Écoutez l'interview du président LR de la région Hauts-de-France.
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00:02 On va continuer à parler
00:04 inondation et indemnisation. Bonjour Xavier Bertrand. Bonjour. Et merci beaucoup d'être avec nous ici à Saint-Omer,
00:10 président, je le rappelle, de la région Haute-France. On va bien sûr évoquer ces intempéries.
00:15 Avant cela, un mot, si vous le voulez bien, de ce qui se passe à l'Assemblée autour de ce projet de loi immigration. La commission
00:21 mixte paritaire a été suspendue cette nuit, après déjà plusieurs heures de suspension hier après-midi.
00:27 Elle doit reprendre à 10h30 ce matin. C'est quoi ? C'est un drôle de spectacle, non ? Vous êtes d'accord ?
00:32 Les commissions mixtes paritaires, c'est pas non plus un long fleuve tranquille. Je me réfère à l'expérience d'il y a quelques années.
00:38 Il y a du suspension de séances à haute, et tout ça sera derrière nous si ce texte immigration est bel et bien adopté,
00:44 et qu'il est adopté dans la version qui est la plus proche du Sénat.
00:47 Vous croyez qu'il serait adopté ce texte ? Écoutez, je ne siège pas dans cette commission,
00:51 mais si le gouvernement y met de la bonne volonté, si sa majorité y met de la bonne volonté,
00:56 l'accord est tout à fait possible, et les Français qui veulent à la fois
00:59 réguler l'immigration et être mieux protégés auront exactement ce qu'ils souhaitent depuis bien longtemps. Ce texte, c'est pas la panacée.
01:06 Je reste convaincu qu'il nous faudrait un référendum pour changer la constitution, pour mieux nous protéger,
01:12 mais en attendant, ce premier pas, il est tout à fait accessible. Ce matin, vous nous dites
01:17 "la balle est dans le coin du gouvernement", si je me comprends bien ? Oui, je me suis entretenu ce matin avec Bruno Retailleau,
01:21 qui a suspendu la séance hier, ça reprend ce matin. On sait quels sont les points qui sont dans la version du Sénat, qui sont très importants.
01:28 J'entendais ce matin Alba Ventura qui disait sur l'AME, il y en a tout, parce que nous souhaitons, nous,
01:33 qu'il y ait une réforme en profondeur de l'aide médicale d'État.
01:35 J'étais ministre de la Santé, j'ai durci les conditions de l'AME à deux reprises,
01:40 mais il faut bien reconnaître aujourd'hui qu'il faut aller beaucoup plus loin et la transformer en aide médicale d'urgence, par exemple.
01:46 Vous n'avez pas l'impression que les Républicains essayent de pousser leurs mesures une à une, et poussent peut-être le bouchon un peu trop loin, si je peux me permettre ?
01:54 Pourquoi on les pousse ? Pour avoir un texte qui soit ferme.
01:57 C'est pas un semblant de texte que l'on veut. Il faut bien comprendre que depuis le début, il y avait un texte de l'Assemblée Nationale qui était beaucoup plus
02:03 laxiste, et un texte du Sénat qui est beaucoup plus ferme. C'est ce que nous souhaitons, c'est ce que souhaitent aussi les Français.
02:09 Donc encore une fois, il s'agit pas d'être jusqu'au boutiste, mais tout simplement de nous donner les moyens de reprendre en main
02:15 notre immigration. C'est ça que l'on souhaite, et encore une fois, cet accord est à ta portée de la main.
02:19 Xavier Bertrand, géral de Darmanin, disait ce week-end "il faut un texte".
02:23 Sinon, c'est Marine Le Pen qui sera élue en 2027, vous le pensez ?
02:27 Oui, il faut agir, déjà. Ça fait des années et des années
02:30 qu'ils sont maintenant dans responsabilité. Ce texte vient maintenant, c'est tard, mais il vaut mieux tard que jamais.
02:35 Et encore une fois, les extrêmes ne se nourrissent que d'une seule chose, c'est quand ceux qui sont au pouvoir ne font pas leur boulot.
02:40 Alors moi, je demande qu'ils fassent leur boulot.
02:42 François Langlais.
02:43 Justement, c'est vrai que quand on voit les sondages pour les élections européennes,
02:46 le Rassemblement National est très loin devant les autres. Vous, qui avez
02:50 combattu sur le terrain le Rassemblement National, vous en avez même fait un but de guerre, si je puis dire, lors de votre première élection.
02:56 À quoi vous attribuez cet extraordinaire succès dans les sondages pour l'instant ?
03:01 L'absence de résultats, vous savez, les Français,
03:03 c'est pas qu'ils n'aiment pas la politique, ils n'aiment pas la façon dont on fait de la politique aujourd'hui.
03:06 Ils veulent qu'il y ait de l'autorité en premier.
03:09 Ils veulent ensuite que le travail soit recodu. Le pire aujourd'hui, François Langlais, c'est quand les gens bossent et n'arrivent pas à s'en sortir.
03:16 Dans la région, on apporte des réponses, on aide les gens qui travaillent.
03:19 L'aide au permis pour leurs enfants, l'allocation de rentrée scolaire pour les lycéens, les verser à tout le monde, quels que soient les revenus,
03:25 l'aide au transport quand on doit prendre sa voiture pour aller travailler, on le fait. Qu'est-ce qu'ils attendent pour le faire également au niveau
03:31 national ? Et ensuite, la vraie boussole, c'est l'avenir des enfants.
03:36 L'autorité, la valeur travail, l'avenir des enfants, c'est pas compliqué de comprendre ce que veulent nos concitoyens.
03:41 - Et ça, Gabriel Attal, visiblement, l'a compris.
03:43 - Sur l'éducation, oui. Mais encore une fois, vous savez, la première fois, c'est vrai, j'ai été élu. J'ai été élu dans cette région face à Marine Le Pen.
03:50 La deuxième fois, elle ne s'est pas repointée. On a fait reculer le Front National de 15 points. Pourquoi ?
03:55 C'est tout simplement parce que les gens reconnaissent que l'on se bat et que l'on se bat pour eux.
03:59 C'est ça qu'attendent les Français. Et pas les numéros de claquettes dans les médias ou autre. C'est tout simplement qu'on fasse notre boulot.
04:05 - Alors, venons-en, Xavier Bertrand, à ces inondations qui ont touché votre région et notamment la région de Saint-Omer où nous sommes.
04:11 Donc, ce matin, on entendait un certain nombre de sinistrés qui n'ont toujours pas regagné leur domicile.
04:17 C'est le cas de Carole, qui est avec nous ce matin, ici, au Café André. Bonjour, Carole.
04:22 - Bonjour. - Bonjour, madame.
04:23 - Racontez-nous, juste en deux mots, vous n'avez pas pu regagner votre domicile, et ce, depuis six semaines.
04:30 - Oui, oui. Je ne comprends pas pourquoi. Il n'y a personne qui est venu à mon secours. Personne.
04:35 - C'est-à-dire pas d'assureur ? - Si, j'ai eu la visite de l'expert, mais aucune réponse.
04:40 J'ai dû me battre parce que j'étais sans chauffage. Donc, j'ai réussi à avoir une chaudière.
04:45 Donc, ça, c'est fait. Mais le reste, j'ai tout dehors. C'est le désordre.
04:49 J'ai rien. J'ai plus rien. Et je suis à la rue.
04:53 - Des cas comme ça, Xavier Bertrand, il y en a plusieurs dizaines. - Vous me permettez de demander à madame...
04:57 - Où est-ce que vous... Je ne suis pas discrète. - J'habite à Blendec.
05:00 - Mais vous habitez où, en ce moment ? - Dans la journée, je viens chez moi. Et le soir, je dors chez mon frère.
05:04 Et j'ai été évacuée chez mon fils, dans la Marne. - Depuis le 6-7 novembre ? - Oui, depuis le 7 novembre.
05:09 - Vous avez touché une avance de votre assureur ou pas ? - J'ai eu pour ma chaudière parce que je me suis battue.
05:13 - Combien vous avez eu ? - J'ai eu 12 000 euros parce que j'ai dû changer ma chaudière et mon feu.
05:18 Parce que je n'ai pas eu d'appareil pour enlever tout l'eau qu'il y avait. Donc, je chauffe, je chauffe, je chauffe.
05:25 - Pour sécher votre maison ? - Oui, voilà. Donc, je chauffe. L'électricité, le gaz, ça a augmenté énormément.
05:32 - Et c'est madame qui paye ? - Oui, c'est moi qui paye. Je suis arrivée à bientôt à 300 euros par mois.
05:37 - Et ça, ça doit aussi être pris en compte dans l'indemnisation ? - Ce qui n'est pas le cas aujourd'hui.
05:42 - Alors, j'entendais ce matin les émissions. Vous le savez, il a fallu taper du poing sur la table avec les assureurs.
05:46 C'est un métier que je connais bien, même si je n'exerce plus depuis 20 ans. Mais je sais comment ils fonctionnent.
05:51 Il a fallu taper du poing sur la table, déjà, pour que les expertises aient lieu. Elles n'ont pas toutes eu lieu encore.
05:56 On me dit 98% des cas. Quand vous êtes dans les 2% des cas, ça vous fait une belle jambe de savoir que les expertises ont lieu.
06:03 Donc déjà, c'est que les expertises aient lieu, qu'il y ait une avance remboursable et qu'ensuite, tous les frais soient prêts en charge par les assureurs.
06:12 Personne ne demande un bonus. Les gens veulent tout simplement pouvoir repartir le plus rapidement possible et dans des bonnes conditions.
06:18 Les gens ne demandent pas la lune, juste cela. Et on avait obtenu notamment, ce qui s'était bien gardé de le dire,
06:24 qu'à partir du 1er janvier, il y avait un nouveau système pour l'indemnisation et notamment pour le relogement.
06:29 Parce qu'au début, vous pouviez être pris en charge quelques jours par votre assureur. Là, maintenant, le texte prévoyait qu'à partir de janvier, c'était jusqu'à 6 mois.
06:36 Il a fallu quand même leur extirper qu'ils mettent ça en place. Donc, Madame, chez votre frère, c'est bien ça.
06:41 Mais elle pourrait aussi être prise en charge à l'hôtel ou relogée. Ce serait effectivement remboursé.
06:46 Maintenant, il y a un 2e sujet. C'est qu'il y a les avances remboursables et il y a la franchise.
06:50 La franchise en catastrophe naturelle pour les particuliers, c'est 380 euros. Il n'y a pas grand monde qui avait mis de côté 380 euros pour payer sa franchise.
06:57 Donc, on a décidé avec le département, Jean-Claude Leroy, nous prenons en charge intégralement la franchise de tout le monde.
07:03 Pourquoi ? Parce que pour les particuliers, si vous mettez 380 euros, vous ne l'avez pas au pied du sapin, vous ne l'avez pas sur la table.
07:10 Et donc, il y a 3 000 personnes aujourd'hui qui ont déjà déposé leur dossier. Certains s'est versé. Et encore une fois...
07:16 — C'est pas automatique. Il faut déposer son dossier.
07:18 — Il faut déposer le dossier parce qu'on ne les connaît pas, nous, spontanément. Mais encore une fois, c'est pas un bonus que veulent les gens.
07:23 C'est tout simplement pouvoir repartir le plus rapidement possible.
07:26 — Justement, on entendait Olivier, cet agriculteur qui... — On l'a entendu.
07:28 — ...vous l'avez entendu ce matin sur RTL, qui est près du Touquet. Et alors lui, il dit : « Moi, j'ai vu défiler les politiques ».
07:35 Alors il a été indemnisé par son assureur. Mais il faut faire plein de travaux. Personne ne m'aide. C'est la survie de son entreprise.
07:43 Alors normalement, c'est le boulot de qui d'aider ? Un, les assureurs. Deux, l'État. Mais on voit bien que ça risque de pas suffire.
07:49 Et nous, on a indiqué très clairement qu'on viendrait aussi pour les aider. Et pourquoi on fait ça ?
07:54 J'ai pas envie de voir disparaître son exploitation. Les commerçants...
07:57 — 27 ans qu'il est installé. — Ici, on est aussi dans un café. Il a pas été inondé directement comme les autres.
08:03 Mais lui, il a pas eu ses clients au mois de novembre, au mois de décembre. C'est aussi un point sur lequel on a dit au gouvernement
08:09 qu'il faut regarder aussi les conséquences indirectes. Il y a l'éleveur, Olivier. Puis il y a tous les maraîchers à Saint-Omer qui, eux,
08:15 se sont retrouvés noyés complètement. Et eux, ils peuvent pas attendre des mois pour être indemnisés.
08:21 On a une réunion juste après à 9 heures avec les assureurs, avec l'État, avec les maires pour à la fois bien voir s'il y a personne
08:29 qui a été oublié dans les expertises ou qu'il sera dans l'indemnisation. Et pour les assureurs, pour savoir si ça s'est bien passé,
08:35 il n'y a qu'à la fin que je pourrais vous le dire. Pour être sûr, encore une fois, que les gens ont pas été soit maltraités, soit oubliés.
08:41 — Xavier Bertrand, il faut bien sûr faire des travaux. C'est gigantesque. Il y a 10 000 sinistres déclarés.
08:47 Il faut trouver des entreprises, des entrepreneurs. Il semble qu'il n'y en ait pas assez dans la région.
08:53 Comment peut-on faire pour avoir les ressources nécessaires pour remettre toute la région sur pied ?
08:58 — C'est là que l'expérience passait, ce que j'ai connu des grandes inondations quand j'ai commencé dans l'Aisne, aussi dans l'Oise.
09:05 C'est qu'il y a les assurances pour commencer. Et après, vous avez les travaux de reconstruction.
09:09 On dit qu'il y a du travail pour des années. Ah oui, mais les gens, ils vont pas attendre des années avant de rentrer chez eux.
09:14 Donc il y a une mobilisation. Il y a ici notamment des entreprises du bâtiment, des salariés d'entreprises du bâtiment
09:20 qui me disent qu'on va bosser plus, mais ils vont pas bosser jour et nuit. C'est pas des robots.
09:23 — On a déjà lancé, déjà, toutes les entreprises de la région, oui, bien sûr, en lien avec les chambres des métiers,
09:31 les chambres d'industrie, les chambres de commerce, pour qu'ils viennent bosser ici.
09:35 Ils ne prendront pas le boulot des entreprises du Pas-de-Calais, mais c'est tout simplement pour que les gens n'attendent pas
09:39 un siècle pour rentrer chez eux. Et après, vous avez un autre sujet, François Langley. Les matériaux.
09:44 Et là, on est déjà avec les fournisseurs de matériaux pour qu'on ait une sorte, pardonnez-moi, de priorité nationale
09:50 pour les acheminer ici. Encore une fois, l'obsession, c'est que les gens rentrent le plus rapidement possible.
09:56 Et c'est pas tout, parce que les gens vous disent « On n'a pas envie que ça recommence ». Le pire, c'est quand vous avez des enfants.
10:03 Parce que dès qu'il pleut, ils vous disent « Est-ce qu'on va devoir quitter encore ? »
10:06 — C'est ce que nous disait tout à l'heure le maire de Saint-Omer. Dès qu'il pleut, tout le monde s'inquiète.
10:09 — Mais aussitôt, aussitôt. Et c'est normal. Vous avez... — Bon, ça, c'est la prévention.
10:12 — Il y a la prévention. Et ça marche, la prévention, à deux conditions. — Mais c'est des travaux considérables.
10:16 — C'est des travaux considérables. Ici, pour les Plandecques... — Vous les avez évalués ?
10:19 — Oui, madame. Voilà 10 ans. C'était en 2012. Il y a eu des crues historiques. 750 maisons évacuées.
10:25 10 ans après, les crues, les éliminations étaient plus importantes encore. 150 maisons évacuées.
10:31 Ça montre que la prévention, ça marche. Ça coûte de l'argent. Et donc là, on est entre un scellant jeu de la réunion de 9 heures
10:38 de réunir tout le monde. Il nous faut des financements de l'Europe, de l'État. La région va aussi financer.
10:44 Mais il faut pas qu'on nous donne les autorisations dans quelques années. Et là, encore une fois, il faut aller vite.
10:49 On sait aller vite quand il y a des crises dans ce pays. Il faut aussi qu'on puisse aller vite quand il y a plus de crises.
10:54 Et qu'encore une fois, vous empêcherez pas l'eau de tomber. Mais vous pouvez faire en sorte qu'elle s'évacue plus vite
10:58 et aussi qu'elle soit retenue par endroit. Il s'agit pas d'être des magiciens, mais de faire ce que les gens,
11:03 avec beaucoup de bon sens, savent et demandent. — Xavier Bertrand, un mot de Miss France.
11:07 On va sourire un peu quand même avec cette victoire d'Eve Gilles, née à quelques kilomètres d'ici seulement.
11:12 Quatrième Miss Nord-Pas-de-Calais. — Et n'oubliez pas des Miss Picardie.
11:16 — Et des Miss Picardie. — C'est la même région. — C'est quoi le secret ?
11:19 — C'est le charme. C'est l'intelligence. Non, mais on est très très fiers. Vraiment très très fiers.
11:26 On est une terre de Miss. Et puis il y avait aussi beaucoup d'élégance, à la fois dans son propos, dans son attitude.
11:32 Non, on est très fiers. — Et un président de la République issu de la région Nord-Pas-de-Calais, c'est possible, ça ?
11:37 — Un président de la République issu de la région Nord-Pas-de-Calais ? Je crois qu'il y en a eu un, là, qui est encore en poste pour quelques années.
11:42 Voilà. — À l'avenir ? — Ah bah écoutez, ça crée un précédent, bien évidemment. Ça peut donner des idées.
11:49 Mais je suis pas venu pour ça. — À vous, Edouard Philippe. — Je suis pas venu pour ça. Non.
11:52 — Non mais vous y pensez toujours, vous, ou pas ? — Attendez. Monsieur Edouard Philippe, il est en Normandie.
11:56 La région de Haute-France n'a pas encore annexé la Normandie, je vous le signale. Très sérieusement...
12:01 — Merci pour ce petit cours de géo. Vous avez raison. — Très sérieusement, je voulais vraiment vous remercier...
12:06 — Non mais très sérieusement, vous y pensez encore ou pas du tout ? Juste d'un mot, oui ou non ?
12:11 — Amandine Bégaud, je suis pas venu pour ça ici, ce matin. Voilà. Vous avez ma réponse. — Ça trotte dans votre tête ou jamais ?
12:15 — Mais je peux vous dire une chose. Je voudrais vraiment vous remercier d'être venu ici, d'être revenu ici,
12:22 et de continuer à mettre un coup de projecteur sur ce qui se passe, parce que dans quelques jours, il y aura,
12:26 même si la période est très compliquée, l'esprit à la fête. Pour des familles, ça sera pas pareil.
12:30 Elles sont pas quelques dizaines, elles sont aussi des milliers de familles. Et ce que vous faites aujourd'hui,
12:34 c'est vraiment remarquable. Les gens sont heureux qu'on les oublie pas et qu'ils soient pas seuls. Merci à vous.
12:40 — Merci beaucoup, Xavier Bertrand. (Applaudissements)
12:44 Et en effet, et je le dis au nom de toute la rédaction de RTL, on a trop souvent tendance à passer à autre chose
12:51 quand l'actualité évolue. C'est important de revenir, notamment quand on le voit et on l'a entendu avec vous et avec Carole.
12:59 Merci beaucoup. Les choses sont encore très très loin d'être réglées. Merci beaucoup, Xavier Bertrand.
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