Marcus Thuram attaquant Inter Milan

  • l’année dernière
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Sports
Transcript
00:00 J'avais un choix à faire, j'avais une décision très importante
00:03 et que ça allait dicter l'avenir de ma carrière.
00:06 Déjà six buts, déjà meilleur passeur du championnat avec six passes décisives.
00:13 Tu n'as pas l'air trop impressionné par tous ces trophées,
00:16 par la dimension du club dans lequel tu joues.
00:18 Je suis quand même.
00:19 Quand je mets ce maillot avant les matchs, je sais ce que ça représente.
00:22 Je sais les joueurs qui sont passés par ce club,
00:24 je sais ce que les supporters attendent de nous.
00:26 Donc c'est une pression supplémentaire, mais une bonne pression je dirais.
00:30 Je pense qu'une carrière ça se construit grâce à mon père.
00:33 Je pense que j'ai pu la construire de manière positive et à la bonne vitesse.
00:39 C'est une nouvelle étape.
00:40 Je suis là pour progresser, je suis là pour jouer des grands matchs.
00:43 Et je pense que j'arrive, on ne peut dire pas à l'âge adulte,
00:45 mais à l'âge de maturité dans ce club.
00:48 Pour paraphraser Aimé Jacquet, j'ai l'impression que tu as musclé ton jeu.
00:51 Oui, c'est vrai qu'avant je pouvais dégager l'image de quelqu'un d'assez nonchalant,
00:55 sans manquer de respect au club pour lequel je suis passé avant.
00:57 Mais quand on endosse le maillot de l'inter, il y a une certaine mentalité ici,
01:02 qui fait qu'on ne lâche rien jusqu'à la fin.
01:04 Et je pense que ça se retransmet aussi dans mon jeu.
01:06 En quoi ton jeu évolue ?
01:08 Après une saison en tant que numéro 9, j'arrive dans ma deuxième saison
01:11 et j'ai beaucoup plus de certitude sur plein de mouvements,
01:13 sur plein de prises de balle, sur certaines choses que je peux faire ou ne pas faire.
01:17 Je pense que je commence à vraiment m'habituer à ce poste-là.
01:20 Tu étais proche de Karim Benzema en équipe de France.
01:23 Est-ce qu'il fait partie de tes inspirations dans le jeu ?
01:26 Oui, Karim c'est quelqu'un qui m'a beaucoup aidé à mes débuts en équipe de France,
01:29 quelqu'un qui m'a beaucoup parlé,
01:31 avec qui j'ai beaucoup parlé aussi lors de mon passage en tant que numéro 9.
01:35 Et il arrive vraiment à t'expliquer ce qu'il fait,
01:38 puisque tout ce qu'il fait est très intelligent sur le jeu.
01:40 C'est-à-dire que c'était un livre ouvert et j'ai pu piocher plein de conseils.
01:44 Qu'est-ce que t'en retires concrètement ?
01:46 Si je devais donner un seul conseil que Karim a pu me donner,
01:50 c'est que qu'importe où tu te situes sur le terrain,
01:53 il y a une réponse juste à apporter.
01:54 Ton état d'esprit quand tu es sur le terrain, c'est quoi ?
01:57 Avant, mon plaisir ne passait pas par le fait d'être décisif.
02:00 Mon plaisir passait par juste ce qui me fait plaisir.
02:02 Quand je rentre sur le terrain maintenant, c'est être décisif.
02:04 Toute action décisive qui peut aider l'équipe, je vais en faire partie.
02:08 L'étape d'après, c'est quoi ?
02:10 Devenir titulaire en équipe de France ?
02:12 Oui, ce serait ça l'étape d'après.
02:15 En ayant des bonnes performances dans mon club,
02:17 en répétant les performances en championnat, en Ligue des champions,
02:19 il faut arriver à être titulaire en équipe de France.
02:22 Il y a une concurrence pas mal quand même.
02:23 Nous, on a de très bons joueurs en équipe de France.
02:24 Il y a même de très bons joueurs qui ne sont pas en équipe de France.
02:27 On a la chance d'être français.
02:28 Tu joues avec un système à deux attaquants à l'Inter,
02:32 à un avance-centre en équipe de France.
02:35 Qu'est-ce que ça change ?
02:36 En équipe de France, c'est un peu ce que j'ai fait l'année dernière.
02:39 C'est le système dans lequel j'ai commencé.
02:42 Là, j'ai dû me réadapter, un peu connaître un nouveau système à deux
02:45 parce que c'est un système dans lequel je n'avais jamais évolué.
02:47 J'ai encore beaucoup de choses à apprendre,
02:49 que ce soit dans la connexion avec l'autre attaquant ou pas.
02:51 Tu sais que tu es aujourd'hui le deuxième joueur le plus décisif de Serie A ?
02:55 Derrière la tarot.
02:56 On travaille bien ensemble.
02:57 C'est un joueur fantastique avec une qualité de finition,
02:59 une qualité dans le jeu aussi incroyable.
03:01 Ce n'est pas super compliqué d'évoluer à ses côtés.
03:04 Au tout début, quand tu l'as vu à l'entraînement,
03:05 tu n'as pas envie de le tacler en mode "la finale de la Coupe du Monde, ce n'est pas fini".
03:08 On a abordé le sujet directement, donc ça a rendu la chose plus facile.
03:11 Pour moi, ton image a changé lors de cette finale de la Coupe du Monde
03:15 où tu rentres et avec Randall Colomoani,
03:18 vous arrivez, vous êtes des morts de faim et vous changez la mentalité et le cours de cette finale.
03:23 Tu te rends compte que ça a joué sur la perception qu'on a de toi ?
03:26 Non, pas du tout.
03:26 Je sais qu'on a eu un impact positif lors de cette finale.
03:30 Après, je pense que les 26 joueurs étaient là pour un seul et unique but,
03:34 remporter la Coupe du Monde.
03:35 Malheureusement, ça n'a pas été le cas,
03:36 mais je sais que les gens ressortent grandis de cette expérience.
03:40 Par contre, je suis obligé de te tailler.
03:41 Tu n'as pas encore marqué plus que ton père en équipe de France.
03:43 Je suis ex-aequo là.
03:45 Tu as hâte.
03:45 J'espère, pour bientôt.
03:47 Il y a ton capitaine en équipe de France qui a une question pour toi.
03:51 Pourquoi tu n'es pas venu à Paris ?
03:54 Il sait très bien pourquoi je ne suis pas venu à Paris.
03:56 Et alors pourquoi ?
03:57 Paris ne te garantissait pas de temps de jeu et ne te garantissait pas la place de numéro 9, c'est ça ?
04:00 Ou c'est que tu as cherché une plus grande confiance ?
04:02 Je n'ai jamais demandé de garantie de temps de jeu.
04:05 Je ne pense pas que ça existe.
04:06 Tu vas dans un club, c'est pour t'imposer ou pas.
04:08 Non, c'est une question de feeling.
04:10 L'Inter était là il y a deux ans.
04:12 L'Inter m'a toujours vu comme un numéro 9.
04:14 Et donc, c'était un choix limpide.
04:16 Dembélé, Colomogny, Mbappé qui forment l'attaque du PSG.
04:20 C'est handicapant selon toi de ne pas être au PSG pour devenir titulaire en équipe de France ?
04:25 Ou pas forcément, ça n'a rien à voir ?
04:26 Non, pas du tout.
04:27 Après, le fait qu'ils soient tous les trois au PSG, c'est de bonne augure pour le PSG et pour l'équipe de France aussi.
04:33 Mais moi, je ne vois pas ça comme un handicap.
04:35 *Générique*