• il y a 11 mois
Élisabeth Borne a remis sa démission à Emmanuel Macron qui l’a acceptée. Le chef de l’État a remercié “de tout cœur” la cheffe du gouvernement pour son travail “exemplaire” au “service de la Nation”. Son successeur devrait être connu dans les prochaines heures. Alors que les noms de Julien Denormandie ou Sébastien Lecornu circulaient en coulisse, Gabriel Attal serait le favori pour entrer à Matignon

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Transcription
00:00 Écoutez, je voudrais comme beaucoup de mes collègues, comme les ministres d'abord, saluer la grande dignité, le courage immense d'Elisabeth Borne.
00:07 On est, c'est normal, ce soir dans le commentaire de la suite, mais prendre un instant pour réaliser d'abord le parcours de cette femme qui a été
00:14 pupille de la nation polytechnicienne, qui a été Premier ministre de notre pays et qui a eu, je crois, l'abnégation des réformateurs.
00:21 Les retraites, l'immigration, l'assurance chômage, que de réformes difficiles à porter pour le pays, mais nécessaires.
00:28 Nécessaires pour qu'ils continuent à se transformer, qu'ils continuent, que nous continuions à porter ce qui sont au fond nos combats fondamentaux,
00:34 le plein emploi, la sécurité du pays et puis le progrès social et économique. Donc je voudrais d'abord saluer ce courage, cette dignité
00:41 qu'a eu la Première ministre et qu'elle a eue encore ce soir.
00:44 Voilà pour l'hommage funèbre, si je puis dire. Néanmoins, que pensez-vous de la nomination de l'homme de 34 ans qui arrive aujourd'hui à Matignon
00:51 et qui va diriger le pays ? Si c'est bien confirmé.
00:55 Je ne ferai pas de politique fiction, évidemment, si le président de la République change de Premier ministre et qu'il souhaite donner un nouveau souffle
01:02 à son action, à l'action publique. Et comme tous les députés de la majorité, comme tous mes collègues, j'ai confiance dans le choix qu'il fera.
01:10 En l'occurrence, je crois que vous parlez de Gabriel Attal. Oui, si c'était lui, bien sûr que ce serait un choix excellent. Pourquoi ?
01:17 Parce que Gabriel Attal, finalement, il a su montrer qu'il parle vrai et qu'il agit juste. Il l'a montré au ministère des Comptes publics.
01:25 Il l'a montré comme porte-parole du gouvernement. Il l'a montré à l'éducation nationale. Et il agit comme plein d'autres ministres au sein du gouvernement
01:32 dans cet esprit absolument essentiel pour nous députés de la majorité. C'est un esprit de dépassement des clivages d'Emmanuel Macron,
01:39 comme nous l'avons fait ces derniers mois, non pas dans l'esprit d'être plutôt de droite ou plutôt des gauches, mais de prendre les mesures,
01:45 comme c'était le cas encore dans le projet de loi de migration, qui sont attendues par les Français et que les Français ne considèrent pas comme de gauche ou comme de droite.
01:52 — Dépassement des clivages, ça veut dire quoi, concrètement ?
01:56 — Ça veut dire que ce qui a mené aux responsabilités Emmanuel Macron, ce qui nous a menés aux responsabilités, c'est ce que ne supportaient plus les Français.
02:04 Ce sont des guerres de clans, des guerres de camps plutôt que des propositions concrètes. Le dédoublement des classes, est-ce que c'était de droite ou de gauche ?
02:12 C'est nous qui l'avons fait. Le dépassement des clivages énergétiques, c'est nous qui le portons. Le plein emploi avec des mesures qui sont dites de droite,
02:20 la conditionnalité du RSA ou, dites de gauche, l'accompagnement personnalisé des demandeurs d'emploi, c'est nous qui le portons.
02:26 Et c'est ce qui compte autant pour les députés de la majorité que nous sommes, que nous ne soyons pas renvoyés à un camp ou à un clan.
02:32 Ce que nous portons, c'est l'efficacité des mesures au service des Français.

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