Sud Radio Média - Philippe Croizon

  • il y a 9 mois
Avec Philippe Croizon, l’aventurier quadri-amputé & nageur de l’extrême, Philippe Croizon lance VIP : l’application qui permet aux Personnes à Mobilité Réduite de trouver (enfin) où se garer !!

Paris, le 22 janvier 2024 : Philippe Croizon et son associé Thierry Garot lancent « VIP » pour Very Important Parking, une application qui géolocalise les places de parking réservées aux Personnes à Mobilité Réduite (PMR).

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##SUD_RADIO_MEDIA-2024-01-22##

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Transcription
00:00 Le 10h30 Sud Radio Média, Valérie Exper, Gilles Anzmann.
00:05 Bonjour à toutes et à tous, lundi 22 janvier. Bonjour Gilles.
00:09 Bonjour Valérie.
00:10 Bonjour à nos invités, Philippe Croizon, bonjour.
00:13 Bonjour, vous avez vu, j'ai pas été petit bras dans ma programmation.
00:17 Ça commence fort.
00:19 Ça commence fort.
00:20 Voilà, et Thierry Garraud, vous êtes associés tous les deux dans une application formidable
00:26 VIP, Very Important Parking, qui est une application qui géolocalise les places de parking réservées
00:32 aux personnes à mobilité réduite.
00:35 On va parler de tout cela.
00:36 Vous avez un très joli logo.
00:38 Et puis on va parler évidemment...
00:43 Mais aussi des restaurants, tous les endroits accessibles aux handicapés.
00:48 On va voir avec vous, est-ce qu'on en fait assez sur le handicap ? Est-ce que c'est
00:53 un peu quand même un peu les oubliés ?
00:55 Je rappelle moi à chaque fois quand on parle de discrimination à l'emploi, les premiers
01:00 discriminés à l'emploi, ce sont les personnes en situation de handicap, même un tout petit
01:03 handicap signalé, c'est bien avant racisme, etc.
01:07 C'est le handicap qui aujourd'hui est l'un des motifs de refus d'emploi.
01:13 Ce que j'aime à dire là-dessus, très rapidement, c'est qu'on entend tous les employeurs qui
01:19 crient au secours "on manque de bras, on manque de bras".
01:20 Bon, ils m'ont appelé, je leur ai dit "c'est pas maintenant pour moi".
01:22 Mais par contre j'ai tous mes collègues, tous mes amis, vous savez que le taux de chômage
01:25 des personnes handicapées est deux fois supérieur à la moyenne normale.
01:28 Donc c'est assez terrible quand même.
01:29 Alors qu'on manque de bras !
01:30 On manque de bras, vous en manquez aussi.
01:32 Et ce que je disais à Philippe Croison, parce qu'on s'est un peu parlé avant l'émission,
01:36 puisqu'on est une émission média, les handicapés n'ont pas accès aux jeux, par exemple, aux
01:42 différents jeux d'émissions.
01:43 Il y avait deux personnes handicapées en fauteuil roulant sur The Floor, mais on les voit rarement
01:47 aussi à la télévision, dans les émissions.
01:49 À l'Astara, il n'y a jamais eu un handicapé en fauteuil.
01:53 Pourtant, au niveau de la voix, il y en a quelques-uns, mais bon, je déconne.
01:57 Dans "Avec les stars" ?
01:58 Mais je fais que les portées !
02:01 Bravo !
02:02 Et The Voice aussi, il n'y a jamais eu une personne sur fauteuil dans The Voice, à ma
02:06 connaissance.
02:07 En revanche, ils ont pris une personne non-voyante.
02:08 Absolument.
02:09 Donc on pourra parler aussi de la présence dans les émissions de flux, les émissions
02:15 qui font plus d'audience et de visibilité, où nous on ne voit pas les handicapés.
02:18 Absolument.
02:19 On rappelle, Philippe Croizon, que vous avez perdu vos quatre membres suite à un accident
02:23 du travail.
02:24 Un accident électrique, oui.
02:25 J'ai dû monter une antenne de télévision et j'ai pris trois décharges de 20 000 volts.
02:30 Le courant est rentré par les mères, sorti par les tibias, et là où il est rentré,
02:33 là où il est sorti, ça a brûlé.
02:34 Et donc, pour me sauver la vie, il a fallu m'empêcher délicatement.
02:37 Et à partir de là, vous avez décidé de vous... de rebondir, si je puis dire, c'est
02:44 peut-être pas le bon mot.
02:45 Mais en tout cas de réagir et puis d'avoir beaucoup d'autodérision.
02:50 On vous connaît beaucoup sur les réseaux sociaux.
02:51 Tout ce que je me suis permis.
02:52 Vous avez aussi fait une traversée de la Manche.
02:55 Traversée de la Manche, bon, c'était pas la Manche courte, c'était vraiment la longue.
02:59 Et après, en 2012, on a relié les cinq continents à la nage.
03:03 Et en 2017, j'ai été pilote sur le Dakar, où on a fini 48e.
03:06 Je dis toujours "on" parce que le jeu, J-E, n'existe pas.
03:09 C'est un peu comme l'application qu'on vient de créer avec mon ami Thierry Garraud.
03:12 C'est encore un collectif qui se met en route pour atteindre un objectif, pour nous faire rêver.
03:16 - Pour nous, pour le collectif, et que tout est possible.
03:19 - À aucun moment après votre accident, vous vous êtes dit "donne-moi quelque chose pour mourir".
03:25 - Mais si, mais c'est un réflexe normal et humain, quand on rentre dans l'univers du handicap,
03:29 ou qu'il nous arrive n'importe quelle tuile.
03:30 Vous savez, les fameuses cinq phases du deuil d'Elisabeth Cuperros.
03:32 D'abord la négation.
03:33 On refuse ce qui nous arrive, avec les fameux "pourquoi".
03:36 Après, vous avez la phase de négociation.
03:38 Vous dites "est-ce que je dois mourir, est-ce que je dois vivre ?"
03:40 Après, vous avez la dépression, la terrible phase de colère, et enfin la phase du retour à la vie.
03:45 Moi, pour franchir ces cinq phases, il m'a fallu sept ans.
03:47 Pendant sept ans, je me suis mis dans un canapé, c'est ce que j'explique dans mon livre "Plus fort la vie".
03:50 Je suis rentré dans ma phase gros con, dans ma phase où tout met du...
03:52 Mais une phase normale !
03:53 - Oui, bah oui, oui.
03:54 - Et après ces sept ans, trois ans plus tard, j'ai rencontré Susanna, qui a changé mon parcours de vie.
03:59 Vous savez, on dit que l'amour donne des ailes, elle m'a donné des palmes.
04:02 - Bon, on va passer au Zapping tout de suite.
04:04 - Sud Radio Média, l'instant Zapping.
04:09 - Valérie, ce week-end, les médias ont relayé la révolte agricole
04:12 et ses manifestations de plus en plus nombreuses, comme le montrait le Trésor de France 2.
04:17 - Des dizaines de tracteurs bloquent la N124 près de l'île Jourdain dans le Gers.
04:22 Et un cercueil, symbole du désespoir des agriculteurs.
04:26 Même message près de Toulouse, sur l'A64 à carbone.
04:31 Troisième nuit dehors et la vie s'organise, avec une détermination à la hauteur de leur exaspération.
04:37 - Tout le monde fait pareil, ils bloquent aussi la 124 entre Toulouse et Hoche, tout ça, à Montauban.
04:46 Les gens en ont ras-le-bol, ils n'y arrivent plus.
04:48 Et on nous met de plus en plus de normes, il faut payer de plus en plus.
04:52 Et ça, c'est plus possible aujourd'hui.
04:54 - Pour moi, c'est le plus beau métier.
04:55 Mais vivre dans des conditions comme ça, c'est pas possible.
05:01 - À noter qu'ils vont être reçus par le nouveau Premier ministre ce soir.
05:04 Mais je pense que ça va être compliqué la grève.
05:08 Vous allez en parler peut-être dans vos débats.
05:10 La semaine dernière et sans doute cette semaine, tous les journaux avaient deux mots vedettes.
05:15 Castera et Stanislas.
05:17 - Pour Madame Oudéa Castera.
05:19 - C'est l'effet ricoché de la polémique Amélie Oudéa Castera.
05:22 - L'école privée Stanislas.
05:23 - Stanislas.
05:24 - Stanislas.
05:25 - Stanislas.
05:25 - Stanislas.
05:26 - L'établissement catholique de Thauppé.
05:28 - Le premier lycée de France.
05:29 - On n'a jamais autant parlé depuis que la ministre de l'éducation nationale a mis ses enfants.
05:32 - C'est sous le feu de la polémique.
05:34 - Stanislas est sous le feu de la polémique.
05:36 Mais quand on veut être cool, on dit comment ?
05:38 - L'établissement Stan.
05:40 - La communauté éducative de Stan.
05:41 - Sur Stan.
05:42 - D'aller à Stan.
05:42 - Le Stan.
05:43 - Ni à Stan, ni ailleurs.
05:44 - À Stan.
05:44 - Donc à Stan.
05:45 - Je n'ai pas fait Stan.
05:46 - Aucun de vous n'a fait Stan.
05:47 - Moi non plus.
05:48 - Moi non plus, je n'ai pas fait Stan.
05:49 - Et vous, vous avez fait Stan.
05:52 Ça fait rire.
05:53 Si c'est du quotidien, évidemment.
05:54 Vous avez fait cadeau à ce genre de petit montage que j'aime aussi.
05:57 - Oui, oui.
05:57 - Vous n'avez pas fait Stan.
05:58 - Non, non, non, non, je n'ai pas allé à Stan.
05:59 Vous non plus ?
06:00 - Non, non, non, non, non.
06:01 - Pire produit de l'école publique.
06:02 - Bon, écoutez, c'est vrai que la polémique continue et que c'est sûr que la ministre...
06:09 - Fait la une des journaux.
06:10 - Absolument.
06:10 - Philippe Croizon, je ne sais pas si vous avez vu 7 à 8 hier,
06:13 mais il y avait ce témoignage fort de Souadou qui est atteint de bégayement
06:17 quand elle quitte la Tunisie pour la France.
06:19 Elle est rejetée pour son handicap.
06:22 Elle va se battre et pour lui redonner confiance,
06:24 sa mère l'a inscrit à un concours d'éluquence.
06:27 Écoutez son combat et ça a été très compliqué pour elle.
06:32 - Je me rappelle que l'année dernière, j'ai fait un exposé,
06:35 j'ai beaucoup bégayé dessus et il y avait plein de "wesh, wesh, dodo la classe"
06:41 ou "mais qu'est-ce qu'elle a ?" ou "qu'est-ce qui se passe ?"
06:43 - Ça fait mal ?
06:44 - Oui, de voir qu'on ne peut pas passer inaperçu ou qu'on met du choc aux gens.
06:49 Les premiers bégayements sont apparus chez Souadou à l'âge de 7 ans,
06:54 quand elle quitte sa Tunisie natale et commence à apprendre le français.
07:01 Souadou, c'est aujourd'hui une bonne élève de seconde,
07:04 14 de moyenne, qui enclasse ce mur dans le silence.
07:09 - Ce qui est le plus horrible, c'est à la fin, sur le bulletin,
07:13 on a deux participés et je n'y arrive tout simplement pas.
07:21 C'est très frustrant, parce que c'est toujours une remarque qui revient.
07:25 J'ai beau vouloir, je n'y arrive pas, c'est trop dur, c'est extrêmement frustrant.
07:30 - C'est dur d'avoir un handicap à l'école.
07:34 - Oui, j'ai eu mon handicap bien longtemps après, j'avais 26 ans,
07:37 mais oui, effectivement, le regard des enfants...
07:40 - Là, on parle de résilience, encore une fois,
07:43 elle va aller au bout de ce qu'elle croit capable de faire,
07:45 et à le bas de l'atteint, on l'entend, dans sa façon de parler.
07:49 On sait que c'est une battante, elle va gagner.
07:51 Mais c'est vrai qu'aujourd'hui, c'est un gros débat,
07:54 les enfants à l'école ordinaire, c'est vraiment très dur, très tendu.
07:58 D'ailleurs, Thierry a deux enfants qui sont en école ordinaire,
08:00 qui sont en situation de handicap.
08:02 - Oui, Thierry.
08:03 - Oui, on peut en parler, sur le fait qu'on se batte avec l'éducation nationale
08:06 pour faire reconnaître, au-delà de ce qu'on est en train de vivre,
08:10 et de la façon dont on le vit,
08:12 mais pour faire reconnaître les handicaps non visibles,
08:14 notamment dans l'éducation nationale.
08:17 Alors, il y a des programmes,
08:18 il y a des plans d'accompagnement personnalisés
08:19 qui sont faits pour les enfants,
08:21 mais tout ça est une affaire de prise en compte individuelle.
08:24 Donc, ça veut dire qu'il faut véritablement insister
08:26 pour mettre ça en place.
08:28 - Et renouveler à chaque fois, je citais l'exemple,
08:31 il y a quelques temps, de cette maman d'une petite fille trisomique
08:34 qui avait écrit un livre sur sa fille, Louise,
08:38 et elle racontait que Louise rentre en 6e
08:41 et qu'elle est obligée de renouveler à chaque fois,
08:43 de prouver que sa fille est en situation de handicap.
08:46 Stéphane me dit aussi un exemple simple,
08:49 une aide ou procédure pour un valide,
08:50 il faut deux à trois mois de plus de procédure et de validation
08:54 pour un handicapé pour avoir l'équivalent.
08:56 Et pour les logements, c'est pareil.
09:00 On avait l'exemple d'une femme à qui on propose
09:02 des troisième étage sans ascenseur alors qu'elle est en fauteuil.
09:06 - Alors, quand on obtient en fait l'agrément,
09:07 ce qui est intéressant, c'est qu'on a 30% de...
09:09 On a un tiers temps supplémentaire pour les examens.
09:11 Donc ça, c'est très facilitateur en fait
09:13 pour tous les enfants qui l'obtiennent.
09:15 - Valérie Seçon est pour vous ce reportage,
09:18 je ne sais pas si vous l'avez vu hier,
09:19 incroyable, sur la lauréate au Japon de l'équivalent du Goncourt,
09:23 je parle à la littéraire que vous êtes,
09:25 et elle expliquait qu'elle avait écrit son livre,
09:28 vous savez quoi ?
09:29 Avec l'intelligence artificielle.
09:30 Vous avez vu le sujet ?
09:31 - Non, mais je l'avais lu la semaine dernière.
09:33 - Avec une toute petite partie, c'était dans le 20h d'hier.
09:37 Petit buzz venu tout droit de Tokyo,
09:40 et qui commence à faire beaucoup de bruit.
09:42 Tout part d'elle, Rie Kudan,
09:45 cette autrice japonaise
09:47 qui a remporté l'équivalent du prix Goncourt,
09:49 et qui révèle en public
09:51 qu'elle a eu recours à l'intelligence artificielle
09:53 pour écrire ce roman.
09:55 - J'ai utilisé l'intelligence artificielle
09:58 pour le texte à environ 5%.
10:00 J'aimerais continuer à utiliser cet outil dans l'avenir.
10:05 Rapidement, à Tokyo et dans les environs,
10:07 le roman de Rie Kudan est en rupture de stock.
10:10 Mais les réactions des japonais, elles, restent mesurées.
10:13 La polémique n'est pas vraiment dans la culture locale.
10:16 - L'intelligence artificielle, c'est super.
10:19 En revanche, je pense que les êtres humains
10:22 ont encore des ressources cachées.
10:24 - 5%, ça vous choque, Valérie ?
10:26 - Bah oui.
10:27 - Parce que ça fait...
10:28 - Oui, oui, je trouve que...
10:29 Enfin, il va falloir trouver des solutions.
10:32 - Faire attention à savoir qui a écrit un livre,
10:34 qui a écrit à 100% ?
10:35 - Normalement, oui.
10:36 - Bon, voilà.
10:37 Pour finir, comme quoi, L'Astarak, ça marche, Valérie ?
10:40 - Bah, bah, regardez pas comme ça, déjà !
10:42 Vous voyez, vous...
10:43 Enfin, bah...
10:44 - Ça marche, ça marche, ça marche moyen.
10:46 Ils ont fait pratiquement jeu égal avec The Floor,
10:48 donc c'est pas...
10:49 - Non, mais déjà, ça marche.
10:50 Et je vous ai dit, comme quoi, ça marche.
10:52 Un an après avoir été en demi-finale,
10:54 Tiana Carton, un an après,
10:56 donc c'était la première par première saison,
10:59 nouvelle saison,
11:00 Tiana Carton avec son titre compliqué,
11:02 elle était sur le plateau de L'Astarak
11:04 tout en manque d'sensualité, samedi.
11:06 - C'est compliqué, je crois bien que je suis piqué.
11:09 C'est compliqué, allez viens, je vais t'expliquer.
11:13 Tous les jours des galères, je m'en remettrai,
11:16 t'en fais pas, c'est cool.
11:18 Et si tu te fais du saut, c'est pour moi de t'en faire passer en roule.
11:21 - Bon, super.
11:22 On est contents.
11:23 - Ah bah, Tiana, elle marche très bien.
11:25 Excusez-moi de vous amener un peu de modernité dans votre émission.
11:27 - Non, mais...
11:28 - Film Croisant, elle aime beaucoup.
11:30 - Vous aimez beaucoup, non ?
11:31 - C'est compliqué.
11:32 Mais grâce à l'application Very Parking, c'est plus compliqué.
11:36 - C'est plus compliqué, on va trouver à se garer.
11:38 Dans un instant, on va parler de VIP,
11:41 Very Important Parking,
11:43 une application formidable à destination
11:45 de toutes les personnes à mobilité réduite, comme on dit.
11:49 Vous préférez handicapé ou à mobilité réduite ?
11:52 - Moi, je préfère capable autrement.
11:54 - Capable autrement, c'est pas mal.
11:55 - Parce que c'est pas moi qui suis en situation de handicap, c'est ma société.
11:57 Si ma société est adaptée, je suis plus en situation de handicap,
11:59 je suis un citoyen comme tout le monde.
12:00 - C'est très bien dit.
12:02 A tout de suite.
12:03 - Sud Radio, votre attention est notre plus belle récompense.
12:07 Sud Radio Média, l'invité du jour.
12:11 - Les invités du jour, ils sont deux ce matin,
12:14 Philippe Croisant, qui est avec nous, et Thierry Garraud.
12:17 Alors, vous êtes là ce matin, c'est une émission média,
12:20 mais les applications, le multimédia, ça fait partie des médias.
12:23 Et vous lancez cette application,
12:26 VIP, pour Very Important Parking.
12:29 C'est une application qui géolocalise les places de parking
12:32 réservées aux personnes à mobilité réduite,
12:34 mais pas que.
12:35 On va en parler avec vous dans un...
12:36 Qui a eu l'idée d'ailleurs, entre vous deux ?
12:39 - Les collectifs.
12:40 - Les collectifs, ouais.
12:41 J'étais dans mon bureau, on parlait de mes déplacements,
12:43 ce que je fais à peu près entre 100 et 120 conférences à l'année.
12:45 Et quand je me déplace dans une ville,
12:47 je galère pour trouver une place que je tourne en rond.
12:49 - Comment vous conduisez ?
12:51 - Je conduis avec un joystick, un mini-manche,
12:53 donc je touche pas au volant ni au pédale.
12:54 C'est comme un fauteuil électrique.
12:56 Et puis voilà, j'avance,
12:58 ça fait pratiquement presque 30 ans que je conduis comme ça.
13:00 - C'est une voiture spécialement aménagée pour vous ?
13:02 - Spécialement aménagée pour moi,
13:04 je rentre dedans avec mon fauteuil électrique,
13:06 qui vient s'ancrer dans un système de sécurité,
13:08 je fais le transfert sur mon fauteuil de conducteur,
13:12 et après j'attrape le mini-manche.
13:14 Des fois quand je me fais arrêter par les gendarmes,
13:15 ils comprennent pas parce que le volant tourne tout seul.
13:17 Donc ils sont un peu hallucinés, mais ils mettent quand même la tronche.
13:19 - Ils sont gentils ?
13:20 Ah oui, c'est ce que j'allais vous dire.
13:22 - Non, bah non.
13:23 - Ils sont même pas...
13:24 - Je fais l'imbécile, je fais l'imbécile.
13:26 - Le constat, moi j'ai été étonnée de ce que vous dites,
13:29 c'est-à-dire que vous avez du mal à trouver des places de parking,
13:33 parce que quand on est valide et qu'on conduit,
13:35 on se rend compte dans les parkings souvent que les places bleues,
13:37 elles sont inoccupées et qu'il y en a beaucoup.
13:39 Je vous dis, j'ai ressenti...
13:41 - Vous y allez quand il fait beau.
13:43 Quand il fait beau, effectivement, il y a de la place.
13:45 Mais quand il pleut, vous voyez,
13:47 à croire que nous on est comme des escargots,
13:49 quand il pleut, tout le monde se garde sur les places PMR,
13:51 les places de mobilité réduite,
13:52 parce qu'on est plus proche de l'entrée du magasin.
13:54 Et là, du coup, on n'y va pas,
13:56 parce qu'on sait qu'il n'y aura pas de place,
13:57 que tout le monde va se garer à ce moment-là.
13:58 - Mais est-ce qu'il y a beaucoup de fraudes ou de gens qui ne sont pas...
14:02 - Encore aujourd'hui, oui.
14:03 Qui n'ont pas de civisme, oui.
14:04 Encore beaucoup, beaucoup aujourd'hui, oui.
14:06 Vous savez, la fameuse phrase "j'en ai pour 2-3 minutes".
14:08 Et moi je leur réponds tout gentiment,
14:09 parce qu'au début, c'est vrai, je me fâchais,
14:11 je dis "mais non, mais c'est pas possible, respectez, bonsoir".
14:13 Et je leur réponds, je dis "mais moi, c'est toute ma vie".
14:15 C'est pas 2-3 minutes, c'est toute ma vie.
14:16 Vous savez, il faut comprendre que la place PMR,
14:18 c'est pas un dû, c'est une nécessité.
14:22 On en a besoin pour sortir en toute sécurité de son véhicule.
14:25 - Ce sont des places qui sont plus larges, plus longues.
14:27 Et vous dites d'ailleurs que la taille n'est pas respectée assez souvent.
14:30 La longueur, oui, mais pas la largeur.
14:32 - Malheureusement, oui, parce qu'une place standard,
14:35 normalement, doit faire 3,50 mètres de large sur 5 mètres de long.
14:38 Mais très souvent, dans les municipalités,
14:40 on met un peu de peinture sur les places existantes,
14:42 et c'est vrai que quand on sort de notre véhicule,
14:44 et qu'on est côté rue, côté voirie,
14:46 ben là, on a peur.
14:47 On a peur qu'une voiture nous renverse,
14:49 ou vienne taper dans la portière,
14:50 parce qu'on en a pour un petit bout de temps,
14:52 des fois on en a pour presque 10 minutes à sortir de la voiture.
14:54 C'est long, 10 minutes sur la voie publique.
14:56 - Une mention spéciale à Paris, à Madame Hidalgo,
14:58 qui a fait des places, rue de Vaugérard en particulier,
15:00 qui sont entre la route et entre la place,
15:02 entre la piste cyclable.
15:05 Donc là, je sais pas comment vous pouvez descendre de ça.
15:08 - On a le droit de se faire faucher par 2-3 cyclistes, alors.
15:10 Thierry Garraud, pardon,
15:12 vous êtes chef d'entreprise.
15:14 Comment vous avez, donc, l'idée est venue comme ça,
15:17 en discutant, et comment ça s'est mis en place ?
15:19 - On discute en fait avec Philippe cet été,
15:21 l'été de 2023, en fait, au mois d'août.
15:23 On s'aperçoit que, lors de ses déplacements,
15:25 il a vraiment beaucoup de difficultés à trouver des places.
15:28 Et puis, une idée c'est bien,
15:29 mais en fait, il faut pouvoir la mettre en œuvre,
15:31 et l'exécuter, comme on dit dans le langage start-up.
15:34 Et la démarche a été la suivante,
15:35 c'est qu'on s'est tout de suite dit,
15:36 on va faire un micro-trottoir.
15:38 Donc on est allé à Bordeaux, Nantes, La Rochelle,
15:40 et on a interrogé des personnes en situation de handicap,
15:42 pour voir si elles avaient des difficultés, en fait,
15:44 à trouver des places.
15:46 Et 86 personnes sur 100 nous ont dit qu'effectivement,
15:49 elles tournaient, elles tournaient, elles tournaient,
15:50 et elles ne savaient pas où étaient les places.
15:52 Donc on s'est dit, bon, ben là, il y a un sujet.
15:54 On s'est mis à chercher avec Philippe des bases de données,
15:56 parce qu'on s'est dit, bon, ben, ok, ça doit exister, en fait,
15:58 il doit y avoir des bases de données,
16:00 y compris du gouvernement,
16:02 ou des places de police, des places de cadastres, etc.
16:04 - Eh ben non !
16:05 - On a téléphoné aux préfectures, on a téléphoné aux mairies.
16:07 Alors effectivement, tout le monde est bienveillant
16:09 pour pouvoir créer des places, parce qu'il faut répondre à la législation.
16:11 - Mais ce n'est pas répertorié dans la ville.
16:13 - Mais ce n'est pas répertorié d'une manière générale, en fait, voilà.
16:15 - Incroyable !
16:16 - Et donc on a concaténé des bases de données,
16:18 et ensuite on a recruté une équipe de développeurs,
16:21 qu'on appelle nos 4 fantastiques.
16:23 Et les 4 fantastiques, c'est le développement made in France,
16:26 comme quoi c'est possible, tout est possible.
16:28 - Oui, tout est possible.
16:30 - Et puis on s'est lancé dans ce développement-là,
16:32 et en trois mois, on a sorti une application.
16:34 Si vous me permettez, est-ce qu'on peut lancer un petit appel ?
16:36 - Oui !
16:37 - À tous nos amis maires de France,
16:39 mais vraiment, tous les maires qui nous entendent là maintenant,
16:42 c'est de nous envoyer vos places de parking PMR,
16:45 si vous avez un fichier, ou n'importe quoi,
16:47 ou alors envoyer quelqu'un prendre les photos
16:49 de toutes les places de parking de votre village ou de votre ville,
16:51 et nous les envoyer pour qu'on puisse les référencer sur l'application,
16:54 parce qu'on en a besoin.
16:55 Maintenant, vous savez, on a pratiquement 150 personnes
16:57 qui se sont baladées à travers toute la France,
16:59 qu'on fait des photos, et d'ailleurs on les salue,
17:01 tous nos bêtatesteurs de l'application VIP
17:03 qui nous regardent et qui nous écoutent.
17:05 - Ça veut dire que sur les applications Google ou OAS,
17:09 qui sont les mêmes choses d'ailleurs,
17:11 c'est pas répertorié, ça n'existe pas.
17:13 - Ce n'est pas répertorié, c'est ça qui est fou en fait.
17:15 - C'est ça qui est fou ?
17:16 - Ça correspond à 25% de la population française,
17:19 et qu'on n'a pas de répertoire organisé, structuré pour cela.
17:23 Quand Philippe disait qu'on a 150 bêtatesteurs,
17:25 quand il a fait un appel sur les réseaux sociaux,
17:28 on s'est dit, cette application, il faut la co-construire,
17:31 on ne va pas la prendre comme ça en une seule fois.
17:34 On a eu 500 bêtatesteurs, ils nous ont envoyé plus de 3000 messages,
17:37 plus de 300 suggestions, et en fait ce qu'ils disent,
17:40 c'est qu'ils ont développé l'application avec nous,
17:42 et c'est la réalité.
17:43 - Ce qui veut dire c'est qu'ils se sont appropriés,
17:45 c'était la leur, c'est ça qu'on veut,
17:47 c'est qu'ils s'approprient l'application.
17:49 - Mais ça veut dire que les handicapés n'intéressaient personne ?
17:51 - On ne peut pas dire ça aussi violemment,
17:54 mais on ne peut pas dire que c'est le sujet premier,
17:56 c'est pas le premier sujet qui va arriver sur la table.
17:59 On ne peut pas dire ça, parce que depuis la loi de 2005,
18:02 avec Jacques Chirac et aussi de suite,
18:03 le handicap, même aujourd'hui dans les gouvernements, est transversal.
18:05 C'est-à-dire qu'il ne peut plus y avoir une loi
18:07 si on ne parle pas du handicap dans cette loi.
18:09 Donc ça c'est obligatoire.
18:10 Je ne sais pas s'ils le font à chaque fois,
18:12 mais vraiment, on est dans ce changement de regard de notre société,
18:15 et je pense que les politiques ont compris.
18:17 Regardez, Emmanuel Macron au premier débat,
18:19 sa carte blanche c'est le handicap.
18:21 Parce qu'on sait très bien qu'il y a 12 millions de personnes handicapées,
18:23 et 11 millions d'aidants.
18:24 - Il a fait quoi ? Moi j'ai râlé ici à plusieurs reprises,
18:27 de la secrétaire d'Etat aux personnes handicapées,
18:29 on ne la connaît pas.
18:30 - Pas aujourd'hui, on ne sait plus qu'il y en a une qui est là.
18:33 - Elle était bien, elle faisait des trucs,
18:35 parce qu'il y a le savoir-faire, il y a aussi le faire savoir.
18:38 - C'est toujours pareil, c'est du collectif.
18:40 C'est du collectif et le moyen.
18:42 Les moyens qu'on met sur la table.
18:43 Vous savez, je ne veux pas rentrer dans un débat
18:45 où je vais attaquer Pierre-Paul-Jacques-Jean,
18:47 mais c'est vrai qu'à chaque fois c'est du collectif,
18:49 et c'est vrai que le handicap coûte cher,
18:50 et à chaque fois qu'on parle du handicap,
18:51 les gens disent "Ah oui, c'est à cause des handicapés".
18:53 Mais non, quand on lance une application
18:55 comme Sencevip, Vérité Importante Parking,
18:57 c'est pour aider les gens.
18:58 Donc c'est vraiment du collectif.
19:00 J'ai plutôt envie de voir ça dans le sens où
19:02 on avance tous ensemble,
19:03 et il y a des choses qui sont faites depuis la loi 2005.
19:05 Franchement, on peut dire quand même que notre pays s'est amélioré.
19:07 On a le droit de le dire ça aussi.
19:08 - Oui, bien sûr.
19:09 - Par exemple la SNCF s'est améliorée.
19:12 - Moi je suis heureux.
19:13 Le Service T, le Service Accès Plus,
19:17 franchement je rencontre, mais très rarement,
19:19 je voyage tous les jours.
19:20 Tous les jours je suis dans les trains ou dans les avions.
19:22 Mais aujourd'hui pour moi je peux voyager facilement, aisément.
19:25 Vraiment sans aucun problème.
19:26 - Je peux témoigner au côté de Philippe
19:28 de cette capacité à t'accueillir.
19:31 C'est vraiment super bien.
19:33 Par contre, ce qui n'est pas bien,
19:35 c'est qu'aujourd'hui il y a encore 560 000 commerces,
19:38 les établissements de catégorie 5,
19:40 cafés, hôtels, restaurants,
19:41 qui ne sont pas encore accessibles aux personnes à mobilité réduite.
19:43 - Absolument.
19:44 Un auditeur demande si elle est interactive.
19:46 Alors racontez-nous, est-ce qu'on peut y participer ?
19:49 Est-ce qu'elle est participative ?
19:50 Peut-être raconter comment elle fonctionne, cette application ?
19:53 Elle coûte combien ?
19:54 - Déjà on va la télécharger sur tous les Play Stores.
19:56 Elle est en ligne, vous pouvez y aller, allez-y, foncez.
19:58 - Il y a Play Store.
19:59 - Apple Store, voilà exactement, tous les stores.
20:01 Et donc vous pouvez la télécharger.
20:03 Aujourd'hui l'application, vous allez voir qu'il y a...
20:06 La première idée c'était toutes les places de parking.
20:08 Donc vous allez en voir plein, plein, plein autour de vous
20:09 quand vous allez l'ouvrir.
20:10 Après vous allez voir tous les petits logos,
20:12 pharmacie, boulangerie, ainsi de suite.
20:14 Et après on est en train de travailler,
20:16 parce que c'est la V1 qui sort maintenant.
20:18 Donc vous imaginez le travail qu'on a encore à faire derrière.
20:20 Et aujourd'hui l'application c'est 2,99€ par mois.
20:24 Et pour l'offre de lancement,
20:26 parce qu'on est des petits foufous,
20:27 et c'est pas cher, parce que je vous jure,
20:29 développer une application ça coûte plus qu'un Brad.
20:31 J'en ai perdu deux d'un coup là.
20:33 - Vous la financez vous-même ?
20:34 - C'est de l'autofinancement complet.
20:36 - Vous n'avez personne derrière pour vous balader ?
20:38 - Et juste pour terminer, par rapport à ça,
20:40 l'offre de lancement est à 19,99€ à vie.
20:43 - À vie.
20:44 - Donc ceux qui vont télécharger maintenant,
20:45 - On paie 20€ et...
20:46 - Pour avoir l'application tout le temps.
20:48 - Et son évolution.
20:50 - Et vous, vous appelez les gens à vous signaler,
20:52 c'est ça les places de parking qui n'auraient pas été répertoriées ?
20:57 - Alors dans un premier temps, on est sur la déclaration des places,
20:59 c'est-à-dire que, comme le disait Philippe,
21:01 on télécharge l'application,
21:03 et on peut aller prendre en photo la place de parking,
21:05 et en fait nous on va aller la modérer derrière,
21:07 on peut laisser un avis sur sa dimension,
21:09 sur sa capacité d'accueil,
21:10 parce que comme le disait Philippe,
21:12 on a la place de parking dans sa dimension,
21:14 si on veut sortir avec un fauteuil dans le haillon,
21:16 sur le côté, à l'arrière, etc.
21:18 Voilà, il faut qu'on ait cette capacité-là,
21:20 donc déclaration possible, photo prise,
21:22 et nos bêta-testeurs, ils en ont déjà déclaré plus de 2000 en fait.
21:24 - Alors on a Stéphane, qui est un fidèle auditeur,
21:26 et qui est ingénieur si je ne me trompe pas,
21:28 il dit "on peut aussi connecter ces places de parking
21:30 pour très peu d'investissement".
21:32 Je ne sais pas si vous avez...
21:34 - Alors ça c'est dans le futur de l'application.
21:35 - C'est dans le futur.
21:36 - Voilà.
21:37 - Il a des informations, qu'il n'hésite pas à nous appeler.
21:38 - Eh ben on va lui donner...
21:39 - Il est un testeur très important de parking, et on va échanger avec lui.
21:41 - Il est très très malin Stéphane,
21:43 il sait beaucoup beaucoup de choses, donc voilà.
21:45 Donc comment ça marche ?
21:47 J'ai mon application, je suis à La Rochelle par exemple,
21:50 et je cherche une place de parking.
21:52 - Et là ce qui est génial, c'est qu'il y a le côté ludique,
21:54 parce que c'est hyper simple, l'application est ouverte,
21:56 vous restez appuyé sur l'écran,
21:58 paf, une page apparaît, prenez la photo,
22:00 en bas vous marquez "Déclaré", ça y est c'est fini.
22:02 Et ce qui est génial, c'est que justement,
22:04 les 130 personnes, les 30 ans de bêta-testeurs,
22:06 qui ont testé ça, il y en a qui l'ont fait avec leurs enfants.
22:08 C'est devenu ludique !
22:09 Ils se sont amusés avec "Ah papa, là il y a une place,
22:11 vas-y, viens vite, on va prendre la photo !"
22:13 Et ça c'est vraiment chouette.
22:14 - Et après si je cherche moi une place ?
22:16 - Ah bah tout de suite vous allez en avoir plein !
22:18 - On est autour du studio là en fait,
22:21 on a toutes les places de parking qui sont en fait ici autour,
22:25 et donc on va pouvoir aller cliquer sur une place de parking,
22:27 cette place de parking elle va être visible,
22:30 là je vais pouvoir la prendre en photo directement en fait,
22:32 et naviguer, et quand je clique sur naviguer,
22:35 mon GPS de mon téléphone s'ouvre,
22:37 - Vous donne le chemin pour arriver à cette place.
22:39 - Voilà, et que je sois à pied ou avec la volonté de me garer,
22:43 et une fois que je suis garé, en fait l'application va vous demander
22:45 "Vous voulez vous garer combien de temps en fait ici ?"
22:47 et la place va disparaître en fait de la disponibilité.
22:51 - Ah, donc il n'était pas loin notre auditeur,
22:53 elle n'est pas encore connectée, mais...
22:55 - Mais t'es fait une bienvenue.
22:57 - Quand la communauté sera immense, grande, ce qu'on espère.
22:59 - Et vous pouvez signaler que...
23:01 - C'est-à-dire que si une autre personne cherche une place,
23:03 il voit que la place va être occupée.
23:05 - Bien sûr, vous avez bien compris que c'est ça,
23:07 c'est le premier étage de la fusée, c'est parti,
23:09 mais quelqu'un qui sort du métro, ou qui a pris le train,
23:11 ou qui sort d'un taxi, il veut aller dans une boulangerie,
23:13 il veut aller dans une pharmacie, il trouve tout de suite
23:15 tous les lieux publics accessibles sur l'application.
23:19 - On y revient dans un instant, on marque une pause sur Sud Radio,
23:21 on se retrouve avec Philippe Croizon et Thierry Garraud
23:24 pour cette application Very Important Parking.
23:27 A tout de suite.
23:29 Sud Radio, le 10h midi média.
23:33 Valérie Expert, Gilles Gansman.
23:35 Sud Radio, le supplément média.
23:39 - Le supplément média, on parle d'une application multimédia,
23:42 une application téléchargeable sur toutes les plateformes,
23:46 qui s'appelle VIP, ça s'appelle Very Important Parking.
23:51 Nos invités Thierry Garraud et Philippe Croizon.
23:55 Philippe Croizon et Thierry Garraud, vous avez lancé cette application
23:59 dont on vient de parler, qui va changer la vie des personnes
24:02 en situation de handicap, c'est ce que nous dit Mickaël.
24:04 Bravo pour ce que vous faites, moi je suis une personne handicapée.
24:07 Elle va aider à trouver des places de parking,
24:09 donc on l'a vu, vous me l'avez montré à la radio, c'est pas évident,
24:12 il y a des places en bleu, il y a des places en violet,
24:15 et il y a des places en vert, c'est ça ?
24:17 - Il y a des places en violet, il y a des places en vert,
24:19 en fait ce sont des places privées, des partenariats avec des parkings privés,
24:22 avec Indigo et avec Efia.
24:24 - Parce qu'il y a une particularité quand on est une personne en mobilité réduite,
24:27 je vais laisser Philippe en parler plus avalant que moi.
24:30 - C'est une galère que j'avais rencontrée,
24:32 c'est-à-dire que quand les parkings sont complets, de ces gros groupes-là,
24:34 même si les places PMR sont vides, on ne peut pas rentrer.
24:37 Parce que les places PMR ne sont pas considérées comme des vraies places de parking.
24:40 - Mais quelle honte !
24:41 - Mais non, c'est-à-dire que, économiquement parlant,
24:44 plus personne ne pouvait rentrer, et même la personne PMR.
24:46 Et donc on a appelé tous ces grands groupes pour leur dire
24:49 "Mais pourquoi on ne travaillerait pas ensemble, justement ?"
24:51 Et grâce à l'application, la personne, en situation de décadé avec sa voiture,
24:55 déclare qu'il arrive et là la barrière va s'ouvrir pour lui.
24:57 - Génial !
24:58 - Et il pourra accéder à la place de parking PMR.
25:00 C'était assez incroyable.
25:02 Mais je veux rebondir par rapport à tout à l'heure,
25:04 quand on dit qu'on peut trouver des...
25:06 Il l'a dit très bien, il y a à peu près 800 000 commerces en catégorie 5,
25:09 boulangerie, restaurant et tout ça.
25:10 - Vous allez au-delà du parking.
25:11 - Et il y en a 650 000 qui ne sont pas encore accessibles.
25:13 Mais ce que j'ai envie de dire à tous ces commerçants,
25:15 c'est qu'un commerce accessible aujourd'hui,
25:17 ça a à peu près 10 à 12 % de chiffre d'affaires supplémentaires.
25:20 Parce que moi, quand je vais au restaurant, je n'y vais pas tout seul.
25:22 J'y vais avec mes amis ou j'y vais avec ma famille.
25:24 Quand je veux aller dans un café, je vais boire un café avec quelqu'un.
25:27 Je ne suis pas tout seul.
25:28 Donc c'est un chiffre d'affaires.
25:29 Et c'est accessible pour les mamans en poussette.
25:31 C'est accessible pour les livreurs.
25:32 C'est accessible pour tout le monde.
25:33 C'est ce qu'on appelle l'accessibilité universelle.
25:35 Donc à bon entendeur, vous les petits commerçants,
25:38 c'est 10 à 12 % de chiffre d'affaires supplémentaires.
25:40 - Alors ça, ça sera sur l'application, évidemment,
25:42 puisqu'on a déjà des commerces et des lieux accessibles.
25:44 Donc on va aussi continuer de faire cette promotion-là
25:47 pour justement dire aussi aux commerçants qu'ils peuvent s'équiper
25:50 et justement générer un chiffre d'affaires supplémentaires.
25:53 - Mais ce n'est pas obligatoire aujourd'hui ?
25:55 Il n'y avait pas une loi qui obligeait les commerces ?
25:57 Justement, on les a entendus râler aussi pour certains d'entre eux.
25:59 - Il y a des lois successives qui se sont, en fait,
26:01 comment dire, accumulées sur l'accompagnement, en fait,
26:04 et l'investissement et le financement, en fait, de ces lieux.
26:07 Mais pour tout un tas de raisons,
26:09 y compris quelquefois la difficulté d'accès, en fait,
26:12 aux dispositifs de financement, c'est compliqué de le mettre en œuvre.
26:15 Et très honnêtement, un commerçant, lui, ce qu'il veut,
26:18 ou un artisan, c'est de la simplicité d'accès.
26:20 Donc, y compris pour l'accessibilité pour les personnes à mobilité réduite.
26:24 - Il y aura des sex-shop aussi ?
26:26 - Ça, je ne sais pas, mais pourquoi pas ?
26:28 - Pourquoi pas ? Mais bien sûr !
26:30 - Mais c'est tous les commerces accessibles.
26:32 - Mais tous les commerces accessibles, que ce soit boulanger ou sex-shop.
26:34 - Ça vous arrive, Philippe Croisan, d'aller dans un restaurant ?
26:36 - Super !
26:38 - Ma question a été...
26:40 - Mais elle peut poser toutes les questions qu'elle veut, je suis désolé.
26:42 - C'est pas du tout la...
26:44 - J'ai cru que vous alliez rebondir, ma question.
26:46 - J'ai zappé cette question.
26:48 Non, non, est-ce que ça vous arrive d'aller dans des restaurants
26:50 et d'être obligé de rebrousser chemin parce que vous ne pouvez pas rentrer ?
26:52 - Ah oui, mais complètement !
26:54 - Ou des commerces... - On l'a dit tout à l'heure, sur les 800 000,
26:56 il y en a encore 650 000 qui ne sont pas accessibles.
26:58 - Donc, la personne en situation de handicap se retrouve le nez...
27:01 - Le nez devant le menu, qu'il a le droit de saliver,
27:04 et de repartir dans l'autre sens.
27:06 - En général, moi je suis quelqu'un d'assez optimiste,
27:08 et je demande à 2-3-4 personnes de m'aider,
27:10 en général dans les restaurants c'est pareil, ils appellent 2-3 personnes,
27:12 et je vais manger le menu, je suis très heureux,
27:14 et bizarrement, ceux qui repartent sur le trottoir,
27:16 ceux qui m'ont aidé, ils ont un smiley.
27:18 Il y a eu un moment de partage.
27:20 Je pense que mon maître mot c'est oser demander un coup de main, franchement.
27:22 Restez pas dans votre coin, sinon vous allez pas vivre.
27:24 Notre société elle est pas adaptée encore, pas suffisamment.
27:26 Donc n'hésitez pas à demander un coup de main, franchement.
27:28 - Est-ce que vous trouvez qu'il y a assez de visibilité
27:30 à la télé du handicap ?
27:32 Je parlais tout à l'heure des émissions de variété
27:34 ou de divertissement, je parlais...
27:36 - C'est un combat qui existe depuis des années.
27:38 Je crois qu'on est à 0,8%, un truc comme ça.
27:40 0,6 ou 0,8.
27:42 On n'est pas tout à fait à 1% de visibilité des personnes
27:44 capables autrement à la télévision.
27:46 Ça avance,
27:48 vous avez eu le programme de cours vestiaire,
27:50 ça a permis d'évoluer les mentalités.
27:52 - Théo Curin.
27:54 - Théo qui sort de l'académie, Philippe Croissant.
27:56 C'est l'académie qu'on a créée à Vichy.
27:58 - C'est quoi l'académie ?
28:00 - Vous ne connaissez pas l'académie ?
28:02 C'est l'académie Philippe Croissant qui est basée à Vichy.
28:04 J'ai plein de petits jeunes capables autrement.
28:06 Ça commence de 14 ans jusqu'à 21, 22 ans.
28:08 Tous les matins à 6h ils sont dans l'eau.
28:10 Après à 8h ils vont au collège et au lycée.
28:12 Mais c'est des sportifs de haut niveau.
28:14 Ils se préparent pour les championnats de France,
28:16 championnat d'Europe, championnat du monde
28:18 et le Saint-Graal Paris 2024.
28:20 On en a deux qui sont à à peine une demi-seconde des minima
28:22 pour aller à Paris 2024.
28:24 C'est quoi leur prénom ?
28:26 C'est Selam qui est très très loin et Nolan.
28:28 Et Théo Curin, on va se faire de l'académie Philippe Croissant.
28:30 - Incroyable, on a reçu Théo Curin.
28:32 - Formidable.
28:34 - Je crois que c'est un des meilleurs souvenirs.
28:36 Ça faisait des temps qu'on faisait cette émission avec Valérie
28:38 et on a trouvé une personne tellement lumineuse.
28:40 - Vous en avez deux.
28:42 - Vous aurez deux meilleurs souvenirs.
28:44 - Voilà.
28:46 Stéphane nous dit
28:48 au Québec c'est ceux qui ne sont pas adaptés
28:50 qui sont montrés du doigt.
28:52 Donc oui c'est possible.
28:54 C'est vrai que le Québec est toujours en avance sur ces sujets.
28:56 Il y a un site qui est magique au Québec
28:58 qui s'appelle KEROUL
29:00 et qui répertorie, c'est sous une logique associative,
29:02 mais qui répertorie au point près
29:04 c'est à dire avec la rampe de lancement,
29:06 l'inclinaison, la ponte pour mettre son photo, etc.
29:08 Très très en avance sur l'accessibilité.
29:10 - Et Mickaël nous dit, je rappelle
29:12 que les personnes handicapées n'ont pas à payer le stationnement.
29:14 - Oui, c'est pour ça.
29:16 - C'est de la chance.
29:18 - C'est pas de la chance parce que moi
29:20 comment je vais au parc-métro, j'ai pas de main.
29:22 Je peux conduire mais j'ai pas de main.
29:24 - C'est un message quand même.
29:26 C'est pour ça qu'il y a beaucoup de gens
29:28 malheureusement qui ont des fausses cartes de stationnement
29:30 et qui se garent à Paris.
29:32 On estime entre 20 000 et 30 000 fausses cartes.
29:34 - Mais non !
29:36 - Mais ça vaut entre 200 et 300 balles sur internet une fausse carte.
29:38 - Et il n'y a pas de contrôle ?
29:40 - Pas suffisamment.
29:42 - Pas suffisamment.
29:44 - Il y a des entreprises comme Disney
29:46 qui sont pour le coup extrêmement
29:48 en avance aussi.
29:50 C'est parce que peut-être c'est une société américaine
29:52 mais c'est une autre culture
29:54 où il y a beaucoup de choses qui sont faites.
29:56 - Culturellement parlant,
29:58 notre société a toujours caché les personnes handicapées
30:00 depuis la première guerre mondiale.
30:02 Deuxième guerre mondiale on a fait la même chose
30:04 et encore aujourd'hui.
30:06 Donc culturellement parlant,
30:08 nous les personnes handicapées
30:10 on les a cachées.
30:12 C'est seulement depuis la loi de 2005 qu'on existe vraiment.
30:14 Qu'on commence à sortir du bois.
30:16 Qu'on veut aller à l'école, qu'on veut vivre du fruit de notre travail,
30:18 qu'on veut être indépendant.
30:20 C'est aussi vérifier l'importance du parking,
30:22 c'est aussi vérifier l'importance de personnes.
30:24 Parce qu'il est grand temps qu'on devienne des personnes importantes.
30:26 Et donc depuis la loi de 2005, les jeunes vont à l'école,
30:28 accèdent à l'emploi et aujourd'hui ils peuvent avoir une voiture,
30:30 avoir une maison, avoir une famille.
30:32 Donc ce qui veut dire que les 2% de places de parking
30:34 commencent à être insuffisants.
30:36 - Est-ce que les Jeux Paralympiques sont clés aussi
30:38 pour cette visibilité ?
30:40 - Oui, je pense qu'ils font un boulot assez extraordinaire.
30:42 Moi j'espère que... Vous savez j'étais à Londres en 2012,
30:44 à l'époque pour France Info,
30:46 je venais de relier les 5 continents à l'Allemage
30:48 et on m'a dit "tu vas à Londres pour France Info"
30:50 et c'est vrai que j'ai pris une claque monumentale.
30:52 Le monde entier a pris une claque monumentale
30:54 avec Londres en 2012.
30:56 Et j'espère que Paris 2024 sera la 2ème claque de l'autre côté.
30:58 Tant la joue gauche maintenant.
31:00 Et j'espère que cette joue-grosse Paris 2024
31:02 va être une révolution dans le monde entier.
31:04 Mais j'espère déjà en France.
31:06 - Vous allez porter la flamme ?
31:08 - Oui, on m'a proposé de porter la flamme.
31:10 Ça y est j'ai reçu le petit mail
31:12 pour porter la flamme olympique.
31:14 C'est un moment de bonheur, j'en suis très très fier.
31:16 Mais vraiment très très fier.
31:18 Parce que je pense que dans mes aventures, dans nos aventures,
31:20 on a représenté la France et on a représenté le sport autrement.
31:22 Que tout est possible.
31:24 - La traversée de la manche,
31:26 l'aspect sportif, c'est venu comment pour vous ?
31:28 - C'est une histoire de dingue,
31:30 c'est ce que j'explique dans mes conférences.
31:32 - Vous l'avez raconté dans votre livre.
31:34 - C'est pas ce que j'explique dans mes conférences.
31:36 Au début, quand j'ai l'idée, c'est son moment d'hôpital, je me réveille,
31:38 après 2 mois de coma, mon petit bébé arrive au monde en même temps que moi,
31:40 Grégory, mon 2ème garçon, et je demande à une infirmière
31:42 d'allumer la télévision et je vois une jeune fille traverser la manche à la nage.
31:44 Et je dis pourquoi pas moi un jour.
31:46 Et 14 ans plus tard, on commence les entraînements,
31:48 et 16 ans après,
31:50 j'ai, après mon accident,
31:52 avec une équipe extraordinaire, surtout ma chérie, Susanna,
31:54 une équipe extraordinaire qui m'ont transformé.
31:56 J'ai commencé le sport à 40 ans,
31:58 je ne savais pas nager, j'étais gras comme un lardon,
32:00 enfin j'étais un sportif qui en a fait quoi.
32:02 Le paquet de chiffres, c'est la boisson gazeuse,
32:04 et j'en connais les sportifs à la télé, le vrai quoi.
32:06 Et la première fois qu'on m'a mis à l'eau, j'avais pas dit à mon équipe
32:08 que je ne savais pas nager, je voulais leur faire la surprise.
32:10 Bon ben j'ai pas été dans le sens horizontal, j'étais dans le sens vertical.
32:12 Donc ils sont venus me chercher à 4 mètres de profondeur,
32:14 et là c'est comme ça qu'a commencé l'aventure.
32:16 - Mais ça veut dire que tout est possible.
32:18 - Mais tout est possible, c'est juste nous.
32:20 C'est quoi nos rêves, c'est quoi nos envies, c'est quoi nos objectifs ?
32:22 Je vous dis, c'est ce que je fais dans mes conférences pratiquement
32:24 tous les 2-3 jours, je fais une conférence en France,
32:26 je dis mais osez demander un coup de main quoi.
32:28 Aux chefs d'entreprise, aux personnes qui sont en suède,
32:30 ne restez pas tout seul dans votre coin, ouvrez les portes.
32:32 Même si c'est marqué interdit, allez ouvrir la porte, c'est pas grave.
32:34 Et communiquez, franchement, allez vers les gens.
32:36 - Et donc cette application VIP, on rappelle, elle est téléchargeable.
32:44 - Sur tous les stores.
32:46 - Elle est téléchargeable.
32:48 - 19,99 € à vie, donc c'est quand même plutôt pas mal,
32:50 parce qu'après votre handicap, vous allez forcément, oui, pour un moment.
32:56 Et c'est vrai que c'est... comment on n'y a pas pensé avant ?
33:00 - Les idées simples arrivent quelques fois comme ça,
33:02 de réflexion de bon sens, et encore une fois,
33:04 c'est la rapidité de la mise en place.
33:06 On a pu le faire en France, avec vraiment une logique made in France,
33:10 donc c'est plutôt bien aussi, parce qu'on a fait travailler
33:12 un écosystème d'entreprises françaises, c'est plutôt sympa aussi.
33:14 - Gilles nous dit "Une société, un médecin qui pourrait vous aider, moi-même,
33:18 l'État, je ne comprends pas car on dépense de l'argent inutilement,
33:20 on ne fait rien pour les handicapés, c'est honteux."
33:22 Oui, il faut de la volonté, il y a eu des choses de faites,
33:26 mais il faut continuer.
33:28 - Vous savez, je dis très souvent, si j'avais eu mon accident ailleurs qu'en France,
33:32 je ne serais pas là en train de vous parler aujourd'hui.
33:34 Rien que mon accident, quand il y a eu le procès,
33:36 la Sécurité Sociale a demandé un million d'euros de dédommagement.
33:38 Mon accident a coûté un million d'euros à la société.
33:41 La société française m'a sauvé la vie.
33:43 Et je peux dire aujourd'hui que j'aime ma vie d'aujourd'hui,
33:45 parce que j'en ai fait quelque chose, j'ai osé demander des coups de main à des gens,
33:48 pour m'aider.
33:49 C'est vraiment le message que j'ai envie de dire à tous mes petits camarades d'infortune,
33:52 n'attendez pas que les gens viennent vers vous.
33:54 - Trop longtemps. Trop longtemps.
33:56 - Il faut y aller, mais il faut aussi reconnaître qu'il faut simplifier peut-être la vie
33:58 des personnes en situation de handicap.
34:00 Sur les normes, sur les attestations,
34:03 sur tout un tas de sujets où il y aurait des progrès à faire.
34:07 - Y compris pour les entrepreneurs.
34:09 On va leur dire que faciliter l'embauche de personnes en situation de handicap,
34:13 vous verrez que dans votre écosystème de vie, ça changera les choses.
34:16 D'ailleurs, on peut faire un appel aux entrepreneurs,
34:18 parce qu'ils ont une obligation de RSE et de QVT dans leur entreprise.
34:22 La responsabilité sociétale et environnementale,
34:24 et puis la qualité de vie au travail.
34:26 Ils peuvent nous accompagner et souscrire des abonnements VIP pour leurs collaborateurs.
34:30 Et puis aussi offrir des abonnements VIP en forme d'externalisation.
34:34 À partir d'un seul abonnement, ils peuvent le faire.
34:38 - Formidable. Formidable initiative.
34:40 Il faut en parler à tout le monde autour de vous.
34:43 VIP, Very Important Parking,
34:45 pour les parkings réservés aux personnes à mobilité réduite.
34:49 Et puis tous les restaurants et tous les lieux accessibles aux personnes en situation de handicap.
34:55 - Et bientôt, on va mettre les toilettes, les plages, la montagne,
34:57 tout sera sur l'application.
34:58 - Tout sera sur l'application et c'est participatif.
35:00 Donc vous pouvez évidemment entrer en contact avec vous par le biais de l'application.
35:05 Merci à tous les deux.
35:06 Merci beaucoup Philippe Croison.
35:07 Merci Thierry Garraud d'avoir été avec nous ce matin.
35:10 A tout de suite pour les débats.

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