Désoeuvrement, comportements climaticides, sans-abris : les perles du jour (18/01)

  • il y a 7 mois
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##LES_PERLES_DU_JOUR-2024-01-18##
Transcript
00:00 Ici Sud Radio, les français parlent au français. Je n'aime pas la blanquette de veau.
00:13 Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:16 Oui, surtout que j'ai entendu Manu, qui est membre de la Dream Team de Bercov dans tous ses états,
00:20 parler des navires du Yemen en disant que c'était des caisses à outils.
00:23 A outils. A ou ti.
00:26 Mais parlons d'autre chose, parlons du travail et parlons du désœuvrement.
00:33 Parlons du fait que, effectivement, s'il y a en fait des révoltes, des pillages,
00:38 en tout cas de la délinquance en France, il ne faut pas oublier l'oisiveté.
00:45 Ah bon ? On en parle.
00:47 Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:50 Les perles du jour.
00:52 Je ne sais pas Henri Salvador, je ne sais pas si le travail c'est la santé, vous vous dites peut-être,
00:58 mais rien faire c'est la conserver. Alors là je vais vous dire, Emmanuel Macron, notre président de la République,
01:03 n'est pas d'accord du tout avec Henri Salvador.
01:07 C'est un scoop qu'on vous donne, auditeurs de Sud Radio. Pourquoi ?
01:11 Eh bien écoutez la conférence de presse.
01:14 C'était beaucoup de très jeunes qui étaient dans les rues.
01:17 Et c'était des jeunes, c'est une erreur qu'on a commise,
01:20 qui étaient souvent sans école depuis le mois d'avril.
01:23 Réforme du brevet, réforme du baccalauréat,
01:26 l'organisation commune, le système tel qu'il marche,
01:29 plus de classe,
01:31 l'oisiveté.
01:33 Vous savez, les vieux préceptes parfois disent beaucoup.
01:35 C'était des jeunes qui n'ont pas la chance d'avoir des familles qui les emmènent à la mer, à la montagne,
01:39 qui justement n'ont pas assez accès à la culture ou au sport.
01:43 Ils sont nuyés.
01:44 Il y a eu un événement déclencheur, la mort d'un jeune.
01:47 Je ne parlerai pas de ce qui est en cours.
01:49 Et dans cette enquête d'une opération policière, on s'en souvient tous, des Jeunes Noëls.
01:54 Et l'enquête est en cours donc je ne veux pas en dire plus là-dessus.
01:57 Mais ça a été l'élément déclencheur.
01:59 Voilà, il parle évidemment de la mort du Jeunes Noëls
02:01 et des émeutes qui s'en sont suivies un peu partout dans les
02:05 villes de France et de Navarre et qui ont fait les dégâts que l'on sait.
02:09 Alors c'est quand même intéressant.
02:11 Donc, si je suis bien les propos du président de la République,
02:16 au fond, il faut comprendre et il ajoute toujours "c'est notre faute".
02:20 Intéressant toujours la culpabilisation mais enfin bon.
02:23 Les Jeunes Noëls, voilà, ils n'avaient plus de classe à ce moment-là,
02:25 loisifetés, effectivement, et puis ils n'ont pas de parents qui les amènent à la mer ou la montagne.
02:30 Et donc ils cassent.
02:32 Et donc, style, ça peut se comprendre.
02:35 C'est quand même hallucinant qu'un président de la République,
02:38 je ne dis pas qu'il ne s'agit pas de condamner ou pas,
02:40 mais il s'agit de la compréhension.
02:42 C'est-à-dire, il s'agit de faire un discours de l'excuse.
02:46 Parce que c'est ça que ça veut dire.
02:48 Est-ce que le premier responsable de la République, le président,
02:52 le premier des dirigeants,
02:57 doit parler comme ça ? Je ne sais pas.
02:59 En tout cas, il peut parler comme ça, c'est son droit.
03:01 Mais c'est assez étonnant qu'on en arrive à expliquer.
03:05 Alors, tous les gens loisifs qui ne vont pas à la mer et à la montagne
03:08 sont effectivement des délinquants en puissance.
03:11 Et s'ils font des pillages, et s'ils font des tabassages, et ils font tout ça,
03:15 vous comprenez, voilà, ils n'ont pas de gens qui les amènent à la mer et à la montagne.
03:20 Et les centaines de milliards et les cent milliards dépensés pour la politique de la ville
03:25 depuis des décennies, ça sert à quoi ?
03:28 Juste expliquez-moi, ça sert à quoi ?
03:30 Moi, je n'ai rien contre.
03:31 Ça sert à quoi ?
03:32 Ça veut dire que l'agriculteur de 600 euros qui ne peut jamais aller à la mer et à la montagne,
03:36 etc., il devrait aller, aller casser tout, voilà,
03:40 et c'est peut-être ce qu'on veut.
03:42 Et il y a eu quelqu'un qui a réagi, notamment, justement,
03:47 c'est la maire de Romand-sur-Isère.
03:50 La maire de Romand-sur-Isère, elle a réagi au micro d'Europe 1, je crois,
03:56 et voici ce qu'elle a dit par rapport à ce passage de la conférence de presse d'Emmanuel Macron.
04:03 Voici ce qu'a dit la maire de Romand-sur-Isère.
04:08 Il a parlé d'esprit de résignation, je dirais que
04:12 l'ambiance qui prévaut sur nos territoires, aujourd'hui, on n'est pas à la résignation.
04:16 On a été au découragement, mais là, je dois dire que lorsqu'on a entendu ses propos,
04:20 là, l'esprit, il est à la révolte, pratiquement.
04:24 Les gens ne peuvent pas entendre, on ne peut pas entendre ce qu'a été l'analyse,
04:27 qui a été celle du président de la République, et je dois dire que j'en ai été
04:30 profondément déçue et vraiment peinée.
04:34 Voilà, déçue, peinée, colère, c'est vrai que, franchement, il y a peut-être d'autres explications à donner,
04:40 et en tout cas à creuser, vraiment.
04:43 Ce n'était pas la peine de passer trois heures,
04:45 une conférence de presse, pour ne pas donner le cap de l'oublions jamais.
04:50 Sud Radio Berkhoff dans tous ses états.
04:53 Nous sommes au début d'une extinction en masse,
04:56 et tout ce que vous pouvez parler, c'est de l'argent,
04:59 et des faire-tales d'une éternelle croissance économique.
05:03 Comment vous avez l'air, comment vous avez l'air ?
05:06 Oui, c'était Greta Thunberg, vous rappelez, voilà, comment osez-vous,
05:10 vous nous avez volé notre jeunesse,
05:12 la Jeanne d'Arc des écologies, la Dolores Ibaruri,
05:17 nos pasaran les pollueurs, bon.
05:20 Mais nous, nous avons mieux, nous avons beaucoup mieux,
05:23 nous avons Marine Tondelier, Marine Tondelier,
05:26 eh bien la secrétaire des ELV, Ecologie, Les Verts, voilà,
05:31 eh bien, elle était reçue ce matin à Sud Radio, justement, chez Jean-Jacques Bourdin,
05:36 et voici ce qu'elle a dit, notamment.
05:39 Je suis favorable à ce qu'on arrête de donner envie aux gens
05:42 d'avoir des comportements climaticides.
05:44 Je suis favorable à ce qu'on réduise la duve...
05:46 Donner aux gens de partir en vacances, donner envie aux gens de partir en vacances.
05:50 Je pense qu'aujourd'hui, notre société valorise
05:52 les comportements les plus climaticides.
05:55 Réussir, prendre l'avion, avoir des consommations ostentatoires.
05:59 Oui, mais aujourd'hui, réussir, il y a plein de manières de réussir,
06:02 on peut en débattre 6 heures si vous voulez.
06:04 Aujourd'hui, ce qui est valorisé par la société comme signe de réussite,
06:07 c'est d'habiter à Dubaï pour faire ses TikTok depuis Dubaï,
06:10 c'est de prendre l'avion tout le temps,
06:12 c'est d'avoir la plus grosse montre des consommations ostentatoires,
06:14 la plus grosse voiture.
06:15 Vous voyez, il y a un imaginaire collectif partout,
06:18 dans la culture, dans les films, dans les séries,
06:21 dans les publicités, qui valorise ça.
06:23 Et moi, j'en avais déjà parlé, comme pour une noix et vin.
06:26 Quand on s'est dit à un moment, ce tabac et l'alcool ont un problème,
06:28 on va interdire de valoriser ces comportements.
06:31 Je pense qu'il faut une noix et vin aujourd'hui,
06:33 sur tout ce qui est climaticide.
06:35 Voilà, il faut une loi et vin sur tout ce qui est climaticide.
06:40 Ah là là, j'ai compris, il y a aujourd'hui,
06:43 en écoutant cela, je suis sur les tensions de radio,
06:45 des millions d'entre vous, des milliers d'entre vous,
06:48 qui se sentent climaticides.
06:49 Réussir, c'est climaticide.
06:52 Prendre l'avion, c'est climaticide.
06:55 Parce que quand elle cite Dubaï, les TikTokers, les influencers,
06:58 mais ils sont quelques dizaines,
07:00 quelques dizaines, Marie Dandelier.
07:03 Et les autres, donc, pour ne pas être climaticides,
07:06 qu'est-ce qu'il faut faire ?
07:08 Parce que vous dites "loi et vin",
07:09 mais je vous rappelle que la loi et vin, vous avez sur les cigarettes,
07:12 la cigarette tue, mais elle est vendue en vente libre
07:15 chez tous les muralistes de France et de Navarre.
07:18 Alors, de quoi on parle ?
07:20 De quoi on parle ?
07:22 Je veux dire, ah oui, mais prendre l'avion, c'est sûr.
07:24 Réussir, réussir, c'est magnifique quoi.
07:28 Je veux dire, il y a diverses manières de réussir, Marine Dandelier.
07:32 Il n'y a pas simplement l'austérité totale.
07:35 Il n'y a pas simplement de dire "on ne fera ni ci, ni ça, ni cela".
07:38 Vous voyez de quoi meurent aujourd'hui les agriculteurs français,
07:42 on en a parlé il y a 10 minutes,
07:44 parce que les herbicides, ça marche en France,
07:46 mais ça ne marche pas en Espagne.
07:48 Ils n'en ont pas besoin.
07:49 C'est-à-dire qu'une Marine Dandelier
07:51 et ses braves écolos de EELV,
07:54 ils disent à la France "vous arrêtez tout"
07:56 à cause du CO2, alors qu'on est maillot jaune dans le CO2,
07:59 mais les autres, la Chine, la Russie, l'Inde,
08:03 le Turkménistan et compagnie,
08:05 pollué les gars, on n'en a rien à voir.
08:08 Et vous, eh bien écoutez, serrez votre air à la discipline,
08:11 et puis allez, punissez-vous, punissez-vous, fouettez,
08:14 j'ai pêché, j'ai pêché, j'ai pêché.
08:16 Voilà, ça s'appelle la pêche au tondelier.
08:19 Sud Radio Bercov dans tous ses états.
08:22 La belle chanson de Pierre Bachelet,
08:24 alors voilà, il y a eu des députés à la FIELV
08:27 qui ont passé la nuit sous la tente avec les sans-abri
08:29 du 7ème arrondissement de Paris,
08:32 alors on a vu effectivement, ils étaient bien sous une barrache,
08:35 ils ont passé la nuit,
08:37 et pour dire voilà, il faut effectivement
08:40 ne pas laisser les sans-abri sous des tentes de fortune, etc.
08:44 Oui, certes, certes, et vous avez tout à fait raison,
08:47 ça ne se fait pas, et alors vous avez chanté,
08:49 alors on a entendu ce qu'ils ont chanté, écoutez.
08:51 - Qu'est-ce qu'on veut ? - Logement !
08:53 - Qu'est-ce qu'on veut ? - Logement !
08:55 - Qu'est-ce qu'on veut ? - Logement !
08:57 - Pour qui ? - Pour tous !
08:59 - Pour qui ? - Pour tous !
09:01 - Pour quand ? - Tout de suite !
09:03 - Pour quand ? - Tout de suite !
09:05 - Qu'est-ce qu'on veut, logement, pour qui, pour tous, pour quand, tout de suite, très bien,
09:08 alors il y avait Mathilde Panot,
09:11 il y avait Sandrine Rousseau et un certain nombre de gens,
09:14 voilà, ils ont chanté, ils sont restés,
09:17 les caméras étaient là, très bien, bravo, on a été filmé,
09:20 et puis ils sont tous rentrés chez eux,
09:22 dans leurs bons petits appartements, bien douillés, bien chauffés,
09:27 simplement, bravo, il faut faire ça, il faut attirer l'attention,
09:31 mais peut-être, Mathilde Panot, Sandrine Rousseau,
09:34 pourriez peut-être prendre un ou deux SDF,
09:36 je ne sais pas, dans votre appartement ou dans votre résidence secondaire,
09:40 et je vous assure que là, je serai le premier à tirer mon chapeau,
09:43 le premier à tirer mon chapeau, si vous faisiez ça, vous voyez,
09:47 c'est pas quelque chose de très difficile, prenez une personne,
09:49 prenez deux personnes, mais allez, comme ça, passer quelques heures
09:54 à chanter et à faire de la com'
09:58 quand même sur le dos, excusez-moi,
10:01 de quoi ? d'un gouvernement qui ne fait rien,
10:03 et de gens qui sont à la rue, et des SDF,
10:06 pourquoi vous n'allez pas ramasser quelques SDF ?
10:07 Il y en a encore qui meurent de froid tous les jours en France,
10:12 bon alors, c'était des questions qu'on avait envie de poser.
10:15 - Et on rappelle qu'à Paris, il y a 3000 personnes qui dorment dans la rue,
10:18 dont 1 sur 3 qui a moins de 18 ans.
10:21 On va se retrouver dans un instant sur Sud Radio,
10:22 après les infos de 13h, on va vous parler du pouvoir de la monnaie.
10:26 A tout de suite sur Sud Radio.
10:27 Sud Radio, parlons vrai.

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