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Propos antisémites de la fille de Raquel Garrido et Alexis Corbière: Les explications de l'avocate de l'organisation juive européenne

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00:00 — Ils ont exigé leur démission. — Mais nous, on aimerait bien voir le RN aussi sur ce terrain. Vous y allez ou pas ?
00:04 — C'est un autre débat, ça. Mais c'est un autre débat ! Mais c'est un autre débat !
00:08 — On vous entend pas. — On vous entend pas. — Non, on vous entend pas sur ce chapitre-là.
00:12 — On va avancer. — Nous, on travaille. On fait pas du cirque.
00:14 — Non mais on vous entend pas, en tout cas. Ça fait pas partie de vos priorités.
00:17 — Je voudrais qu'on avance un petit peu. Je voudrais qu'on parle également de cet autre sujet. C'est la fille des députés insoumis Raquel Garido et Alexis Corbière,
00:23 qui a été interpellée hier matin et placée en garde à vue pour apologie du terrorisme et provocation publique.
00:28 Une interpellation qui fait suite à des messages antisémites qui ont été postés sur les réseaux sociaux par la jeune femme de 22 ans
00:34 après le début de la guerre entre Israël et le Hamas. Je le dis tout de suite. Il s'agit pas d'accuser ni les parents ni le fait qu'ils soient députés,
00:42 parce qu'elle est majeure. Donc juste, ils n'y sont pour rien. Mais comme on a parlé de jeunes filles par exemple dans le métro qui avaient eu des propos antisémites,
00:49 on parle d'elles. Il y a cette petite vidéo qui a circulé sur les réseaux sociaux. Regardez.
00:54 - Je suis antisémite et j'assume cette phrase terrible. On est avec maître Karine Rosenblum, qui est avocate au sein de l'Organisation juive européenne.
01:08 Bonjour maître. Merci beaucoup d'être en direct avec nous. C'est vous qui avez rédigé la plainte de l'Organisation juive européenne et qui gérait ce dossier.
01:16 - Oui. Bonjour. Nous sommes trois avocats de l'Organisation juive européenne, de l'OJE, à être intervenus sur ce dossier aux côtés de mes confrères Corine Matouk et Nicolas Benoyèche.
01:26 Nous avons rédigé des plaintes contre X. C'est important de le préciser parce qu'au moment où les messages ont circulé, on ignorait qui se cachait.
01:34 D'ailleurs, le pseudonyme utilisé par Inès Garrido-Corbière, qui a 22 ans, sur son profil X, a diffusé le 9 octobre deux messages d'une violence sans nom qui nous ont conduit à porter plainte contre X
01:52 pour que l'enquête soit menée et qu'on puisse identifier qui se cachait derrière elle. Alors on avait de fortes soupçons sur son identité.
02:00 Les réseaux sociaux avaient communiqué sur son identité, mais on est avocat. On fait un travail rigoureux, prudent, et on a laissé les enquêteurs faire leur travail.
02:10 C'est ce qu'ils font actuellement au moment où je vous parle. Cette jeune femme de 22 ans est en garde à vue depuis hier.
02:18 On n'a pas encore d'informations et c'est normal. C'est le propre de la procédure, mais il est important d'avoir une enquête fouillée pour pouvoir dénoncer la gravité
02:29 de ce type de propos qui ont jailli sur les réseaux sociaux. Alors là, on est dans une procédure très emblématique compte tenu de la famille dont est issue cette jeune fille.
02:40 Quand je dis famille, je ne fais pas le procès des parents. Elle est responsable de ses actes. Elle a 22 ans. C'est une majeure, comme vous l'avez indiqué.
02:49 Mais je parle de la famille politique. On est sur une jeune personne dont le procès aura lieu ou pas contre elle, mais on a trois enjeux.
03:00 Contre elle, l'enjeu de sa famille politique et l'enjeu de sa génération. On est dans une génération qui est celle des territoires perdus de la République.
03:10 Une génération où les jeunes arrivent à un antisémitisme décomplexé, une haine sans nom, où le juif est traîné dans la boue, le sioniste est traîné dans la boue,
03:20 parce qu'en réalité, les plaintes qui ont été portées n'ont pas été portées sur les propos que vous avez diffusés sur la vidéo que vous avez projetée à l'instant
03:30 où cette jeune femme dit "je suis antisémite et j'assume". Mais c'est atroce d'assumer "je suis criminelle et j'assume". Comment est-ce que c'est possible ?
03:37 Les vidéos qui ont été poursuivies, ces messages sur X, sont des messages où elle appelait le 9 octobre, deux jours après le pogrom qui a eu lieu sur le sol israélien,
03:48 elle appelait à aller casser du sioniste. Il faut comprendre que dans son vocabulaire, c'est aller tuer des juifs. C'est impensable.
03:57 On est en France, on est en 2024 aujourd'hui, 23 il y a quelques mois, et elle appelait à un antisémitisme décomplexé.
04:07 Ça c'était une des vidéos. La deuxième vidéo était encore plus insoutenable. Elle relayait une vidéo d'une dizaine de minutes que les terroristes du Hamas
04:18 avaient diffusée pour promouvoir leur barbarie. Une vidéo où on voyait une famille, un père, une mère, deux enfants, ensanglantés chez eux en Israël,
04:30 qui étaient sous les armes des terroristes du Hamas, dans une terreur sans nom. C'est une vidéo insoutenable. Les enfants sont en larmes, les parents aussi,
04:40 parce qu'ils viennent d'apprendre que leur grande sœur de 18 ans est certainement morte. Et que fait Inès Garrido-Corbière sur son message X ?
04:50 Elle dit "mais ça ne me fait pas du tout pitié ces enfants". C'est atroce. Ça s'appelle de l'apologie du terrorisme. En droit français, la jurisprudence,
04:59 le code français, quand on arrive à un tel degré d'inhumanité, quand on efface la réprobation morale et qu'on émet un jugement de valeur favorable
05:11 sur ce qui se passe, c'est de l'apologie du terrorisme. C'est un délit qui est fortement condamné par le code pénal. Alors maintenant, il appartient à la justice
05:22 de faire son travail, d'appliquer le code pénal et de condamner sévèrement ce type de pratiques, ce type de propos. Le code prévoit que les condamnations
05:32 peuvent aller jusqu'à 7 ans d'emprisonnement. Alors c'est un maximum, c'est un plafond. Nos juges ne vont jamais jusque-là, mais c'est ce qu'on attend.
05:41 On attend des condamnations fermes pour que le message soit clair et que la population comprenne qu'il y a des règles, qu'on est dans un état de droit
05:50 et qu'il faut les appliquer et qu'appeler à cet antisémitisme, le revendiquer, c'est illégal pour commencer et particulièrement grave.
06:00 Ce n'est pas simplement un combat pour protéger les Juifs, c'est un combat pour protéger l'âme de notre République, pour protéger tous les citoyens.
06:09 Maître, tout à l'heure, vous disiez quelque chose de notable et c'est vrai qu'on l'a remarqué, il y a un problème dans cette génération aussi.
06:17 Et ça c'est vrai que c'est intéressant parce qu'on l'a remarqué à plusieurs reprises. Il y a eu beaucoup de messages de ce type qui ont été posés.
06:24 Honnêtement, celui-là, vous l'attaquez, pourquoi vous l'attaquez ? Parce que c'est les fils, pardon, c'est la fille de Raquel Garrido et Alexis Corbière.
06:32 C'est pour ça que vous voulez en faire un symbole ?
06:34 Non, on n'est pas dans le symbole. Malheureusement, toutes les attaques qu'on a faites à l'OJI et à VF depuis des années maintenant
06:44 et malheureusement particulièrement depuis les jours qui ont suivi le 7 octobre, c'était contre tout un tas de messages du même acabit.
06:52 Pas simplement parce que c'est la fille d'eux, pas simplement parce qu'elle est affiliée à une famille politique.
06:57 Tous les autres qu'on a poursuivis, on a plus de 150 plaintes. C'est quelque chose de fou en trois mois, compte tenu de la haine qui s'est diffusée sur les réseaux sociaux.
07:08 Vous savez maintenant avec le téléphone, on a ce nouveau cœur, ce nouveau poumon qu'on regarde et on diffuse le venin de la haine avec une facilité déconcertante.
07:18 Et quand le 7 octobre, on aurait dû avoir un sentiment universel d'adhésion pour soutenir le peuple victime d'un pogrom, d'une barbarie qu'on n'avait jamais vue dans les pays occidentaux depuis des décennies,
07:34 nous n'avons pas eu cet universalisme. Et le message de cette jeune femme qui était anonyme le 9 octobre, il est du 9 octobre, il est deux jours après le pogrom,
07:47 alors même qu'on n'a même pas eu de réaction israélienne à la suite du pogrom. Donc on est sur une haine pure, une haine antisémite et une haine qui préexistait au mois d'octobre de 2023.
07:59 Et on va en parler dans un instant. Merci beaucoup, maitre. Merci beaucoup, maître Karine Rosenblum, d'avoir été avec nous, avocate au sein de l'Organisation juive européenne.
08:07 On va en parler juste après le CNews Info parce que c'est intéressant de voir cette génération qui aujourd'hui a un antisémitisme totalement décomplexé.
08:13 Merci, maître. Le CNews Info avec Soméa Labidi.
08:16 Une audience déterminante dans l'affaire Jubilar. La cour d'appel de Toulouse s'est penchée ce matin sur la demande du parquet général d'un supplément d'informations
08:28 car les enquêteurs souhaitent reprendre les investigations sur un mystérieux enregistrement téléphonique et entendre un témoin de dernière minute.
08:36 De quoi peut-être relancer les investigations dans ce dossier épineux. La décision sera rendue le 8 février prochain.
08:44 Des perquisitions menées au ministère des Finances en début de semaine dans le cadre du transfert de Neymar du FC Barcelone au PSG
08:51 car selon certains médias, un traitement de faveur fiscale aurait été accordé au club de la capitale.
08:57 Je vous rappelle que le footballeur brésilien avait été transféré pour 222 millions d'euros en 2017.
09:04 Et puis le Pakistan frappe, je cite, des caches terroristes en Iran. Au moins 9 personnes ont été tuées lors de ces attaques dans le sud-est du pays.
09:12 Des attaques menées deux jours seulement après une frappe de la République islamique sur le territoire pakistanais.
09:18 Conséquence, crise diplomatique majeure en vue puisque Téhéran vient de convoquer le chargé d'affaires pakistanais.
09:26 11h6 sur CNews, merci d'être en direct avec nous. On continuera à parler de cette fille qui est en garde à vue, fille de Raquel Garrido et Alexis Corbière.
09:35 Et je le redis encore une fois, c'est important, on ne fait pas le procès des parents. C'est une fille qui est majeure, qui est adulte et elle a sa responsabilité totale dans cette affaire.
09:43 Si la justice reconnaît qu'elle est responsable d'ailleurs. Mais en tout cas, ce sera sa responsabilité à elle et pas celle des parents.
09:48 Nous ne trompons pas de débat là-dedans et nous ne trompons pas de dossier. Donc c'est important de le dire.
09:53 Mais malgré tout, et c'est ce que disait Maître Karim Rozan Bloum à l'instant, il y a une génération quand même qui a un antisémitisme décomplexé qui n'existait pas pendant longtemps.
10:02 Julien Aoudoul, et c'est vrai qu'on le ressent sur les réseaux sociaux, il y a cette haine, cette violence et cet antisémitisme.
10:07 Et encore une fois, les messages qui sont cités, y compris cette vidéo où elle dit, c'est la phrase qu'on a sortie parce que moi je trouve ça tellement dingue.
10:13 Je suis antisémite et j'assume. En gros, j'en ai rien à faire. C'est un délit d'être antisémite aujourd'hui, c'est pas une opinion.
10:21 Oui, au-delà du profil de la fille de M. Corbière et de Mme Garrido, il y a effectivement aujourd'hui en France une banalisation de l'antisémitisme, une banalisation de la haine des juifs.
10:33 Qui est totalement décomplexée, en roue libre, depuis les pogroms du 7 octobre. Et on le voit sur les réseaux sociaux, une partie de la jeunesse est contaminée par deux mouvances,
10:45 par deux idéologies viscéralement antisémites. L'islamisme, déjà, qui a fait de l'antisémitisme depuis longtemps son cœur de métier, qui contamine une partie de la jeunesse.
10:56 Moi, je prends position régulièrement en tant que vice-président du groupe d'amitié France-Israël. Je me fais insulter par tous les islamo-gauchistes avec des propos, des parallèles, des caricatures.
11:07 On déforme des photos, etc. C'est abject. Et l'autre mouvance, c'est l'extrême-gauche. L'extrême-gauche, elle est fille, M. Mélenchon, qui, évidemment, pour des raisons électoralistes,
11:18 ont versé totalement dans la haine des Juifs et dans la haine de l'État d'Israël. Et la fille, effectivement, de Mme Garrido et de M. Corbière est dans cet environnement-là,
11:29 puisque les propos qui sont tenus, les prises de position, encore hier, Mme Obono, qui, dans une question au ministre des Affaires étrangères, fait un parallèle scandaleux
11:40 en associant la Shoah et la riposte d'Israël face au Hamas. – Je me permets quand même juste de rectifier un petit truc. C'est que Raquel Garrido et Alexis Corbière,
11:51 quand il y a eu l'attaque terroriste du Hamas, ils ont reconnu que c'était une attaque terroriste. C'est vrai que c'est un groupe, les Insoumis, mais ils ne sont pas tous dans le même délire.
11:59 – Quand je dis l'environnement politique, c'est... – Non, non, mais c'est important de dire aussi que quand même Garrido et Corbière, eux, ils ont reconnu que c'était une attaque terroriste.
12:06 C'est encore plus incompréhensible, en fait, que leur fille et ce comportement. – Et d'ailleurs, ce sont peut-être les rares dans le groupe de la France Insoumise qui ont été très clairs.
12:15 Mais le véritable problème, c'est qu'il n'y a pas de sanction. Pourquoi il y a une banalisation des actes antisémites, de la parole antisémite ? Je vous donne un exemple.
12:22 – Et pourtant, la loi est là. – Mais oui, la loi. – La loi, c'est ça qui est terrible. – Mais je vous donne un exemple. On a un footballeur du club de Nice
12:29 qui a été condamné dernièrement à 8 mois avec sursis pour avoir relayé, propagé, aimé un prédicateur islamiste qui appelait à tuer des Juifs.
12:39 Le club de Nice ne l'a pas licencié. Le club de Nice considère que ce joueur n'a rien fait de grave alors qu'il a été condamné par la justice française à 8 mois avec sursis.
12:51 Donc en fait, il y a un océan d'irresponsabilité et de se dire que finalement, l'antisémitisme, dire qu'on peut tuer des Juifs, c'est pas grave.
12:59 – Nadia B. – Vous l'avez dit en fait, elle est adulte, elle a 22 ans et je pense qu'il faut laisser la famille et son environnement,
13:07 puisque vous parlez de l'environnement, de la maman qui est avocate et le père qui est prof d'histoire, il faut les laisser tranquilles et laisser la justice faire son boulot.
13:15 Il faut ajouter ceci, elle a dit qu'elle avait été filmée contre son gré, c'est quand même important.
13:21 – Non, non, non, non, je dis c'est important, non c'est pas important, c'est les propos qui sont importants.
13:25 – Oui mais peut-être qu'elle s'amusait, mais c'est pas… – Ah on s'amuse ?
13:28 – Attendez, attendez, mais juste… – On s'amuse à dire je suis antisémite et on fait des tweets,
13:31 parce qu'il n'y a pas que la vidéo, il y a les tweets qui ont été cités par l'avocate.
13:34 – Moi je voudrais donner un exemple, j'ai été sollicité… – Vous trouvez des excuses à tout le monde ?
13:36 – Non mais c'est pas ça, les 100 fois c'est aussi ça.
13:38 Moi j'ai été sollicité par des parents d'élèves dont les élèves ont été exclus de l'école,
13:43 exclus totalement de l'école, ils sont dans la nature,
13:45 heureusement que l'école publique existe encore et qu'elle peut les récupérer.
13:48 Pourquoi exclus ? Parce qu'ils s'amusaient, c'est devenu un sport pour ces jeunes.
13:52 – Qu'est-ce qu'un sport ? – Eh bien justement, ils s'amusaient à l'école en disant
13:55 "oui je suis Hitler, oui je suis terroriste, oui, j'ai des exemples concrets, je vous assure Jean-Marc."
14:02 Et appelez la fédération des parents d'élèves, appelez-les,
14:06 vous allez voir le nombre de cas qu'ils ont, c'est très grave ce qui se passe.
14:10 – Ça veut bien dire qu'il y a un problème de société aujourd'hui
14:12 et que l'antisémitisme se banalise si ça devient un jeu.
14:15 – Décomplexé, vous l'avez dit !
14:17 – Excusez-moi si être antisémite ça devient un jeu, c'est qu'il y a un problème terrible.
14:19 – Mais vous l'avez dit, décomplexé, banalisé justement.
14:22 Il y a un phénomène de société, il ne faut pas le nier,
14:24 mais exclure des élèves de l'école et des lycées.
14:27 – D'accord, mais là c'est autre chose, là il y a une vidéo, il y a des tweets,
14:30 des tweets qui sont terribles, qui vous ont été cités par l'avocate.
14:32 Donc excusez-moi qu'elle ait été citée contre son gré, qu'elle ait été filmée contre son gré.
14:36 – Voilà, attendons le verdict.
14:38 – Elle a dit, Madi Saïdi.
14:40 – C'est scandaleux, déjà concernant ces enfants, en fait c'est pas un jeu.
14:45 Moi j'aimerais bien savoir quelle a été la réaction des parents.
14:49 On ne peut pas jouer avec ça, c'est terrible, que ce soit sur l'antisémitisme,
14:53 que ce soit même sur le racisme, est-ce qu'on aurait dit la même chose
14:56 si on avait tenu des propos racistes, c'est très grave.
14:58 Il y a une vraie banalisation et concernant la fille du couple Corbière-Garido,
15:04 la vérité c'est que même Corbière même, elle a été filmée contre son gré,
15:07 ça voudrait dire qu'en prévu on peut tenir des propos racistes et antisémites,
15:10 et en public c'est un scandale.
15:12 – Et surtout elle était dans la rue, elle n'était pas dans un lieu privé.
15:15 – On n'est pas juge, laissez les journalistes pas faire leur boulot.
15:18 – Excusez-moi, même si on n'est pas juge, on peut dire que ces propos sont…
15:21 – On ne peut pas juger un fait alors qu'on peut les mettre à journée.
15:24 – Non, non, non, Nadia Bey, attendez, remettons les choses au clair.
15:26 Même si on n'est pas juge, on peut dire que ces propos sont intolérables et inadmissibles.
15:31 "Je suis antisémite et j'assume", vous ne pouvez pas dire ça ?
15:34 – Autre latin, antisémitisme c'est ça.
15:36 – Elle dit "contre mon gré", moi je viens…
15:38 – Vous ne pouvez pas dire, vous ne condamnez pas ses propos.
15:41 – Vous n'allez pas me faire dire ce que je n'ai pas envie de dire.
15:43 Moi je dis que la fille, elle dit "j'ai été filmée contre mon gré", ça veut dire quoi ?
15:49 – Est-ce que vous condamnez quelqu'un qui dit "je suis antisémite et j'assume" ?
15:53 – Mais elle dit que je n'assume pas, elle dit que…
15:55 – Est-ce que vous condamnez quelqu'un qui dit "je suis antisémite et j'assume" ?
15:57 – Oui, oui, évidemment.
15:58 – Et ben voilà, c'est tout, c'est tout.
16:00 – Mais attendez, on est en train de faire un tribunal médiatique contre…
16:02 – Mais pas du tout !
16:04 – J'ai été filmée contre mon gré.
16:06 – Mais non, mais non, mais non.
16:08 – Vous le dissez à lui, c'est qu'elle a été filmée contre son gré.
16:10 – Oui, oui, mais l'antisémitisme…
16:12 – C'est un problème, c'est ça ?
16:14 – Vous allez voir le verdict, c'est tout.
16:16 – Non mais l'antisémitisme, au même titre que le propos raciste,
16:18 ce n'est pas une opinion, c'est un délit.
16:21 – On sait que c'est un délit.
16:23 – Donc on condamne ce délit.
16:25 En revanche, la sanction, ce n'est pas de nous qu'elle va tomber,
16:27 elle sera de la justice.
16:29 – Ma maman est avocate, on connaît bien les lois.
16:31 – Jean-Christophe, viens, viens.
16:32 – Ce qui a été incroyable, c'est que, vous parliez du 7 octobre,
16:34 il y a eu 12 heures de sanctuarisation.
16:36 En fait, on le chiffre quand on voit les courbes partout dans la France,
16:39 évidemment, et partout dans le monde, c'est-à-dire que le déchaînement,
16:41 c'est contre Israël, s'est mis en place très, très rapidement.
16:44 C'est-à-dire que ce n'est pas une banalisation, c'est une activation,
16:47 il faut changer de mot.
16:48 La banalisation, c'est qu'on laisse faire, c'est une activation,
16:51 parce que derrière, il y a un travail qui est préparé, fondé, animé.
16:55 Et ce n'est pas seulement en France, regardez ce qui s'est passé aux Etats-Unis,
16:57 en Grande-Bretagne, en Allemagne, aux Etats-Unis,
16:59 dans l'inversité d'élite, de l'ivy league,
17:01 c'est-à-dire que ça a fait démissionner la présidente d'Arvard,
17:04 qui n'arrivait pas à assumer le fait que, comme vous,
17:06 c'était compliqué de dire que c'était dangereux d'être…
17:08 – Antisémite, ce soir.
17:09 – Antisémite, devant les gens au congrès, donc elle était obligée de partir,
17:12 après on a voulu en faire une affaire raciste, ainsi que…
17:14 Donc c'est un contexte international, global,
17:16 dans lequel les jeunes français sont aussi activés.
17:19 Activés, ce n'est pas encore une fois quelque chose qui est banal,
17:22 ça ne vient pas de nulle part, c'est un travail de fond qui est réalisé.
17:25 – La minute de silence qui n'a pas été respectée par un certain nombre d'élus.
17:30 – Énormé, énormé.
17:31 – Mais bien sûr.
17:32 – Mais je comprends pas, pourquoi vous regardez ailleurs ?
17:34 Attendez, on vous dit, il y a des propos antisémites,
17:36 comme tout à l'heure pour les insoumis qui vont manger au resto.
17:40 Au moment où les insoumis vont manger au resto, vous dites, ah oui mais le dalle.
17:44 – Mais c'est exactement l'objectif, bien sûr, parce que la cause, elle est primordiale.
17:47 – Mais la cause, je suis antisémite et j'assume c'est dégueulasse,
17:50 voilà c'est tout, point final.
17:51 – Je retiens aussi une phrase où elle dit qu'elle a été…
17:54 – Oui bon, c'est bon, là maintenant on est en redif, allez.
17:57 – C'est vous le sketch, là franchement.
18:00 – Non, c'est vous même, non, arrêtez.
18:02 – C'est les inconnus et les nuls réunis.
18:03 – Non mais attendez, il y a une campagne anti LFI, voyons, c'est assez clair.
18:07 Il y a une campagne médiatique anti LFI, il faut arrêter.
18:09 – Non, contre les antisémites.
18:10 – Ah ouais, ouais, non mais…
18:11 – Contre l'antisémitisation qui devrait être une cause d'inversion.
18:14 – Ils ne sont pas antisémites, ils ont condamné ce qu'il y avait à condamner.
18:18 – On parle de la fille et de ses propos.
18:20 – Mais oui, moi je parle de LFI, du moyen…
18:22 – C'est vous qui mettez LFI au milieu, moi je parle de la fille.
18:24 Depuis le début, je fais la séparation.
18:26 Vous, vous parlez de LFI, c'est vous qui les remettez au milieu.
18:28 – Mais attendez, la hérachisation de l'information, elle est très importante.
18:31 – Ben oui, et c'est moi qui l'a fait.
18:33 – Et voilà, c'est venu juste après le premier sujet.
18:35 – Ben oui, exactement.
18:37 Et là, on va parler de la violence à Marseille.
18:39 – Et voilà, tout se tient.
18:41 – Ben écoutez, la prochaine fois, faites votre émission et vous ferez l'ordre.
18:43 – Tout se tient.
18:44 – Marseille, justement, avec la cité de Paris.

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