6 mois après les émeutes qui avaient impliqué beaucoup d'adolescents, le gouvernement veut donc restaurer l'autorité parentale, et surtout renforcer leur responsabilité.
Aurore Bergé, ministre des solidarités et des familles vient d'annoncer la mise en place de travaux d'intérêt général pour les parents qui auraient failli à leur mission et dont les enfants auraient commis des délits.
Elle envisage aussi de leur faire payer des amendes en cas d'absence lors des audiences concernant leurs enfants.
Une mesure qui est loin de faire l'unanimité. Certains considèrent que pour certains d'entre eux, il serait plus utile de soutenir que de punir.
On en parle ce matin avec une avocate montpelliéraine, membre du conseil de l'ordre, pour qui la plupart des parents ne sont pas défaillants. Elle juge donc cette mesure inefficace.
Aurore Bergé, ministre des solidarités et des familles vient d'annoncer la mise en place de travaux d'intérêt général pour les parents qui auraient failli à leur mission et dont les enfants auraient commis des délits.
Elle envisage aussi de leur faire payer des amendes en cas d'absence lors des audiences concernant leurs enfants.
Une mesure qui est loin de faire l'unanimité. Certains considèrent que pour certains d'entre eux, il serait plus utile de soutenir que de punir.
On en parle ce matin avec une avocate montpelliéraine, membre du conseil de l'ordre, pour qui la plupart des parents ne sont pas défaillants. Elle juge donc cette mesure inefficace.
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00:00 matin vous réveille et vous pouvez nous regarder aussi sur France 3 Occitanie. On vous pose
00:03 une question chaque jour. Obliger les parents défaillants à faire des travaux d'intérêt
00:06 général. Est-ce que c'est une bonne ou est-ce que c'est une mauvaise idée ? C'est la question
00:10 qu'on vous pose sur les réseaux sociaux, sur l'appli France Bleu ici et sur notre page
00:14 Facebook aussi. On a une petite tendance là quand même Guillaume.
00:17 - On pourrait peut-être les obliger à passer une journée avec le farfadé, peut-être que
00:20 ça leur servira. - Il est parti le farfadé.
00:22 - Il est parti le farfadé. Bon vous êtes 231 à avoir voté sur notre appli via notre
00:27 page Facebook et à la question "obliger les parents défaillants à faire des travaux
00:31 d'intérêt général, est-ce que c'est une bonne ou une mauvaise idée ?" vous êtes 84%,
00:35 donc une très large majorité, à répondre que c'est une bonne idée et 16% que c'est
00:41 une mauvaise, résultat pas forcément surprenant mais on y reviendra.
00:45 - Juste je vais vous donner le numéro de téléphone, le 04 67 58 6000 parce que si
00:49 vous voulez intervenir bien sûr et vous devez intervenir parce que vous avez un avis sur
00:52 la question, vous pouvez prendre la parole sur France Bleu Euro puisqu'on vous l'offre
00:56 chaque matin entre 7h45 et 8h.
00:58 Nous sommes avec Fanny Laporte, avocate à Montpellier et membre du Conseil de l'Ordre.
01:02 - Bonjour Maître Laporte. - Bonjour.
01:03 - Merci d'être venue nous rejoindre en studio ce matin, membre du Conseil de l'Ordre et
01:07 notamment auprès de la bâtonnière, vous êtes chargée des questions liées aux mineurs.
01:11 - Tout à fait. - Alors cette annonce de la ministre, donc
01:15 Aurore Berger, qui veut responsabiliser encore un peu plus les parents par rapport aux bêtises
01:22 on va dire que font leurs enfants en les obligeant à faire des TIG, vous en tant qu'avocate
01:27 et évidemment j'imagine que cette annonce ne vous a pas laissé indifférente, surtout
01:30 si vous êtes effectivement en charge des questions liées aux mineurs.
01:33 - Oui tout à fait, elle m'a fait réagir.
01:37 Alors j'ai entendu le résultat du sondage qui est plutôt favorable à cette annonce.
01:42 - Ça vous surprend d'ailleurs, ça vous surprend que les gens majoritairement disent...
01:46 - Ça ne me surprend pas parce que c'est vrai que les différents médias, les différentes
01:55 émeutes peuvent effectivement interpeller les gens sur le rôle des parents.
02:00 Pour autant je ne pense pas que ce soit une bonne méthode que de sanctionner les parents
02:06 aux côtés de leurs enfants mineurs.
02:08 D'abord ça heurte le principe selon lequel la responsabilité pénale elle est personnelle.
02:14 Nul ne peut être sanctionné pour un acte qu'il n'a pas commis.
02:18 - Ça c'est ce que dit la loi effectivement, ça défend beaucoup de la loi.
02:22 - Voilà, donc ensuite le fait de sanctionner le parent pour le fait commis par son enfant
02:29 pour faire preuve d'autorité, le gouvernement nous dit c'est pour inciter les parents à
02:33 faire preuve d'autorité.
02:35 À mon sens ça va être contre-productif parce que finalement on va stigmatiser le
02:43 parent défaillant et on va le rendre délinquant aux comtés de son enfant délinquant, ce
02:49 qui me parait contradictoire avec l'idée de lui restaurer une autorité.
02:54 - Et en disant cela, pardon de vous interrompre, et en pensant cela, c'est-à-dire que le gouvernement
02:58 part du postulat que ses parents n'ont plus d'autorité auprès de leurs enfants, or le
03:02 problème est beaucoup plus compliqué que ça parfois, c'est ça ?
03:05 - Alors le gouvernement parle de parent défaillant.
03:08 Qu'est-ce que le parent défaillant ? Derrière un passage à l'acte d'un enfant mineur, il
03:13 n'y a pas forcément un parent défaillant.
03:16 Il y a un parent qui va découvrir que son enfant, qui l'accompagne pourtant de manière
03:22 satisfaisante, commet une infraction, parce que c'est des enfants qui évoluent dans une
03:27 société qui est une société aujourd'hui surinformée, hyper connectée, où il y a
03:33 des nouveaux enjeux, des nouveaux fléaux, je pense aux réseaux sociaux.
03:36 Et puis il y a aussi effectivement des parents, non pas défaillants, mais des parents en
03:41 difficulté avant tout, et qui soit ont déjà été repérés, donc sont accompagnés par
03:46 les services de la protection de l'enfance, au plan administratif, soit sont accompagnés
03:51 par le juge des enfants au plan judiciaire, parce que souvent l'enfant délinquant est
03:56 un enfant qui est en danger et qui a besoin, tout comme son parent, d'un accompagnement
04:01 éducatif.
04:02 - En plus, ce que veut faire le gouvernement, quelque part, en tout cas la ministre, ça
04:06 existe déjà un petit peu dans la loi, mais si vous le permettez, mettre la porte, on
04:09 va s'interrompre une petite minute, parce que je crois qu'on a un premier appel au
04:12 standard de France Bleu.
04:13 - Pierre de Montpellier, alors la question c'est « Obliger les parents défaillants
04:16 à faire des travaux d'intérêt général, est-ce que c'est une bonne, est-ce que c'est
04:18 une mauvaise idée ? » A priori, il est plutôt contre Pierre.
04:21 Bonjour Pierre.
04:22 - Bonjour, bonjour.
04:23 - Bonjour Pierre.
04:24 - Alors vous en pensez quoi vous ?
04:25 - Mais moi je pense que c'est pas une bonne idée, parce que ce qu'il faut faire quand
04:32 un parent est défaillant, c'est qu'il s'intéresse plus à ses enfants, et je ne sais pas, en
04:37 punissant, en l'emmerdant, en l'ennuyant, et en le punissant, en lui faisant faire des
04:43 travaux général, qu'il va s'intéresser plus à ses enfants.
04:45 Au contraire, inconsciemment…
04:46 - Si t'entais, Pierre, pardon, si t'entais qu'il ne s'y intéresse plus, ou qu'il
04:50 n'est pas en me… c'est ça aussi que nous dit notre invité ce matin.
04:53 - Ou qu'il ne peut pas.
04:54 Ou qu'il ne peut pas.
04:55 Pourquoi un parent ne s'intéresse pas, entre guillemets, puisque je reprends le terme,
05:01 à ses enfants ? Pourquoi ? Est-ce que le fait que je suis obligé d'aller faire je
05:09 sais pas quoi à certains moments va faire que je ne m'intéresse plus à mes enfants
05:13 ? C'est aberrant à mon avis.
05:15 C'est aberrant.
05:16 - Très bien.
05:17 Merci Pierre de nous avoir appelé.
05:18 Vous continuez à le faire évidemment au standard de France Bleu, euro, 0,4, 76, 58,
05:21 6 000, mettre à la porte une réaction par rapport à ce que vient de nous dire Pierre.
05:25 - Oui, tout à fait.
05:26 Une réaction qui est qu'effectivement en le condamnant aux côtés de son parent, on
05:31 risque en plus d'aggraver les difficultés dans les familles, là où il n'y en avait
05:36 peut-être pas, là où il y avait un besoin d'accompagnement.
05:39 Parce qu'évidemment le parent va être sanctionné aux côtés, ça va rajouter de
05:45 la difficulté dans la gestion familiale.
05:47 Et comme je le disais tout à l'heure, il y a déjà des outils, notamment au plan de
05:52 l'accompagnement.
05:53 Et je constate moi en tant que praticienne, je le déplore, aujourd'hui les mesures d'aide
06:00 et d'accompagnement qui peuvent être prononcées, notamment par le juge, elles sont souvent
06:04 mises en œuvre avec énormément de retard, voire parfois pas de retard parce qu'il y
06:10 a un manque de moyens.
06:11 Donc créer un dispositif nouveau qui va générer forcément du traitement, de la gestion.
06:16 Alors qu'on a déjà un manque de moyens dans ceux qui existent déjà, ça me paraît
06:22 ne pas être la bonne solution.
06:24 - Alors il y a autre chose qu'envisage de faire la ministre, au-delà de ces travaux
06:28 d'intérêt généraux, c'est aussi de faire payer, toujours à ces parents dits défaillants,
06:33 des amendes en cas d'absence au procès concernant, ou des audiences concernant leurs enfants.
06:40 Là, c'est clairement, on pointe du doigt le fait qu'effectivement il y a des parents
06:46 qui sont totalement indifférents au sort judiciaire de leurs enfants.
06:49 Donc là, on peut comprendre le gouvernement qui veut mettre l'accent sur quelque chose
06:53 qui n'est peut-être pas normal par principe quand même.
06:56 - Oui, alors il arrive très rarement qu'il n'y ait pas de parents aux audiences.
07:02 Il y a souvent le responsable légal.
07:04 J'ajoute que le responsable légal aujourd'hui, le parent, répond déjà des agissements
07:11 de ses enfants, puisque c'est lui qui va être responsable civilement.
07:14 Dans l'annonce qui a été faite par le gouvernement, on laisse entendre que le parent finalement
07:19 n'est pas impacté par ce qui se passe pour l'enfant.
07:22 Or, c'est lui qui répond civilement, c'est lui qui va devoir payer des dommages et intérêts.
07:27 Donc en général, le parent est présent.
07:30 Parfois, ils ne sont pas présents tous les deux.
07:33 Et là, c'est très compliqué parce qu'on ne sait pas ce que ça cache derrière cette absence.
07:38 Ça cache parfois des séparations, des conflits compliqués.
07:41 Donc là encore, comment on va apprécier la question de l'absence ?
07:47 Donc ça encore, ça va être un sujet de difficulté, alors qu'on a déjà besoin de beaucoup de moyens
07:56 pour soutenir ce qui existe déjà.
07:59 - Califa est à Montpellier, elle nous appelle au 04 67 58 6000 plutôt pour les travaux visiblement.
08:04 Bonjour Califa !
08:06 - Bonjour !
08:07 - Alors ?
08:07 - Ecoutez, je vous souhaite une bonne matinée déjà.
08:10 - Merci, c'est gentil.
08:12 - Et je suis...
08:14 Alors moi je suis pour, vous savez pourquoi ?
08:17 Parce que des fois, les parents, ils sont délestés par rapport aux réseaux sociaux.
08:25 Ça c'est revendiqué et c'est plus que revendiqué.
08:31 Nos enfants, ils n'ont plus de connexion avec les parents.
08:35 - Oui, vous dites que c'est la faute des réseaux...
08:39 - Ça veut dire qu'il n'y a plus de discussion.
08:40 Il n'y a plus de discussion avec les enfants et les parents.
08:44 Le soir, quand ils rentrent à la maison, ils sont quoi ? Ils sont sur leur téléphone.
08:47 Le soir, moi quand j'allais border mon fils, il était où ? Il était sur son téléphone.
08:52 Alors, quelle discussion on peut avoir avec les parents ?
08:56 Donc il faut sensibiliser aussi les parents sur le fait que le téléphone, c'est nocif.
09:03 C'est nocif parce qu'il n'y a plus de relation, il n'y a plus de connexion entre les enfants et les parents.
09:11 Moi je suis pour moi.
09:13 - Peut-être que les parents vont prendre conscience aussi que le fait qu'on les sanctionne, c'est leur faute aussi.
09:20 Pourquoi on leur donne des téléphones aux enfants ?
09:22 - Merci Califa de nous avoir appelés.
09:24 Pardon de vous interrompre, on voudrait prendre un troisième appel.
09:28 - Mais moi je suis pour.
09:30 - On a bien compris Califa, je crois qu'on vous a bien compris.
09:33 Merci de nous avoir appelés ce matin.
09:35 A bientôt.
09:36 Avant de prendre Annie, une réaction par rapport à ce que vient de dire notre diétrice ?
09:40 - Je suis parfaitement d'accord avec Califa sur le fait que le réseau social, le smartphone, le téléphone est un fléau auquel aujourd'hui nous sommes confrontés.
09:50 Les parents d'aujourd'hui n'ont pas été élevés avec les interdits vis-à-vis de ces réseaux sociaux.
09:58 Donc il y a de l'apprentissage à faire.
10:00 Et ça, à mon avis, c'est plutôt par le soutien éducatif, par de la sensibilisation des parents et du plus grand nombre que l'on va y parvenir,
10:10 plutôt que par du travail d'intérêt général.
10:13 Le parent va être focalisé sur un travail d'intérêt général, plutôt que justement de s'occuper de l'éducation de son enfant.
10:21 - Mais pardon de vous poser la question, mais vous parlez de soutien d'accompagnement éducatif.
10:24 Mais qui va le faire ? Qui va le prendre en charge ?
10:26 Quel moyen dispose-t-on aujourd'hui dans ce pays pour le faire correctement ?
10:30 Pour accompagner ces familles ou ces parents en difficulté ?
10:33 Et ça, on peut l'entendre qu'ils sont en difficulté.
10:35 L'État n'est pas défaillant, lui, par rapport à ça ?
10:38 - Alors, il existe déjà beaucoup de choses.
10:41 Il y a la protection de l'enfance au plan administratif.
10:45 Donc des personnes qui vont au soutien des familles pour les accompagner.
10:51 Qui sont des soutiens à la scolarité, des soutiens à l'aide au budget aussi.
10:56 La question de la précarité, elle est très prégnante.
10:59 Donc c'est ça aussi, derrière la défaillance, il y a souvent la précarité, il y a souvent la difficulté.
11:04 Il y a aussi l'aide sociale à l'enfance, qui oeuvre bien évidemment, mais qui manque énormément de moyens.
11:12 Et puis il y a la protection judiciaire de la jeunesse, parce que ce n'est pas parce qu'il y a une réponse pénale,
11:18 qu'il ne va pas y avoir un soutien éducatif.
11:20 Aujourd'hui, le code de la justice pénale des mineurs prévoit avant tout qu'il doit y avoir une mesure éducative pour le mineur.
11:29 - Annie de Montpellier est avec nous. Bonjour Annie.
11:31 - Oui, bonjour.
11:32 - Bonjour Annie.
11:33 - Oui, alors moi je fume ce matin, parce que franchement,
11:37 s'imaginer une chose pareille de la part d'un gouvernement,
11:40 ça prouve vraiment qu'on est dans un gouvernement de classe.
11:43 Parce que ces mesdames, elles ont des noms, elles ont des gens autour.
11:47 Mais la petite caissière, ou la bonne femme qui se lève à 4h du matin pour aller travailler chez Odé,
11:52 tiens, dont on parle, faire des ménages pour élever seule ses gamins,
11:55 j'en vois bien faire des heures d'intérêt général.
11:58 En plus, ils sont cinglés là-haut.
12:01 Et deuxièmement, arrêtons de dire les parents.
12:04 Moi je dirais les pères.
12:05 Parce qu'autour de moi, je ne vois que des femmes seules avec enfants.
12:09 Les pères, ils se sont cassés.
12:11 Voilà.
12:12 Et j'aimerais bien qu'on parle aussi de ce problème-là.
12:14 Parce que les gamins, ils ont un référent, c'est la mère qui, en général,
12:18 essaye de faire tout ce qu'elle peut pour les nourrir et les envoyer à l'école.
12:22 - Ok. Merci beaucoup Annie.
12:25 On a le temps de prendre un dernier appel ?
12:26 - Oui, Richard qui est à 7. Bonjour Richard.
12:28 - Bonjour.
12:30 Moi je suis pour la responsabilité des parents, autant pénalement que civilement.
12:37 Parce que les parents, je vais vous donner un cas,
12:41 j'ai eu une affaire en correctionnaire en tant que parti civil, j'étais mineur à l'époque.
12:46 J'ai voulu aller à l'encontre de la décision de mes parents,
12:52 qui eux ne voulaient pas faire un paix, ne voulaient pas revenir sur un accord précédent.
12:57 Moi j'ai dit du moment, parce que c'est suite à un accident.
13:01 - Oui, il va falloir faire très vite Richard, parce qu'on a plus beaucoup de temps.
13:04 - La personne était sans assurance.
13:07 Il y a eu un défaut d'assurance, puisque la compagnie d'assurance ne le couvrait pas,
13:10 il n'était pas sur le contrat. Premier audience.
13:13 Le juge nous a demandé si on a un sceptique qui reste dans ses fonctions.
13:17 Il était fonctionnaire, s'il y avait une inscription au casier judiciaire de défaut d'assurance,
13:21 il sortait des rames.
13:23 Mes parents ont dit d'accord. Premier audience.
13:26 Deuxième audience, l'assurance a dit "nous, nous le couvrons".
13:29 - Ok, on n'a pas le temps de résumer toute l'affaire Richard, donc vous vous êtes pour...
13:33 - Moi je demande à ce qu'on revienne sur la décision du rapport précédent.
13:38 - D'accord. - Le juge m'a dit "non, vos parents qui nous prennent la décision".
13:42 - Très bien, bon. Merci de nous avoir appelés en tout cas.
13:45 Désolé, on n'a pas le temps de détailler votre histoire.
13:48 On va remercier Maître Laporte.
13:51 On verra de quoi... - On vous a accueilli.
13:53 - On verra quel sort sera réservé à cette annonce.
13:55 Si ce sera de la même sorte que la loi immigration, on verra.
13:58 Pour faire référence à l'actualité. Merci en tout cas d'être venu nous éclairer sur ce sujet ce matin.
14:02 - Et vous pouvez réécouter cette interview en allant sur...
14:05 Vous pouvez passer dans la caméra, vous inquiétez pas.
14:07 - On vous a vu. - On vous a bien vu.
14:10 On fait un petit peu de radio, puis on fait aussi un petit peu de télé.
14:13 Vous pouvez nous regarder sur France 3 Occitanie le matin.
14:15 Vous pouvez réécouter cette interview en allant sur...