Œufs, excréments, bouts de verre... Les élèves de l'école André Allard à Marseille ciblés par des projectiles à la récréation
Les élèves de l'école André Allard de Marseille (15e) ne peuvent plus sortir en récréation ou sont obligés de raser les murs pour éviter tout projectile, jeté depuis les fenêtres avoisinantes.
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00:00 Ces écoliers sont obligés de longer les murs de la cour de récréation.
00:03 Interdiction de quitter le préau, censé les protéger de jets de projectiles venus des immeubles voisins.
00:09 Comme ce pot de fleurs, ces excréments ou même ce sabre.
00:12 C'est de pire en pire en fait. Les jets deviennent de plus en plus récurrents et les objets de plus en plus dangereux.
00:17 Ils sont privés de récréation des fois, quand il y a des jets ils sont confinés.
00:21 Le sport ils ne peuvent pas le faire librement, il le fait dans la cour.
00:24 Des fois ils me disent "oui, est-ce qu'on va se prendre encore quelque chose aujourd'hui ? Est-ce qu'ils vont nous jeter des excréments ?"
00:28 Les élèves se sont pris des excréments avec la boussée sur eux.
00:31 Un il a glissé sous une peau de banane, l'autre il s'est pris de la boîte conserve dans le dos.
00:35 C'est dangereux quand même.
00:37 Selon cette parent déléguée, les auteurs seraient des voisins mécontents du bruit qui émane de l'école.
00:42 Alertés, la mairie de Marseille assure avoir pris des dispositions.
00:45 Nous avons fait une demande à la préfecture pour pouvoir installer des caméras à l'intérieur de l'école.
00:49 Normalement c'est interdit, notamment en particulier par la CNIL, sauf en cas de danger.
00:54 Et donc là on est dans le cas typique de ce que prévoit la loi,
00:59 avec de toute façon l'objectif, c'est bien que les auteurs de ces projectiles, quels qu'ils soient,
01:05 soient identifiés par la police, sanctionnés par la justice,
01:10 voire même expulsés par le bailleur social,
01:13 parce que des personnes qui sont dans l'incapacité de vivre avec les autres,
01:16 je crois qu'ils n'ont pas leur place dans un logement social.
01:19 Des plaintes ont été déposées, mais pour l'instant aucun responsable n'a été identifié par la police.