• il y a 7 mois
Après des études en droit au Mali, Aly MAÏGA est revenu au Burkina Faso, plus précisément à Ouessa, où il exerçait en tant que transitaire. Mais, son envie d’entreprendre dans l'aviculture le rattrapa.

Il a commencé dans l'élevage avec cinq poules et un coq. Petit à petit, il a su se faire une place dans ce secteur d’activité. Aujourd’hui, Aly MAÏGA est le promoteur des « Établissements Maïga Aly et Fils » et emploie une trentaine de personnes. Il possède environ 4 800 têtes de poulets, 80 têtes de bœuf et une soixantaine de caprins et moutons.

Aly MAÏGA est un entrepreneur accompli qui fait la fierté de ses proches, notamment son fils. Son ambition, pour les prochaines années, est d'agrandir son entreprise et de la faire valoir au niveau national et international.

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Transcription
00:00 Mon rêve c'était de finir un jour en entreprenant.
00:03 Que ce soit derrière un bureau ou pas autorisé à tout le monde.
00:06 À un certain moment, il faut savoir faire le choix.
00:09 J'ai fait mes études au Mali.
00:16 Quand je suis rentré au Burkina,
00:18 ma première passion c'était de faire le transit.
00:21 Et j'ai commencé à faire le transit survenu à Ouesa en 2013.
00:27 En plus du transit, j'ai vu pourquoi pas faire de l'entrepreneuriat.
00:31 Avec les petits moyens que j'ai gagné au niveau du transit,
00:35 j'ai investi dans ce domaine là.
00:38 Prenais au moins 10 000, 20 000,
00:41 je payais le poulet et je dessais.
00:44 Les cinq coules et puis le coq,
00:48 à moins de 7 à 8 mois, c'est comme j'ai dit,
00:51 je me suis retrouvé avec une centaine de poussins.
00:54 Ma première vente m'a permis de payer un couple de chèvres.
00:59 Au fur et à mesure du couple de moutons,
01:02 je payais un couple de bœufs.
01:04 Je me retrouve avec 4 800 têtes de poulet,
01:08 une 80 têtes de bœufs
01:11 et une soixantaine de têtes de caprin,
01:15 moutons comme chèvres.
01:18 Je vends des animaux de prestige.
01:20 Par exemple, dans la même génération,
01:22 avec un couple de bramalis
01:24 qui pèse à peu près 40 à 50 kilos.
01:28 On vend le couple à 250 000.
01:32 D'autres veulent du prestige,
01:35 c'est juste comme on aime la beauté des yeux.
01:40 J'aime dire que je suis un Saïlien.
01:43 Déjà l'élevage est dans notre sang.
01:45 On a trouvé le papa qui élevait,
01:48 on a emprunté ce pas.
01:50 En étant élève, quand j'ai entendu
01:53 le prénom de mon père,
01:56 je me suis dit que c'était un vrai Saïlien.
01:59 C'est un vrai Saïlien.
02:01 C'est un vrai Saïlien.
02:03 C'est un vrai Saïlien.
02:05 En étant élève, quand j'ai entendu
02:08 que je fais un tour à la ferme,
02:11 j'aide les employés.
02:13 En les aidant, j'apprends aussi
02:16 de nouvelles choses qui peuvent m'aider dans la vie.
02:19 Mes vacances, je reste à la ferme travailler.
02:22 Ce que je remarque chez lui,
02:25 c'est son courage.
02:27 Il n'abandonne pas.
02:29 Quelles que soient les difficultés qu'il rencontre,
02:32 il continue d'avancer.
02:34 C'est ça qui nous motive
02:37 en nous prenant comme exemple,
02:40 comme modèle.
02:42 Les estimes, aujourd'hui, je peux vous dire que non.
02:45 J'ai investi à peu près
02:48 30-40 millions.
02:51 Je peux dire que non, ça m'a reçu.
02:54 Je peux faire une recette annuelle
02:57 de 20 à 25 millions par an.
03:03 Avec les 1000 pondeuses que j'ai,
03:06 on se retrouve avec 20 à 30 plaquettes d'oeufs.
03:10 D'où la plaquette d'oeufs,
03:13 on le vend à 2 500 aujourd'hui.
03:16 On peut se retrouver à 300 à 400 000 francs par semaine.
03:20 Aujourd'hui, je suis fier.
03:30 De 2018 à 2024,
03:33 on se retrouve avec 30 employés.
03:37 Je peux dire qu'on a déjà eu une satisfaction.
03:41 L'ambition, c'est d'agrandir l'entreprise.
03:46 Aujourd'hui, on peut dire que non.
03:49 On vend nos produits au-delà de la commune,
03:52 même le marché national, pourquoi pas international.
03:55 (musique)
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