Le journal : L'invité François Gabart, "Quand gagner ne suffit plus", un documentaire captivant !

  • il y a 9 mois
Retrouvez William Leymergie entouré d’experts, du lundi au vendredi en direct dès 12h30, pour une émission dédiée aux problématiques de notre quotidien.

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00:00 (Générique)
00:07 Bonjour William, bonjour à tous.
00:09 À la une aujourd'hui, le nouveau gouvernement déjà au travail.
00:12 Les poids lourds comme Gérald Darmanin, Bruno Le Maire ou Éric Dupond-Moretti sont toujours là.
00:16 Et on verra que quelques surprises ont été annoncées comme Rachida Dati au ministère de la Culture.
00:21 Taïwan se prépare à vivre des élections cruciales.
00:24 Les Thaïlandais doivent voter dès demain dans un contexte politique très tendu avec la Chine.
00:28 On étudiera les enjeux de ce scrutin et puis on parlera d'un documentaire.
00:32 Gabar, qu'en gagner ne suffit plus avec le principal concerné puisque le skipper surdoué, François Gabar, est notre invité du jour.
00:39 Premier conseil des ministres donc ce matin pour le premier gouvernement à Thaïlande qui a été annoncé hier soir.
00:46 L'équipe resserrée de 14 ministres majoritairement de droite avec de nouvelles entrées, on va y revenir, mais aussi des réorganisations.
00:53 Parmi les sortants, Clément Beaune, le ministre des Transports, Olivier Dussopt au travail ou encore Agnès Spanier-Runacher qui était à l'énergie.
01:00 Amélie Oudéa-Casterat de son côté hérite du ministère de l'Éducation nationale.
01:04 En plus des sports et de la préparation des Jeux Olympiques, la passation de pouvoir entre Amélie Oudéa-Casterat et Gabriel Attal a eu lieu ce matin juste avant le conseil des ministres.
01:13 Maxime Legay était sur place.
01:15 Oui, une passation de pouvoir un peu singulière puisque la ministre de l'Éducation nationale a pris ses fonctions en présence de son prédécesseur qui est tout simplement Gabriel Attal, l'actuel premier ministre du gouvernement.
01:27 Amélie Oudéa-Casterat devient la nouvelle ministre de l'Éducation nationale, mais elle conserve toutefois son portefeuille ministériel des sports et des Jeux Olympiques qu'elle occupait déjà jusqu'alors.
01:38 Un choix assumé par le premier ministre Gabriel Attal qui a mentionné la synergie entre ces différentes matières tout en vantant l'insatiable énergie de l'ancienne championne de tennis.
01:50 Condition sine qua non pour mener à bien sa mission.
01:53 Il est vrai qu'Amélie Oudéa-Casterat aura fort à faire puisqu'elle devra poursuivre les grands chantiers sur l'école initiés par Gabriel Attal tout en préparant et s'assurant du bon déroulé des Jeux Olympiques de cet été.
02:05 De son côté lui Gabriel Attal a réaffirmé que l'école serait la mer des batailles de son gouvernement et qu'il en serait le garant.
02:13 Et la grande surprise c'est pour le ministère de la Culture.
02:16 Rajida Dati, l'ancienne garde des Sceaux de Nicolas Sarkozy remplace Rima Abdulmalak.
02:21 On va écouter un extrait de la passation de pouvoir ce matin.
02:25 Le président m'a fait confiance, la première ministre aussi et je ne les en remercierai jamais assez.
02:32 Je me suis jetée corps et âme dans cette fonction en me disant qu'il était possible d'être une femme politique autrement avec toutes mes différences.
02:42 Je ne sais pas quel nouveau chemin m'attendent à la sortie de la rue de Valois mais je sais qu'ils seront beaux et fraternels, combatifs aussi.
03:00 Je comprends qu'elle puisse surprendre cette nomination.
03:03 Moi elle ne me surprend pas.
03:09 Elle répond à un véritable besoin. La culture est un combat.
03:15 C'est un combat de tous les jours dans un monde où les défis sont nombreux.
03:19 Alors chacun sait que j'aime me battre. N'ayez pas peur.
03:25 Cette nomination de Rachida Dati fait couler beaucoup d'encre. C'est d'ailleurs le sujet à l'oeil du quotidien régional que nous avons choisi de vous montrer aujourd'hui.
03:33 L'Est républicain titre la surprise Rachida Dati.
03:36 La maire du 7e arrondissement de Paris entre dans ce nouveau gouvernement en étant mise en examen pour corruption passive.
03:43 Mathieu Devez.
03:44 C'est la surprise du nouveau gouvernement. Même dans son propre quartier, personne n'attendait la maire du 7e arrondissement de Paris au ministère de la Culture.
03:52 Je ne m'y attendais pas sur le point de vue culturel mais elle fait un excellent travail dans le quartier.
03:56 Donc je pense qu'elle fera tout aussi bien pour la France.
03:58 Je trouve que Rachida Dati a été une très bonne maire du 7e donc j'espère qu'elle sera aussi forte au ministère de la Culture.
04:05 Même si ce n'est pas forcément là qu'on l'attendait.
04:08 Elle mérite mieux que le ministère de la Culture. Elle est efficace et puis j'aime bien son style. Direct, cash, sans bavure.
04:18 Pourtant certains n'ont pas hésité à pointer du doigt les bavures de l'ancienne ministre de la Justice.
04:23 Emmanuel Grégoire, le premier adjoint à la mairie de Paris, rappelle ainsi la mise en examen de Rachida Dati pour corruption dans l'affaire Carlos Ghosn.
04:30 Sa rivale socialiste Annie Hidalgo publie sur Instagram un message plein d'ironie dans lequel elle souhaite bon courage aux acteurs du monde de la culture.
04:38 Mais la réaction la plus radicale est sans aucun doute celle d'Éric Ciotti.
04:42 Le président des Républicains décide d'exclure Rachida Dati du parti.
04:46 Une décision ridicule selon Franck Louvrier, le maire Les Républicains de La Baule.
04:51 Ça ne mène qu'à faire un trou supplémentaire dans le trou dans lequel ils sont.
04:56 Parce que c'est très simple, le choix de Rachida Dati c'est quoi ?
04:59 D'abord, de la part de Gabriel Attal, à mon avis, c'est l'incarnation de l'audace.
05:03 Il est jeune, il se dit je vais miser sur des professionnels.
05:06 C'est ce que voulait en fin de compte Gabriel Attal, qui est ce qu'avait senti le président de la République aujourd'hui.
05:11 Un coup politique pour Emmanuel Macron, avec une personnalité bien identifiée par les Français
05:16 et un transfuge de la droite pour le camp présidentiel.
05:19 L'autre arrivée marquante c'est celle de Catherine Vautrin pour un grand ministère de la santé, du travail et des solidarités.
05:26 L'ancienne Les Républicains s'était vue barrer la route de Matignon en 2022,
05:31 notamment pour ses positions trop conservatrices au sujet du mariage pour tous.
05:35 Hier soir, sur TF1, le nouveau Premier ministre a défendu son équipe
05:38 et il a répondu aux critiques et notamment sur l'orientation à droite du gouvernement.
05:43 Moi ce que je veux c'est de l'action, de l'action, de l'action, des résultats, des résultats, des résultats.
05:49 Sur votre question droite-gauche, moi je ne suis pas là à demander à mes ministres
05:55 de vider leur poche pour me montrer la carte de leur parti politique.
05:58 Et je ne pense pas que c'est ce que les Français attendent.
06:00 Moi ce qui m'intéresse, c'est que ce soit des ministres, des femmes, des hommes,
06:04 qui ont envie de répondre aux problèmes des Français,
06:06 de dédier toute leur énergie à cette action et à la mission qui est la leur.
06:11 Vous avez dans le gouvernement effectivement des personnes qui ont une sensibilité de droite
06:15 et vous avez des personnes, des personnalités qui ont une sensibilité de gauche.
06:19 L'important, et je crois que les Français qui nous regardent, c'est ça qu'ils attendent,
06:23 c'est qu'on réponde à leurs problèmes et qu'on agisse résolument pour la réussite de notre pays.
06:27 Voilà, et donc ce matin, tout premier conseil des ministres pour la nouvelle équipe,
06:31 le gouvernement Attal, une équipe resserrée de 14 ministres autour du président de la République
06:37 et du premier ministre, une table resserrée aussi, vous le voyez,
06:41 l'idée est de montrer que c'est un gouvernement plus court.
06:46 C'est aussi le discours d'Emmanuel Macron ce matin, très court, écoutez.
06:50 Bien, le gouvernement rassemblé, au travail.
06:58 Voilà, c'est parti. L'inflation ralentit en 2023, 4,9% en moyenne sur l'année
07:03 contre 5,2% l'année précédente d'après l'INSEE et c'est notre chiffre du jour.
07:08 Les services des urgences débordés à Nantes, deux patients seraient décédés
07:13 faute d'avoir été pris en charge à temps. Reportage sur place, Michael Chahyou.
07:17 À Nantes, les urgences sont surchargées depuis début janvier
07:22 jusqu'à 270 patients accueillis en 24 heures.
07:26 Selon Force ouvrière, au moins deux personnes seraient décédées,
07:29 dont une femme de 86 ans malade du Covid et présentant des comorbidités.
07:34 Je ne peux pas dire aujourd'hui qu'il y a eu de dysfonctionnement de prise en charge.
07:38 Par contre, on ne peut pas accepter aujourd'hui qu'on n'ait pas de lits d'hospitalisation
07:42 pour les patients qui peuvent être justement en fin de vie et mourir sur un brancard.
07:48 Je ne crois pas que c'est digne d'une société développée.
07:51 Dans un communiqué, la direction du CHU confirme le décès d'une deuxième patiente
07:55 sur un brancard aux urgences suite à un arrêt cardiorespiratoire,
07:59 mais exclut tout défaut de prise en charge.
08:02 En concertation avec sa famille qui a pu être contactée,
08:05 les médecins urgentistes et l'équipe de réanimation médicale ont décidé
08:08 d'interrompre les soins invasifs et de privilégier des soins de confort.
08:12 De son côté, la CGT redoute que cette situation aux urgences devienne une habitude.
08:17 Ce n'est pas acceptable. Il ne faut pas que ce soit banalisé.
08:19 Si c'est banalisé, ça veut dire que dans un an, on aura peut-être plusieurs décès
08:25 et puis on aura aussi 300, 400 passages par jour.
08:29 Ce jeudi après-midi, face à la crise aux urgences,
08:32 la direction a déclenché un plan interne de mobilisation
08:35 avec un renfort de personnel et des déprogrammations d'intervention.
08:39 Nous sommes cinq ans jour pour jour après l'explosion de la rue de Trévise
08:43 dans le 9e arrondissement de Paris. C'était en janvier 2019.
08:46 4 personnes avaient trouvé la mort, 66 autres ont été blessées
08:51 et l'une des victimes espère toujours une opération. Écoutez-la.
08:55 J'ai du mal à marcher. Ma vie, elle est changée.
08:59 J'étais danseuse et elle a arrêté ma carrière et tout ça.
09:05 Je suis vivant. Les deux garçons, les deux pompiers, ils sont morts.
09:10 Ils sont jusqu'à côté de moi.
09:12 Tous les fois que je pense que j'ai mal aux pieds, que je suis fatiguée quand même,
09:17 je pense que je ne peux pas m'arrêter.
09:21 Et je suis à 30 ans maintenant et il faut que je vive ma vie quand même.
09:28 Il faut que je fasse toutes les choses très bien parce que je mérite ça.
09:33 Et les gens qui ne sont pas là méritent aussi que je fasse ma vie bien.
09:41 On a appris ce matin le décès de Samuel Sandler à l'âge de 77 ans.
09:45 Il était le père et le grand-père de trois des victimes de l'attentat d'Ozar Athora à Toulouse en mars 2012.
09:50 Avec une grande sagesse et une dignité infinie, il luttait inlassablement pour la mémoire de son fils Jonathan,
09:56 de ses petits-fils, Sarier et Gabriel, victimes du terrorisme islamiste et tués parce qu'ils étaient juifs.
10:01 Administrateur du consistoire central, ancien président du consistoire de Versailles,
10:05 Samuel Sandler se battait aussi pour la paix et le cumulonimisme.
10:09 En réponse aux attaques répétées de rebelles contre des navires commerciaux en mer Rouge,
10:14 les États-Unis et le Royaume-Uni ont mené des attaques dans la nuit au Yémen.
10:18 Un premier bilan annonce cinq morts et six blessés parmi les rebelles outillés.
10:22 Elisabeth Guédel est notre correspondante aux États-Unis.
10:25 Elisabeth, est-ce que ces frappes sont une réussite pour la Maison-Blanche ?
10:29 Les États-Unis avaient prévenu qu'ils ne laisseraient pas impunis les attaques de navires commerciaux en mer Rouge.
10:35 Un 27 depuis mi-novembre, ça a complètement perturbé le trafic de frette maritime de la région.
10:41 C'est une opération d'envergure qui a été menée avec succès,
10:45 estime le président américain Joe Biden dans un communiqué.
10:48 Elle a mobilisé de gros moyens le porte-avions Eisenhower, des avions de chasse, un sous-marin
10:53 et visé une dizaine de sites utilisés par les rebelles outillés avec le soutien de l'Iran
10:59 pour abriter leur système de radar, pour stocker et lancer des drones et des missiles.
11:04 Une opération préparée depuis plusieurs semaines en collaboration directe avec le Royaume-Uni
11:08 et avec le soutien de plusieurs pays alliés.
11:11 Joe Biden dans son communiqué parle de l'Australie, du Canada, du Bahreïn ou encore des Pays-Bas.
11:17 Joe Biden qui prévient, il n'hésitera pas à mener d'autres opérations de ce genre si les attaques ne s'arrêtent pas.
11:24 Ce ne sont pas seulement les États-Unis, mais une large coalition de pays alliés
11:29 qui lance aujourd'hui un message très clair au régime de Téhéran.
11:34 Des élections cruciales demain à Taïwan.
11:37 Trois candidats s'affrontent aux élections législatives dans un contexte de tensions omniprésentes avec Pékin.
11:42 C'est notre gros plan du jour.
11:44 La Chine a pris pour cible William Lai, candidat du Parti démocrate progressiste et favori des sondages.
11:50 Corentin Brilhaud.
11:52 Une élection aux enjeux qui dépasse les limites de l'archipel taïwanais.
11:58 Demain se tient les élections où trois hommes se disputent la présidence.
12:02 Un scrutin qui se déroule sous la pression croissante de la Chine
12:06 qui revendique la souveraineté de l'île avec le regard très attentif des États-Unis.
12:12 Le statut de Taïwan est l'un des sujets les plus explosifs de la rivalité entre Pékin
12:17 qui revendique la souveraineté de ce territoire et Washington, principal fournisseur d'armes de Taïwan.
12:24 Du côté des candidats, on a également choisi son camp.
12:28 L'essentiel pour Taïwan est de maintenir son système politique démocratique actuel
12:33 et la liberté de son mode de vie.
12:35 Telle est la position de Taïwan et nous savons également ce qu'il en est pour la Chine.
12:39 Nous devons trouver un équilibre entre les deux.
12:42 La Chine a appelé les électeurs de Taïwan à faire le bon choix
12:45 en qualifiant de grave danger le candidat du Parti pro-indépendance.
12:49 Ce dernier est donné favori de ces élections.
12:52 Nous avons des idéaux de paix, mais il ne faut pas se faire d'illusions.
12:58 Accepter le principe chinois d'une seule Chine, ce n'est pas la vraie paix.
13:02 La paix sans la souveraineté, c'est juste comme en Kong, c'est une fausse paix.
13:07 Une élection sous tension, où les États-Unis mettent en garde la Chine
13:10 contre toute réaction au résultat sous forme de pression militaire.
13:14 En réponse, Pékin leur demande de ne pas se mêler de ce scrutin
13:18 afin d'éviter de nuire gravement aux relations chino-américaines.
13:22 Du côté des Taïwanais, on veut ce qu'il y a de mieux pour l'archipel,
13:25 tout en étant conscients des graves conflits qui entourent cette élection.
13:29 Ce à quoi j'attache de l'importance dans cette élection,
13:33 c'est ce qui est le mieux pour le peuple taïwanais.
13:36 Je pense que si un gouvernement reste au pouvoir trop longtemps,
13:39 il va pourrir, un gouvernement trop puissant pourrit de l'intérieur.
13:43 J'espère donc qu'il y aura un changement,
13:45 que quelqu'un de différent pourra arriver pour créer une nouvelle atmosphère.
13:49 Un week-end qui s'annonce donc décisif,
13:52 pour ce territoire de 23 millions d'habitants,
13:55 qui est situé à seulement 180 km des côtes chinoises,
13:58 et qui est considéré comme un modèle de démocratie en Asie.
14:02 Notre homme du jour a toujours rêvé de devenir footballeur professionnel,
14:06 et il l'a fait.
14:07 A 27 ans, après de nombreuses expériences à l'étranger et quelques galères,
14:11 Antoine Lemarié a enfin signé son premier contrat pro au Cambodge.
14:15 On le découvre avec Laurent Tamriyo.
14:17 Sous la chaleur humide cambodgienne, Antoine est en plein rêve.
14:24 Il est depuis peu footballeur professionnel dans le club de la capitale du Cambodge.
14:29 Sur sa chaîne YouTube qui cumule plus d'un million de vues,
14:34 le joueur de 27 ans documente depuis deux ans sa vie de footballeur,
14:38 sillonnant le monde à la recherche de son premier contrat professionnel.
14:41 Entre l'Australie et la Finlande,
14:43 entre petits boulots et stade en pleine campagne,
14:46 il montre la face cachée d'un football que les clichés associent habituellement au bling bling.
14:51 Grâce à ce carnet de bord, il raconte notamment son expérience très compliquée en Grèce.
14:56 Le terrain d'entraînement c'était vraiment pas terrible,
14:59 c'est un peu un champ de patates on va dire en termes de lumière.
15:02 On s'entraîne là le soir, donc au début de l'entraînement ça va,
15:04 mais dès qu'il y a la nuit qui tombe, en fait la lumière est quasi inexistante,
15:07 donc on voit rien, donc la dernière heure on a fini par s'entraîner dans le noir.
15:10 Il a quitté en catastrophe ce club de 3ème division,
15:13 sans avoir été payé après qu'un dirigeant l'ait menacé de l'agresser.
15:17 Et après ils m'ont arraché les clés de ma poche,
15:20 ils m'ont fait aller dans l'appartement prendre ma valise et partir,
15:22 c'est un truc de fou les gars, je suis choqué, je suis choqué, il faut que je m'en aille.
15:26 Alors maintenant qu'il a enfin pu signer pour la première fois dans un club au Cambodge
15:30 un vrai contrat professionnel, il savoure.
15:33 C'est vrai que là je suis à un moment qui est peut-être le plus haut de ma carrière,
15:36 et tout paraît génial, mais c'est vrai que dans ces 7 années il y a eu beaucoup de galères,
15:40 des moments très bas, des mauvaises rencontres etc.
15:43 Avec un salaire de quelques milliers de dollars, un appartement et un scooter de fonction,
15:48 il est loin des standards des plus grands joueurs de la planète.
15:51 Mais le succès de sa chaîne Youtube, qui lui a offert une réelle visibilité,
15:55 lui a surtout permis de réaliser le rêve de sa vie.
15:58 Pour moi honnêtement mon but premier c'était d'être footballeur pro,
16:01 là j'ai atteint cet objectif, donc ce qui vient derrière c'est que du bonus.
16:05 Depuis l'arrivée du jeune français, la vie de ce petit club cambodgien est également chamboulée.
16:11 Entre les demandes de maillots de l'étranger et une exposition médiatique sans précédent.
16:16 Mais outre les vidéos, le club veut surtout voir Antoine briller sur le terrain.
16:20 Un mot de basket et surtout de NBA, puisqu'hier les stars américaines ont fait le show à Paris,
16:26 Cleveland a dominé les nets de Brooklyn devant un public français conquis,
16:30 et Donovan Mitchell a notamment assuré le spectacle.
16:33 Maxime Gapayard.
16:35 Des stars actuelles, d'autres plus anciennes, aux premières loges pour profiter du 3ème match NBA organisé à Paris.
16:43 Cleveland et Donovan Mitchell s'acclimatent mieux à la Cora Arena et creusent un premier écart significatif.
16:48 Les nets, eux, semblent perdus en attaque.
16:51 Ridges, il continue à essayer d'attaquer Jarrett Allen, mais Jarrett Allen défend très fort et le contre encore !
16:56 Cam Thomas remet Brooklyn dans le droit chemin, mais les Cavs mènent de 10 points après 12 minutes.
17:02 Et l'écart continue de se creuser dans le second quartant, Mitchell compte déjà 17 points et Cleveland mène à la pause 54 à 34.
17:11 Au retour des vestiaires, le show Donovan Mitchell continue.
17:16 Oh, Mitchell le spin move, que c'est fort, que c'est fort !
17:20 Il a laissé tout le monde en avant !
17:23 Les deux équipes sont mal à droite, les nets encore plus que les Cavs, mais grâce à Cam Thomas et Michael Bridges, l'écart se stabilise.
17:32 Oh, Bridges ! Wow !
17:36 Brooklyn enflamme le début du quatrième quartant et revient à 10 points.
17:41 Les esprits s'échauffent, Tristan Thompson est exclu et le match est relancé.
17:46 Mais dans les dernières minutes, Donovan Mitchell enchaîne les 3 points.
17:50 Il termine meilleur marqueur du match avec 45 unités, +12 rebonds et 6 passes.
17:55 Et Cleveland s'impose 111 à 102.
17:59 Et on reste sur le terrain du sport avec notre invité, bonjour François Gabart.
18:02 Bonjour.
18:03 Skipper surdoué au palmarès incroyable, vous avez remporté à peu près toutes les grandes compétitions de la course au large.
18:09 Vous êtes aussi un entrepreneur à succès, on va en reparler.
18:12 Mais vous venez nous parler d'un documentaire qui s'appelle "Gabart, quand gagner ne suffit plus",
18:16 qui vous est consacré, écrit et réalisé par Elsa Blajo, diffusé dimanche à 21h sur Canal+ et aussi sur MyCanal.
18:23 Alors c'est une immersion intime pendant 4 ans à vos côtés, dans votre vie.
18:27 Est-ce qu'on vous y découvre d'après vous d'une manière un peu nouvelle ?
18:31 Ouais, on va dire disons la facette à terre, parce que c'est vrai que souvent quand on est marin, on voit cette partie maritime sur l'eau.
18:36 Là, il y a une partie du documentaire qui se passe sur l'eau également,
18:39 parce qu'il y avait une course, on avait eu un médiaman qui avait pu nous suivre.
18:42 Mais principalement à terre et finalement c'est une grosse partie du métier de marin,
18:46 où en effet on est porteur de projet, on a une équipe autour de nous,
18:50 il faut préparer les bateaux, trouver des sponsors, éventuellement...
18:55 Enfin voilà, il y a tout ce travail qu'on a à faire à terre,
18:58 qui fait partie de mon métier, qui est passionnant et qu'on connaît peut-être un peu moins bien,
19:01 donc je suis content de le partager un peu.
19:03 Alors on va regarder la bande-annonce et puis on en reparle tout de suite.
19:06 Il a remporté les plus grandes compétitions de course au large.
19:12 La légende de la route d'Europe.
19:13 Il est le plus rapide sur les océans.
19:15 Je sais que tout s'ouvre.
19:16 Mais face aux difficultés, il doit se réinventer.
19:18 Ça va être l'enfer, François Cattard.
19:20 C'est le moment le plus difficile depuis 14 ans.
19:22 Leur discours c'est dire qu'on est des tricheurs, qu'on ne veut pas respecter la règle.
19:25 Une immersion intime et spectaculaire.
19:27 Et on tape quelque chose.
19:29 T'as juste pas envie de ça.
19:32 Merde !
19:34 C'est juste super dur.
19:40 Création documentaire, Gabar, quand gagner ne suffit plus.
19:43 Dimanche 14 janvier à 21h seulement sur Canal+.
19:46 On vous voit affronter vos difficultés en mer évidemment,
19:51 il y a toujours des problèmes quand on fait une course.
19:53 Et puis surtout, vous le disiez, à terre, vous donnez autant d'énergie sur un terrain que sur l'autre.
19:58 Le moment où il a fallu trouver un nouveau sponsor, quand la Massy vous a lâchés,
20:01 c'était un moment tournant pour vous ?
20:03 Oui, forcément, c'est des moments qui sont passants.
20:06 Mais en tout cas, c'est des moments aussi pour rebondir.
20:08 C'est vrai que quand on a une équipe, on essaie de se remettre dans une nouvelle dynamique.
20:12 Et ça fait partie de ma vie de ces dernières années.
20:15 Et ça fait partie, encore une fois, de la vie de marin à terre également.
20:18 Donc voilà, c'est les facettes complètes du métier de marin.
20:23 Et on voit que vous vous battez évidemment pour vous, mais aussi et surtout pour votre équipe,
20:28 qui forcément est aussi déçue que vous et qui vous accompagne.
20:31 Oui, bien sûr, en fait, c'est que j'ai une responsabilité aussi, en effet, de chef d'entreprise.
20:34 J'ai des salariés.
20:36 Et voilà, on veut leur promettre un travail, un travail passionnant, construire un bateau.
20:41 On a envie d'aller au bout de ses projets, de donner le meilleur du bateau et pour l'équipe.
20:46 Et c'est vrai que ça fait aussi partie un peu de ma responsabilité.
20:49 Pour le coup, là, plus peut-être de chef d'entreprise que de marin,
20:52 mais d'essayer de donner le meilleur pour mon équipe.
20:56 Pour eux. Alors ça s'appelle "Quand gagner ne suffit plus".
20:59 À quoi elle sert la course au large, à part gagner des victoires et pas le maresto ?
21:03 La course au large, évidemment, c'est un sport.
21:06 Ça génère des émotions pour les marins, mais aussi pour le public.
21:11 Je suis un petit peu en ce moment public, s'il y a le tour du monde.
21:14 On va en parler, vous avez lâché la barre.
21:16 Je vois bien et c'est extraordinaire de pouvoir vivre ces émotions et de proposer ces émotions.
21:21 Comme tout sport, je pense qu'il génère des émotions et ça fait partie de notre culture.
21:26 Et on en a besoin dans notre société.
21:28 Je trouve ça très intéressant, ce sport, mon sport, la course au large, la voile.
21:32 On répond aussi à une problématique de mobilité, parce qu'on se déplace sur la planète en utilisant le vent.
21:38 Et je trouve passionnant toute l'énergie qu'on met dans nos bateaux,
21:42 toute l'innovation qu'on met dans nos bateaux, si on peut s'en servir également, autrement, un petit peu à côté,
21:47 pour essayer de développer des mobilités en utilisant le vent, principalement.
21:52 C'est mon métier depuis que je suis tout petit.
21:56 Et je trouve que si on peut utiliser, créer ces transferts technologiques vers le maritime,
22:02 je trouve que le sens de la course au large, le sens de ce sport est vraiment assez extraordinaire.
22:07 C'est un sport qui devient fabuleux.
22:08 C'est ce que vous faites, vous vous êtes engagé pour dépolluer le transport maritime avec des cargos à voile.
22:13 Oui, on essaie ce projet avec l'entreprise Vela.
22:16 On fait du transport maritime à la voile entre l'Europe et les États-Unis sur un bateau à voile.
22:22 Et c'est nouveau, il y a une nouvelle dynamique qui se fait aujourd'hui dans le Vélique,
22:27 parce que tout simplement, c'est une énergie qui est là, qui existe.
22:29 Le vent, il y en a, on peut le capter.
22:31 Et on peut aujourd'hui, on peut vraiment faire du transport de marchandises.
22:36 On travaille sur un cargo à voile de 60 mètres de long, qui a 500 tonnes d'emport.
22:44 Donc, c'est des volumes qui sont significatifs, petits par rapport à des énormes portes-compteurs.
22:50 Mais c'est déjà ça.
22:51 Mais qui permet vraiment de répondre à un besoin.
22:53 Et je suis ravi de pouvoir participer à ce projet, répondre, apporter une réponse en tout cas,
22:58 aux problématiques de transport maritime actuelles.
23:01 Parce que vous avez toujours été un témoin privilégié de la dégradation de notre planète
23:05 en étant sur la mer et notamment de la pollution des océans.
23:08 Ce qui fait de vous un navigateur engagé aujourd'hui.
23:11 C'est quoi pour vous le nautisme durable ?
23:14 Je pense que quand on est marin, forcément, on joue avec les éléments naturels.
23:19 Donc on est forcément à l'écoute.
23:22 On essaie de comprendre comment le monde fonctionne, le vent, la mer, etc.
23:26 Donc on est forcément sensible à ça.
23:28 Parce que si ça se dérègle, s'il ne fonctionne pas bien, finalement on ne peut plus faire ce qu'on fait.
23:35 Donc voilà, on est à l'écoute.
23:37 Votre intérêt, c'est que ça se dérègle le moins possible.
23:39 Oui, c'est notre intérêt à tous.
23:41 De toute façon, si on veut vivre bien et sereinement sur cette planète, il faut en prendre soin.
23:46 Et malheureusement, en effet, ce n'est plus le cas.
23:49 Donc voilà, il faut essayer d'avoir des activités les moins impactantes possibles,
23:54 voire avec des impacts positifs.
23:56 Et donc voilà, c'est un des enjeux.
23:58 Parce que mon sport, la course au large, a aussi un impact.
24:01 La construction de nos bateaux demande beaucoup d'énergie.
24:04 En revanche, dans le nautisme, le fait de se déplacer avec des bateaux à voile
24:09 est quelque chose qui demande de l'énergie, mais une énergie qui est élevée.
24:14 On peut vraiment, et ça c'est vraiment assez génial,
24:17 on peut dans le nautisme, on peut se déplacer, on peut voyager,
24:21 on peut transporter des marchandises.
24:24 En tout cas, en ayant ces déplacements qui sont neutres, et ça c'est très important.
24:29 Et alors cette semaine, il y a eu la mise en place de zones d'exclusion,
24:32 justement, concernant les courses au large, pour éviter les collisions entre les bateaux et les cétacés.
24:36 Ça c'est une bonne décision, on voit que vous avez plusieurs collisions autour de vos courses.
24:40 Oui, malheureusement, mais oui, évidemment, et c'est vrai que c'est un des sujets,
24:43 évidemment aussi, de la course au large.
24:44 On a des bateaux qui vont de plus en plus vite.
24:46 Heureusement, il y a des cétacés dans l'eau qui sont à leur place,
24:51 qu'on a du mal aujourd'hui, il y a beaucoup de recherches et de développement
24:54 pour essayer de détecter ces cétacés, pour pouvoir les éviter.
24:57 Ça a énormément progressé, mais dire aujourd'hui que ça fonctionne parfaitement
25:02 et qu'il n'y a aucun risque, ça serait faux.
25:04 En revanche, il y a aussi des zones sur lesquelles on sait qu'il y a une densité de cétacés plus importante.
25:10 Et donc dans la course qui a lieu actuellement, l'Arkea Ultimate Challenge,
25:13 il y a des zones qui sont interdites autour des îles.
25:17 C'est bien parce qu'en effet, si on peut essayer de minimiser les risques,
25:21 aujourd'hui en tout cas, ce n'est pas un risque nul de dire que ça ne peut pas arriver, ce n'est pas vrai.
25:26 En revanche, si on peut essayer de minimiser ce risque-là
25:29 et mettre toutes les chances de notre côté pour paquets d'accidents,
25:33 c'est une bonne chose, évidemment.
25:35 On n'a plus le temps, mais vous le disiez, vous avez laissé la barre de votre maxi trimaran à Tom Laperche.
25:40 Ça va, vous vivez bien la course ?
25:41 Oui, super, c'est passionnant.
25:42 Il y a Tom, en effet, qui est à bord du trimaran Est-Vers-Las Artilles,
25:45 qui est en tête ou en tout cas à la bataille pour la première place.
25:50 Je suis prêt, je n'ai pas le téléphone dans les poches,
25:52 mais grosso modo, oui, on regarde ça de très près avec toute l'équipe.
25:55 Merci beaucoup François Gabart.
25:56 Gabart, quand gagner ne suffit plus.
25:58 C'est diffusé dimanche soir à 21h sur Canal+.
26:00 Et à retrouver évidemment sur MyCanal.
26:03 Merci pour votre visite.
26:04 On passe au journal People tout de suite.
26:07 Merci.
26:09 [Musique]

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