Depuis le début de l’année, des températures anormalement basses se font ressentir dans l’Hexagone. Ce jeudi matin, la moitié nord du pays est touchée par un épisode neigeux dû à la dépression Irène. Les personnes sans-abris sont en danger, les transports paralysés, certains services d’urgence déjà débordés.
Pourtant, rien de très surprenant dans ce qui nous arrive en ce moment ; si ce n’est la brutalité du changement, suite au record absolu de chaleur de l’année 2023 (Copernicus) . Si l’on s’en tient aux critères définis par Météo France, il est même incorrect de parler « vague de froid » pour qualifier l’épisode que nous traversons. Il semblerait plutôt que nous ayons la mémoire un peu courte à propos de l’intensité des hivers passés. Car nous sommes aujourd’hui très loin des phénomènes extrêmes que nous avons pu connaître en 1956, 1963, 1985 ou 2012.
A des années-lumière d’en relativiser l’existence, les températures de janvier sont en fait directement liées au réchauffement de la planète . Si l’on se réfère à l’attribution d’événements similaires dans les années précédentes, cet épisode de froid est probablement plus doux qu’il ne l’aurait été sans changement climatique. Cela souligne notamment l’importance de ne pas confondre météo et climat dans l’évaluation de ces phénomènes. Car le réchauffement de ce dernier ne peut s’apprécier que sur le temps long, et à l’échelle globale.
C’est donc bien le rythme des saisons que se retrouve bouleversé par l’évolution humaine du climat. Toutes les projections des modèles climatiques convergent vers une même conclusion : les saisons chaudes vont continuer à s'étendre, jusqu’à déborder davantage sur le printemps et l’automne ; à l’inverse, les saisons froides deviendront plus courtes, plus rares, mais aussi plus douces dans le futur. Avec de nombreux, et douloureux impacts sur les écosystèmes naturels, dont dépendent les sociétés humaines.
Pour comprendre le phénomène qui touche l’Hexagone depuis une dizaine de jours, esquisser la physionomie des hivers dans le futur et exposer les principales conséquences de ces changements, nous avons interrogé Robert Vautard, météorologue et climatologue (CNRS), qui coprésidera le groupe de travail I du GIEC pour la rédaction du 7e rapport d’évaluation.
Pourtant, rien de très surprenant dans ce qui nous arrive en ce moment ; si ce n’est la brutalité du changement, suite au record absolu de chaleur de l’année 2023 (Copernicus) . Si l’on s’en tient aux critères définis par Météo France, il est même incorrect de parler « vague de froid » pour qualifier l’épisode que nous traversons. Il semblerait plutôt que nous ayons la mémoire un peu courte à propos de l’intensité des hivers passés. Car nous sommes aujourd’hui très loin des phénomènes extrêmes que nous avons pu connaître en 1956, 1963, 1985 ou 2012.
A des années-lumière d’en relativiser l’existence, les températures de janvier sont en fait directement liées au réchauffement de la planète . Si l’on se réfère à l’attribution d’événements similaires dans les années précédentes, cet épisode de froid est probablement plus doux qu’il ne l’aurait été sans changement climatique. Cela souligne notamment l’importance de ne pas confondre météo et climat dans l’évaluation de ces phénomènes. Car le réchauffement de ce dernier ne peut s’apprécier que sur le temps long, et à l’échelle globale.
C’est donc bien le rythme des saisons que se retrouve bouleversé par l’évolution humaine du climat. Toutes les projections des modèles climatiques convergent vers une même conclusion : les saisons chaudes vont continuer à s'étendre, jusqu’à déborder davantage sur le printemps et l’automne ; à l’inverse, les saisons froides deviendront plus courtes, plus rares, mais aussi plus douces dans le futur. Avec de nombreux, et douloureux impacts sur les écosystèmes naturels, dont dépendent les sociétés humaines.
Pour comprendre le phénomène qui touche l’Hexagone depuis une dizaine de jours, esquisser la physionomie des hivers dans le futur et exposer les principales conséquences de ces changements, nous avons interrogé Robert Vautard, météorologue et climatologue (CNRS), qui coprésidera le groupe de travail I du GIEC pour la rédaction du 7e rapport d’évaluation.
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