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AmusantTranscription
00:00 *Générique*
00:08 Salam bonsoir, vous écoutez à la radio tout de suite Second Degré, votre émission du vendredi.
00:11 Mais avant ça, je vous laisse avec le Flash Info.
00:13 *Générique*
00:25 Salam bonsoir, vous êtes dans Second Degré, on est avec vous jusqu'à 20h.
00:28 Ce soir, j'ai le plaisir et l'honneur de recevoir deux comédiens qui nous parleront de leur nouvelle pièce "Prison".
00:34 Le nom de la pièce s'appelle "Prison".
00:37 Reda Chibchouwi et Shark Khaara, salam alaikum, bonsoir, comment allez-vous ?
00:43 Walaikum salam, bonsoir.
00:45 *Rires*
00:46 Wassalam, bonsoir, comment vas-tu ?
00:47 Superbe, superbe, toujours un plaisir et un honneur de vous recevoir.
00:51 Alors aujourd'hui, on va faire une émission spéciale "Bilan".
00:54 C'est vrai que normalement, on fait les bilans en fin d'année.
00:57 Là, on n'est que le début d'année.
00:58 Mais je me suis dit, comme je vois pas mal de personnes qui ont pris des résolutions en début d'année,
01:03 ces résolutions qui ont déjà été abandonnées,
01:06 je me suis dit, on va faire le bilan.
01:07 Ça fait deux semaines, même pas, deux semaines, on va dire une dizaine de jours qu'on est en 2024.
01:11 Et on va faire le bilan de cette nouvelle année, on va dire 2024,
01:16 puisque la semaine passée, on a fait une émission spéciale résolution.
01:19 Et voilà, elle est restée une semaine, cette résolution.
01:22 C'est déjà pas mal une semaine.
01:23 On va parler justement de votre pièce.
01:25 Est-ce que vous avez déjà, est-ce que vous avez entamé une nouvelle résolution en ce début 2024, Shark ?
01:32 Ouais.
01:33 C'est laquelle ?
01:34 Mangez moins.
01:35 Mangez moins.
01:36 Arrêtez les nachos au fromage.
01:37 C'est une bonne résolution. Et toi, Reda ?
01:41 Moi, cette année, je me suis dit, je fonce.
01:43 Comme disait Orson Welles, il savait pas que c'était un peu,
01:46 il pensait que c'était impossible, donc ils l'ont fait.
01:49 Et je me suis dit, au fait, les limites, c'est nous-mêmes.
01:51 Et cette année, on va tout déchirer.
01:53 Ah bah super, je vous souhaite que des belles ondes.
01:54 D'ondes pour 2024.
01:56 Alors, une résolution que vous allez continuer, qui a déjà commencé en 2023,
02:00 c'est bien sûr la pièce, votre pièce que vous jouez depuis un petit moment,
02:04 qui s'appelle "Prison".
02:05 Alors Shark, Carrera, toi, tu as écrit cette pièce.
02:09 De quoi parle cette pièce ?
02:11 En fait, c'est une pièce qui parle des conditions sociales pénitentiaires.
02:15 La pièce s'appelle "Prison", donc j'ai fait simple, pour pas me compliquer la vie.
02:19 Ouais.
02:20 Voilà, donc elle parle des conditions sociales pénitentiaires.
02:23 Elle parle aussi des rapports entre les détenus et leur environnement à l'extérieur,
02:26 leurs familles, leurs amis.
02:28 Qu'est-ce qui conduit quelqu'un en prison, un jeune ou moins jeune ?
02:32 On fait pas le jugement, on les juge pas.
02:35 Les prisonniers, ça a déjà été fait par la justice.
02:37 Et surtout, qu'est-ce qui les attend après ?
02:39 Bien sûr, je rappelle, bien sûr, c'est une comédie, comédie dramatique,
02:41 on va appeler ça comme ça.
02:42 Donc à la base, c'est une comédie, donc vous prenez plusieurs thèmes.
02:46 Quels sont les thèmes abordés, Reda, dans cette pièce ?
02:49 Il y a plusieurs thèmes qui sont réunis, parce que cette histoire retrace le destin croisé,
02:54 justement, de Fred, qui est un braqueur, et un jeune, Sabri, qui a participé à une émeute,
02:59 et qui, voilà, voulait réparer une justice, mais le problème, c'est qu'on ne répare pas une injustice
03:05 en créant d'autres injustices.
03:07 C'est pas en cramant la voiture du voisin qu'on va régler un problème.
03:11 Et malheureusement, Shark s'est inspiré, par exemple, des faits qui sont passés en deux relectes,
03:16 avec la perte tragique du jeune à l'époque.
03:20 Et voilà, il y a eu des émeutes, malheureusement, il y a eu le même phénomène en France,
03:24 et c'est triste de voir que c'est une boucle, et que c'est quelque chose qui revient, qui revient,
03:28 mais surtout, cette pièce permet d'avoir une réflexion.
03:31 On essaye toujours, avec modestie, de ramener les gens à une réflexion,
03:35 et voir un petit peu que lorsqu'on rentre en prison, finalement, c'est toute la famille qui en pâtit,
03:41 tout l'environnement y est touché, et en prison, malheureusement, il n'y a pas que des criminels,
03:45 il y a des gens qui ont fait des maladresses, qui ont eu des mauvaises fréquentations,
03:50 et cette pièce permet de prendre de la distance par rapport à tout ça,
03:54 et de mener une réflexion ensemble.
03:56 C'est quoi, c'est pour déconstruire les préjugés ?
03:58 Parce que c'est vrai que beaucoup ont des préjugés sur les détenus, les prisonniers,
04:02 voilà, c'est tous des pourris, c'est ce que beaucoup pensent, surtout, sans citer bien sûr,
04:08 de nom ni de politique, et surtout de la classe politique, on les met tous dans le même sac.
04:13 C'est parti de quoi ? C'est parti d'un déclic, ou c'est des détenus ou des prisonniers que vous connaissez,
04:19 qui vous ont fait écrire ou penser à écrire cette pièce ?
04:22 En fait, moi j'ai toujours voulu écrire une pièce sur la prison, une pièce ou un film,
04:26 en tout cas je voulais vraiment écrire quelque chose qui touche au milieu carcéral.
04:30 J'ai eu trois déclics, en fait.
04:33 Le premier, c'est certains jeunes de quartier qui me disent,
04:36 voilà, nous on est obligés de passer une fois par la casse-prison pour comprendre la vie.
04:41 Voilà, avant ça, tant qu'on n'a pas la leçon, on ne comprend pas.
04:44 Le deuxième déclic, c'est un jeune qui me dit, voilà, moi il faut, pour te faire respecter,
04:49 tu dois rentrer en prison au moins une fois.
04:51 Je lui dis, "Ouais, génial, tu rentres en prison, c'est bien, tu fais pleurer ta mère,
04:54 tu déçois ton père, puis tout ce qui t'attend après, bravo, ok, on va te respecter,
04:58 mais on va vraiment te respecter."
04:59 Et ça, vous en parlez dans la pièce ?
05:01 Pas vraiment.
05:03 Pas vraiment, pas vraiment.
05:04 Ça, c'est vraiment le déclic, les raisons pour lesquelles j'ai écrit la pièce.
05:08 En fait, la vraie raison, c'est vraiment une raison qui m'a vraiment touché.
05:12 Donc moi j'ai grandi, je suis né à Saint-Jos, j'ai grandi à Scarbeck,
05:17 ma maman habite toujours là-bas.
05:19 Je suis rentré, j'ai une fois visité ma maman,
05:22 j'ai trouvé une maman en pleurs devant chez nous,
05:24 donc j'ai essayé de lui parler, voir ce qu'elle avait,
05:27 et elle ne me répondait pas.
05:29 Je sonne, j'appelle ma mère, "Maman, s'il te plaît, viens, il y a une dame qui a besoin d'aide,
05:32 je ne sais pas ce qu'elle a, puis tu sais, chez nous, on accueille les gens,
05:35 on ne laisse pas les gens dans la merde et tout, enfin pardon."
05:38 Donc elle a fait rentrer, et puis cette dame a avoué à ma mère,
05:43 voilà, ça fait un mois que son fils est rentré en prison,
05:46 ça fait un mois qu'elle contient ses larmes, elle a explosé,
05:49 c'est tombé devant chez nous,
05:51 qu'elle, voilà, son fils est en prison depuis un mois,
05:54 qu'elle a quatre autres enfants, et qu'elle ne sait plus s'en occuper.
05:58 Et là, j'avais l'idée dans ma tête, avec les tiroirs ouverts,
06:01 j'ai sorti mon PC et j'ai écrit le spectacle.
06:03 - Ah mais c'est extraordinaire, c'est extraordinaire,
06:05 en tout cas c'est un beau déclic, ça, qui t'a permis de te motiver à écrire ce spectacle.
06:11 On va continuer à parler du spectacle, il est 19h10,
06:14 on est avec vous jusque 20h dans cette émission,
06:17 dans une édition spéciale, seconde au gré du vendredi.
06:20 19h14 ici dans les studios d'Arabelle, dans le 6.8 FM,
06:32 vous pouvez nous écouter dans vos voitures, chez Voila Maison,
06:35 vous pouvez aussi nous voir, on n'est pas aussi moches que ça,
06:38 vous pouvez nous voir aussi sur le www.arabelle.fm,
06:41 n'hésitez pas à voir, les comédiens, il n'y a que des comédiens ici,
06:44 il y a Asmael Akhlad qui vient de nous rejoindre,
06:47 et Badi aussi, qui est comédien dans son domaine aussi,
06:50 mes deux chroniqueurs bien aimés, pour un peu compléter la team de ce soir.
06:54 Alors on parlait de la pièce "Prison",
06:57 cette magnifique pièce que jouent Shark, Kaera et Reda Chebchouwi,
07:01 les dates c'est le 18/19, c'est ça ?
07:04 - Oui, c'est l'espace Mag rue 17, rue du Poinçon, au centre-ville.
07:10 - Alors l'espace Mag, c'est au centre-ville, c'est pas loin de la Grande Place,
07:15 et du Manneken Pis, c'est pas très loin.
07:18 - C'est à la même rue que Manneken Pis.
07:20 - Exactement, suivez Manneken Pis.
07:22 - Suivez le vent, la direction du vent.
07:25 - Alors on parlait de la pièce, c'est une pièce bien sûr,
07:28 c'est une comédie dramatique, c'est une comédie,
07:31 ils sont partis d'un thème sensible et sérieux pour en faire une comédie.
07:35 Moi j'ai vu quelques extraits, et j'ai vu les extraits,
07:38 on va dire les témoignages de pas mal de publics,
07:40 j'ai vu un public très familial.
07:42 Est-ce que c'est l'objectif de la pièce,
07:44 c'est de réunir un peu les générations autour de cette thématique ?
07:47 - Écoute, franchement, on a eu beaucoup de familles,
07:50 on a eu des mamans qui sont venues avec leurs gosses,
07:53 des frères avec leurs sœurs, des pères avec leurs filles,
07:57 c'est vraiment un spectacle pour tout le monde,
07:59 mais on va dire qu'il y a tellement de thématiques sociétales importantes
08:03 et difficiles à comprendre par moment,
08:06 que je dirais qu'à partir de 14 ans, là on pourrait comprendre le spectacle.
08:11 Avant, il y a un spectacle, il y a du show,
08:13 mais les jeunes ne vont pas comprendre.
08:15 - Oui, j'imagine pour les ados, c'est très bien,
08:17 puisque vous les confrontez à la vie,
08:19 puisque vous parlez de la vie carcérale,
08:21 mais avec humour, avec direction,
08:23 enfin dans la vie carcérale,
08:25 ça donne quelque part une leçon.
08:27 - Apparemment, on se tape des barres.
08:29 - Voilà, c'est Asma'il, je vous le présente.
08:32 Pas Asma'il, c'est celui qui lance...
08:35 - C'était trop tôt, je crois.
08:38 - Normalement, c'est dans une demi-heure, 29 minutes.
08:41 Mais voilà, on se tape des barres.
08:43 - Un spectacle sur la prison pour lequel on se tape des barres.
08:45 - Pour ceux qui n'ont pas compris, on se tape des barres, barreaux, voilà.
08:47 On essaie d'expliquer, c'est vrai quand tu expliques une vanne normale.
08:50 - C'est incroyable.
08:52 - Mais Asma'il est là pour ça.
08:54 - Ce qui est chouette avec cette pièce,
08:56 c'est qu'on est vraiment dans la prévention.
08:58 Par exemple, un jeune qui vient avec son école ou en famille,
09:00 il va regarder la pièce et il voit au début,
09:03 par exemple, le jeune Sabri,
09:05 le personnage que j'incarne grâce à Shark,
09:08 qui est là, qui est sûr que c'est bien d'être en prison.
09:11 De toute manière, il a défendu une cause qu'il pense être juste.
09:14 Et au fur et à mesure, on se rend compte que son choix,
09:17 sa décision, à un moment donné,
09:19 elle a eu des répercussions, pas seulement sur lui,
09:21 sur son avenir, mais sur le quotidien de sa famille,
09:24 son environnement. Et c'est vrai qu'un jeune,
09:26 même des moins jeunes, il y a des parents qui ont vu la pièce.
09:28 Ma mère est venue voir la pièce, elle a pleuré,
09:30 elle m'a dit "c'est vrai que ça parle, ça fait réfléchir".
09:33 Et si on peut permettre à notre jeunesse de réfléchir
09:36 et de se dire "est-ce que je vais faire ça du sens
09:39 et juste suivre les copains et tout ça",
09:42 finalement, apprends à réfléchir par toi-même.
09:44 Je pense que ça éviterait pas mal de problèmes.
09:46 - Ça permet de conscientiser.
09:47 Et à la fin de la pièce, vous avez ce qu'on appelle,
09:50 moi je dis des débats, mais c'est plus des, comment tu appelles ça,
09:52 Asmael, des "bords de scène" ?
09:54 - Des échanges, comme le disait Echarq, effectivement.
09:56 - Avec le public, donc ils posent des questions, c'est interactif, c'est ça ?
09:58 - On peut dire "bords de scène", c'est classe.
10:00 - Ouais, "bords de scène", ça fait artiste,
10:02 on va jamais dire "après le spectacle, je fais un petit "bords de scène"".
10:04 - C'est vrai, exactement.
10:06 - Comment ça, tu es du canal ? Non, non, la scène...
10:09 - Donc c'est un spectacle interactif, parce que la continuité du spectacle,
10:12 c'est ce fameux "bords de scène".
10:14 - C'est un spectacle que tu peux pas jouer à des jeunes,
10:16 pour des jeunes, pardon, sans l'échange,
10:18 il y a trop de thématiques, tu vas aller perturber...
10:20 - Et les jeunes, qui l'avaient déjà joué 4-5 fois ?
10:23 - On l'a joué 4 fois.
10:25 - 4 fois, et il y a des échanges, les jeunes vous interpellent par rapport à ce spectacle ?
10:29 - Les deux premières, donc c'était à 20h au Théâtre Molière,
10:32 donc là il n'y a pas eu de "bords de scène",
10:34 après ça on a fait deux scolaires,
10:36 et là ils ont accroché, ils ont réagi,
10:40 c'était vraiment très interactif.
10:42 - T'avais ramené le juge Luc Kennard, qui fait face au juge...
10:44 - Ah ouais, Luc Kennard !
10:46 - Il est sympa, franchement il a bien parlé avec les jeunes,
10:48 il leur a dit "vous êtes dans la merde".
10:50 - Luc Kennard !
10:52 - Il a eu un discours quand même, franchement, très accrocheur,
10:55 les jeunes ont accroché à ce qu'il racontait,
10:57 il leur expliquait que la prison c'est le reflet d'une société qui est malade.
11:01 - Ah oui ?
11:02 - Et franchement, ça a permis à des jeunes de dire "ouais, finalement,
11:05 c'est vrai que je voyais pas les choses comme ça",
11:07 et notre formule, là, nous, c'est toujours "rire, pleurer, pleurer de rire".
11:11 Si on arrive à mettre ça dans un spectacle, ça marche bien en tout cas.
11:14 - Prisons, c'est à l'Espace Mag le 18 et le 19 janvier prochain,
11:19 où on peut se procurer les places ?
11:21 - J'ai un copain Hamid, il est là en bas, dans le quartier,
11:24 il tient le coin là-bas, il vend des places pas chères.
11:27 - Il vend des prisons.
11:29 - Sinon, sur le site de l'Espace Mag, vous pouvez acheter la billetterie.
11:32 Sinon, il y a Hamid au coin, mais l'Espace Mag c'est pas mal non plus.
11:35 - Mais ils vont plus cher, ils vont plus cher, faites des économies,
11:37 en tout cas, je vous incite à aller voir la pièce.
11:40 - C'est pas cher, c'est combien ?
11:41 - 12 euros.
11:42 - 12 euros, ça va, ça va.
11:43 - 6 euros pour les jeunes.
11:44 - Maintenant, il y a des restos qui coûtent plus cher que ça.
11:46 - Il y a l'article 27 aussi.
11:47 - Au moins, vous allez rigoler, mais vous allez avoir faim, mais vous allez rigoler.
11:50 Pour rester dans la mathématique, Badi, toi, tu nous as concocté
11:54 quelques anecdotes, on va dire, insolites dans le milieu carcéral.
11:58 - Pour rester dans la prison, tout ça, en fait, je vous ai préparé
12:01 quelques histoires insolites qui se sont passées en prison.
12:03 Avec la première histoire, c'est un détenu très créatif
12:07 qui a réussi à s'évader en sculptant un trou à l'aide d'une cuillère en plastique.
12:13 - Ah ouais, c'est où ça ?
12:14 - C'était en Amérique, encore une fois.
12:16 - Ah, bien sûr, les Américains sont trop forts.
12:18 - Une cuillère en plastique ?
12:19 - Une cuillère en plastique.
12:20 - Il a réussi à s'évader ?
12:21 - Il a réussi à s'évader parce que la pierre, elle était vieille,
12:24 c'était une vieille pierre.
12:25 - Ah d'accord, le risque, le mec.
12:26 - Après, il y avait un film comme ça aussi, Shawshank Redemption.
12:30 - Oui.
12:31 - Très, très, très beau film.
12:32 Peut-être que ça s'inspire de cette histoire.
12:35 On va continuer avec tes fameuses anecdotes insolites et prison.
12:38 Il est 19h20, on est avec vous jusqu'à 20h dans cette émission,
12:42 seconde grille du vendredi.
12:43 Il est 19h21, minute 22, ici dans les studios d'Arabel,
12:54 on est avec vous jusqu'à 20h dans cette émission,
12:57 votre émission du vendredi secondaire.
12:59 En tout cas, on espère que vous avez passé une bonne semaine
13:02 et que vous la débutez comme elle se doit d'être,
13:08 ici, en tout cas avec nous, avec nos invités,
13:10 avec Shark Karira qui est avec moi ce soir,
13:12 Reda Chibchoubi et les deux comédiens de la pièce prison
13:15 qu'on vient juste d'en parler.
13:17 On continuera bien sûr d'en parler jusqu'à 20h.
13:20 Avec Ismaël Akhlal, le chroniqueur, bien sûr,
13:22 qui fait des blagues très, très bonnes.
13:24 Et Badi, notre fameux...
13:27 On va dire...
13:28 Allez Badi, moi j'ai envie de le...
13:29 C'est notre journaliste, c'est lui qui vient avec des infos,
13:31 des infos très fraîches et très tendances.
13:34 Badi, on continue avec les infos,
13:36 en tout cas les situations insolites des prisons.
13:39 On a dit la fameuse cuillère en plastique.
13:42 Est-ce que tu en as d'autres ?
13:44 La prochaine histoire, en fait, dans une prison,
13:47 je ne sais pas c'est qui, c'est peut-être des vétérinaires ou quoi,
13:50 ils ont réussi à dresser un rat.
13:52 Ils ont dressé un rat pour transporter des messages
13:54 entre les cellules.
13:55 Ils l'ont appelé comment ?
13:56 Le rat.
13:57 Splinter.
13:59 Ratman.
14:00 Ils portaient des colis avec des notes,
14:03 de la nourriture et des cigarettes.
14:05 Ah ouais, j'imagine, j'imagine.
14:07 Écoute, il faut être ingénieux,
14:08 tu passes autant de temps en prison,
14:10 il faut être ingénieux.
14:11 J'ai un cousin, il fait ça à temps jeu avec des pigeons.
14:13 Une autre affaire insolite dans le milieu carcéral de Badi.
14:20 Dernière anecdote, c'est un prisonnier au Brésil
14:23 qui a réussi à se faire passer pour sa fille,
14:25 adolescente, pour pouvoir s'enfuir.
14:28 Qu'est-ce qu'il a fait ?
14:30 Il a un masque réaliste, une perruque, des vêtements féminins,
14:33 il a mis des lunettes de soleil,
14:35 il s'est incrusté parmi les visiteurs de la prison.
14:39 Ils l'ont pris pour sa fille ?
14:41 Oui, ils l'ont pris pour sa fille.
14:43 Ok, d'accord, mais écoute, ça j'aurais aimé voir.
14:46 Ça c'est spécial.
14:48 Et sa fille l'a pas remplacée en prison,
14:51 il n'y a pas eu un échange ?
14:53 Je pense pas.
14:54 Elle est venue le voir en prison ?
14:57 D'habitude, elle venait le voir en prison,
15:00 mais là, il s'est fait passer pour sa fille pour pouvoir s'enfuir.
15:03 Moi, je serais mort si les gardiens l'ont draguée.
15:06 J'imagine, ils sont toujours comme ça.
15:09 Alors Badi, j'ai une question.
15:12 Est-ce que l'année a bien commencé ?
15:15 Je me suis dit, on va faire un peu le bilan,
15:18 c'est vrai que c'est un peu tôt pour faire un bilan,
15:20 10 jours après.
15:22 Est-ce que tu as des infos par rapport à ça ?
15:25 En 10 jours, sache Oussama qu'il se passe beaucoup de choses.
15:28 Parce que, par exemple, il y a une famille en Amérique,
15:31 encore une fois...
15:33 Qui l'a ramassée dans la prison, c'est votre info.
15:35 Non, ça c'est quelque chose d'autre.
15:37 Malheureusement, leur chien leur a mangé 4000 dollars.
15:40 Et c'est quoi le truc ?
15:43 Le chien a mangé 4000 dollars,
15:45 et cette famille, qu'est-ce qu'elle a essayé pour retrouver ces 4000 dollars ?
15:48 Ils ont essayé de lessiver les billets.
15:50 Ils ont essayé de lessiver les billets,
15:52 ils ont mis ça dans une machine à laver.
15:54 Ils ont été accusés pour blanchiment d'argent, du coup ?
15:57 Tout est relié avec la prison.
16:00 Sorte, Brun.
16:02 Alors on a Abdel Legateur qui est venu accompagner Charles Kéréda,
16:07 qui rigole, qui est mort de rire.
16:10 Il va peut-être nous dire un peu ce qu'il est...
16:14 Il est intéressé,
16:17 mais en tout cas il soutient votre pièce Abdel Legateur qu'on a reçue il n'y a pas très longtemps.
16:22 Abdel...
16:24 En fait, Abdel participe au débat avec nous.
16:26 Après la pièce, après chaque représentation,
16:28 c'est très bien.
16:30 C'est la bonne personne que vous avez trouvée.
16:32 Il participe avec nous.
16:34 Apparemment, il y a un avion qui a perdu sa porte en plein vol.
16:38 Exactement.
16:39 Il y a un avion qui a perdu sa porte aux Etats-Unis.
16:42 En plein vol, l'avion a décollé de Portland.
16:46 20 minutes plus tard.
16:48 J'allais y venir en plus.
16:50 Il vient, il vient, il décolle de la porte.
16:52 L'avion a décollé de Portland, 20 minutes plus tard, elle perd sa porte.
16:55 Je pense que la porte ne voulait pas quitter Portland.
16:58 C'était un grand porteur ?
17:00 Possible.
17:02 Donc en plein vol, elle a perdu sa porte.
17:04 En plein vol, ça va.
17:06 C'est 20 minutes plus tard, c'était pas comme si c'était 2-3 heures plus tard.
17:09 Mais quand même, en plein vol, c'est pas...
17:11 Ils ont pas bien fermé quoi.
17:12 T'es pas dans ton balcon, tu vas pas...
17:13 Et qu'est-ce qui s'est passé ?
17:14 Ils sont encore en train d'enquêter dessus.
17:16 Ils ont fermé beaucoup de...
17:17 C'était un Boeing 787 Max.
17:19 Max.
17:21 C'est le Max.
17:23 Le Max est hyper bon.
17:24 Et maintenant, il n'y a plus de Max.
17:25 Parce que t'as la version moins chère.
17:26 Pas Max, comme ils ont aimé voir.
17:28 Il n'y a plus de Max parce qu'ils ne volent plus.
17:30 Ils sont en train de mener l'enquête.
17:32 La porte, elle a aussi dû atterrir, elle aussi.
17:34 Elle a atterri dans le jardin de Bob.
17:36 Réellement, c'est une porte qui pèse 27 kilos,
17:40 qui a été retrouvée dans le jardin de Bob.
17:42 Il était tranquillement en train de siroter son café.
17:44 Et puis il voit une porte comme ça tomber dans son jardin.
17:46 Ça n'a fait aucune victime.
17:48 Donc ça va.
17:49 Et le Bob, son métier, c'est un portier.
17:51 Donc c'est un beau souvenir, une porte d'un Boeing.
17:54 Franchement, au lieu de conclure d'anecdotes, on ne peut pas le battre.
17:56 Pour rester dans la même thématique,
17:57 ça c'est une info assez choquante.
18:00 Pour rester dans la même thématique,
18:01 est-ce qu'il y a eu une info aussi...
18:04 Oui, incroyable, on a évité la catastrophe.
18:06 Tu sais que la Cannes, bien sûr,
18:08 va bientôt commencer la Coupe d'Afrique des Nations.
18:10 L'équipe de Gambie,
18:12 ce pays fin band,
18:14 qui est complètement encerclé par le Sénégal,
18:16 c'est tellement petit.
18:17 La capitale s'appelle Banjul.
18:19 Elle s'appelle Banjul parce qu'on a juste le temps de dire "Bonjour"
18:21 et après on va...
18:23 Et donc, qu'est-ce qui s'est passé hier ?
18:25 C'est une vraie histoire.
18:27 Les joueurs sont montés dans l'avion
18:29 pour aller en Coupe d'Afrique, à la Côte d'Ivoire.
18:32 Écoutez, écoutez, staff, on va dire.
18:34 C'est vrai, pour arriver à la Côte d'Ivoire.
18:36 Et alors, bon voilà, ils décollent de Banjul,
18:39 après avoir dit au revoir à la famille.
18:41 Et qu'est-ce qui se passe, c'est que
18:43 quand l'avion décolle, il y a une perte de pression.
18:45 Alors, ce n'est pas la pression des joueurs
18:47 qui ont travaillé une pression.
18:49 Ils vont jouer contre le Sénégal dans quelques jours,
18:51 qui est le dernier vainqueur de la Cannes.
18:53 Non, c'était la pression d'air.
18:55 Et du coup, il y avait de moins en moins d'oxygène
18:57 et les joueurs ont commencé à s'endormir.
18:59 Et le pilote ne s'est pas rendu compte.
19:01 Le pilote, à un moment donné,
19:03 il voyait qu'il n'y avait rien, il a commencé à dire "Enchanté,
19:05 je suis le chef de l'équipe".
19:07 Et il a dormi encore plus, mais au bout de neuf minutes,
19:09 il s'est rendu compte et il a fait demi-tour.
19:11 Et donc, il a réatterri à Banjul.
19:13 C'est encore moi.
19:15 Et...
19:17 Du coup,
19:19 qu'est-ce qui s'est passé, c'est que les joueurs ont failli mourir
19:21 parce qu'ils se sont endormis.
19:23 Et l'équipe a failli mourir,
19:25 donc elle n'a jamais participé à cette Cannes.
19:27 Et l'entraîneur de la Gambie,
19:29 qui est un entraîneur belge,
19:31 c'est un flamand,
19:33 il s'appelle Tom Sainfit.
19:35 C'est vrai, c'est vrai.
19:37 Et alors, on lui a posé la question, "Tiens, est-ce que vous ne pensez pas que c'est le Sénégal
19:39 qui a fait un coup ? Est-ce que c'est pas Sadio ?"
19:41 Il a dit "Sadio ? Marné, hein !"
19:43 Et du coup,
19:45 voilà, maintenant, la bonne nouvelle, c'est qu'aujourd'hui,
19:47 ils ont pu prendre un avion,
19:49 ils sont arrivés en Côte d'Ivoire et ils vont affronter
19:51 le Sénégal bientôt. - Non, mais c'est fou, même on dit
19:53 apparemment, s'ils étaient restés cinq minutes
19:55 en plus... - Ah, non, trente minutes.
19:57 L'entraîneur a dit, s'ils étaient restés trente minutes encore
19:59 en plus, ils seraient morts, mais ils sont en bonne santé.
20:01 - C'est quoi, c'est les bonbons qui étaient vides ?
20:03 - Non, il y avait de moins en moins, je sais pas
20:05 ce qui s'est passé, il y a une enquête encore apparemment
20:07 à Portland, jusqu'à Gamby,
20:09 mais ce qu'il y a, c'est que
20:11 l'entraîneur a dit que pendant
20:13 qu'il dormait, il rêvait de sa vie.
20:15 De sa vie qui s'est déroulée.
20:17 L'histoire ne nous dit pas s'il rêvait
20:19 d'une victoire en Cannes, mais en tout cas, oui,
20:21 ils sont tous endormis. - Le pilote,
20:23 il devait dire "Ah, c'est bien, ils sont sages dans Sadio."
20:25 - Ils sont sages.
20:27 - Ils sont très très sages,
20:29 il les a endormis. - Ou alors,
20:31 le film d'un avion, il est long,
20:33 pour qui il dorme ?
20:35 - Après neuf minutes, imagine, mourir
20:37 comme ça, on en a connu des histoires
20:39 où il y a des équipes nationales
20:41 qui sont mortes à cause de crash d'avion.
20:43 - Alors justement, est-ce que vous, mes invités,
20:45 bien sûr, et vous aussi, auditeurs et notrices,
20:47 n'hésitez pas à envoyer 488 106 800
20:49 pour interagir avec nous, est-ce que vous avez eu
20:51 des situations assez
20:53 terribles en plein vol ?
20:55 Je vous laisse réfléchir ça, mes invités,
20:57 aussi vous, mes auditeurs et auditrices
20:59 chez vous à la maison ou dans vos voitures.
21:01 On se marque une petite pause et on revient
21:03 juste après. Je vous rappelle qu'on est avec vous
21:05 jusqu'à 20h dans cette édition spéciale
21:07 seconde gré du vendredi.
21:09 ...
21:16 - 19h33, on est avec vous ici,
21:18 vous écoutez Rabel jusqu'à 20h dans votre
21:20 émission du vendredi second gré
21:22 avec le comédien du soir
21:24 dans la pièce "Prison" Reda Chibchoubi,
21:26 le charc-carrièreur, le chroniqueur Ismail Aklal
21:28 et notre
21:30 buddy national. Alors on parlait
21:32 des avions, est-ce que vous avez eu
21:34 une phobie, mais plutôt, vous avez
21:36 déjà été confronté ou plutôt victime
21:38 d'une situation assez terrifiante dans un
21:40 vol ?
21:42 - Écoute, moi j'ai
21:44 eu un truc.
21:46 Quand on voyage, quand on prend l'avion,
21:48 tu sais, je sais pas pourquoi, on met toujours des beaux
21:50 habits, on met nos plus beaux habits et des nouvelles baskets.
21:52 - Ouais, ça dépend pour qui, mais moi en général,
21:54 oui.
21:56 - En tout cas, moi, je sais pas pourquoi. - En tout cas, à l'aller.
21:58 - Hein ? - À l'aller.
22:00 - Au retour, y'a plus d'argent.
22:02 - Tu remets les mêmes, tu vois, tu voyages, tu les mets plus
22:04 jusqu'au retour.
22:06 J'avais des nouvelles baskets blanches,
22:08 je vais pas donner la marque.
22:10 Un beau jeans, je vais pas donner la marque,
22:12 et y'a un gars à côté de moi, je te jure,
22:14 je sais pas pourquoi, il a vomi sur moi.
22:16 Au lieu de vomir devant lui, au lieu de
22:18 vomir dans son sac, le petit sac en papier,
22:20 il a vomi sur moi
22:22 et sur mes baskets. - Après, honnêtement, honnêtement,
22:24 je t'arrête, mais qui vomi dans un sac ?
22:26 C'est vrai qu'il y a des sacs,
22:28 tout le monde sait qu'il y a un sac. - Quel réflexe !
22:30 - Mais quel réflexe d'ouvrir un sac ?
22:32 Parce que c'est beaucoup plus classe de vomir sur un jeans,
22:34 sur des chaussures blanches,
22:36 que dans un sac.
22:38 - C'est pour ça que tu parles de prison ? Tu l'as tué après ?
22:40 - Bah écoute, franchement, j'ai voulu,
22:42 j'ai regardé, je me dis
22:44 "Putain, j'ai dû faire quoi ? Mes baskets !"
22:46 Et il m'a dit "Pardon". - C'est vrai, ça, on n'en pense pas, moi.
22:48 Je m'attendais à des turbulences et...
22:50 - Et je lui ai dit "C'est pas grave".
22:52 - Les turbulences de l'estomac,
22:54 de l'osophage, ça arrive aussi.
22:56 - Bah oui, évidemment. - Et comment, après,
22:58 j'imagine que... - Je t'ai dégoûté.
23:00 J'étais aux toilettes, on me lavait.
23:02 - T'étais dégoûtant, surtout.
23:04 - Et tu sais quoi ? Je sentais
23:06 mes jambes mouillées de vomi, je sentais
23:08 le vomi qui coulait dans mes baskets,
23:10 derrière mes soquettes. Voilà, j'ai fini le voyage
23:12 comme ça, jusqu'à Destina. Je t'ai dégoûté, voilà.
23:14 - Réda, t'as eu des vomi ?
23:16 - Bah, moi, j'ai pas eu des vomi.
23:18 Moi, j'avais été à Istanbul,
23:20 avec l'école, et une fois, j'entends gueuler
23:22 "Waah, je me retourne !"
23:24 Je vois une dame qui ramasse des droites
23:26 de son mari. Et directement, les gens
23:28 disent "Non, ça se fait pas, monsieur, vous pouvez pas
23:30 être ça." Et t'as l'hôtesse,
23:32 elle s'amène, je te jure, toute musclée, comme ça,
23:34 une grande hôtesse, genre Schwarzenegger.
23:36 - Elle lui rend dedans. - Elle vient, elle le bouscule
23:38 et tout, et elle le prend,
23:40 elle prend sa femme, elle la met à l'avant,
23:42 elle est en première classe. Et puis, on attend
23:44 cinq minutes, nous, on est en secondaire,
23:46 on regarde ça, on comprend pas,
23:48 et puis, on voit de la fumée, on se dit "Oh, y'a de la fumée
23:50 dans l'avion." Le gars, il a ouvert
23:52 un petit truc en aluminium, il a allumé sa clope,
23:54 puis elle est revenue, baston,
23:56 avec l'hôtesse de l'air et tout,
23:58 et à l'arrivée à Istanbul, les flics
24:00 y sont montés
24:02 dans l'avion pour l'arrêter.
24:04 - Ah ouais, parce qu'il y a deux infos
24:06 en une, là, parce que y'a le...
24:08 - C'était juste un film, moi je croyais que c'était Destination Fana,
24:10 je comptais les heures. - Y'a les combats du FC,
24:12 y'a la clope, je sais pas
24:14 qui est la plus pire, comme situation. - Mais en tout cas,
24:16 c'est une bonne technique, ça, au cas où tu fais passer en première
24:18 classe. Tu te fais taper,
24:20 tu vas te dire "C'est ma frappée, je vais en première classe."
24:22 - Bah dis, Azor, on va
24:24 continuer pour les infos,
24:26 on va dire. Le bilan, en tout cas, de
24:28 ces dix premiers jours,
24:30 apparemment, les Américains,
24:32 ils partent sur la Lune ? - Bah, apparemment,
24:34 donc, ils retournent sur la Lune ? - Non, ils partent sur la Lune.
24:36 - Non, non. Je vais pas commencer
24:38 avec les trucs de complotistes. - Allez, allez,
24:40 vas-y, je t'en prie. Je t'en prie, je t'en prie.
24:42 - Alors, ouais, les Américains,
24:44 ils retournent sur la Lune,
24:46 en partenariat avec la NASA.
24:48 - Ah ouais, je croyais que t'allais dire... - Et la Steeb.
24:50 - Je croyais que t'allais lâcher une marque
24:52 en partenariat avec
24:54 Eagle Boss. - Ah non, le rappeur
24:56 en France.
24:58 Avec un sac à dos, il est là.
25:00 - Mais ils ont déjà des sacs à dos, ça c'est trop mignon.
25:02 Donc il a pas besoin.
25:04 Donc ils repartent sur la Lune, c'est vrai.
25:06 En partenariat avec Chua.
25:08 Et puis, ils ont envoyé plusieurs
25:10 éléments, instruments scientifiques
25:12 sur la Lune. Et ce sera pour ce
25:14 25 janvier, pour faire des études
25:16 pour préparer
25:18 les futures missions. - Ok, donc ce
25:20 25 janvier, ils repartent ? - Ce 25 janvier,
25:22 ils repartent déjà sur la Lune. - Ah bah c'est fou
25:24 comme info, hein.
25:26 Ils vont retourner
25:28 là où ils ont mis...
25:30 - Là où ils ont mis le fameux drapeau.
25:32 - Avec du vent qui bougeait.
25:34 - Donc il y avait le vent qui passait à ce moment-là.
25:36 - Moi j'y crois, mais il faut y croire.
25:38 C'est tout.
25:40 - Tu me dis soldatiste de tout.
25:42 - C'est quoi la prochaine info ? Tu vas me dire que les Américains, ils ont envoyé
25:44 des extraterrestres, c'est ça ? - Exactement.
25:46 - Non, c'est vrai ?
25:48 - Des extraterrestres, ils ont été vus à Miami.
25:50 - Ah ouais ? - Encore une fois en Amérique.
25:52 - C'est une info d'il y a quelques jours. - C'est là,
25:54 il y a 5 ou 6 jours, comme ça.
25:56 - Ils étaient en jail à bas avec des babouches.
25:58 - Vas-y, raconte. C'est vrai.
26:00 Ça c'est en France, on aurait dit c'est
26:02 des musulmans avec une jail à bas, des extraterrestres.
26:04 Dis-nous, Badia, raconte-nous un peu l'info.
26:06 - C'est le 1er janvier,
26:08 vers 9h du soir.
26:10 Donc le B-side marketplace
26:12 de Miami, en Floride, a été
26:14 encerclé par plus de 60 véhicules
26:16 de police. - C'est quoi ça le B-side marketplace ?
26:18 C'est un centre commercial ? - C'est un centre commercial à Miami.
26:20 - Je connais pas, moi je connais.
26:22 Je connais sous cette gant.
26:24 - C'est le DOCS de Miami.
26:26 - Vas-y. Et donc il a été encerclé par...
26:28 - Par 60 véhicules de police.
26:30 Les personnes sur place, ils ont été informés
26:32 comme quoi c'était une bagarre générale entre des adolescents.
26:34 Beaucoup d'adolescents.
26:36 Mais c'était des explications peu
26:38 convaincantes pour eux.
26:40 En fait, ils comprenaient que l'événement était
26:42 dissimulé. Quand on voit des vidéos
26:44 filmées par des témoins,
26:46 on voit une personne, une créature
26:48 grise, semi-transparente, de
26:50 3 mètres de haut, marcher près
26:52 du centre commercial, entourée par tous ces véhicules
26:54 de police.
26:56 - Moi je dis ça parce qu'on va dire
26:58 "bientôt", avec le ramadan, on va dire "bientôt".
27:00 On a vu des gens avec
27:02 des gels à l'angrise. - Moi j'ai déjà vu ça à Scarbeck,
27:04 à Sarbeck. - Les prières de rue.
27:06 Tu vas voir, ça va recommencer.
27:08 "Excuse-moi, je t'ai coupé", elle m'a dit.
27:10 Donc c'était des extraterrestres.
27:12 - Donc les gens, maintenant, sont convaincus
27:14 que ce sont des extraterrestres qui sont venus
27:16 à Miami.
27:18 Maintenant, il y a des théories qui
27:20 circulent. Comment est-ce qu'ils sont arrivés là ?
27:22 Alors, si on regarde les coordonnées du
27:24 centre commercial, et qu'on retourne un peu
27:26 les coordonnées, donc si on change
27:28 le sud par nord,
27:30 le ouest par...
27:32 - Ça fait "Allahou Akbar".
27:34 (rires)
27:36 - Et là,
27:38 là, on est en plein dedans.
27:40 - Et si on fait tout ça et qu'on retourne
27:42 un peu les coordonnées, on voit
27:44 que ces coordonnées mènent en Alaska.
27:46 - OK.
27:48 - Maintenant, les théories disent
27:50 que les extraterrestres viennent de là-bas.
27:52 Ils vivent là-bas. Il se passe beaucoup de choses là-bas, apparemment.
27:54 - C'est la zone 51 ? Ça n'a rien à voir ?
27:56 - C'est une sorte de zone 51, peut-être zone 52,
27:58 ou je sais pas.
28:00 Je sais pas comment ils appellent.
28:02 - C'est vrai que l'Alaska, c'est le 51e étage.
28:04 - Ah ouais ? Tu viens de découvrir un truc, là.
28:06 Tu leur as donné des infos, Smythe.
28:08 - Je vais créer mon site.
28:10 - Et donc, apparemment, ils sont de là-bas.
28:12 - Ce qu'ils disent, c'est qu'ils voulaient
28:14 se rendre en Alaska, mais qu'est-ce qui s'est
28:16 passé ? Ils se sont trompés dans les coordonnées.
28:18 Et ils se sont trompés, ils ont mis les coordonnées
28:20 de Miami, comme ils sont retournés.
28:22 - C'est quelque chose qui arrive.
28:24 - Ça arrive, ça arrive.
28:26 - Même en tant que marco.
28:28 - Il faut y croire.
28:30 - Après, c'était janvier, 1er janvier
28:32 à 9h du matin. Ils venaient de passer 9h
28:34 à bien boire. Je pense que
28:36 ça doit jouer beaucoup.
28:38 - Ils ont pas pris de café, rien.
28:40 - Il est 19h40, on est avec vous jusqu'à 20h.
28:42 De retour ici, dans les studios d'Araben.
28:48 On est avec vous jusqu'à 20h.
28:50 - Ça passe vite avec ici.
28:52 Avec nos invités extraordinaires, on parle
28:54 de tout. Il y a des extraterrestres,
28:56 il y a de tout sur Internet.
28:58 Après, les Américains sont des Américains.
29:00 Justement, c'est
29:02 par leur essence qu'on
29:04 essaie de se faire
29:06 une idée, de créer
29:08 un monde. Après, on connaît des personnes qui sont pas très
29:10 loin des extraterrestres.
29:12 Donc moi, je peux comprendre
29:14 les voitures du FBI.
29:16 - Les personnes en grise.
29:18 Est-ce que vous avez déjà vécu
29:20 ce genre de situation ?
29:22 Vous allez me dire "moi je vous connais".
29:24 "J'ai déjà vu une chèvre
29:26 qui m'a parlé, c'était un jeunone".
29:28 (rires)
29:30 Toi, Rayda, j'imagine que t'as déjà connu.
29:32 - J'ai grandi avec ça.
29:34 - Tu vois les histoires que ton oncle
29:36 te raconte à 2h du matin ?
29:38 - C'était lui le jeunone.
29:40 - Avec des putes à Schmeichel.
29:42 - J'ai une histoire plus ou moins comme ça.
29:44 À un moment donné, quand j'étais plus jeune,
29:46 j'étais allé à l'école arabe.
29:48 Tu connais bien cette école arabe, vu qu'on y était pas longtemps.
29:50 On a rencontré ensemble mon ancien professeur.
29:52 J'en avais marre d'y aller.
29:54 À un moment donné, j'ai commencé à...
29:56 "à brosser", comme on dit.
29:58 - À sécher les cours.
30:00 - D'ailleurs, à sécher les cours.
30:02 En hiver, je faisais tous les terminus.
30:04 Il fallait bien sortir. Je prenais un bus
30:06 et je faisais les terminus.
30:08 Je connais très bien la STIB.
30:10 Au bout de 2 mois,
30:12 un jour je sors
30:14 et je sens que quelqu'un me suit.
30:16 Je sens une présence.
30:18 Je me dis que ce n'est pas possible.
30:20 À chaque fois que je me retourne, je vois quelqu'un qui...
30:22 - C'est un contrôleur.
30:24 - Non, je marchais. Peut-être que c'était un contrôleur.
30:26 Je me dis que, aujourd'hui,
30:28 je ferais mieux d'aller à la mosquée.
30:30 Je ferais mieux d'aller à l'école arabe.
30:32 Je suis à l'école arabe.
30:34 Au bout de 5 minutes, je vois mon père débarquer.
30:36 C'est mon père qui était en train de me suivre.
30:38 On lui avait dit que j'étais en train de brosser.
30:40 Pour moi, c'était plus qu'un extraterrestre qui était derrière moi.
30:42 - T'aurais aimé voir un extraterrestre.
30:44 - Franchement, ça aurait été plus cool.
30:46 - Ça, c'est les histoires.
30:48 Shark, t'as déjà vécu ce genre de situation ?
30:50 T'as déjà eu un truc où tu dises
30:52 "en vérité, c'est peut-être mon cerveau qui me joue des tours".
30:54 - Un truc de fou.
30:56 Mais je ne sais pas si vous allez me croire.
30:58 Moi-même, je me crois.
31:00 - Quand tu dis ça, c'est très compliqué.
31:02 - Moi, je te crois.
31:04 - Mon petit Reda, toi, tu me crois.
31:06 Je bossais dans un bâtiment
31:08 au milieu d'une forêt.
31:10 - À Watermalboisfort.
31:12 - Ça existe ?
31:14 - Je te jure.
31:16 - Je ne te crois pas, mais tu peux continuer.
31:18 - Watermalboisfort, la forêt de Soane.
31:20 - Un bâtiment ING, l'ancien ?
31:22 - Oui, un bâtiment.
31:24 - Un bâtiment.
31:26 - Déjà, Shark, bosser
31:28 à Watermalboisfort, c'est une phrase qui ne va pas ensemble.
31:30 Ce sont des mots qui ne vont pas dans une phrase.
31:32 Mais ce n'est pas grave, je te crois.
31:34 - Donc, je bossais
31:36 comme agent de sécurité.
31:38 Je fais une ronde autour du bâtiment.
31:40 Et puis, je vois une vieille femme
31:42 avec un sac genre rubrabant.
31:44 La femme est pieds nus, la vieille dame est pieds nus.
31:46 Je vais vers elle. "Bonjour, madame, qu'est-ce que vous faites là ?
31:48 Je vais vous aider à porter votre sac."
31:50 Elle dépose son sac par terre, sauf que je n'ai pas
31:52 réussi à soulever son sac tellement qu'il était
31:54 lourd. Il pesait au moins
31:56 une tonne. Et puis, la femme
31:58 au pieds nus m'a regardé.
32:00 Elle a hurlé.
32:02 Moi, j'ai fait dans mon froc et je suis parti en sprint.
32:04 - C'est tout ? Tu t'es arrêté là ?
32:06 - C'est déjà pas mal, non ?
32:08 - Même peut-être qu'elle avait dans son sac
32:10 des chaussures sourdes.
32:12 - Elle, elle portait le sac.
32:14 J'ai voulu l'aider.
32:16 - Quand la loi Oublaide t'attend,
32:18 elle te dit "Pour moi juste, j'ai un sac".
32:20 - Oublaide, c'est normal.
32:22 - T'allais être taxé de Jawed
32:24 de Guatemala.
32:26 - Mais en fait, j'ai l'impression que c'est la légende d'Arthur
32:28 mais en mode rubrabant.
32:30 - Exactement.
32:32 - C'est glauque.
32:34 - C'est glauque, ça.
32:36 - Je n'ai pas cherché à comprendre.
32:38 J'ai tapé un sprint, je me suis réfugié.
32:40 Je devais enlever les alarmes, ouvrir les portes.
32:42 Je n'ai fait que dalle.
32:44 Depuis ce jour, j'ai démissionné.
32:46 - Je comprends à chaque fois que tu racontes ces histoires.
32:48 - On va arrêter avec ces histoires parce que j'imagine
32:50 qu'on donne des mauvaises ondes comme ça aujourd'hui.
32:52 - Le pauvre va prédire cette histoire et on va lui dire
32:54 "Arrête tes sacs".
32:56 - Alors, 2024.
32:58 On est en 2024.
33:00 Ça fait 10 jours qu'on est en 2024.
33:02 Est-ce que vous avez commencé une résolution ?
33:04 Vous vous êtes dit en vérité "non".
33:06 Qui a duré un jour ou même quelques heures.
33:08 On va parler de la résolution
33:10 qui se fait le plus en moyenne.
33:12 Tout le monde commence avec cette résolution.
33:14 C'est le sport.
33:16 Tout le monde commence le sport.
33:18 Mais beaucoup, après le deuxième, troisième jour, arrêtent.
33:20 Est-ce que vous avez commencé le sport
33:22 et vous avez arrêté ?
33:24 - Moi, j'ai reçu un mail de la salle
33:26 qui m'a dit "Vous nous manquez".
33:28 Moi, j'ai répondu.
33:30 "Je vous remercie, je vous remercie.
33:32 Je vous remercie pour tout ce que je vous manque.
33:34 Même ma famille ne m'envoie pas des mails pour me dire que je leur manque.
33:36 Je leur dis "Inch'Allah, je reprends bientôt".
33:38 - Et donc, tu n'as pas repris ?
33:40 - Non, mais bientôt.
33:42 - En 2025, je serai là.
33:44 - Je te le souhaite.
33:46 C'est important.
33:48 Badi, tu as commencé une résolution ?
33:50 Tu t'y attaches ?
33:52 - J'avais des résolutions en 2021
33:54 que je n'ai pas tenues en 2022.
33:56 Des nouvelles résolutions en 2022 jusqu'en 2024.
33:58 - Ah oui, si on va tout cramer par exemple.
34:00 - Commencer le sport.
34:02 - Commencer le sport, oui.
34:04 Le mariage, comment ça se passe ?
34:06 C'est une résolution, ça.
34:08 Ça, c'est pas une résolution.
34:10 Ça, c'est une révolution, ça.
34:12 - C'est dangereux, le mariage.
34:14 - Ça, c'est une révolution.
34:16 - Plus tard.
34:18 - Ça, il fallait armer, c'est ça ?
34:20 - Je ne suis pas préparé à la bataille.
34:22 - Inch'Allah.
34:24 Smaël, toi, une résolution ?
34:26 - Je suis à 15 000 pas par jour.
34:28 Je ne vais pas viser trop haut.
34:30 Je vais faire 15 000 pas.
34:32 Je marche 15 000 pas par jour.
34:34 - Tu as l'application ?
34:36 - J'ai l'application "Je gagne de l'argent en marchant".
34:38 - Ah oui, c'est vrai.
34:40 J'ai un ami qui fait ça.
34:42 Tu marches et tu gagnes de l'argent.
34:44 - Et si tu cours ?
34:46 - C'est intéressant.
34:48 - Franchement, genre,
34:50 tu gagnes des centimes.
34:52 Sur l'année, tu auras peut-être 30 ou 40 euros.
34:54 - Ah oui, d'accord.
34:56 - Tu croyais que tu allais gagner.
34:58 - Pourquoi marcher ?
35:00 - Tu sais que si il y avait...
35:02 - Je dis ça parce que, apparemment,
35:04 j'avais entendu une info, je ne sais pas si c'est cette application,
35:06 apparemment, ils ont vraiment scellé le truc
35:08 parce qu'ils ont mis leur téléphone
35:10 sur des chiens
35:12 pour que ça fasse plus de pas.
35:14 J'ai vu cette info.
35:16 - Oui, mais il y a un maximum par jour.
35:18 - Apparemment, ils ont changé ça
35:20 par rapport à la forme,
35:22 un chien et un humain, c'est pas...
35:24 Voilà.
35:26 Alors j'imagine que les humains ne cattent pas de mémoire.
35:28 Mais apparemment, j'ai...
35:30 - En tout cas, sur l'application que j'utilise,
35:32 il y a un maximum par jour, de toute manière.
35:34 Le maximum, c'est...
35:36 - Donc tout ça, comme on dit,
35:38 pour 30 euros par an ?
35:40 - C'est surtout pour toi.
35:42 - Ah d'accord. On pense qu'à l'argent.
35:44 C'est vrai, tu as raison.
35:46 - Pourquoi marcher ?
35:48 - Il faut faire du sport.
35:50 - Charles, tu as une résolution ?
35:52 - Écoute, moi,
35:54 sans prétention, le sport, je n'ai jamais arrêté.
35:56 Mais je t'ai dit,
35:58 diminuer les nachos au fromage.
36:00 - C'est ton péché mignon.
36:02 - C'est mon gros péché mignon.
36:04 Je ne vends du cinéma que pour ça.
36:06 J'en ai rien à foutre du film.
36:08 - On est d'accord que ces chips,
36:10 ces nachos du cinéma et cette sauce,
36:12 on ne sait pas la retrouver ailleurs ?
36:14 Moi, chaque fois que je prends les autres sauces,
36:16 la Doritos, c'est pas rigolo.
36:18 - Je suis sûr que ce n'est pas halal.
36:20 - Mais bon, tant qu'ils ne le disent pas.
36:22 - Voilà, ça, c'est les préjugés.
36:24 - Tant qu'ils ne le disent pas.
36:26 - Quand tu manges quelque chose de bon,
36:28 tu te dis que c'est tellement bon que ce n'est pas halal.
36:30 - Il est où ce préjugé ?
36:32 - Ce qui est le plus cruel,
36:34 c'est que dans le fond, j'avais des tablettes de chocolat.
36:36 Bon, maintenant, ça a fondu.
36:38 C'est de la mousse au chocolat.
36:40 Mais il n'y a plus moyen que ça revienne.
36:42 - Il faut profiter.
36:44 Surtout que le Ramadan, c'est bientôt.
36:46 - Ça dépend, il y en a qui prennent,
36:48 ils perdent pendant le Ramadan.
36:50 On va continuer à parler dans la dernière partie
36:52 de la clôture de l'émission de La Pièce.
36:54 Je rappelle les dates.
36:56 18, 19 janvier prochain.
36:58 Donc, dans une semaine.
37:00 La semaine prochaine.
37:02 - La semaine prochaine.
37:04 - Vendredi, samedi.
37:06 - Jeudi, vendredi prochain.
37:08 - A 20h à l'espace Mag pour les tickets,
37:10 bien sûr, sur le site internet.
37:12 Et les revendeurs, comme ça,
37:14 vous pourrez en trouver.
37:16 - On fait aussi deux scolaires.
37:18 - Vous écoutez Arabelle, il est 19h50.
37:20 On est avec vous jusqu'à 20h.
37:22 (Générique)
37:24 ...
37:28 - Le retour ici dans les studios d'Arabelle
37:30 pour cette dernière partie d'émission.
37:32 Ça passe très vite.
37:34 Ça passe toujours très vite
37:36 quand on passe une bonne émission.
37:38 Surtout quand on a d'excellents invités.
37:40 Merci d'avoir accepté mon invitation,
37:42 Reda et Shark.
37:44 - Merci à toi de nous avoir invités.
37:46 - Avec plaisir.
37:48 On va clôturer en parlant de la pièce.
37:50 "Prison", qui se joue le 19 et 20 janvier.
37:54 18 et 19.
37:56 Parce que le 20, il n'y a personne.
37:58 Vous allez être en prison dans une salle.
38:00 Tout seul.
38:02 Le 18 et le 19 janvier prochain
38:04 à l'espace Mag.
38:06 C'est au centre-ville.
38:08 Si vous voulez vous procurer les places,
38:10 vous pouvez aller sur le site.
38:12 Ou sur les réseaux directs.
38:14 Vous pouvez les contacter.
38:16 C'est très sympa.
38:18 Smile, est-ce que tu as déjà vu la pièce ?
38:20 - Non.
38:22 J'ai entendu parler de la pièce.
38:24 Je l'ai vue.
38:26 Je serai soit le 18, soit le 19.
38:28 Le 19, plutôt.
38:30 Le 18, parce que le 19, je serai ici.
38:32 - C'est ça.
38:34 - On y va ensemble le 18.
38:36 - Le 18, on va y aller ensemble.
38:38 Qu'est-ce qui vous donnerait envie
38:40 à nos auditeurs,
38:42 aux auditrices d'aller voir la pièce ?
38:44 - Comme a dit Reda,
38:46 on rit, on pleure, et on pleure de rire.
38:48 C'est vraiment deux caractères différents
38:50 enfermés dans la même cellule.
38:52 C'est un huis clos,
38:54 un truand chevronné,
38:56 un jeune de quartier en colère
38:58 qui échange. Ils ne se sont pas choisis.
39:00 Mais ils se retrouvent enfermés ensemble.
39:02 C'est très drôle, c'est très dramatique.
39:04 - Et ça parle à tout le monde.
39:06 - C'est ça qui est important.
39:08 Quand vous découvrez les deux personnages,
39:10 ça vous renvoie à quelqu'un que vous avez croisé
39:12 dans votre jeunesse, dans votre vie.
39:14 Ça permet vraiment de prendre la distance
39:16 et de réfléchir ensemble.
39:18 C'est bien de vivre ensemble,
39:20 mais faire ensemble, c'est encore mieux.
39:22 - Vous êtes tous les deux dans cette pièce.
39:24 Vous êtes deux comédiens, les comédiens principaux.
39:26 Vous jouez les deux détenus, ça. Vous êtes quatre.
39:28 - On est quatre au total, oui.
39:30 - Il y a aussi Samir.
39:32 - Samir Khadir.
39:34 - Samir Khadir, le chef.
39:36 Et on a une comédienne aussi
39:38 qui incarne trois personnages.
39:40 Une assistante sociale,
39:42 une psychologue et une gardienne de prison.
39:44 - Est-ce que vous avez dans vos objectifs,
39:46 un jour, d'aller jouer justement...
39:48 Ça se fait, de jouer des pièces de théâtre dans des prisons.
39:50 Est-ce que vous avez cet objectif ?
39:52 - Nous, on a juste peur qu'on rentre
39:54 et qu'on ne nous laisse pas sortir.
39:56 - C'est probable.
39:58 - Vous avez une technique pour sortir du théâtre.
40:00 - Oui, je fais du théâtre.
40:02 - Vous n'êtes pas en plastique, de manière...
40:04 - Non, non.
40:06 - En se déguisant en manière...
40:08 - Non, non. Moi, j'ai fait la formation Michael Schofield.
40:10 - Voilà, c'est bon.
40:12 - Ça pourrait être bien, ça, dans un futur...
40:14 - Écoute, on a déjà joué...
40:16 - Même si la pièce, plus ou moins,
40:18 c'est de la prévention.
40:20 J'imagine que, parce que ça se fait,
40:22 il y a beaucoup de pièces qui se jouent en prison.
40:24 - Moi, j'ai une info. Jeudi et vendredi,
40:26 il y a une IPPJ,
40:28 donc prison pour mineurs,
40:30 qui vont venir avec des jeunes
40:32 qui sont incarcérés.
40:34 Ils vont venir accompagner des éducateurs
40:36 et ils vont venir par petits groupes.
40:38 Donc, un petit groupe jeudi,
40:40 un petit groupe vendredi.
40:42 Et après le spectacle, évidemment, on parlera avec eux
40:44 parce que, bien qu'ils soient jeunes,
40:46 je pense qu'il y a toujours l'après
40:48 et penser à le revenir.
40:50 - C'est très bien, ça. Très bien. Bien sûr, on va rassurer le public.
40:52 - C'est des gamins qui ont fait des bêtises.
40:54 - Parce que ça peut choquer.
40:56 Ah, ben, écoute, moi, je ne viens pas, alors.
40:58 - Je viens de voir des matons en plein spectacle.
41:00 - Ils sont encadrés, accompagnés.
41:02 - Exactement. Des jeunes d'IPPJ.
41:04 - Et ils viennent d'une section fermée.
41:06 - C'est très bien. C'est magnifique.
41:08 - Mais nous, on a déjà joué en prison.
41:10 On a déjà joué d'autres pièces en prison.
41:12 Et celle-là, j'aimerais bien qu'on la joue en prison.
41:14 - Oui, ça serait bien.
41:16 - Si t'as un piston, on est preneurs.
41:18 - Moi, je m'en fous. Je fais le plan de la prison
41:20 avec les hennas sur mon corps, au cas où.
41:22 - C'est un plan B, hein.
41:24 - Je ne connais pas trop.
41:26 - En tout cas, voilà la pièce "Prison".
41:28 Ça se passe du côté d'Espace Mag
41:30 le 18 et le 19 janvier prochain.
41:32 N'hésitez pas à vous procurer les tickets
41:34 sur espacemag.be
41:36 ou sur les réseaux sociaux
41:38 @cherscarerra, @reda_chipschoubi.
41:40 La suite, pas de la pièce,
41:42 mais d'autres actualités.
41:44 Est-ce que vous avez d'autres infos à ce niveau ?
41:46 - On a une magnifique pièce qu'on va jouer.
41:48 Je vais laisser Reda en parler.
41:50 - Donc, on va, avec une partie d'équipe,
41:52 jouer un spectacle qui s'appelle "Tirailleur".
41:54 Toujours à l'Espace Mag
41:56 le 23, 24, 25 février.
41:58 C'est un week-end, vendredi, samedi, dimanche.
42:00 C'est une pièce qui est inspirée
42:02 de faits réels sur la vie
42:04 de Mohamed Mechte Allah Rahmo,
42:06 qui a fait la Seconde Guerre mondiale
42:08 et qui a fait aussi
42:10 la guerre d'Indochine.
42:12 Lorsque j'ai découvert à l'époque son histoire,
42:14 je me suis dit "mais c'est scandaleux,
42:16 comment la France vous a traité ?"
42:18 Elle m'a dit "non, non, non, moi j'aime la France
42:20 comme un fils aime sa mère,
42:22 elle nous a toujours traité
42:24 comme des orphelins, et l'heure n'est pas
42:26 à la rancune, mais à la réconciliation".
42:28 C'est un petit peu le message de ce spectacle.
42:30 - C'est très beau, en tout cas,
42:32 on met ça dans notre agenda.
42:34 Merci Charles Kariada-Wada avec nous.
42:36 - Merci à toi. - Merci Reda Chebchoubi.
42:38 - Un grand merci. - Merci Ismaël.
42:40 - Merci à toi. - Merci Badi. - Avec plaisir.
42:42 - On se donne rendez-vous, vous, auditeurs et auditrices,
42:44 la semaine prochaine. Je vous donne déjà le thème
42:46 de la semaine prochaine, qui est un thème extraordinaire.
42:48 Je pense qu'on va prendre un malin plaisir à préparer cette émission.
42:50 Le thème de la semaine prochaine, c'est les soldes.
42:52 Alors, ça va être bien, les soldes,
42:54 on est en pleine période. A la semaine prochaine,
42:56 et bon week-end à vous.
42:58 *Musique*