Charlotte d’Ornellas : «Il faut commencer par reprendre les rênes de la gestion de l’immigration, sinon on se contente de déplacer quelques curseurs dans un système qui nous empêche d’agir»

  • l’année dernière
La journaliste du JDD, Charlotte d’Ornellas, a évoqué les expulsions de migrants en France : «Il faut commencer par reprendre les rênes de la gestion de l’immigration, sinon on se contente de déplacer quelques curseurs dans un système qui nous empêche d’agir». 

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Transcription
00:00 les jugent en fonction de quoi ?
00:02 Pas seulement sur ces questions-là,
00:03 pas seulement de la loi française votée à l'Assemblée nationale.
00:07 Ils jugent en fonction des jurisprudences européennes
00:11 et internationales rapatriées dans le droit français.
00:14 Et c'est ça, le nœud du désaccord,
00:17 le vrai nœud du désaccord, notamment entre les LR,
00:20 entre l'ERN aussi, d'ailleurs,
00:22 et les LR avec le gouvernement.
00:24 Il faut commencer par reprendre les rênes
00:28 de la gestion de l'immigration,
00:30 sinon on se contente de mesurer, de déplacer quelques curseurs
00:33 dans un système qui nous empêche d'agir.
00:36 Et en l'occurrence, c'est pour ça
00:38 que cette décision du Conseil d'État est extrêmement intéressante.
00:42 C'est que Gérald Darmanin lui-même s'est mis hors de l'État de droit
00:46 tel qu'il est aujourd'hui en voulant expulser un Ousbek
00:50 jugé extrêmement dangereux, même par la CNDA,
00:53 pas simplement par les services de renseignement,
00:56 mais par les autorités administratives
00:58 et par la Cour nationale du droit d'asile.
01:00 Donc il est clair aujourd'hui
01:02 que ce qui n'est pas remis en cause dans la loi,
01:04 c'est la question de la souveraineté
01:05 sur le terrain de la gestion de l'immigration,
01:07 mais également sur le terrain de la sécurité des Français,
01:10 qui était pourtant l'argument phare de cette loi.
01:14 (Générique)
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