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NewsTranscription
00:00 - En Calédonie, toujours aucune issue à la crise,
00:02 sécuritaire et politique, pour l'instant, dans l'archipel.
00:04 Est-ce qu'il existe aujourd'hui, pour vous,
00:05 une autre solution que le report de la réforme électorale
00:08 pour que les violences s'arrêtent ?
00:09 - Moi, je suis contre le report de la réforme électorale.
00:12 Je considère que faire cela, c'est capituler
00:15 devant les casseurs, devant les émeutiers,
00:17 devant les violents.
00:18 Je le rappelle, il y a eu trois référendums,
00:20 trois référendums qui ont été organisés
00:22 alors même que 40 000 Français ont été interdits de voter
00:25 pendant plus de 30 ans, justement,
00:27 pour ne pas défavoriser le vote indépendantiste des Canacs.
00:30 Malgré ça, par trois fois,
00:32 les Calédoniens ont fait savoir leur volonté d'être Français.
00:34 Il est temps que le cirque s'arrête.
00:35 Maintenant, c'est le retour de l'autorité de l'État,
00:38 de la loi de la République.
00:40 Il ne doit pas y avoir de perspectives de nouveaux référendums,
00:42 puisqu'une fois de plus, c'est laisser la policibilité
00:44 aux indépendantistes de maintenir la pression,
00:46 le chantage, la violence.
00:47 - C'est pour le Rassemblement national, on en parlera dans un instant.
00:49 Mais vous êtes d'accord avec Emmanuel Macron qui dit
00:51 qu'il faut d'abord rétablir l'ordre et ensuite...
00:53 - Oui, le problème d'Emmanuel Macron, si vous voulez,
00:55 c'est qu'il a fait deux erreurs.
00:56 La première erreur, c'est qu'il y a eu un terrible manque d'anticipation,
00:58 parce que les tensions telles qu'elles s'expriment aujourd'hui
01:01 à leur paroxysme, en réalité, existent depuis maintenant
01:03 des mois et des mois, avec des menaces particulièrement explicites
01:06 de ces organisations indépendantistes,
01:08 qui, d'ailleurs, rappelons-le quand même,
01:09 sont aussi soutenues par des ingérences étrangères.
01:12 On parle notamment de l'Azerbaïdjan, on parle de la Chine,
01:14 qui manifestement veulent utiliser ces organisations
01:18 comme levier de déstabilisation de la France.
01:20 - Ce n'était pas le bon moment pour cette règle.
01:22 - Il n'y a pas eu d'anticipation.
01:23 - Mais ce n'était pas le bon moment.
01:24 - Et deuxièmement, il y a un problème d'effectifs.
01:25 Non, ce n'est pas une question de moment.
01:27 Une fois plus, les trois référendums ont eu lieu,
01:28 donc ce dégel, il devait pouvoir advenir quel que soit le moment.
01:31 Maintenant, il y a un problème d'effectifs.
01:33 Ça veut dire que là, on a envoyé un peu plus de 1 000 agents supplémentaires
01:36 sur un territoire qui est déjà en grande difficulté
01:38 avec des forces de l'ordre sur place qui sont complètement épuisées.
01:41 Donc on voit bien que la réponse, si vous voulez,
01:43 en termes d'effectifs, n'est pas à la hauteur.
01:44 Moi, je vous le dis très sincèrement,
01:46 si on constate qu'aujourd'hui, il y a une difficulté
01:49 à ramener l'ordre et la sécurité pour les Français,
01:50 parce qu'il faut savoir de quoi on parle.
01:51 On parle de familles avec des enfants qui sont barricadés chez eux,
01:54 qui n'ont plus accès aux médecins, aux soins, à l'alimentation,
01:58 qui sont terrorisés parce qu'il y a aujourd'hui
02:00 des bandes ultra-violentes qui détruisent tout sur leur passage,
02:02 qui se baladent avec des armes
02:04 et qui menacent l'intégrité physique des Français pacifiques,
02:07 quelle que soit d'ailleurs l'origine, quand même, disons-le.
02:09 Si l'État n'est pas en capacité, avec les effectifs qu'il envoie aujourd'hui,
02:13 d'apporter une réponse, il faut se poser la question
02:16 de l'activation de l'état de siège en Nouvelle-Calédonie.
02:18 - Exactement. - Oui, c'est-à-dire l'article 36
02:20 de la Constitution qui prévoit, en cas d'insurrection armée,
02:24 ce qui est le cas en Nouvelle-Calédonie,
02:25 nous sommes au bord de la guerre civile.
02:27 Quand on regarde aujourd'hui ces témoignages,
02:28 qui sont d'ailleurs une guerre civile, sur fond, disons-le,
02:31 non seulement de haine antifrançaise,
02:33 mais de racisme anti-blanc décomplexé,
02:36 il faut être capable de se donner les moyens
02:38 de passer d'une sécurité civile à une sécurité militaire
02:42 et donc donner les moyens à notre armée
02:44 de pouvoir ramener l'ordre et le calme
02:46 durablement sur ce territoire.
02:47 Ça changerait quoi, l'état de siège ?
02:48 Les militaires sont déjà déployés sur place,
02:50 ils protègent les bâtiments publics
02:52 parce que les policiers et gendarmes sont épuisés.
02:54 Oui, mais ça leur donne les compétences du maintien de l'ordre.
02:56 Donc ça soulage, une fois de plus, nos forces de sécurité civile.
02:59 Ça permet également des dispositifs dérogatoires
03:02 sur le plan judiciaire.
03:03 Ça facilite à la fois les interpellations
03:05 et les garde-à-vue des profils les plus dangereux.
03:08 Bref, c'est des moyens supplémentaires,
03:09 si vous voulez, donnés sur le plan militaire,
03:11 pour pouvoir apporter une réponse rapide,
03:13 parce que là, la réponse se fait attendre.
03:14 On a des militaires qui protègent les infrastructures,
03:16 mais beaucoup de nos compatriotes là-bas se sentent délaissés.
03:19 Ça veut dire que les familles, les foyers,
03:21 eux, ne sont pas protégés.
03:22 D'où le fait qu'ils s'organisent de manière un peu chaotique en groupe,
03:26 pas d'ailleurs toujours armés, contrairement à ce qu'on dit,
03:29 non pas en milice aussi, comme je l'ai entendu,
03:30 soi-disant pour effrayer les canards,
03:31 mais simplement pour protéger leur vie et leur famille,
03:33 parce qu'ils voient bien que l'État, aujourd'hui,
03:35 n'est pas en capacité de les protéger.
03:36 Objectivement, c'est une situation inadmissible.
03:40 - Marion Maréchal, vous demandez l'état de siège, aujourd'hui...
03:42 - Je demande de se poser la question si la situation...
03:44 - Est-ce que ce n'est pas une escalade ?
03:45 Est-ce que ça ne nous amènerait pas à un point de non-retour
03:48 qui fait que les populations ne pourraient plus vivre ensemble sur place ?
03:51 - Ah non, je crois, justement, que ce serait le retour du calme.
03:53 Le retour du calme et de la paix, parce que, rappelons-le,
03:56 il y a aujourd'hui une majorité des Calédoniens
03:58 qui sont des Calédoniens pacifiques,
03:59 y compris, d'ailleurs, quelles que soient leurs origines européennes
04:03 ou kanaks, et qui souhaitent ce retour au calme
04:05 et qui sont victimes de cette situation.
04:07 Donc, une fois de plus, je crois qu'aujourd'hui,
04:08 l'heure n'est plus au compromis, l'heure n'est plus à la négociation.
04:11 Nous avons eu 30 ans de négociations.
04:13 L'heure, maintenant, est au retour de l'ordre républicain.
04:15 Et je le dirais aussi pour éviter la contagion,
04:18 parce que ce que je vois, là, c'est qu'il y a le président,
04:21 notamment de la Martinique, de la Guadeloupe, de la Réunion...
04:26 - De la Guyane. - De la Guyane, également,
04:28 qui appelle, une fois de plus, au report de ce dégel électoral.
04:33 Moi, ce que je crains, si vous voulez, c'est que,
04:35 si on laisse s'enquister à la fois cette anarchie
04:38 sur fond de haine antifrançaise et de racisme anti-blanc,
04:42 je crains la contagion dans d'autres territoires d'outre-mer.
04:45 Et donc, il ne faut pas que l'État puisse laisser entrevoir
04:48 une forme de faiblesse. Voilà.
04:50 Et donc, une fois de plus, il ne doit pas y avoir
04:52 de report de ce dégel, et il doit y avoir
04:55 le retour de l'ordre républicain sur ce territoire,
04:57 comme sur, d'ailleurs, l'ensemble de la métropole.