que
00:58 il y a eu de la mouche qui a été détectée dans tel lot, dans tel lot.
01:02 Dans tel cas, quand on détecte une mouche, c'est tout le lot qui est détruit.
01:07 Nous n'avons que nos yeux pour pleurer.
01:10 Nous avons une situation où nous ne pouvons pas faire de choses.
01:17 Nous avons une chaîne qui nous permet de nettoyer les manques.
01:23 Une chaîne qui comporte une partie où les manques sont lavées,
01:27 les manques sont lisserées, les manques sont brossées.
01:30 Et après, c'est la chaîne de tri.
01:32 Par an, nous arrivons à exporter entre 1 500 et 2 500 tonnes.
01:37 Et nous exportons au Maghreb, notamment le Maroc.
01:41 Et nous exportons partout en Europe.
01:44 Mais notre client principal se trouve en France.
01:48 Je suis quelqu'un qui me dit, quand tu fais une activité,
01:52 il faut tout faire pour être le leader.
01:55 Quand je suis passé de la banane à l'exportation des fruits,
01:58 je me suis dit, il vaut mieux améliorer au point d'être le leader.
02:03 Les oranges du Côte d'Ivoire appartenaient à un expatrié.
02:11 C'est un monsieur qui aimait bien la chasse.
02:14 On trouvait des courbois vivants.
02:16 Donc il avait soudonné l'entreprise Orange du Courbois.
02:19 Quand il a voulu prendre sa retraite,
02:21 et puis moi j'ai racheté le fonds de commerce,
02:23 je me suis dit, pourquoi ne pas garder Orange du Courbois ?
02:26 C'est un garçon qui est un bâtard.
02:40 Il vise très loin.
02:42 Il aime son domaine d'activité.
02:44 Et il est aussi quelqu'un de très large,
02:47 parce qu'il aide aussi les autres acteurs qui viennent vers lui.
02:51 Notre rêve le plus cher, c'est aussi de faire un pas dans la transformation.
02:56 Parce que la transformation aussi, c'est un plus-value
03:00 qui se rajoute à ce qu'on fait déjà.
03:03 Il n'y a rien de tel que de transformer nos produits sur place,
03:06 au lieu de les exporter en brut,
03:09 pour qu'on puisse les transformer et les revendre.
03:12 C'est ça le rêve.
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