David Amiel , député Renaissance de Paris sur l'attaque terroriste : «Il faut être très ferme sur les questions psychiatriques et dans la lutte idéologique contre l'islamisme».
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00:00 Non, le dispositif de suivi n'est pas adéquat. C'est d'ailleurs ce que le ministre de l'Intérieur a bien expliqué à la fois hier soir et puis ce matin chez vos confrères.
00:06 Vous passiez l'extrait. Depuis plusieurs années, on essaye de renforcer ce dispositif de suivi.
00:12 Il y a eu un certain nombre de mesures qui ont été prises, notamment pour les radicalisés qui sortent de prison.
00:16 Ça a été fait en 2021. On a maintenant une surveillance extrêmement étroite de ces personnes-là.
00:22 Malheureusement, ça ne pouvait pas s'appliquer à cet individu-là, car il était sorti de prison avant que cette nouvelle loi entre en vigueur.
00:28 On a la question de ceux qui sont suivis pour des raisons psychiatriques, qui ont des atteintes psychiatriques.
00:34 On sait que ça concerne un certain nombre d'entre eux. Le ministre de l'Intérieur a donné le chiffre de 30 % des individus radicalisés qui souffrent d'atteintes psychiatriques.
00:40 Là aussi, on voit qu'on avait aujourd'hui des insuffisances législatives pour permettre de les contrôler.
00:46 Ce que le ministre de l'Intérieur a annoncé, qui me paraît très important, c'est de permettre d'avoir des injonctions de soins.
00:50 C'est-à-dire que quand ces personnes ne se soignent pas, arrêtent leur traitement, le préfet peut exiger d'eux qu'ils suivent leur traitement,
00:57 qu'ils aillent voir un médecin psychiatre, qu'ils obéissent aux prescriptions qui leur sont faites.
01:01 Et évidemment, si ce n'est pas le cas, ils peuvent être enfermés. Je crois que c'est extrêmement important d'avoir ces mesures-là.
01:06 Maintenant, je conclurai juste par là, je ne voudrais pas que la question psychiatrique, qui est essentielle, nous fasse oublier la question idéologique.
01:12 Parce que les deux se combinent. Et c'est bien ce qu'on voit dans le cas de l'individu-là, c'est ce qu'on a vu dans beaucoup de cas.
01:17 Évidemment que les réseaux islémistes manipulent des personnes qui peuvent avoir par ailleurs des fragilités psychologiques ou psychiatriques.
01:24 Mais si on veut s'attaquer à la racine du mal, il faut évidemment être très ferme sur les questions psychiatriques,
01:30 c'est ce que Mise à l'intérieur a annoncé, et aussi très ferme dans la lutte idéologique contre l'islamisme.
01:34 Et c'est bien la politique qu'on entend poursuivre.
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