Hier soir plusieurs journalistes politiques ont du répondre aux critiques qui se sont faites entendre sur le traitement du drame de Crépol et du meurtre de Thomas. Sur le plateau on trouvait Benjamin Duhamel qui représentait BFM TV, Jean-Baptiste Marteau pour le service public et en particulier France 2 et France Info et Ruth Elkrief pour LCI.
A noter qu'aucun journaliste de CNews n'était invité pour défendre une autre approche de cette information. Sur le plateau de "Quelle époque", les 3 journalistes ont chacun défendu les positions de leurs chaînes respectives, estimant avoir traité correctement le sujet.
Benjamin Duhamel a expliqué que sur BFM toutes les voix avaient pu s'exprimer, Jean-Baptiste Marteau a assumé le fait d'avoir très peu traité cette information les deux premiers jours car "la rédaction avait peu de détails sur ce qui c'était passé". De son côté Ruth Elkrief a fait la comparaison avec l'agression raciste d'un jardinier qui s'est produite dans les mêmes 48h que l'agression de Thomas.
Regardez cet échange hier soir
A noter qu'aucun journaliste de CNews n'était invité pour défendre une autre approche de cette information. Sur le plateau de "Quelle époque", les 3 journalistes ont chacun défendu les positions de leurs chaînes respectives, estimant avoir traité correctement le sujet.
Benjamin Duhamel a expliqué que sur BFM toutes les voix avaient pu s'exprimer, Jean-Baptiste Marteau a assumé le fait d'avoir très peu traité cette information les deux premiers jours car "la rédaction avait peu de détails sur ce qui c'était passé". De son côté Ruth Elkrief a fait la comparaison avec l'agression raciste d'un jardinier qui s'est produite dans les mêmes 48h que l'agression de Thomas.
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00:00 Et franchement c'est mal regarder notre chaîne que de penser une seule seconde
00:03 qu'on n'a pas abordé ce sujet en donnant la parole à plein de gens,
00:06 à certains qui pensent effectivement que c'est une instrumentation
00:08 et je pense qu'ils se trompent en ne voyant pas une sorte de phénomène de bascule qui arrive,
00:13 en donnant aussi à la parole à d'autres qui considèrent que là on y voit le signe
00:16 d'une sorte de décadence française, mais de la même manière le réflexe qu'a Fabien Roussel
00:20 et qu'ont eu d'autres de tout de suite quand ils voient ce qui arrive, se dire "attention,
00:24 il ne faut pas jeter de l'huile sur le feu, il faut mettre le couvercle sur la marmite
00:28 pour surtout que ça ne profite pas à telle ou telle force politique",
00:31 c'est passer à côté du choc que ça a représenté pour les gens.
00:33 - Broutel-Krief.
00:34 - Alors le jour des Crépoles il y a eu aussi un fait divers très dur
00:38 où il y a un jardinier, enfin un entrepreneur en jardinage
00:41 qui a subi une tentative d'égorgement en quelque sorte, d'une agression au cutter
00:44 par un homme qu'il a traité de bouignol.
00:46 Et ce jour-là, en fait il y a eu une indignation sélective,
00:49 c'est-à-dire qu'on a eu ceux qui s'indignaient de Crépole en disant que c'était la guerre civile
00:53 et ceux qui s'indignaient d'un acte raciste.
00:55 Et les deux avaient raison.
00:57 Et en réalité c'était la révélation de cette indignation sélective,
01:01 de cette bulle dans laquelle chacun vit,
01:03 mais Crépole est une forme de révélateur,
01:08 des fractures comme le dit Bruno en effet.
01:10 - Donc pour vous c'est un fait de société, c'est pas un fait divers.
01:13 - Un fait de société, mais attention,
01:15 ça n'est pas celui qui a voulu, enfin comme il est décrit et instrumentalisé.
01:20 Ce que je veux dire c'est que ce jour-là, chacun a instrumentalisé un événement
01:24 et là a donné sa seule grille de lecture.
01:26 - Sans avoir en plus les éléments factuels, et on le sait encore, pas toujours.
01:32 - On est dans cela, sauf que Crépole donne à voir un certain nombre de choses
01:36 qu'il faut analyser et noyer.
01:37 - Jean-Baptiste Marteau, vous présentez la matinale de France Info,
01:40 qui monte d'ailleurs et c'est très bien, vous êtes visé par Pascal Praud
01:45 qui dit en gros une demi-brève et puis voilà.
01:47 - J'assume totalement, effectivement, notamment dans les premiers jours,
01:49 qu'on ait fait un sujet factuel avec juste les faits et le peu de faits
01:52 qu'on avait à notre disposition parce que dans cette affaire,
01:54 tout le monde oublie les faits, l'enquête elle n'est toujours pas claire.
01:57 Au bout de dix jours, on ne sait pas exactement qui a commencé,
02:01 dans quelles circonstances ce drame horrible s'est déroulé.
02:04 Et donc effectivement, chacun utilise ce fait divers pour défendre un petit peu son opinion,
02:08 ce qui voue effectivement l'effondrement civilisationnel de la France,
02:11 prenne de ce drame d'une partie.
02:14 - Pour dire c'est du racisme anti-blanc, c'est le drame de l'immigration.
02:17 - Et à côté de ça, une partie de la gauche voit dans ce fait divers
02:20 le fait que les Français sont tous racistes, n'aiment pas les Arabes,
02:22 pour caricaturer, pardon pour le mot.
02:24 Et donc chacun utilise ce fait divers pour défendre sa paroisse.