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TOUCHE PAS À MON POSTE : 100% médias, 100% darka ! 


Du lundi au vendredi à 18h45 sur C8.


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Transcription
00:00 - Téléphone = cadeau.
00:02 - Surprise.
00:03 - Surprise.
00:03 - Surprise.
00:04 - Wow.
00:04 - Téléphone = surprise.
00:06 - Une riz de luxe.
00:07 - Pour qui est cette surprise ?
00:10 J'ai décroché.
00:16 - Vous ne l'auriez pas vu.
00:19 Oui ?
00:20 - Bonsoir.
00:22 - Ouh là, c'est un dépressif ça.
00:23 Un gars qui n'est pas gamin.
00:25 - Non, un impatient.
00:26 - Oh, oui, c'est vrai que c'est il est tard.
00:28 Désolé.
00:29 - Ah, bah ça, c'est quelqu'un qui a du caractère à mon avis.
00:31 Ça doit être un pôle, un casse-couille ça.
00:33 C'est ou Raymond ou Gilles Verdez.
00:37 Est-ce que vous avez un premier indice ?
00:39 - Bonsoir.
00:42 - J'ai failli mourir pour une personne présente sur ce plateau.
00:46 - Ah oui, vous avez failli mourir pour une personne sur le plateau.
00:48 Vous avez dû faire l'amour à Daniel Moreau ?
00:50 Non.
00:53 D'accord.
00:54 Qui pense qu'il sait de qui c'est ?
00:58 - C'est Jacques.
00:59 - Gilles.
00:59 - Jacques ?
01:00 - Oui.
01:00 - Jacques ?
01:01 - Un grand reporter ou Jean-Mi ?
01:03 - Ah oui, Jean-Mi sur le terrain.
01:04 - C'est Jacques.
01:04 - Ah oui, Jean-Mi aussi.
01:05 - Alors, deuxième indice.
01:06 - Moi, je pense que c'est Gilles.
01:07 - Bah oui.
01:08 - Moi, je pense que c'est Jacques.
01:09 - On ne s'est pas revus depuis 20 ans.
01:11 - Ah.
01:12 - Ça, ça peut être tout le monde.
01:14 - Oui.
01:15 - Jacques, Gilles, on ne sait pas.
01:17 - Gilles ?
01:17 - Ah oui.
01:18 - Troisième indice.
01:18 - Jean-Mi.
01:19 - La Corse.
01:20 - Ah.
01:21 - La Corse.
01:22 - C'est pas moi.
01:23 - C'est pas toi ?
01:23 - Alors.
01:24 - Non.
01:24 - C'est Gilles.
01:25 - Ouh là là.
01:25 - C'est Gilles.
01:26 - Gilles ?
01:26 - Oui.
01:27 - Non.
01:27 - Gilles, c'est Gilles.
01:28 - C'est toi ?
01:28 - C'est moi.
01:29 - Tu penses à quoi ?
01:30 - Bah en fait, pour moi, les années 90, ça a été marqué par la catastrophe de Furiani, à Bastia,
01:37 où il y a eu 19 morts, 2500 blessés.
01:40 Et j'étais là-bas avec...
01:42 Avec, effectivement, j'étais au Parisien et on était deux envoyés spéciaux.
01:45 Et avec mon collègue, on a failli mourir.
01:48 Donc les indices correspondent.
01:51 Et on ne s'est pas revus depuis longtemps.
01:52 On a été miraculeusement sauvés tous les deux.
01:55 Et voilà, c'est quelqu'un qui est...
01:58 - Comment il s'appelle ?
01:59 - Il s'appelle Jean-Luc Gatelier.
02:00 Il était journaliste au Parisien.
02:02 Après, il est parti à l'équipe.
02:03 Et ça fait...
02:04 Voilà, on est des miraculés.
02:06 - Eh bien, Jean-Luc est là ce soir, effectivement, en remunercement pour lui.
02:09 (acclamations)
02:12 - Merci, Jean-Luc.
02:13 (acclamations)
02:14 - Merci, Jean-Luc.
02:15 (acclamations)
02:16 - Merci, Jean-Luc.
02:17 - Merci, Jean-Luc.
02:18 - Non, mais non, mais...
02:19 - Merci, Jean-Luc.
02:20 Très content de te voir.
02:21 - Merci.
02:22 - Non, mais, Gilles...
02:23 (acclamations)
02:28 - Ouh là !
02:29 (rires)
02:30 - Asseyez-vous, asseyez-vous à côté.
02:31 - Bon, c'était bien.
02:32 - Asseyez-vous là.
02:33 Jean-Luc, je suis très heureux de te rencontrer.
02:35 - Ah, mais...
02:36 - C'est un très grand journaliste, Jean-Luc.
02:37 - Oui, très grand journaliste.
02:38 - Tu es dans le sport, donc forcément, je sais ce que tu fais.
02:40 Et c'est incroyable.
02:41 Et Gilles, je te sens très ému.
02:42 - Bah, en fait, on était au dernier rang tous les deux.
02:45 Et à côté de nous, les gens sont morts.
02:48 Et miraculeusement, on a survécu.
02:50 Et après, c'était...
02:52 Bon, voilà, dans la tragédie, on s'est retrouvés.
02:58 Et puis, c'était glauque parce qu'on était blessés.
03:01 Alors, évidemment, par rapport à des gens qui étaient grièvement blessés,
03:04 c'était rien.
03:05 Mais en fait, on cherchait à être soignés, comme tous les gens.
03:08 Les ambulances étaient prises par des gens qui étaient en train de mourir
03:13 ou grièvement blessés.
03:14 Et nous, on cherchait un hôpital ou une clinique.
03:16 Et on avait une voiture de location.
03:18 Et c'était presque ridicule parce que moi, j'étais blessé à la main,
03:25 Jean-Luc au pied.
03:26 Donc, on conduisait la voiture à deux.
03:28 C'est-à-dire qu'il y en a un qui avait le volant,
03:29 l'autre qui appuyait sur les pédales.
03:30 Et on essayait de trouver des hôpitaux, des cliniques.
03:33 - Mais Gilles, vous étiez au dernier rang ?
03:35 - On était au dernier rang.
03:36 - Vous avez fait la chute la plus importante.
03:37 - Oui, on a fait la chute de 18 m.
03:40 - 18 m, oui.
03:41 - Et voilà, quoi.
03:42 Et puis, voir Jean-Luc, c'est vrai que...
03:43 - Vous vous êtes plus revus ?
03:44 - On s'est perdus de vue, bêtement.
03:46 - On s'est croisés, oui.
03:47 - Oui, on s'est croisés,
03:48 mais on n'a pas gardé le contact qu'on avait au départ totalement fraternel.
03:52 - Je voudrais remercier Jean-Luc qui a bien voulu venir ce soir.
03:55 - Il est génial.
03:56 - Je pense que tu peux lui faire une grosse bise.
03:57 - Ah, oui, oui.
03:58 - Vraiment, il faut le remercier.
03:59 - C'est mon frère.
04:00 - Non, c'est normal.
04:01 - Jean-Luc, il sort un livre.
04:02 - Merci.
04:03 - Jean-Luc est un très, très grand journaliste.
04:04 - Oui, c'est un des plus grands journalistes de cyclisme en France.
04:06 - Exactement, je voudrais le dire.
04:07 Et Jean-Luc, c'est vraiment quelqu'un.
04:08 - Ah, c'est...
04:09 - Merci, Jean-Luc, d'être avec nous.
04:10 Je voudrais dire, le livre d'or "Cyclisme 2023",
04:12 bien sûr, avec l'équipe.
04:14 Et Jean-Luc, merci vraiment d'avoir été avec nous.
04:17 Ça vous fait plaisir de revoir Gilles ou pas ?
04:19 - Je suis ému.
04:20 - C'est vrai ?
04:21 - Parce que, Gilles, je le voyais à travers le petit écran.
04:25 - Oui, oui.
04:26 - On s'est croisés un jour dans ton quartier, je ne sais pas si tu te souviens.
04:29 C'était très...
04:30 - Trop fougasse.
04:31 - Exactement.
04:32 - Tu avais acheté des fougasses ?
04:34 - On en avait peut-être dans le coin.
04:37 - Je me sens ému.
04:39 - Eh oui, parce que...
04:41 - Tu es plus ému que quand Fatou, il a demandé au mariage.
04:44 - Non, puis en plus, j'ai regardé le...
04:47 Avant de venir, j'ai retrouvé un bouquin
04:49 qui a été édité en 2012 pour les 20 ans de "Les Catastrophes".
04:53 - Bien sûr.
04:54 - Avec, malheureusement, parmi les témoignages,
04:57 des gens qui sont partis depuis.
04:59 Alors, j'ai une pensée particulière ce soir,
05:01 vraiment émue, pour Rémi Zakka, qui est parti il y a un mois,
05:05 un journaliste de l'agence France Presse,
05:08 qui était très, très gravement blessé,
05:10 qui était à côté de nous,
05:12 qui a, je pense, subi toute sa vie,
05:14 les séquelles de cette catastrophe,
05:17 et qui, il y a quelques semaines de sa retraite,
05:20 nous a quittés, voilà.
05:22 - Merci. En tout cas, merci, Jean-Luc, d'avoir été avec nous.
05:25 Et merci, Gilles, pour ce moment.
05:27 - On est vraiment émus, oui.
05:29 - Oui.
05:30 (Applaudissements)
05:31 [Musique]

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