Fédéric Rouanet Président du syndicat des vignerons de l'Aude

  • l’année dernière
Ce jeudi sur le salon, la rencontre Fesneau / Rouanet n’était pas sans humour, mais laissait entendre tout l’enjeu des prochains mois, pour venir en aide à une filière en souffrance. « Quand, on met 6000 personnes dans la rue, il faut que le lendemain, il y ait une entente, ce n’est pas rien, » lâche Frédéric Rouanet au ministre, dans les allées du SITEVI, en lui demandant de ne pas les oublier une fois dans l’avion. Ce à quoi Marc Fesneau répond « généralement, vous avez vu comment je fais,  je ne prends pas les gens pour des cons. » Le Président du syndicat souhaite surtout pour les futures mesures « de la lisibilité, et un calendrier, avant les fêtes de Noël. » Interview.

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Transcription
00:00 Moi je ne vous ai pas reproché. Je me suis juste reproché que quand on met 6000 personnes dans une rue, il faut que le lendemain il y ait une entente.
00:07 C'est Paris. Les gens, ils ont un samedi, ils ont autre chose à faire que venir écouter Despy ou Monet à la tribune.
00:14 Et là, on a réussi.
00:15 Non mais on va regarder, un, sur la question des montants et deux, je disais à Gérald Despy, et que ça, ça me met aussi au début, tout à fait,
00:23 c'est de revenir en janvier pour voir si on est droit comme dispositif d'avancée.
00:26 Oui, voilà. Il faut des dates, il faut du concret.
00:31 Que le mont préfet puisse nous convoquer et dire "voilà, là ça va se passer comme ça, ça comme ça".
00:35 Nous qu'on puisse faire des réunions sur le terrain, de dire "voilà, toi tu as ça, toi tu as cette ligne".
00:40 Parce que les difficultés ne sont pas les mêmes partout.
00:42 Je sais bien.
00:44 On est des outils, c'est pour ça que c'est intéressant que ce soit...
00:46 Mais il faut aller vite.
00:48 Voilà.
00:50 Allez, monsieur le ministre, bon salon.
00:52 Quand vous rentrez à Paris, parce qu'il y en a beaucoup, des fois ils sont ici, ils nous disent quelque chose et après, dans l'avion, il doit se passer des choses et là-bas il y a rien.
01:00 Monsieur Despy, très moindre, il me trouve sûrement qu'il y a un défaut, mais que généralement...
01:05 Alors vous avez vu comment je fais ?
01:07 Vous réfléchissez beaucoup.
01:09 Ça je l'ai vu.
01:11 C'est une réunion qui a été sous tension parce que il y a eu des réflexions, voilà, on réfléchit, et par où, sauf que nous on voulait du concret.
01:21 Voilà, on sort d'une mobilisation qui s'est super bien passée, il y avait 6000 personnes dans la rue et nous on aurait voulu du concret.
01:29 Voilà.
01:31 La réunion, avec un peu de tension, s'est encalmée en fin de réunion.
01:36 La conclusion a été favorable, puisqu'on nous a annoncé des mesures qui allaient dans notre sens, que vous connaissez par cœur, puisqu'il a dû vous les annoncer aussi.
01:44 Maintenant, là, je profite, parce que là on est encore à chaud, il ne faut pas prendre des décisions à chaud, c'est jamais beau.
01:52 Mais je lui ai demandé devant vous que maintenant je veux de la lisibilité, un calendrier.
01:57 Avant les fêtes de Noël, pourquoi ? Parce que les vignerons sont dans un état psychologique lamentable, et Noël c'est le côté familial, et nous la viticulture c'est un côté familial.
02:08 Il faut que les choses s'apaisent à veille de Noël, qu'on ait un calendrier, et que les vignerons puissent passer les fêtes en famille.
02:17 Alors, on n'aura pas tout changé, mais il y aura des annonces avec du concret, un budget derrière, des dates, pour pouvoir passer les fêtes de Noël tranquillement.
02:27 Vous lui avez dit dans l'avion justement de ne pas oublier tout ce que vous vous êtes dit. Vous avez peur qu'il y ait un oubli à chaque fois ?
02:33 C'est pas que j'ai peur, mais on a quand même la fâcheuse habitude que des gens venaient nous donner des choses chez nous, et puis après une fois qu'ils étaient à Paris, ça a highé d'avis.
02:41 Donc voilà, on martèle, on fait ce qu'on peut.
02:43 Je crois qu'on en reparlera ce soir, d'ailleurs, du calendrier.
02:45 Ah oui ? C'est possible ?
02:48 Vous me laissez le message, on va le mettre.
02:50 On ne rentre pas le même avis, on rentre à la mort.
02:52 *musique*

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