Le président de Debout la France et député de l'Essonne Nicolas Dupont-Aignan était l’invité de #LaGrandeInterview de Romain Desarbres dans #LaMatinale sur CNEWS, en partenariat avec Europe 1.
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00:00 Bonjour Nicolas Dupont-Aignan.
00:01 Bonjour Romain Desarble.
00:02 Merci d'être avec nous à la fois sur CNews et sur Europe.
00:04 C'est votre grande interview, présidente de Boulafrance, député de l'Essonne.
00:09 On va commencer cette interview en parlant évidemment du projet de loi Immigration
00:15 et de la préparation de cette commission mixte paritaire de lundi.
00:19 Elisabeth Borne est en train de jouer les équilibristes
00:22 pour trouver un accord sur le projet de loi Immigration avant la CMP de lundi.
00:26 Est-ce que le jeu en vaut la chandelle ou pas selon vous ?
00:28 Est-ce que ce texte mérite autant d'énergie ou pas ?
00:32 Ce texte amuse la galerie.
00:35 Ce texte est mieux que rien, du moins la version du Sénat.
00:39 Mais ce texte, pour être très franc, ne réglera quasiment rien.
00:45 Et je pèse mes mots.
00:47 Ce texte est une addition de petites mesurettes
00:51 mais qui ne traite pas la cause profonde de la submersion
00:56 et j'emploie le mot à dessein de la submersion migratoire
01:00 qui concerne la France mais aussi toute l'Europe.
01:03 Et pour deux raisons très simples mais qui sont capables,
01:07 je pense que tout le monde peut comprendre,
01:09 à quoi sert de modifier la loi française
01:13 quand ce sont des juges européens, des commissaires non élus
01:19 qui décident de qui entre chez nous.
01:22 Donc la seule question que je répète,
01:24 reconnaissez au moins je n'ai pas changé d'avis,
01:26 depuis des années, c'est que si on ne reprend pas
01:29 la maîtrise nationale, c'est-à-dire le gouvernement français,
01:34 le parlement français, le peuple français,
01:36 des décisions concernant l'immigration,
01:39 vous pouvez voter toutes les lois de la Terre.
01:41 Quand vous avez une CEDH, vous en avez parlé tout à l'heure,
01:44 ou quand vous avez PIR, la Cour de justice de l'Union européenne,
01:48 qui applique des directives qui vous obligent à ne pas expulser,
01:54 ça ne sert à rien.
01:55 - Vous dites qu'il faut s'affranchir du cadre européen.
01:57 - Mais complètement.
01:58 Je vais vous donner un exemple parce qu'il faut être précis.
02:00 Parce que depuis le départ, j'ai vu M. Darmanin chez vous,
02:03 chez Pascal Praud, et là les bras m'entombent
02:06 parce qu'il y a un moment où on se demande
02:07 si on est sur Terre ou s'il nous prend pour des imbéciles.
02:11 Clairement, il y a une directive, je l'ai amenée,
02:14 16 décembre 2008, directive retour.
02:18 Quand vous expulsez quelqu'un, vous n'avez pas le droit de l'expulser
02:21 s'il y a des raisons familiales, s'il y a des raisons d'état de santé,
02:24 s'il y a des enfants, premier point.
02:26 Ensuite, vous n'avez pas le droit, écoutez ça,
02:28 de l'expulser sans lui donner un délai entre 7 et 30 jours.
02:33 Alors vous allez me dire, bon ben on l'arrête,
02:36 on le met en prison et on attend le délai.
02:39 Ah ben oui, mais vous oubliez un point.
02:41 La directive retour interdit de l'incarcérer.
02:44 Interdit de l'incarcérer.
02:46 Et c'est pourquoi François Hollande avait supprimé
02:48 le délit de séjour irrégulier.
02:51 Alors, si vous ne pouvez pas incarcérer le clandestin
02:55 et que vous devez lui donner un délai pour l'expulser,
02:58 qu'est-ce qui se passe ?
02:59 Eh ben le clandestin reste sur le territoire,
03:01 il n'est pas idiot, il s'enfuit.
03:03 Donc ça veut dire que, en fait, vous avez une directive retour
03:06 qui a été signée en 2008.
03:08 C'était qui en 2008 ?
03:10 C'est un gouvernement de droite.
03:12 Ça a été appliqué par François Hollande,
03:14 c'est appliqué par Gérald Darmanin.
03:16 Ça veut dire qu'en fait, vous pouvez voter
03:18 toutes les lois de la Terre si vous ne changez pas ça.
03:21 La clé se trouve à Bruxelles.
03:22 La clé, c'est de dire, nous récupérons nos frontières nationales,
03:26 nous récupérons la maîtrise de nos procédures migratoires,
03:31 nous disons stop à ce pacte migratoire européen
03:35 qui a été signé par la France tout récemment.
03:37 Et qui consiste à dire que si vous ne prenez pas
03:39 les demandeurs d'asile, vous payez 20 000 euros
03:41 par demandeur d'asile.
03:42 Ça veut dire que, en fait, c'est du grand cinéma tout ça.
03:45 On amuse la galerie, on distrait les Français,
03:48 on use les hommes politiques, on use les journalistes
03:50 pour quasiment rien.
03:52 Voilà la réalité.
03:53 Sur le projet de loi immigration,
03:54 le président de la République refuse le 49-3,
03:56 il dit qu'il n'y aura pas de 49-3,
03:57 il refuse également la dissolution.
03:59 C'est l'échec du "en même temps" pour vous ?
04:01 C'est l'échec du mensonge.
04:03 Le "en même temps", c'est un terme très généreux
04:07 pour dire "je vous mens droit dans les yeux,
04:10 je vous raconte n'importe quoi,
04:12 je vous prends pour des imbéciles et on peut continuer".
04:16 C'est Macron qui ment, Emmanuel Macron qui prend les Français
04:19 pour des imbéciles.
04:20 Entre nous, Gérald Darmanin, tout le monde accable Gérald Darmanin,
04:22 mais Gérald Darmanin, au fond lui-même,
04:24 je suis certain qu'il est lucide.
04:26 Simplement, il a eu une mission impossible.
04:29 Tu vas dire à la gauche que c'est un projet de gauche,
04:32 tu vas dire à la droite que c'est un projet de droite,
04:34 tu vas résoudre le problème de l'islamisme,
04:36 tu vas dire qu'il faut interdire les gens dangereux
04:40 et puis la Cour européenne des droits de l'homme
04:42 t'oblige à récupérer un ouzbek dangereux.
04:44 Mais moi je vais dire aux Français une chose très simple,
04:47 soit les Français vont continuer à se faire assassiner
04:50 par des dingues qui sont islamistes,
04:53 qui ne sont pas expulsés et qui devraient être expulsés,
04:56 soit ils reprennent le pouvoir.
04:58 Mais les Français aussi veulent pouvoir aller voyager
05:01 sans passer un contrôle douanier,
05:03 eux veulent avoir bonne conscience.
05:05 À un moment, c'est la survie de l'État,
05:08 c'est-à-dire la protection des Français.
05:10 Et quand c'est la survie d'un peuple,
05:12 on s'exonère de la Cour européenne des droits de l'homme,
05:15 de la Cour de justice et on dit aux juges,
05:17 c'est le peuple qui décide, c'est la démocratie qui décide.
05:21 Les juges sont là pour appliquer des lois nationales,
05:24 pas pour appliquer des décisions de gens qui ne sont pas élus
05:28 et qui sont sous l'influence de Soros.
05:30 On sait comment fonctionne la Cour européenne des droits de l'homme,
05:32 on sait comment fonctionne la Cour de justice de l'Union européenne.
05:35 Madame van der Leyen a dit clairement,
05:37 dans son discours de l'État de l'Union au Parlement européen,
05:40 il y a quelques mois, elle l'a dit,
05:42 l'Europe a besoin d'immigration.
05:44 - Alors justement...
05:45 - Donc il y a un moment, on ne peut pas être schizophrène.
05:47 - Est-ce que pour ce qui est de la France, vous pensez,
05:49 comme Marine Le Pen d'ailleurs l'a dit sur CNews et Europe 1
05:52 lors de son grand rendez-vous,
05:54 que l'immigration est un projet du gouvernement ?
05:57 Que c'est un projet du gouvernement ?
06:00 - L'immigration...
06:02 - Elle assume parfaitement à l'idée de faire rentrer...
06:04 - Emmanuel Macron est d'accord avec van der Leyen, avec l'Allemagne,
06:07 pour considérer qu'il faut faire rentrer
06:10 des millions de migrants en Europe.
06:12 Ils sont d'accord.
06:14 Ils essayent de les sélectionner, mais ils sont d'accord.
06:17 Donc sinon, il n'aurait pas accepté...
06:19 - C'est un projet économique ?
06:20 - C'est un projet économique, oui.
06:22 Et si on va un peu au-delà,
06:24 il y a le problème, il faut garder...
06:26 D'abord, il faut récupérer nos frontières nationales.
06:28 Parce que d'ailleurs, on ne peut pas appliquer une loi
06:30 si on ne sait pas qui rentre et qui sort.
06:32 C'est du bon sens.
06:33 Dans votre maison, il y a une porte.
06:35 Si vous ne mettez pas de porte, vous ne pouvez pas dire
06:37 "tu n'as pas le droit d'entrer, tu as le droit d'entrer".
06:39 Deuxièmement, il faut rétablir la primauté du droit national.
06:42 Troisièmement, il faut quand même aborder un autre point fondamental.
06:45 C'est la démographie européenne.
06:47 Je voyais un article extraordinaire dans les échos.
06:50 La France a un taux de fécondité d'1,8.
06:53 C'est-à-dire qu'on ne renouvelle plus nos générations.
06:55 Mais on est encore à 1,8.
06:57 L'Espagne, l'Italie sont à 1,2.
07:02 Ça veut dire que la baisse de la population
07:05 et vous avez un continent africain de l'autre côté
07:07 qui a une natalité exceptionnelle.
07:09 S'il n'y a pas une politique nataliste en Europe, forte,
07:14 pour inverser les choses, au moins égaliser.
07:17 Et on peut le faire en France, on l'avait fait.
07:19 C'est François Hollande et Emmanuel Macron
07:20 qui ont détruit la politique familiale.
07:22 Donc il faut une politique nataliste.
07:24 - Vous pensez se remettre à faire des enfants avec des allocations ?
07:27 - En tout cas, quand vous ne pouvez pas vivre,
07:29 que votre salaire diminue,
07:30 parce qu'on a la plus forte baisse de salaire
07:33 vraiment depuis longtemps.
07:35 Quand vous avez une crise du logement
07:37 et vous ne pouvez pas vous loger.
07:38 Voilà pourquoi aussi je veux qu'on parle des thèmes sociaux.
07:41 C'est un ensemble.
07:42 Un pays qui n'a plus d'avenir pour ses jeunes générations,
07:44 pour ses familles, est un pays qui meurt.
07:47 Et un pays qui meurt, il est toujours envahi, colonisé.
07:50 Donc il faut frontière nationale, primauté du droit.
07:54 C'est le peuple qui doit décider, pas les juges.
07:56 Et puis après, il faut une politique de démographie,
07:59 une politique d'avenir social.
08:00 Ça veut dire augmentation des salaires,
08:02 ça veut dire protection,
08:03 et ça veut dire par exemple ne pas ouvrir à l'Ukraine nos marchés.
08:06 Parce que là, vous êtes sûr qu'il n'y aura plus une vie normale.
08:08 - On va en parler.
08:09 Je voulais vous parler du Rassemblement national et d'Olivier Véran.
08:13 Plus d'un tiers des Français disent adhérer aux idées du RN,
08:16 selon un récent sondage pour Le Monde.
08:19 Olivier Véran poursuit sa tournée anti-RN.
08:22 Il est aujourd'hui à Moissac,
08:24 dans le cadre de cette tournée anti-Rassemblement national.
08:27 Qu'est-ce que ça vous inspire ?
08:29 - Du folklore.
08:30 Monsieur Véran, il devrait être en prison
08:31 pour ce qu'il a fait quand il était ministre de la Santé sur le Covid.
08:34 En tout cas, du moins, il devrait répondre à la justice.
08:37 Alors les leçons de Monsieur Véran, elles m'indiffèrent complètement.
08:39 Et je vais vous dire, les Français,
08:40 qui ne peuvent pas mettre de l'essence dans leur voiture,
08:42 qui ne peuvent pas se chauffer, qui ne peuvent pas manger,
08:45 un tiers des Français se privent d'un repas.
08:48 Ou du moins, se limitent sur la nourriture.
08:50 On en est là aujourd'hui.
08:52 Alors vous savez, le tour de France de Monsieur Véran m'indiffère totalement.
08:55 D'ailleurs, plus il circule, plus les Français vont le fuir.
08:58 Je ne suis pas inquiet là-dessus.
08:59 Le vrai problème n'est pas là, pardonnez-moi.
09:01 La vraie question, c'est est-ce que les oppositions, l'opposition,
09:05 que ce soit le RN, Debout la France, Reconquête, les LR,
09:10 sont capables, un jour ou l'autre,
09:12 de s'entendre sur un programme de salut public ?
09:16 C'est ça la seule question.
09:17 Tout le reste, c'est de la littérature.
09:18 Les Français, ils attendent de nous quoi ?
09:20 Ils attendent qu'on s'entende, qu'on leur donne un programme en 10 points
09:24 et que ce programme permette au moins d'éviter la dégringolade de la France.
09:30 C'est tout ce que je demande.
09:31 Vous pourriez être ministre de Jordan Bardella ?
09:33 Mais ce n'est pas la question de ministre ou pas ministre.
09:36 Je veux une entente.
09:37 Oui, mais bien sûr que…
09:38 C'est une question.
09:40 C'est moi qui réclame la coalition depuis…
09:42 Écoutez, j'étais le premier au deuxième tour de 2017
09:45 et j'en ai pris plein la figure, à prendre mes responsabilités.
09:48 Donc je le dis aux LR.
09:50 Mais Luiz Verra-Matinon, est-ce que vous le verriez à Matignon ?
09:53 Je ne rentre pas là-dedans parce que je n'en sais rien.
09:55 On verra qui sera à Matignon.
09:56 D'abord, c'est le président de la République qui nomme.
09:58 Il faut d'abord qu'il y ait une solution.
09:59 Mais…
10:00 Vous pourriez avoir un avis.
10:01 Mais j'ai un avis, oui.
10:02 Je veux une alternance.
10:03 Et j'ai toujours dit qu'il ne fallait pas attendre 2027.
10:06 Et le meilleur doit être à Matignon.
10:09 Et l'enjeu, c'est une équipe, bien évidemment.
10:11 Donc je n'ai aucune réticence à dire cela.
10:14 Ce que je veux…
10:16 On ne sera à Matignon d'ailleurs, quand je dis « on »,
10:19 les patriotes, les amoureux de la France,
10:22 les amoureux de la France, pas que la droite,
10:23 les amoureux de la France, au-delà de tout ça.
10:26 Un gouvernement de salut public.
10:28 Mais on n'y sera que quand on sera capable de s'entendre,
10:31 d'avoir des propositions simples, claires,
10:34 et pas de millimélos, pas d'ambiguïté.
10:37 C'est fondamental.
10:38 Et on sait ce qu'il faut faire.
10:39 Et si Jordan Bardella l'est, avec joie.
10:43 Parce que ce n'est pas la question.
10:44 La question, c'est le projet et la capacité d'entente.
10:47 Avant d'y être. Parce qu'il faut y être.
10:48 La grande interview de Nicolas Dupont-Aignan
10:51 sur CNews et Europe 1 en France.
10:53 Une femme sur quatre renonce à sortir de chez elle seule
10:56 pour des questions d'insécurité.
10:57 En Ile-de-France, un quart des habitants
10:59 se sentent en insécurité.
11:01 Ce n'est pas moi qui le dit, c'est le ministère de l'Intérieur.
11:03 Là, c'est une question de liberté,
11:05 de liberté de circulation.
11:07 Il y a des gens qui se restreignent.
11:08 Tous les jours.
11:09 Tous les jours, mais on sait ce qu'il faut faire là aussi.
11:11 Il faut que les délinquants aillent en prison.
11:13 Il faut construire des places de prison.
11:15 Il faut appliquer les peines.
11:17 Il faut rétablir un État.
11:19 La police le fait, vous savez.
11:21 Dans ma circonscription, on a des policiers remarquables.
11:23 Et comme partout en France, ils arrêtent.
11:25 Et la justice libère.
11:27 Et vous avez dans le programme de Debout la France,
11:29 dans celui du RN, dans celui de LR,
11:31 le même programme.
11:32 Pourquoi on ne l'applique pas ensemble ?
11:34 Pourquoi il n'y a pas une coalition ?
11:36 Voilà.
11:37 - Vous êtes député de l'Essonne,
11:38 je voudrais vous entendre, donc de région parisienne.
11:40 J'aimerais vous entendre sur ce qui s'est passé
11:42 dans un collège à Issou, dans les Yvelines.
11:44 Une professeure a montré un tableau de Giuseppe Cesari,
11:47 un peintre italien du 17ème siècle.
11:49 À la bonne heure, où l'on voit des femmes nues.
11:51 Un joli tableau qu'on voit sur CNews
11:53 et que vous avez probablement vu
11:55 si vous êtes auditeur d'Europe.
11:57 Ça a choqué des élèves de 6ème de confession musulmane.
12:01 Comment est-ce que vous réagissez ?
12:03 - Ça veut dire qu'on a abandonné depuis des années.
12:06 En fait, il faut reprendre le combat.
12:08 Il faut être intraitable.
12:11 Il ne faut pas céder.
12:12 Il faut conforter les professeurs.
12:14 Mais c'est tout récent.
12:16 M. Attal a l'air de vouloir faire
12:18 ce que n'ont pas fait ses prédécesseurs.
12:20 Tant mieux.
12:21 Je ne suis pas dans la critique systématique.
12:23 Maintenant, il faut conforter les professeurs.
12:25 Il ne faut rien lâcher.
12:27 - L'Union européenne donne son feu vert aux négociations
12:29 pour faire entrer l'Ukraine dans l'Union.
12:32 Vous y avez fait allusion il y a quelques instants.
12:34 L'Ukraine a-t-elle sa place dans l'Union européenne ?
12:37 - C'est une bonne question.
12:38 - Des fous furieux.
12:39 - J'ai une idée de la réponse.
12:40 - Nous sommes sous la domination
12:43 de Mme van der Leyen, de commissaires européens.
12:45 La France n'existe plus dirigée par des fous.
12:49 Je vous dis pourquoi.
12:50 Parce que l'entrée de l'Ukraine est estimée
12:54 par le Financial Times.
12:55 C'est 186 milliards d'euros.
12:58 32 milliards pour la France.
13:00 Ce pays n'est absolument pas capable
13:03 d'être dans l'Union européenne.
13:05 C'est impossible.
13:06 Vous n'imaginez pas l'état de corruption.
13:08 L'État...
13:10 Alors, on embête nos agriculteurs sur des normes.
13:15 On est en train de tuer notre industrie française
13:18 par des normes écologiques complètement délirantes.
13:21 Et on va accepter un pays qui n'a aucune norme,
13:24 qui est un Far West et qui est en guerre.
13:26 Alors même que l'objet de l'Union européenne,
13:29 aujourd'hui, de la France,
13:30 mais la France n'existe plus, elle est évanouie.
13:33 L'objet de la France, ce serait de dire aujourd'hui
13:35 il y a un plan de paix à mettre en place.
13:38 Avant qu'il ne soit trop tard entre nous.
13:40 Et ce plan de paix, je le réclame depuis le 7 mars 2022,
13:43 j'ai proposé ce plan de paix
13:45 entre la Russie et l'Ukraine.
13:46 Vous savez, cette guerre entre l'Ukraine et la Russie,
13:48 c'est la ruine de l'Europe.
13:50 Parce qu'on paye notre gaz quatre fois plus cher,
13:53 gaz américain.
13:54 On est en train de tuer l'industrie européenne.
13:56 Et qui investit ?
13:57 Vous avez vu les derniers chiffres d'investissement ?
13:59 La Chine et les États-Unis.
14:00 L'Europe est en train de sortir de l'histoire.
14:02 Alors, au lieu de répéter comme un canard sans tête
14:06 l'Ukraine doit être dans l'Union européenne,
14:08 on ferait mieux de faire la paix en Ukraine
14:10 et d'arrêter de mépriser les peuples.
14:13 Alors ce n'est pas fait, c'est le tout tout tout début du processus.
14:16 Mais il y a ce premier feu vert.
14:17 C'est le signe de l'inconscience de ceux qui nous dirigent.
14:19 Merci beaucoup Nicolas Dupont-Aignan.
14:21 Merci à vous.
14:22 C'était votre grande interview sur CNews et sur Europe 1.
14:25 Bonne journée à vous.
14:26 Merci.
14:27 [Musique]
14:29 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org