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Européennes : «Ce n'est qu'une question de temps avant qu'LR ne se fondent dans la macronie», estime Marion Maréchal
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Transcription
00:00 Dans un tel contexte, évidemment, ces élections européennes sont un rendez-vous important, voire essentiel pour les Français.
00:06 Hier, Éric Ciotti a désigné sa tête de liste à l'air sans surprise, François-Xavier Bellamy.
00:10 D'ailleurs, comment... On va arriver à l'essentiel, c'est la bataille des idées, mais comment vous qualifiez cet adversaire politique dont vous partagez malgré tout de nombreuses idées ?
00:18 Oui, sur le plan personnel avec François-Xavier Bellamy, mais comment je le caffierais ? Incohérent.
00:23 Voilà, incohérent, parce que je ne comprends pas aujourd'hui comment il peut rester chez Les Républicains en regard de ce qu'il dit, pensé.
00:30 Je ne comprends pas comment il a pu soutenir Valéry Pécresse jusqu'à la dernière minute qu'il a appelé à voter Emmanuel Macron à 20h02.
00:35 Je ne comprends pas comment il peut être aujourd'hui la tête de liste d'un parti qui, je le rappelle, dans les régions, les départements, siège aujourd'hui avec les élus macronistes.
00:42 C'est le cas des élus siotistes en Provence-Alpes-Côte d'Azur, par exemple, qui, au niveau national...
00:46 Parce que les LR ne sont pas un parti d'opposition ?
00:48 Les LR, dans la plupart des collectivités territoriales, je prends l'exemple de la PACER, on a bien d'autres, siègent aujourd'hui avec les élus macronistes dans ces majorités.
00:56 Oui, ça s'appelle une opposition qui n'est pas pavlovienne ni systématique.
00:58 Ah non, non, ce n'est pas une opposition. Ils votent l'intégralité ensemble et ils sont dans les mêmes majorités.
01:03 C'est vrai au niveau local, au niveau européen, monsieur Bellamy ainsi que son groupe siègent dans un groupe qui s'appelle le PPE,
01:11 qui est allié au groupe Renew des macronistes, qui est allié aux écologistes et aux socialistes, et qui vote, entre autres choses,
01:17 je tiens à vous le dire quand même, pour la facilitation de l'installation des maires porteuses en Europe, qui vote pour un traité de libre-échange avec un Nouvelle-Zélande...
01:25 Enfin, Xavier Bellamy...
01:27 Pardonnez-moi, le convictionnium entre François-Xavier Bellamy et cette idée de la répartition des migrants...
01:31 Non, mais une fois de plus, c'est l'incohérence. C'est-à-dire que François-Xavier Bellamy a des prises d'opposition personnelles,
01:36 mais je constate que son groupe ne vote pas comme lui, que le groupe auquel il appartient au Parlement européen ne vote pas pour lui,
01:41 qu'il est aujourd'hui, donc, de fait, malgré lui, le candidat de Valérie Pécresse, de Gérard Larcher et d'un certain nombre d'autres personnes.
01:49 Et donc, je ne vois pas la cohérence. Je vous le dis tout simplement, et je pense qu'il le sait, j'ai déjà eu l'occasion d'en parler et de le dire publiquement,
01:56 je ne comprends pas aujourd'hui comment il peut accepter d'être le porte-voix des Républicains,
01:59 et donc, d'être le porte-voix, j'ai envie de dire, l'écran de fumée, finalement, alors même qu'au lendemain des européennes,
02:06 une fois de plus, je prends date avec vous, les Républicains se fonderont totalement dans la Macronie.
02:10 C'est une question de temps.
02:11 En tous les cas, au-delà des enjeux d'image de Gabriel Attal ou de Jordan Bardella et la jeunesse que vous avez tous en commun,
02:17 et vous avez dit ces derniers jours, et je crois qu'on est tous d'accord qu'elle passe assez vite, l'important pour les Français, ce sont les idées.
02:23 Selon vous, Mariam Marshal, qu'est-ce qui va se jouer lors de ce scrutin des européennes ?
02:28 Un potentiel changement de rapport de force au Parlement européen, c'est-à-dire que ça n'est pas neutre.
02:33 L'enjeu aujourd'hui qui se dessine, c'est que le groupe des conservateurs auxquels nous aspirons de participer,
02:37 dans lequel vous retrouverez demain Orban et dans lequel se trouvent déjà par exemple les Italiens de Fratelli d'Italia,
02:44 mais aussi les Suédois, les Finlandais qui sont aujourd'hui au gouvernement, proches du gouvernement,
02:49 c'est que ce groupe puisse passer devant le groupe Renew de Macron.
02:54 C'est là où se joue le duel et si ce groupe des conservateurs, et nous pouvons y contribuer avec nos quelques députés, je l'espère, demain,
03:00 puisse passer devant, ça veut dire que le rapport de force politique change, ça veut dire que le Parlement est tiré vers la droite et non plus vers le centre.
03:06 Donc concrètement, ça veut dire qu'on peut potentiellement changer la présidence de la Commission et donc changer la ligne politique.
03:12 Et c'est-à-dire que cette ligne politique de Madame van der Leyen, dont la majorité, je le rappelle une fois de plus, est composée aussi du groupe des LR.
03:18 Je vous en ai parlé à l'instant, qui met en place le Green Deal, qui vote des traités de libre-échange,
03:23 qui met en place la répartition des migrants, qui refuse de réformer le droit d'asile, nous pourrions agir sur cela.
03:28 Et donc c'est tout à fait fondamental dans le quotidien des Français et une fois de plus, il n'y aura pas de réponse.
03:32 C'est important que les Français le sachent et ils le savent déjà d'ailleurs. Il n'y aura pas de réponse efficace à l'immigration si nous n'avons qu'une réponse nationale.
03:38 La réponse nationale est prioritaire et essentielle, mais elle doit aussi être complétée par une réponse européenne.

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