• il y a 10 mois
Un adolescent de 14 ans est mort après avoir été poignardé à plusieurs reprises à la station de métro Basilique de Saint-Denis. Un suspect, qui s'est présenté aux policiers, a été placé en garde à vue

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Transcription
00:00 Ces violences-là entre jeunes, ces rivalités entre bandes, si c'est ça dont il est question, ça a toujours existé ?
00:07 Oui, ça a toujours existé, mais aujourd'hui, qu'est-ce qui se passe ?
00:12 On a affaire à des individus, des jeunes de plus en plus violents.
00:15 Avant, il y avait une bagarre, c'était en cherchant le chaos.
00:18 Donc on mettait un coup de poing pour rendre l'adversaire chaos, on va dire.
00:22 Aujourd'hui, on sort le couteau, on le plante pour le tuer.
00:26 Là, on a franchi des paliers.
00:29 Ça veut dire qu'on a une jeunesse actuellement qui a perdu tous les repères de la société
00:35 et qui bascule dans la violence extrême en tuant d'autres jeunes.
00:39 Ça, ça devient alarmant.
00:41 Et sur Saint-Denis, on est en cinq jours à 36 gardes à vue par rapport à des règlements de compte,
00:47 par rapport à des individus avec des couteaux, des portes d'armes.
00:51 En cinq jours, vous dites ?
00:51 En cinq jours, on est à 36 gardes à vue actuellement.
00:54 Et on voit bien que les contrôles de police qui sont souvent décriés par certains partis politiques,
01:01 par certaines associations, nous handicapent sur le terrain
01:05 parce que les collègues ne procèdent plus à ces contrôles d'identité.
01:08 Pourquoi on faisait des contrôles d'identité ?
01:09 On fait toujours, de temps en temps.
01:11 C'est parce qu'on va rechercher des armes lors des palpations de sécurité
01:15 qu'on fait sur les individus, sur les jeunes.
01:17 Ça permet effectivement de neutraliser à l'instantané ces personnes porteurs de couteaux.
01:25 Donc actuellement, on a une explosion de ces portes d'armes,
01:28 de ces personnes qui se promènent avec des couteaux sur la voie publique.
01:32 C'est parce qu'on diminue notre action, parce qu'on nous handicape,
01:35 parce qu'on nous désarme, parce qu'on fait à chaque fois le procès de la police
01:39 en disant que les policiers stigmatisent telle ou telle personne,
01:42 alors que même nous sommes, nous savons dans nos zones, nous savons qui nous devons contrôler.
01:47 Et oui, souvent c'est répétitif, parce qu'on veut les dissuader de passer à l'action,
01:51 parce qu'on en a marre finalement d'avoir cette jeunesse se faire tuer pour rien du tout.
01:57 Parce que finalement, on ne sait même pas pourquoi.
01:59 Parce que souvent...
02:00 - Parfois les causes sont effectivement mineures.

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