Harouna COMPAORÉ s'est lancé dans l'élevage de lapins en 2016. À l'époque, les éleveurs spécialisés dans ce type d'élevage n'étaient pas nombreux et il a appris au fur et à mesure.
Au fil du temps, il a été confronté à plusieurs reprises à la perte de la quasi-totalité de ses lapins. Mais il est resté déterminé et n'a pas hésité à repartir de zéro.
Aujourd'hui, il a environ 400 lapins dans sa ferme. Il forme également des étudiants à l'élevage de lapins et envisage de créer un centre de formation rattaché à sa ferme. Son rêve est de faire de son entreprise, « Fermier de Ouaga », la plus grande ferme cunicole du Burkina Faso.
Au fil du temps, il a été confronté à plusieurs reprises à la perte de la quasi-totalité de ses lapins. Mais il est resté déterminé et n'a pas hésité à repartir de zéro.
Aujourd'hui, il a environ 400 lapins dans sa ferme. Il forme également des étudiants à l'élevage de lapins et envisage de créer un centre de formation rattaché à sa ferme. Son rêve est de faire de son entreprise, « Fermier de Ouaga », la plus grande ferme cunicole du Burkina Faso.
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Court métrageTranscription
00:00 Le premier de mon regard est dans l'élevage de lapins.
00:03 La formation, nous sommes dans la fabrication des cages
00:07 et puis la production de l'animal lapin.
00:09 C'est par manque de moyens que j'ai abandonné les études
00:18 et j'ai eu le courage de me lancer dans l'entrepreneuriat,
00:23 surtout l'élevage de lapins.
00:24 Le début n'a pas été facile.
00:26 Nous avons commencé en 2016 avec quelques sujets.
00:30 J'avais pris 4 femmes et 2 mâles
00:32 quand on avait commencé à la maison.
00:34 Ça a commencé à donner.
00:35 Six mois après, nous avons eu beaucoup de sujets.
00:38 Mais malheureusement, nous avons été touchés par des maladies
00:41 qui ont presque tout ravagé.
00:43 Et on a eu le courage, on a recommencé encore.
00:47 On a eu la même chose encore.
00:49 Après six mois, là on était peut-être à 400 lapins.
00:52 On a tout perdu en un rien de temps.
00:55 Trois jours, nous avons perdu tous les lapins.
00:58 Mais nous avons recommencé encore.
01:00 Actuellement, nous sommes aussi en terrain de 600 m2.
01:03 Et on continue l'élevage de lapins.
01:05 Nous sommes à peu près à 400 lapins.
01:07 Nous avons ce qu'on appelle les hybrides.
01:10 Les hybrides sont issus du croisement de lapins
01:12 entre les races de lapins
01:14 pour avoir une bonne performance avec une bonne croissance.
01:17 On peut dire que c'est un monsieur qui est vraiment du beau.
01:20 C'est un combattant.
01:22 Il ne lutte pour que la filière qui nous colle avance au bouquin.
01:27 Je me suis intéressé à l'élevage de lapins
01:37 parce qu'au début, on a trouvé que c'est un animal qui est prolifique.
01:41 Donc ça part rapidement.
01:43 Et c'est un élevage à cycle court.
01:44 Alors on n'a pas besoin de beaucoup de moyens pour faire l'élevage de lapins.
01:48 C'est surtout ça qui nous a motivés à faire l'élevage de lapins.
01:53 Une femelle peut donner 35 à 40 lapins par an.
01:57 J'étais dans l'élevage de poulet à mon enfance.
02:08 Mais à un certain moment, j'ai eu beaucoup de difficultés dans le poulet.
02:12 C'est dans mes recherches que je suis tombé sur le lapin.
02:14 Je me suis renseigné sur le terrain.
02:16 Il n'y avait pas d'élevage professionnel.
02:18 Et moi, j'ai essayé de le lancer.
02:20 Et au fur et à mesure, on a essayé de le professionnaliser.
02:25 Et jusqu'à présent, nous sommes dedans.
02:28 Je suis fier d'être élevé de lapins.
02:34 Parce qu'au début, il y a beaucoup qui m'ont découragé.
02:38 Si c'était à reprendre, nous allions toujours nous investir dans l'élevage de lapins.
02:43 La vision de Ouagadam 2 à 5 ans, c'est de faire ce lieu d'élevage
02:47 un centre de formation.
02:49 Parce qu'actuellement, nous avons commencé la formation.
02:53 Et nous prenons même des étudiants qui viennent faire le stage de fin de cycle.
02:58 Notre vision, c'est de fermer de Ouagadam la plus grande ferme qu'il y a au Burkina.
03:05 Où tout le monde peut venir se former.
03:07 [Musique]