« La majorité vit un moment plutôt douloureux », a concédé Yaël Braun-Pivet, au micro de RMC, dans « La Matinale » du 20 décembre. Une douzaine d’heures plus tôt, la présidente de l’Assemblée nationale annonçait l’adoption de la loi relative à l’immigration, avec 349 voix pour et 186 contre. Parmi ces « contre » et les abstentions, 59 députés issus de la majorité se sont désolidarisés, plus ou moins discrètement, du gouvernement.
La première ministre, Elisabeth Borne, tente, elle, de minimiser cette fracture, pourtant inédite depuis l’élection d’Emmanuel Macron en 2017 : « On est sur des sujets extrêmement sensibles, sur lesquels un certain nombre de députés avaient besoin de prendre un temps que nous n’avions pas. Je dis à ces députés que nous allons continuer à nous parler et à porter ensemble des combats. Il n’y a pas de crise dans la majorité. »
La première ministre, Elisabeth Borne, tente, elle, de minimiser cette fracture, pourtant inédite depuis l’élection d’Emmanuel Macron en 2017 : « On est sur des sujets extrêmement sensibles, sur lesquels un certain nombre de députés avaient besoin de prendre un temps que nous n’avions pas. Je dis à ces députés que nous allons continuer à nous parler et à porter ensemble des combats. Il n’y a pas de crise dans la majorité. »
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00:00 Je vis un moment, et que la majorité vit un moment plutôt douloureux.
00:04 Je suis pas d'accord avec des mesures Pasqua ou des mesures Sarkozy,
00:26 que j'ai combattues toute ma vie politique.
00:28 Et je comprends que des collègues aient voulu absolument une loi immigration
00:32 parce qu'il y avait des mesures du gouvernement en 26 des 75 qui ont été adoptées,
00:36 mais il y avait les 50 autres.
00:38 Aujourd'hui, le texte qui nous est proposé est franchi à cet nombre de digues
00:45 par rapport à nos valeurs républicaines.
00:47 Le président du MONEM avait exprimé à un moment dans la journée
00:57 le fait qu'il votait contre François Bayrou.
00:59 Et donc moi j'ai alerté, et c'est la raison pour laquelle au départ
01:02 je plaidais pour le retrait du texte,
01:04 qu'il ne fallait pas fracturer la majorité sur ce texte.
01:09 [Musique]
01:29 Forcément, il est légitime que les ministres se posent des questions.
01:32 La ministre de l'Enseignement supérieur me dit qu'il y a des dispositions
01:37 qui posent des problèmes.
01:40 Le ministre du Logement me dit que le travail qu'on a fait
01:43 pour ne pas retenir la version du Sénat sur les aides personnalisées au logement,
01:48 il y a des choses qui nous ont échappé.
01:49 On va le regarder, le cas échéant on le corrigera.
01:53 [Musique]