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Transcription
00:00Et vous venez d'annoncer le lancement de votre mouvement intitulé Identité-Liberté
00:05pour faire gagner, dites-vous, dans le Figaro le camp national.
00:09Est-ce que vous proposez le zémorisme sans Éric Zemmour ?
00:12Déjà merci de m'accueillir en effet pour faire cette annonce importante
00:15d'un lancement d'un nouveau parti qui ne se veut pas d'ailleurs un énième parti
00:19mais plutôt un parti pivot qui je l'espère en effet contribuera à la victoire du camp national
00:23parce que vous savez moi j'ai 34 ans, j'ai deux petites filles,
00:26j'évolue dans un pays aujourd'hui ruiné, fracturé par le séparatisme,
00:31en proie et gangrénée par une insécurité dramatique
00:35et donc je veux que le camp national gagne.
00:37Je n'ai que cette obsession et donc c'est tout l'objet de ce mouvement que je lance
00:43qui se veut finalement une pierre supplémentaire à l'édifice.
00:46Vous savez moi j'ai commencé la vie politique en 2012, j'avais 22 ans.
00:50Quand bien même on ne serait pas d'accord avec moi,
00:52je pense qu'on peut m'accorder une chose, c'est de ne pas avoir varié dans mes idées.
00:55J'ai toujours défendu le courant que je porte encore aujourd'hui
00:59qui pour faire simple est celui d'une droite civilisationnelle
01:01qui se veut à la fois identitaire, libérale et conservatrice, si je devais faire simple.
01:07On va en parler et vous proposez également Marion Maréchal, toujours,
01:10puisque vous parlez de votre cohérence, qu'on va interroger,
01:12l'union ou la coalition des droites.
01:14Expliquez-nous parce que vous voulez l'appliquer ou la construire avec Marine Le Pen
01:18qui n'a jamais voulu cette union des droites.
01:20Ici même, à la grande interview, elle rejette cette idée.
01:23Elle-même ne s'est jamais définie comme étant de droite.
01:26Je dis qu'il y a eu un avant et un après élections législatives anticipées.
01:30Il y a eu un phénomène à l'espoir à l'occasion de ces élections législatives,
01:33une ébauche de coalitions, d'ailleurs, entre d'un côté le Rassemblement national et Éric Ciotti
01:37qui a franchi le pas du cordon sanitaire.
01:43Et puis à l'issue de ça, malheureusement, indéniablement, une défaite
01:47dont il faut tirer un certain nombre de leçons.
01:49Moi-même, d'ailleurs, j'avais soutenu cette coalition,
01:51c'est ce qui a amené le désaccord, vous vous en souvenez, avec Éric Zemmour,
01:56qui a conduit à mon exclusion de reconquête.
01:58Mais au-delà de ça, ce qu'il faut constater,
02:02c'est que nous n'avons pas rassemblé assez de Français.
02:04Qu'il y a aujourd'hui un certain nombre de Français qui manquent,
02:06qui sont des Français plus urbains, plus âgés,
02:10retraités, plutôt issus de l'ouest de la France.
02:13Et donc, ce que je souhaite faire et l'énergie que je souhaite consacrer dans les années à venir,
02:17c'est précisément d'aller convaincre ces Français,
02:19qui pour beaucoup, Français de droite ou de centre-droite,
02:22n'ont pas fait barrage, se sont abstenus,
02:24et pour autant, n'ont pas passé le cap de faire confiance à la coalition nationale.
02:28Mais vous voulez les convaincre avec l'idée d'une coalition, d'une union des droites,
02:31qui, selon vous, si je vous comprends bien,
02:32aujourd'hui a infusé dans l'esprit de Marine Le Pen.
02:35C'est-à-dire, Marine Le Pen est aujourd'hui convaincue de cette union des droites.
02:38Indéniablement, cette logique de coalition aujourd'hui a émergé,
02:41puisque le Rassemblement national, une fois de plus, a fait le choix de travailler
02:44avec le parti d'Éric Ciotti,
02:46que trois parlementaires ont été, et proches de moi,
02:50ont été élus précisément par le biais du soutien de cette coalition.
02:54Donc, nous avançons.
02:55Et moi, j'aimerais aujourd'hui que le camp national pratique
02:57ce qui, finalement, est pratiqué par l'ensemble de la vie politique française.
03:00Je veux dire, aujourd'hui, la gauche travaille en coalition,
03:02en étant capable, de façon complémentaire, d'additionner leurs différences.
03:05On voit, à certains égards, à Bruno Retailleau,
03:08considéré pourtant comme conservateur, évolué dans un gouvernement centriste.
03:12Donc oui, je suis convaincue qu'aujourd'hui,
03:14j'aurais évidemment beaucoup plus de facilité
03:16à travailler avec Marine Le Pen sur ce qui nous rassemble,
03:18qu'à certains égards, Bruno Retailleau, avec M. Migaud à la justice,
03:21qui est un de leurs socialistes.

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