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Le 14 janvier à Paris, Elias, un adolescent de 14 ans, a été poignardé à mort près du stade Jules-Noël, où il sortait d'un entraînement de football. Deux suspects, âgés de 16 et 17 ans, ont été rapidement interpellés. L'un d'eux a reconnu avoir porté le coup de couteau mortel. Ils avaient tenté de lui extorquer son téléphone portable.

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Transcription
00:0014-15 ans, que font des gamins en pleine nuit à se battre ?
00:05Et heureusement, les forces de la préfecture de police interviennent souvent,
00:08déjouent des affrontements.
00:09Mais malheureusement, on n'évite pas qu'il y ait des blessés,
00:11et ce sont des jeunes qui sont très jeunes,
00:13et on se demande ce qu'ils font dans la rue.
00:15Donc il faut envisager des couvre-feux ?
00:17Des couvre-feux, pas forcément, mais enfin, il y a un certain nombre de mesures
00:20qui pourraient engager la responsabilité parentale sur ce type d'action.
00:24Un mot, vous évoquiez il y a un instant, Laurent Nunez,
00:26le rôle des acteurs pour lutter contre la délinquance,
00:29qui aboutit à ce genre de drame.
00:32Est-ce que, par exemple, vous travaillez bien avec la maire du 14e arrondissement,
00:38maire écologiste Karine Petit,
00:40qui, sur les réseaux sociaux, a été parfois raillée sur les propos qu'elle a pu tenir,
00:44sur des mesures qui avaient été prises précisément pour éviter l'insécurité,
00:48devant ce stade où le jeune Elias a été poignardé.
00:51Visiblement, tous les efforts réalisés n'ont pas tout à fait produit leurs effets.
00:56Nous travaillons très bien avec la ville de Paris en matière de prévention de la délinquance.
01:01La prévention de la délinquance, c'est important.
01:02D'ailleurs, il y a des actions qui sont engagées actuellement,
01:04notamment avec le parquet de Paris, avec le rectorat,
01:07sur l'usage des armes blanches, mais ce sont des actions de prévention.
01:10Moi, je m'inscris sur le volet répressif.
01:12Le volet répressif, je ne peux pas, je ne dirais jamais que la société a loupé
01:20quelque chose avec les auteurs de l'homicide du jeune Elias. Jamais.
01:25Donc voilà, il y a deux auteurs qui ont commis un acte délictueux.
01:29Est-ce que vous considérez que dire cela serait une façon de tenter de les excuser ?
01:33Il n'y a pas d'excuses sur ce type d'actes.
01:36Il ne peut pas y avoir d'excuses.
01:37Il n'y a pas de déterminisme sociaux.
01:39Ce sont des actes trop graves.
01:41Et je crois que la seule réponse, c'est l'autorité.
01:43Et c'est ce que nous faisons au ministère de l'Intérieur,
01:45sous l'autorité évidemment du ministre d'État, ministre de l'Intérieur.
01:48Et c'est ce que nous faisons sur l'agglomération parisienne.
01:50La réponse, c'est l'autorité.
01:51Il faut continuer à sévir.
01:52Il faut continuer à lutter contre la délinquance.
01:54Et nous allons le faire.
01:56C'est ce que nous devons évidemment aux parents du jeune Elias.

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