[#Reportage] Port-Gentil : malgré près de 74 milliards investis, l’aéroport Ali Bongo quasiment à l’abandon
Si une source de l'Asecna affirmait en 2022 que « rien ne s’oppose à ce que les gros porteurs ou des vols internationaux se posent à Port-Gentil », l’opinion s’étonne qu’à ce jour l’aéroport international de Port-gentil baptisé du nom président déchu Ali Bongo Ondimba et dont le coût des travaux s’élève à 73,7 milliards de FCFA, ait le statut d’infrastructure public oublié. Utilisé uniquement lors de la venue d’autorités dans la province de l’Ogooué-Maritime, cet édifice est aujourd’hui loin de ces ambitions d’antan.
066441717 011775663
̂ :
https://lc.cx/9dgPhl
#GMTTv
#GMT
#Gabon
Si une source de l'Asecna affirmait en 2022 que « rien ne s’oppose à ce que les gros porteurs ou des vols internationaux se posent à Port-Gentil », l’opinion s’étonne qu’à ce jour l’aéroport international de Port-gentil baptisé du nom président déchu Ali Bongo Ondimba et dont le coût des travaux s’élève à 73,7 milliards de FCFA, ait le statut d’infrastructure public oublié. Utilisé uniquement lors de la venue d’autorités dans la province de l’Ogooué-Maritime, cet édifice est aujourd’hui loin de ces ambitions d’antan.
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00:00 Entre réfection, modernisation des équipements et l'allongement de la piste
00:03 afin d'accueillir des vols longs courriers,
00:06 la construction de l'aéroport international Alibongo-Ondimba,
00:09 dont la capitale économique du pays avait été saluée par les Pangeantiers
00:12 et plus globalement par la population gabonaise.
00:15 Seulement voilà, près de huit ans après sa livraison,
00:18 force est de constater que cette infrastructure reste sous-exploitée.
00:21 De quoi se questionner sur l'ambition cachée derrière cet investissement onéreux.
00:25 En effet, comment comprendre que la capitale économique du pays
00:28 dispose d'un aéroport international certifié,
00:31 mais qui ne bénéficie d'aucune attention des plus hautes autorités ?
00:33 Et ce, alors même que cette infrastructure,
00:35 qui est le résultat d'un choix politique fort d'aménagement du territoire
00:39 et qui a engagé des dépenses à hauteur de 74 milliards de francs CFA,
00:43 n'assure pas les fonctions qui lui sont attribuées.
00:45 Comment comprendre que la présence de cet édifice
00:47 n'ait pas permis de booster le transport aérien
00:50 et ainsi faciliter les déplacements
00:51 vers l'une des principales capitales provinciales du pays ?
00:54 Autant de questions qui turlupinent l'opinion publique,
00:57 qui avait pourtant vu d'un bon oeil la réhabilitation
01:00 et la modernisation de cet édifice,
01:02 qui suivait une logique d'interconnexion provinciale.
01:05 À l'heure où des investissements du même type sont en perspective,
01:07 notamment dans les villes d'Oyem et Makoku,
01:09 il serait judicieux que les nouvelles autorités
01:11 se penchent sur la question afin d'éviter d'engager l'État
01:14 dans des projets au final peu structurants.
01:16 Comme c'est le cas pour le football,
01:17 notamment avec des stades construits à coût de milliards
01:20 et aujourd'hui à l'abandon.
01:22 Si le président de la transition brisclotaire,
01:24 Oligi Ngema, dans son allocution du 31 décembre 2023,
01:27 a clairement exprimé son désir de rebâtir le pays,
01:30 et cela à travers la création de nouvelles compagnies aériennes nationales,
01:33 il faudrait que ses collaborateurs et notamment le ministère des Transports
01:37 puissent s'assurer d'optimiser ses investissements
01:39 dans le principal objectif,
01:41 et de faciliter le transport entre capitales provinciales
01:44 et territoriales ou entre continents,
01:46 comme c'était prévu pour l'aéroport de Port-Genti,
01:48 tout en dopant des secteurs connexes,
01:50 tels que le tourisme.