Le Grand J.T. des Territoires du 9 décembre 2023

  • l’année dernière
Sommaire :

LES BUREAUX DE TABACS AUTORISÉS À VENDRE DES CARTOUCHES

Pour faciliter l'accès des chasseurs aux munitions notamment en zone rurale, certains bureaux de tabacs seront autorisés à vendre des munitions. Une décision du ministère de l’Intérieur qui laisse les armuriers sceptiques comme l’a constaté Vosges TV.



TROYES : LA TRUFFE DE BOURGOGNE ATTIRE TOUJOURS PLUS D’AMATEURS

A l’approche des fêtes, celles du Périgord sont les plus connues, mais à Troyes, le marché aux truffes propose une production locale issue de Bourgogne et de la Meuse. En son temps, ce sont ces truffes qui avaient les honneurs de la table des rois de France. Canal32 nous fera découvrir ce champignon au goût de noisette.



LE PASSAGE : RECRÉER DU LIEN SOCIAL AUTOUR D’UN REPAS

Au Mans, “Le Passage” vient d'ouvrir ses portes et ses cuisines. Un lieu où les personnes qui souffrent d’isolement social peuvent venir préparer un repas. Une équipe de LMtv Sarthe a partagé ce moment de convivialité autour d’une table.



UNE CRÈCHE DE 10 M² DANS LE SALON

Notre partenaire TL7 nous emmènera à la découverte de la crèche de Nadine, passionnée de santons depuis de nombreuses années. Une tradition familiale que cette mère de famille perpétue avec ses enfants sur plus de 10m² installés au milieu du salon.

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00:00 [Générique]
00:14 Bonjour à tous et bienvenue dans cette nouvelle édition du Grand JT des Territoires.
00:18 Voici tout de suite les titres de l'actualité.
00:20 Au sommaire, pour faciliter l'accès des chasseurs aux munitions, notamment en zone rurale,
00:26 certains bureaux de tabac seront autorisés à vendre des munitions.
00:29 Une décision du ministère de l'Intérieur qui laisse les armuriers sceptiques,
00:34 comme l'a constaté Vosge Télévisions dans un instant.
00:37 À l'approche des fêtes, celles du Périgord sont les plus connues.
00:41 Mais à Troyes, le marché aux truffes propose une production locale issue de Bourgogne et de la Meuse.
00:46 En son temps, ce sont ces truffes qui avaient les honneurs de la table des rois de France.
00:51 Canal 32 nous fera découvrir ce champignon magique au goût de noisette.
00:56 Au Mans, le passage vient d'ouvrir ses portes et ses cuisines.
00:59 Un lieu où les personnes qui souffrent d'isolement social peuvent venir préparer un repas.
01:04 Une équipe de LMTV Sart a partagé ce moment de convivialité autour d'une table à l'approche de Noël.
01:11 Et puis notre partenaire TL7 dans la Loire nous emmènera à la découverte de la crèche de Nadine,
01:15 passionnée de santons depuis de nombreuses années.
01:18 Une tradition familiale que cette mère de famille perpétue avec ses enfants
01:22 sur plus de 10 mètres carrés installés au milieu du salon.
01:27 À partir du 1er janvier, il sera possible d'acheter des cartouches dans les bureaux de tabac.
01:31 Pas seulement des cartouches de cigarettes, mais bien des munitions pour les fusils de chasse.
01:36 Une annonce faite récemment par le ministère de l'Intérieur
01:39 pour faciliter l'accès des chasseurs aux munitions, notamment dans les zones rurales.
01:43 Vous allez voir, une décision qui n'enchante pas les armuriers,
01:46 comme l'a constaté notre partenaire Vosge Télévisions sur place.
01:50 La nouvelle a pu en désarmer plus d'un, car c'est vrai qu'on pouvait déjà y acheter des cartouches de cigarettes.
01:56 On devrait dès le 1er janvier prochain s'y procurer des cartouches pour la chasse.
02:00 Annonce faite récemment par le ministère de l'Intérieur pour faciliter l'accès des chasseurs aux munitions,
02:06 notamment en zone rurale, mais pas seulement et sous certaines conditions.
02:10 Dans cette armurerie qui a pignon sur rue depuis 1966 sur Epinal,
02:15 on est pour le moins sceptiques sur cette mesure.
02:18 C'est vrai que nous, on demande quand même beaucoup de sécurité, beaucoup de choses comme ça.
02:22 Et là, on veut donner un accès plus facile.
02:23 Donc il faudra voir sous quelles modalités, quelles réglementations il va falloir s'appliquer.
02:28 On n'a encore pas les points précis.
02:29 Ça va faire un plus dans notre diversification qui est déjà importante,
02:34 puisque nous réalisons beaucoup d'activités annexes à la vente du tabac,
02:39 notamment le compte nickel, les relais-colis, la presse, la confiserie, le paiement de proximité.
02:47 Nous sommes devenus des commerces d'utilité locale.
02:51 Ils sont 153 buralistes dans les Vosges,
02:54 dont 30% exercent dans des communes de moins de 3 500 habitants,
02:58 une mesure qui nécessitera un certain nombre de conditions.
03:01 Il y aura un encadrement très strict à cette vente
03:05 et qu'il y aura aussi une formation à réaliser sur deux jours de temps.
03:10 Et après, ça sera soumis à l'appréciation du préfet du département.
03:15 Les professions concernées attendent pour l'heure davantage de précisions
03:18 sur la mise en œuvre de cette mesure,
03:20 qui concernerait donc les munitions de catégorie C et D,
03:24 réservées à la chasse et imagine notre armurier spinalien aux tirs sportifs.
03:30 - Sans aucune transition, je vous propose de nous rendre à Grenoble.
03:32 En quelques années, la capitale des Alpes est devenue l'une des capitales françaises du vélo.
03:37 En 2022, Grenoble était d'ailleurs désignée première ville cyclable de France
03:41 pour les trajets domicile-travail.
03:43 Suite logique de cet engagement, la ville vient d'inaugurer la première école du vélo en France.
03:48 Une école pour apprendre à circuler à vélo en ville en toute sécurité.
03:52 Pour Télé Grenoble, Camille Avon nous emmène à Bicyclette.
03:56 - S'arrêter à un stop, indiquer sa direction ou encore apprendre à entretenir son vélo,
04:02 c'est l'objectif de l'école du vélo.
04:05 Ici, à la note de vitesse du parc Paul Mistral à Grenoble,
04:08 les enfants enfilent leur chasse du bleu jaune et testent les différents parcours d'apprentissage.
04:12 Un coup de pédale en plus pour la capitale française du vélo.
04:17 - C'était une de nos décisions sur le bouclier social et climatique
04:19 que nous avons mis en place grâce aux impôts supplémentaires qui sont levés et demandés.
04:24 C'est une contribution importante, mais c'est une des manifestations,
04:28 une traduction de ce bouclier social et climatique.
04:30 Parce que, évidemment, nous sommes maintenant reconnus
04:33 comme la capitale française du vélo depuis trois ans,
04:35 mais nous regardons là où nous pourrions être.
04:37 Et donc, nous regardons des villes comme Amsterdam ou Copenhague.
04:39 En disant la pratique du vélo a doublé à Grenoble,
04:42 l'objectif est de former 100% des écoliers grenoblois
04:46 pour qu'ils soient capables de rouler en autonomie sur les routes avant leurs 12 ans.
04:50 Mais l'école du vélo n'est pas uniquement réservée aux enfants.
04:53 Elle s'adresse aussi aux adultes qui voudraient se remettre en selle
04:57 ou alors à ceux qui veulent apprendre à en faire.
05:00 - On a constaté une forte demande, notamment des personnes, des femmes, des sioux de quartier,
05:06 qui voudraient apprendre à faire du vélo pour pouvoir partir avec leurs enfants
05:11 dans différents lieux et pouvoir faire des sorties avec eux.
05:14 Pour promouvoir cette pratique, Nathalie Bayon,
05:16 professionnelle dans la course de vélo longue distance,
05:19 et Aurélien Fontenois, champion du monde de trial,
05:22 un sport de franchissement d'obstacles, de toutes sortes d'obstacles,
05:25 sont les ambassadeurs de l'école, un rôle qui leur tient à cœur.
05:29 - J'ai été très honorée d'être choisie pour ce rôle.
05:33 Et ça me fait très plaisir, moi j'ai vraiment envie de promouvoir le vélo
05:36 et la pratique pour tout le monde.
05:38 Installée sous les gradins de l'anneau de vitesse,
05:40 l'école du vélo a pour ambition de devenir un lieu de référence
05:43 pour s'informer sur cette pratique,
05:45 mais également un lieu de rencontre entre associations et amateurs.
05:49 Le coût du fonctionnement de cette école devrait s'élever à prix de 300 000 euros par an.
05:55 - Je vous le disais dans les titres de ce journal télévisé,
05:57 son parfum est plus intense que celui de sa cousine du Périgord,
06:01 mais en raison de la sécheresse, elle était absente des marchés l'an passé.
06:05 La pluie et les orages de l'été ont été bénéfiques au diamant noir bourguignon.
06:09 Notre partenaire Canal 32 a parcouru les étals du marché de Troyes.
06:15 - Tuber unsinatum, ce nom ne vous dit peut-être rien.
06:18 Pourtant, vous connaissez sûrement ce champignon vendu à prix d'or.
06:22 La truffe de Bourgogne, aussi appelée truffe d'automne, est un produit de luxe,
06:26 cultivé dans le sud de la France, mais aussi dans l'Aube,
06:29 comme ici, du côté de Brajologne-Beauvoir.
06:31 - Allez, viens vite.
06:33 Ouais, c'est bien, allez, viens.
06:35 Voilà, c'est bien.
06:37 Notre truffe de Bourgogne pousse dans des environnements ombragés,
06:40 plutôt denses.
06:41 On essaye de gérer cette densité parce qu'il faut quand même un peu de lumière.
06:45 Il ne faut pas que ce soit trop sombre, mais il faut quand même que ce soit sombre.
06:48 - Accompagné de maillats et fripouilles, Eric récolte les truffes
06:51 pour ensuite les vendre à des restaurateurs ou des particuliers.
06:54 La culture de l'or noir demande de la patience.
06:57 La truffière d'Eric a aujourd'hui 24 ans.
07:00 - J'ai trouvé ma première truffe au bout de 8 ans,
07:03 mais j'ai passé 2 ans sans rien trouver derrière.
07:06 La meilleure année en termes de production, ça a été 2014.
07:09 Si on prend le profil climatique de 2014,
07:12 si on regarde la pluviométrie, les températures et tout ça,
07:15 ça a été une année très équilibrée.
07:16 Dans l'aube, moins d'une tonne de truffes est récoltée par an.
07:19 L'association Aube Oise des truffes d'automne
07:21 travaille toute l'année à la conservation et à la valorisation de ce champignon.
07:25 - En 1869, Châtain, un historien de la truffe,
07:28 avait évalué que l'aube avait un potentiel truffier de 6000 kilos, 6 tonnes.
07:33 Mais après, il y a eu la guerre de 14, la guerre de 40,
07:37 ce qui fait que le biotope de la truffe d'automne a été perturbé.
07:41 Pour démocratiser la truffe des rois, l'association organise depuis 4 ans
07:45 un marché où il est possible d'acheter des truffes ou juste de les déguster.
07:49 - En 2021, il y a eu 20 kilos qui sont partis dans la matinée.
07:53 L'an dernier, il y a eu 9 kilos.
07:55 Cette année, il y en a 6 ou 7 vendeurs qui vont venir.
07:58 5 chefs de cuisine qui nous préparent des amuse-bouches,
08:01 des mises en bouche à base de truffes.
08:02 - Le rendez-vous est donné à Troyes au Cellier Saint-Pierre
08:05 pour découvrir ou redécouvrir la truffe de Champagne.
08:09 - Cette semaine, le Tour de France du travail pénitentiaire
08:13 faisait étape à la prison de Vezins près de Rennes.
08:17 La prison cherche de nouveaux marchés pour les détenus.
08:20 Les employeurs ont besoin de main d'oeuvre.
08:22 De nouveaux liens sont donc à imaginer.
08:24 Une trentaine de chefs d'entreprise sont venus découvrir
08:27 les ateliers de production du site.
08:29 C'est un reportage de Natacha Astor pour TVR à Rennes.
08:33 - Hormis les grilles, c'est un atelier de production
08:36 comme un autre.
08:37 Au centre pénitentiaire de Vezins, jusqu'à 100 détenus sur les 800
08:40 peuvent avoir un travail.
08:41 L'objectif, favoriser la réinsertion et éviter la récidive.
08:45 Franck a acquis de nouvelles compétences.
08:47 Il est même devenu contrôleur de fin de ligne.
08:49 - D'être enfermé 22h sur 24, ce n'est pas motivant.
08:52 Ça me permet de travailler de 8h à 13h30,
08:55 de m'évader de la cellule, de voir autre chose
08:58 et de pouvoir me réinsérer après, une fois que ma peine sera finie.
09:03 De voir des patrons, ça permet de se rebooster
09:07 et de dire en même temps, n'oubliez pas, je suis là,
09:10 si vous avez besoin de moi.
09:12 De 8h à 13h30 et payés 5,18 euros bruts de l'heure,
09:15 les détenus assemblent, conditionnent, rénovent.
09:18 Pour cantiner, payer les parties civiles ou pour une remise de peine,
09:21 les motivations sont variées et 70 d'entre eux sont sur liste d'attente.
09:25 La prison de Vezins travaille avec 5 clients réguliers.
09:28 - On a à cœur de mettre en avant notre savoir-faire.
09:30 On est aussi en recherche d'un nouveau partenaire,
09:32 à savoir qu'effectivement le travail en prison est peu connu.
09:36 Ce que nous recherchons aussi comme partenaire,
09:38 c'est de faire de l'assemblage mécanique
09:40 sur des opérations qui seraient à plus forte valeur ajoutée que du conditionnement.
09:44 Plusieurs entreprises étaient conviées pour visiter la prison et se renseigner.
09:48 - On se rend compte que finalement,
09:49 beaucoup plus de choses sont réalisables que ce qu'on pensait.
09:51 Que le ministère est aussi prêt à accompagner les entreprises
09:55 dans l'installation d'ateliers.
09:57 En effet, le ministère de la Justice a lancé cette année
10:00 le Tour de France du travail pénitentiaire,
10:02 avec pour objectif d'atteindre les 50% de détenus en contrat
10:06 contre 31% actuellement.
10:09 Face au vieillissement de la population,
10:10 de nouvelles initiatives voient le jour
10:13 afin d'entretenir la mobilité des personnes âgées.
10:16 De nouvelles structures qui s'apparentent à des aires de jeu pour enfants
10:19 se développent dans le sud de la France.
10:21 Olivier Michel pour Via Occitanie a testé celle installée à Alès dans le Gard.
10:27 - La structure a tout d'une aire de jeu pour enfants,
10:30 à laquelle il ne manquerait que le toboggan.
10:32 En réalité, il s'agit là d'un parcours santé pour seniors.
10:36 - C'est bien, ça fait un petit exercice en plus de notre gymnastique.
10:41 - Au début, je croyais que c'était pour les gamins,
10:42 parce que vu la hauteur, tout ça.
10:44 Et en fin de compte, quand je l'ai essayé,
10:46 j'ai vu que c'était dur et c'était bien pour les adultes.
10:48 - La structure a un objectif simple, maintenir une activité physique
10:53 et lutter contre la perte de mobilité.
10:55 - Alors, il travaille les bras, les jambes, les poignets, les doigts,
11:00 le fait de rester stable, tous ces éléments d'équilibre
11:04 qui ont un vrai plus pour la motricité et pour rester en bonne santé.
11:10 Derrière ce produit conçu par des ergos et kinésithérapeutes,
11:13 une société finlandaise, elle a lancé en l'an 2000 une gamme senior
11:17 qui s'est démocratisée en France dans les EHPAD en 2010
11:20 et gagne aujourd'hui les collectivités.
11:22 - C'est des équipements qui permettent de reproduire des gestes au quotidien des seniors,
11:27 type monter un escalier, bouger le bras
11:32 pour aller chercher une casserole en hauteur par exemple.
11:35 Et donc les kinés se servent de ces modules pour reproduire ces gestes au quotidien.
11:39 L'exercice extérieur est très bon, certes, pour le corps,
11:44 mais également pour tout ce qui est cérébral.
11:47 Des bénéfices physiques et d'autres induits,
11:50 car qui dit perte de mobilité, dit moins de sorties
11:53 et donc isolement et risque de désociabilisation.
11:56 Coût de la structure, 22 000 euros, judicieusement implantée devant une école.
12:01 Elle peut être utilisée par tous,
12:03 histoire de favoriser également le lien social et intergénérationnel.
12:08 - Il y a sept ans, Jean-Claude Marchais apprenait de son médecin
12:11 être atteint d'un cancer du pancréas, un cancer difficile à traiter.
12:16 Pris en charge au centre hospitalier et universitaire de Bordeaux,
12:18 Jean-Claude n'a jamais rien abandonné à la maladie,
12:21 même s'il sait qu'il ne la vaincra pas.
12:24 Il y a quelques jours, entouré du personnel soignant,
12:26 auquel il ne manque pas de rendre hommage,
12:29 il a fêté avec humour et un gâteau sa 125e séance de chimiothérapie.
12:35 Oui, vous avez bien entendu, 125 séances, un record,
12:39 qui mériterait presque le Guinness Book,
12:41 mais qui dit beaucoup de l'avancée de la médecine
12:44 et de l'importance de la motivation et de la résilience
12:47 dans la lutte contre cette maladie.
12:50 - La 125e chimiothérapie se fait évidemment avec un gâteau.
12:54 C'est vraiment le gâteau, je vais dire, de l'amour
12:57 qu'on échange ici avec la bienveillance, les soins.
13:03 Et je voudrais encore dire à tous ceux qui sont malades
13:07 qu'une situation n'est jamais désespérée.
13:10 Et bien sûr, ça vaut bien un gâteau.
13:14 - L'exemple de Jean-Claude Marchais montre l'importance
13:16 de la prise en charge médicale.
13:18 Or, sur l'ensemble du territoire, 5 millions de Français
13:22 n'ont pas de médecin traitant.
13:24 C'est aussi le cas en Martinique, comme ici à Grand-Rivière.
13:28 Depuis la fermeture du dispensaire il y a 20 ans,
13:30 les habitants doivent parcourir de nombreux kilomètres
13:33 pour se faire soigner.
13:34 Pour le plus grand soulagement de la population,
13:36 un médecin retraité depuis 6 ans, par solidarité,
13:39 a accepté de reprendre du service pour lutter contre ce désert médical.
13:44 C'est ce qu'il a expliqué à Daian-François Eudoxie
13:47 pour Via ATV sur place.
13:49 - Nous nous trouvons dans la salle d'accueil des patients.
13:52 - C'est dans ce local que sera installé le nouveau
13:55 et le seul cabinet médical de Grand-Rivière.
13:58 Retraité depuis près de 6 ans, c'est le docteur Claude Petit
14:02 qui assurera les consultations une fois par semaine.
14:05 - J'ai accepté ce challenge de me remettre au travail
14:10 pour permettre à cette charmante commune
14:14 de pouvoir trouver une solution à ce désert médical
14:18 auquel la population est confrontée depuis trop longtemps.
14:22 - Une bonne nouvelle annoncée à l'occasion de la fête patronale.
14:26 Dans cette commune d'environ 650 habitants,
14:29 tous devaient se démener pour se faire soigner
14:31 depuis la fermeture d'un dispensaire
14:34 il y a près d'une vingtaine d'années.
14:35 L'arrivée d'un médecin dans la commune est un soulagement.
14:39 - On l'attend comme le Messie.
14:40 Je peux vous dire qu'on est ravis.
14:42 On allait sur Bassoine, le Lorrain, le Marigot,
14:46 Port-de-France, la Menthin.
14:49 Il fallait se lever très tôt pour pouvoir avoir une place
14:52 puisque c'était au premier arrivé.
14:54 - Ce projet de consultation hebdomadaire
14:57 est une expérimentation sur deux ans.
14:59 En plus de limiter les déserts médicaux dans la commune,
15:02 l'objectif est aussi de convaincre les jeunes médecins
15:05 de venir exercer dans la commune.
15:07 Financé à hauteur de 26 000 euros de coût d'entrée par l'ARS
15:11 pour les équipements, d'autres projets mûrissent
15:14 pour pallier le manque de structures médicales dans le Nord.
15:17 - On travaille en ce moment même avec le centre hospitalier
15:21 Lorrain-Bassepointe pour essayer de positionner
15:24 dans ce centre hospitalier une offre de petites urgences
15:29 qui fait l'interface entre la médecine libérale et l'urgence.
15:33 - Le Dr Claude Petit devrait débuter ses consultations
15:37 dès janvier 2024.
15:39 Restons solidaires avec cette initiative
15:42 de l'association Habitat et Humanisme
15:45 qui a créé une escale solidaire dont le principe est simple.
15:48 Les personnes qui souffrent d'isolement social
15:51 peuvent venir préparer un repas et partager un moment
15:54 de convivialité autour d'une table.
15:57 Anthony Piton pour LMTV Sartre a mis le couvert avec eux.
16:00 Tout commence par l'ouverture du frigo.
16:03 - On regarde ce qui est disponible,
16:06 les légumes, les denrées disponibles
16:09 et on décide de ce qu'on va préparer pour le repas.
16:13 - Les produits sont donnés à l'association Habitat et Humanisme
16:17 par la banque alimentaire.
16:19 Et pour les préparatifs, tout le monde met la main à la pâte.
16:23 - On a décidé de faire un gâteau à la carotte ce midi,
16:28 une quiche au poireau.
16:31 Chacun donne un peu ses idées.
16:34 On trouve un compromis et on partage les tâches.
16:38 - Mais ce qu'on partage surtout ici, c'est le repas.
16:42 Pour un prix de 2 euros.
16:45 Les passagers de l'escale solidaire ont rendez-vous
16:48 tous les lundis soirs, les mardis-midis et les jeudis matins.
16:51 - Ca m'apporte moralement. J'en avais besoin.
16:55 On essaie de garder contact, d'échanger les numéros.
16:59 Si ça ne va pas, on s'appelle.
17:04 Il y a toujours une solution au problème.
17:09 - Le principe, c'est celui d'un lieu de rencontre,
17:12 ouvert à tous, dans le but de recréer du lien social.
17:16 - Ceux qui sont isolés peuvent venir prendre un café,
17:19 se réchauffer. On est là pour ça.
17:22 On travaille aussi sur la confiance en soi, l'estime de soi.
17:26 On travaille pour une réinsertion socioprofessionnelle
17:30 à travers différentes activités qu'on peut proposer.
17:33 - Et ça se termine autour d'un repas bien chaud,
17:36 testé et approuvé.
17:39 Je vous propose maintenant d'ouvrir une page d'histoire
17:42 avec le dernier ouvrage de Jérôme Cordelier.
17:45 Le rédacteur en chef du service politique du Point nous livre
17:48 une série de portraits de résistants chrétiens qui,
17:51 après la Seconde Guerre mondiale, se sont engagés
17:54 à la reconstruction du pays, mais aussi de l'Union européenne.
17:57 Ils sont français, allemands ou italiens,
18:00 et ils ont tous relevé le défi de fonder une Europe de la paix.
18:03 Un message qui reste toujours d'actualité.
18:06 Christophe Rigaud a rencontré l'auteur d'Après la nuit,
18:09 Jérôme Cordelier.
18:12 - C'est une page d'histoire méconnue qu'a voulu mettre en lumière
18:15 Jérôme Cordelier dans son dernier ouvrage, Après la nuit.
18:18 Le journaliste y raconte le destin d'hommes et de femmes,
18:21 tous chrétiens, qui, à la fin de la Seconde Guerre mondiale,
18:24 ont décidé de relever la France, mais aussi de participer
18:27 à la construction de l'Union européenne.
18:30 Des personnalités fortes, comme Robert Schumann
18:33 ou Konrad Adenauer.
18:36 - J'ai été vraiment étonné par cette figure de Konrad Adenauer
18:39 qui réussit, juste à l'après-guerre, à sauver l'Allemagne
18:42 de la ruine, la remettre debout, et ensuite à initier l'Europe.
18:45 Si cet homme n'avait pas réussi à faire ça,
18:48 si cet homme n'avait pas habité par une idée
18:51 qui transcende son propre cas,
18:54 et qui ne soit pas seulement l'intérêt général,
18:57 mais quelque chose d'encore plus supérieur,
19:00 je pense qu'on n'aurait pas abouti à un tel résultat.
19:03 - Jérôme Cordelier redonne la voix à ces personnalités chrétiennes
19:06 qui ont fortement marqué cette époque charnière
19:09 en s'engageant en politique, en économie, mais pas seulement.
19:12 - Ils sont aussi dans le choc.
19:15 L'abbé Pierre lance Emmaüs en 1949.
19:18 L'abbé Wrezinski lance Athélie Carmonde aussi dans les mêmes eaux.
19:21 Les chrétiens remettent la France sur la règle.
19:24 Ce ne sont pas les seuls, évidemment.
19:27 On me fait souvent la réflexion en me disant
19:30 "Est-ce que vous pensez que..."
19:33 Mais non, les chrétiens n'ont pas le monopole de l'intérêt général.
19:36 Il y a beaucoup de gens qui se sont engagés.
19:39 Mais ils ont un rôle déterminant.
19:42 C'est un rôle qui est oublié à notre époque.
19:45 - "Après la nuit" de Jérôme Cordelier
19:48 est un ouvrage qui résonne particulièrement aujourd'hui
19:51 en ces temps troublés, en nous replongeant dans l'histoire
19:54 de ceux qui ont posé les fondations d'une Europe de la paix.
19:57 - Ibon, depuis 51 ans, est dissimulé par les ronces
20:00 sur l'aérodrome de Castelnau-Magnouhac,
20:03 dans les Hauts-de-Pyrénées, ce Dassault flamand de 1953
20:06 qui a été défendu par les chrétiens.
20:09 Fleuron, de l'aviation militaire d'après-guerre,
20:12 a retrouvé une seconde jeunesse au sud de Toulouse.
20:15 Chez Loïc Dumas, formateur à l'école nationale
20:18 de l'aviation civile qui le garde.
20:21 Notre partenaire à la Dépêche du Midi l'a rencontré.
20:24 - En août 2022, on connaissait cet avion depuis 6-7 ans
20:27 qui était un peu "laissé" dans un état d'abandon
20:30 à l'aérodrome de Castelnau-Magnouhac.
20:33 Mon ami a eu cette idée folle,
20:36 de dire pourquoi on ne le sauverait pas.
20:39 C'est un morceau de notre patrimoine français.
20:42 J'ai un peu réfléchi, me suis dit pourquoi pas, allons-y.
20:45 Il a fallu un peu d'études car on n'est pas des professionnels
20:48 du démontage d'avions.
20:51 C'est la première fois qu'on fait ça.
20:54 Avec les amis et la famille, on s'y est mis.
20:57 - Partons dans la vallée de la Morienne retrouver un chasseur.
21:00 Robin est chasseur d'images installé à Valloir.
21:03 Ce passionné de nature et d'animaux a pris l'habitude
21:06 d'installer des pièges photographiques pour capturer
21:09 les images des moments rares du quotidien
21:12 de nombreuses espèces sauvages de nos montagnes.
21:15 Un reportage de Luc Arouc pour 8 Mont-Blanc sur place.
21:18 - Une fois par semaine, Robin part à la chasse.
21:21 La chasse aux belles images.
21:24 Originaire de Valloir, ce jeune saisonnier sillonne
21:27 les montagnes moriennaises à la recherche des animaux sauvages.
21:30 Après plus d'une heure de randonnée en raquette,
21:33 Robin se rapproche de son piège photographique,
21:36 non sans une certaine excitation.
21:39 - Je l'ai mis un peu sur la gauche, en contrebas,
21:42 dans des mélèzes.
21:45 J'espère prendre des chamois.
21:48 On verra si j'ai réussi à les prendre ou pas.
21:51 On verra aussi si on peut apercevoir d'autres animaux
21:54 sur la zone derrière.
21:57 - Chamois, chamois...
22:00 - Écureuil ou chamois, le piège offre une proximité
22:03 directe avec le monde sauvage.
22:06 - C'est un peu nos yeux qu'on pose sur les pierres,
22:09 les arbres, dans la nature.
22:12 Et pendant notre absence, la faune sauvage suit son cours.
22:15 On a beaucoup de moments uniques, des moments de vie
22:18 chez les animaux, chez les espèces.
22:21 - Une fois redescendu au village, Robin en profite
22:24 pour jeter un oeil sur les nombreux clichés
22:27 qu'il a glané depuis 7 ans.
22:30 Cerfs, chamois ou marmottes, les animaux capturés sont nombreux.
22:33 Et c'est quand il ne s'attend à pas grand-chose
22:36 que Robin est le plus souvent surpris.
22:39 - J'ai mis mon piège en été.
22:42 J'étais pressé, je l'avais mal mis, je n'étais pas content de moi.
22:45 Je me suis dit que j'en serais sûr que je ne prendrais rien.
22:48 Et c'est quand je suis allé le récupérer, j'ai vu une image.
22:51 Je me suis dit que ce n'était pas un chiot, un renardeau.
22:54 Et j'ai mis la vidéo d'après, j'ai vu qu'il y avait
22:57 deux louveteaux qui étaient passés devant.
23:00 Ça n'arrivait qu'une fois pour l'instant.
23:03 Peut-être que ça arrivera un jour.
23:06 - Désormais, Robin souhaiterait cacher ses pièges photographiques
23:09 plus haut en altitude, là où la vie sauvage reste encore
23:12 la plus inconnue.
23:15 - Depuis de nombreuses années, Nadine Chomara est une passionnée
23:18 de la chanterie.
23:21 Elle est en tanton, tous les ans, dans son village de Périgneux,
23:24 dans la Loire.
23:27 Elle installe une crèche pour les fêtes.
23:30 Cette année, la crèche de Nadine et ses enfants occupe
23:33 10 mètres carrés du salon familial.
23:36 Une véritable oeuvre d'art remplie de petits détails
23:39 que nous fait découvrir Céline Ercilia pour TL7.
23:42 - On va mettre les petites chèvres, là.
23:45 - La crèche, c'est une histoire de famille pour Nadine Chomara.
23:48 Elle a pris la passion de sa maman pour les santons
23:51 et a agrandi sa collection.
23:54 Chaque année, elle change toutes les scénettes de sa crèche.
23:57 1 408 pièces, sans compter les détails fabriqués maison.
24:00 Tout est pensé dans le moindre détail.
24:03 Elle aime observer la nature et reproduire ce qu'elle voit.
24:06 - Ça a été un défi de mettre l'eau, vraiment l'eau, cette année.
24:09 On n'arrêtait pas de me dire "et alors, elle court pas,
24:12 l'eau court pas".
24:15 Pour l'instant, on a fait le fleuve, l'eau qui descend
24:18 de la montagne.
24:21 Peut-être que l'année prochaine, on aura l'eau qui court
24:24 jusqu'à la mer.
24:27 - La crèche est réalisée dans un esprit traditionnel.
24:30 Le côté religieux y est aussi présent.
24:33 On y voit les rois mages, mais aussi Marie et Joseph
24:36 qui vont se déplacer dans la crèche.
24:39 - Je crois que ça a une connotation religieuse, la crèche.
24:42 Mais il y a aussi un beau rassemblement avec les nations
24:45 puisqu'on a quand même les trois rois mages
24:48 qui viennent apporter des offrandes au petit Jésus.
24:51 - Du traditionnel qui n'empêche pas quelques notes d'humour
24:54 comme ce personnage très recherché par Nadine.
24:57 - Elle s'appelle le Cagadou.
25:00 C'est un petit personnage qui fait caca dans la nature.
25:03 Ça fait bien 8 ans que j'essaye d'en acheter un
25:06 parce que j'ai tellement prisé qu'on ne le trouve pas tout le temps.
25:13 - La crèche devrait être terminée pour le 1er décembre.
25:16 Une oeuvre qui ne reste pas dans le simple cadre familial.
25:19 Chaque année, plusieurs personnes viennent la découvrir.
25:22 Les enfants auront pour mission de retrouver
25:25 certains animaux dans le décor.
25:28 Les santons devraient rester installés jusqu'à fin février.
25:31 - Avant de nous quitter, je vous propose de découvrir
25:34 le marché de Noël de Limoges ainsi que le spectacle de son et lumière
25:38 projeté sur l'église de Saint-Pierre du Quai-Roi
25:41 sur des images de Tom Capron pour Recette à Limoges.
25:45 Voilà, c'est la fin de cette édition.
25:56 Merci à vous de l'avoir suivie.
25:58 On se retrouve très vite pour une nouvelle édition du Grand JT des Territoires.
26:01 Au revoir à tous.
26:03 ...

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