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Mathilde Panot (LFI) interpelle Gabriel Attal lors des questions au gouvernement de ce mardi 16 janvier.

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Transcription
00:00 Monsieur le Premier ministre, ceci n'est pas un remaniement, c'est un effondrement.
00:07 Artisan du malheur des Français depuis bientôt 7 ans, puis Premier ministre depuis 7 jours d'un gouvernement que vous n'avez pas choisi,
00:14 vous étiez minoritaire en 2023, vous serez minoritaire en 2024.
00:19 Car il n'a jamais été question de changer de cap, mais de servir la bourgeoisie.
00:23 Votre arrogance de classe, Monsieur le Premier ministre, vous la devez à une géographie exiguë.
00:28 École asatienne, Sciences Po, cabinet ministériel.
00:31 Mais vos ministres ont hué jusque dans le 6e arrondissement de Paris.
00:35 Les instances internationales s'inquiètent des libertés publiques dans notre pays.
00:39 La France est condamnée pour une action climatique.
00:41 Des personnes sans abri meurent gelées dans la 7e puissance mondiale.
00:46 Le Président multiplie les gesticulations quand il ne sabote pas les initiatives qu'il a lui-même inaugurées,
00:51 de la Convention citoyenne aux rencontres de Saint-Denis.
00:54 Le voilà qui veut renouer le débat avec les Français.
00:58 Qu'il commence par augmenter les salaires, baisser les prix de l'énergie, réquisitionner les logements vides.
01:03 Monsieur le Premier ministre, vous avez déclaré entrer en politique pour soutenir Ségolène Royal.
01:08 Vous finissez par recycler les ministres de Nicolas Sarkozy.
01:11 Ceci n'est pas un remaniement, c'est un effondrement.
01:15 Vous êtes Premier ministre, mais le monarque républicain gouverne seul.
01:19 Ce soir, il présentera la politique générale du gouvernement à votre place.
01:23 Ceci n'est pas un remaniement, c'est un effondrement.
01:26 Au prix de toutes les compromissions, vous avez adopté une loi immigration avec les voix et les idées de l'extrême droite.
01:32 Vous êtes le produit d'une faillite morale et idéologique.
01:36 Pour la première fois de l'histoire, des invertébrés politiques sont au pouvoir.
01:41 Monsieur le Premier ministre, allez-vous enfin respecter le Parlement ?
01:46 Souhaitez-vous poursuivre l'oeuvre de Mme Borne en faisant de la France la risée démocratique ?
01:50 Ou comptez-vous demander le vote de confiance, comme tous les Premiers ministres depuis trois décennies ?

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