Martin Casier, notre invité du Carrefour de l'info, est un député au Parlement bruxellois et au Parlement de la Communauté française de Belgique. Il est également Conseiller communal à Watermael-Boitsfort.
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00:00 Le Carrefour de l'info sur Arabel.
00:07 Bonjour, bonjour à tous. Bienvenue dans votre Carrefour de l'information.
00:10 Tout de suite, comme tous les jours, le sommaire à l'international.
00:13 Les Européens mettent la pression sur Israël avec leur feuille de route pour une solution à deux États.
00:18 Réunis à Bruxelles, les 27 ont tenté de s'accorder sur un plan de paix qui vise la création d'un État palestinien
00:24 malgré l'hostilité affichée des Israéliens pour cette option. Revue de presse tout à l'heure.
00:29 Chez nous, le Centre d'action laïque a distribué ce matin en Wallonie et à Bruxelles un faux journal
00:35 destiné à attirer l'attention sur les dangers de l'extrême droite en vue des prochaines élections 2024.
00:42 Et puis toujours dans ce versant politique, notre invité ce midi, Martin Cazier, député PS au Parlement
00:47 de la région de Bruxelles-Capitale, député aussi au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles
00:51 qui est également chef du groupe PS au Conseil communal de Watermal-Bafoueur.
00:56 Il va nous rejoindre dans quelques minutes.
00:58 En deuxième partie d'émission, comme tous les jours, le Maghreb, notamment en Tunisie.
01:01 Rida Sherfedine, l'homme d'affaires et ancien député visé par un nouveau mandat de dépôt.
01:06 Il doit comparaître le 25 janvier prochain devant la Chambre criminelle spécialisée
01:10 dans les affaires de corruption financière.
01:13 Et puis quelques mots de foot, la Cannes en Côte d'Ivoire, l'Égypte qui revient de loin
01:17 et qui se qualifie pour les huitièmes de finale. L'Algérie, elle, joue son avenir ce soir face à la Mauritanie.
01:23 Voilà donc pour l'essentiel du Carrefour de l'Info qui démarre dans quelques instants.
01:27 Le Carrefour de l'Info sur Arabelle.
01:30 Voilà, comme promis, il nous a rejoint Martin Casier, député PS au Parlement de la région de Bruxelles-Capitale,
01:38 député au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles,
01:40 qui est également chef du groupe PS au Conseil communal de Watermal-Bafoueur.
01:45 Martin Casier, bonjour.
01:46 Bonjour à toutes et tous, bonjour à vous.
01:47 Merci d'être avec nous sur Arabelle.
01:49 Peut-être avant de commencer, pour toutes celles et ceux qui ne vous connaissent pas encore,
01:54 une petite carte de visite, une présentation. Qui est Martin Casier ?
01:57 Qui est Martin Casier ? C'est toujours une bonne question.
01:59 Je suis effectivement boiforteux, bruxellois de toujours.
02:03 J'ai eu la chance d'avoir mon père qui avait une maison à Watermal-Bafoueur,
02:08 achetée il y a longtemps, et donc j'ai vécu là toute mon enfance.
02:11 J'ai fait mes études d'abord en école néerlandophone à Watermal-Bafoueur,
02:15 puis j'ai été dans les écoles de la ville de Bruxelles,
02:18 et puis je suis arrivé à l'Université libre de Bruxelles où j'ai fait la physique.
02:21 L'astrophysique.
02:22 L'astrophysique en particulier. J'ai une thèse en astrophysique tout à fait.
02:25 Et puis c'est aussi déjà à Jacquemin un petit peu à l'époque,
02:27 et puis à l'université après que j'ai appris l'engagement.
02:31 J'ai eu l'occasion d'avoir des professeurs d'abord à Jacquemin extraordinaires,
02:34 qui nous poussaient beaucoup là-dedans.
02:36 Et ça m'a énormément plu.
02:37 J'ai été engagé à Amnesty International dans l'antenne de notre école, au comité des élèves.
02:42 On a organisé plein d'activités aussi à l'époque.
02:46 Puis j'ai été un peu engagé aussi sur les questions droits LGBTQI.
02:49 À l'époque, ça a été vraiment un enjeu qui m'avait beaucoup plu.
02:53 Puis je suis arrivé à l'Université libre de Bruxelles, j'ai découvert la liberté.
02:56 J'ai découvert l'engagement aussi étudiant très différemment.
02:59 Puis j'ai eu l'occasion d'être représentant étudiant d'abord à ma faculté,
03:03 puis au conseil d'administration de l'université.
03:05 J'ai été vice-président de l'ULB pendant cinq ans.
03:07 Et c'est vraiment là que j'ai forgé mon engagement politique
03:11 pour l'enseignement supérieur, pour les étudiants, contre la précarité étudiante.
03:16 Et c'est ça que j'essaie de poursuivre aujourd'hui dans mon combat politique
03:20 que j'ai traduit maintenant en investissement au sein du Parlement.
03:23 C'est aussi avec ma formation d'astrophysicien que j'ai eu l'occasion
03:26 de m'engager dans des matières scientifiques, sur la question du climat,
03:29 sur toute la question du réchauffement climatique.
03:31 C'est vraiment tout ça que j'ai réussi à forger à l'université.
03:33 Et puis en 2019, les électeurs m'ont fait confiance pour une première fois.
03:37 Et j'arrive maintenant à la fin de ce premier mandat.
03:40 De l'astrophysique à la politique, c'est quand même assez atypique.
03:43 Oui c'est vrai, après on est quand même quelques-uns de scientifiques dans le Parlement.
03:48 Je pense pas assez d'ailleurs.
03:50 Et c'est vrai que s'il y a des scientifiques qui nous écoutent,
03:53 je pense qu'on a besoin d'hommes et de femmes scientifiques dans le monde politique.
03:56 Parce qu'on l'a vu avec le Covid par exemple,
03:58 mais on le voit aussi avec le réchauffement climatique,
04:00 on le voit aussi sur les questions sociales.
04:02 On a besoin d'avoir des gens qui savent manipuler les chiffres,
04:05 qui savent modéliser, qui comprennent ça.
04:07 J'ai rien contre nos amis juristes évidemment,
04:10 et sociologues et en sciences politiques, loin de là.
04:12 Mais on a besoin d'un Parlement qui est diversifié.
04:15 Et je crois qu'on a vraiment de plus en plus des enjeux
04:17 qui sont liés à la compréhension de modèles.
04:20 Et en fait c'est ça qu'on apprend quand on fait des sciences.
04:22 On apprend aussi à pouvoir utiliser les variables, à lire des statistiques.
04:25 C'est devenu très important à pouvoir modéliser ça.
04:28 Et je crois que ça amène une diversité au sein du Parlement.
04:31 Et puis quand même, moi j'ai pris dans ma thèse de doctorat,
04:35 quand on fait une thèse, on doit apprendre à aller là où personne n'a jamais été.
04:40 Faire des nouveaux chemins, trouver des nouvelles manières de faire.
04:43 Accepter qu'on se trompe, revenir en arrière, réessayer autre chose.
04:47 Mais en fait en politique aujourd'hui, on doit accepter aussi
04:49 qu'on va devoir réinventer des nouveaux modèles,
04:51 des nouveaux modèles démocratiques, de précision,
04:53 recréer de la confiance dans les citoyens.
04:55 Et je crois que ça, ça nous oblige à penser out of the box,
04:58 comme on dit, à repenser des nouveaux processus.
05:00 Et je pense que finalement, des gens qui ont fait des thèses,
05:03 quel que soit le domaine, à mon avis,
05:04 ils ont appris ça d'une certaine manière,
05:06 à ne pas avoir peur de cet inconnu.
05:08 Il y a d'autres manières de le faire, évidemment,
05:10 mais moi je l'ai fait comme ça, et donc voilà,
05:12 ça m'est quand même utile tous les jours, contrairement à ce qu'on pourrait penser.
05:15 Alors l'arrivée en politique, je dirais pour vous,
05:17 c'est un cheminement naturel.
05:19 Pourquoi la couleur rouge et le Parti Socialiste ?
05:21 D'abord parce que c'est une belle couleur, mais au-delà de la boutade,
05:25 en fait, ça n'a jamais trop été une question pour moi,
05:28 de savoir où je m'engagerais politiquement.
05:30 J'ai mis du temps à accepter de prendre une carte de parti,
05:33 parce que je pense, comme beaucoup de jeunes qui nous écoutent,
05:36 prendre une carte de parti, on a parfois l'impression
05:38 que c'est un engagement très fort, que c'est très compliqué,
05:41 parce qu'on n'est jamais d'accord avec tout ce que pense un parti politique,
05:44 ou tout ce que pense un engagement.
05:46 Mais par contre, mon cœur, il a toujours été à gauche.
05:48 Ça, c'est très très clair.
05:50 Parce que, que ce soit à l'université, que ce soit avant,
05:53 je pense que, en tout cas moi, je suis incapable de rester de marbre
05:57 face à toutes les inégalités de notre société,
05:59 quelles qu'elles soient, socio-économiques, socio-ethniques,
06:02 qu'elles soient sur les questions de discrimination,
06:04 qui sont encore tellement présentes dans notre ville, dans notre société,
06:08 au logement, à l'emploi, à l'ULB.
06:11 J'ai vu comment, heureusement, en 5-6 ans ici,
06:14 comment on a réussi à ouvrir les portes de l'université.
06:16 On a de plus en plus d'étudiants qui représentent vraiment Bruxelles,
06:19 et pas seulement le sud de Bruxelles, et c'est très très important,
06:22 mais c'est un combat qu'on doit mener en permanence.
06:24 Donc mon cœur, il a toujours été là, du côté de la gauche, de l'échiquier politique.
06:29 Et puis, j'ai eu l'occasion, quand j'étais vice-président de l'ULB,
06:31 de travailler beaucoup sur la question du logement étudiant.
06:33 Il y a encore beaucoup de choses à faire.
06:35 On y reviendra tout à l'heure.
06:37 Ils le savent, il y a encore beaucoup de choses à faire,
06:39 mais j'ai trouvé au sein du Parti Socialiste un espace, un parti politique,
06:42 qui m'a accueilli, qui m'a respecté,
06:44 qui a permis très rapidement qu'on mette en place des projets que j'avais en tête.
06:47 On a réussi à mettre l'agence immobilière sociale étudiante, par exemple, en place.
06:51 C'est une idée qui a émergé entre quelques ans à l'université,
06:53 on n'est jamais tout seul, avec quelques idées,
06:55 et qui s'est retrouvée dans un accord de gouvernement,
06:57 dans le programme du Parti Socialiste, dans un accord de gouvernement.
07:00 Deux ans plus tard, il a été mis en œuvre à Bruxelles.
07:03 Et cette efficacité-là, cette force-là aussi qu'a le Parti Socialiste,
07:06 ça a changé les choses, ça m'a vraiment convaincu.
07:08 – Alors, on va parler un petit peu de votre commune, Watermall-Boisfort.
07:11 Je rappelle que vous êtes chef du groupe PS au Conseil communal.
07:15 On va faire un petit peu le bilan de santé de la commune.
07:18 On va commencer par les bons points.
07:20 Parlez-nous un peu de cette place Keynes,
07:23 qui a fait couler beaucoup d'encre pendant des années.
07:25 – Oui, et elle continue, parce que, vous savez,
07:28 pour les Boisfortois qui nous écoutent,
07:30 la place Keynes, c'est un centre important de commerce,
07:32 et puis de vie de la commune.
07:34 C'est une place qui était absolument à rénover.
07:36 Ça fait 15 ans qu'on attend un projet de rénovation de la place Keynes.
07:39 Enfin, il est arrivé.
07:41 Ça a été très très long.
07:43 La commune n'a pas suivi ce dossier avec suffisamment d'attention.
07:47 Il y a eu évidemment aussi des problèmes budgétaires,
07:49 mais plus on attend, plus ça a coûté cher.
07:51 Et on arrive enfin au bout de l'histoire,
07:53 mais du coup, pendant tout ce temps-là, on a eu des vraies difficultés.
07:57 Il a fallu… il y a eu malheureusement des commerces qui ont quitté la place.
08:01 Toute cette dynamique-là, elle a été perdue
08:03 parce qu'on a mis trop de temps à mettre en œuvre tout ce projet.
08:06 Aujourd'hui, on a trouvé plein de nouveaux commerçants
08:08 qui ont ouvert des commerces, donc c'est une excellente nouvelle.
08:11 Mais là aussi, le chantier, les travaux,
08:13 ont amené malheureusement moins de fréquentations.
08:15 On voit qu'il y a eu énormément d'actes de vandalisme et de vol
08:18 ces dernières semaines dans les commerces qui sont là.
08:21 Donc en plus de souffrir des travaux,
08:23 les commerçants souffrent malheureusement aussi de vol.
08:25 Parce que je pense que ça traduit en fait ce manque d'investissement,
08:28 ce manque de suivi de la Commune de manière générale,
08:30 et puis ce manque de volonté des autorités politiques.
08:32 Parce que ici, moi je ne critique pas les membres de l'administration,
08:35 on doit terminer le bois fort, ils font évidemment ce qu'ils peuvent,
08:37 mais on a manqué vraiment de dynamisme et d'engagement
08:39 de la part des autorités politiques de la Commune.
08:41 C'est maintenant Olivier Deleuze qui est bourgmestre depuis plus de 12 ans.
08:45 Et bien ce projet a 15 ans.
08:47 Ce n'est pas normal qu'il faille 15 ans pour rénover une place dans une Commune.
08:50 – Alors bon, c'est quand même une bonne nouvelle.
08:52 – C'est une bonne nouvelle, il y est arrivé.
08:54 – Autre bonne note, un peu plus de sous pour le CPAS,
08:58 c'est une bonne nouvelle pour aider un peu plus les personnes dans leur plus grande précarité.
09:02 – Oui, c'est vrai que c'est un élément, vous savez quand on est dans une Commune,
09:05 parfois on a toujours l'impression qu'on n'est jamais d'accord,
09:07 que les oppositions sont toujours là pour crier, tout ça.
09:10 Nous on a choisi d'essayer d'avoir l'opposition la plus constructive possible
09:13 au sein du Conseil Communal, c'est-à-dire aussi de dire quand les choses sont bien faites.
09:16 Et sur le CPAS, c'est vrai qu'on doit dire que, vous savez,
09:20 Boisfort c'était une Commune qui connaissait assez peu de personnes au CPAS
09:23 avant la crise du Covid.
09:24 Comme toutes les Communes depuis la crise du Covid,
09:26 on a plus que doublé le nombre de personnes au CPAS.
09:28 Aujourd'hui on a plus de 650 personnes qui sont en revenu d'intégration sociale,
09:32 ça paraît peu pour d'autres Communes, mais pour Boisfort c'est beaucoup.
09:35 Et la Commune a fait le choix de suivre financièrement,
09:38 d'allouer les budgets nécessaires au CPAS pour pouvoir faire face à ça,
09:41 pour pouvoir aider toutes les personnes qui arrivaient.
09:43 Et ça on l'a vraiment salué, c'était un point très important.
09:46 Je crois qu'on ne rappellera jamais assez que le CPAS
09:50 c'est un des plus beaux travails du monde.
09:52 Ces travailleurs et ces travailleuses sociaux qui sont là en première ligne,
09:55 ils font un travail extraordinaire.
09:57 Ils avaient la chance, en plus à Boisfort, d'avoir un taux d'encadrement,
10:00 c'est-à-dire beaucoup de travailleurs et de travailleuses pour le nombre de personnes.
10:03 On doit garder un bon climat de travail, c'est important,
10:05 ça permet de faire du suivi très très rapproché.
10:07 Et donc d'avoir augmenté les budgets, c'était une bonne chose.
10:10 On aurait souhaité sans doute aussi pouvoir lancer plus d'initiatives,
10:13 ça, ça a été moins le cas.
10:14 Mais au moins on a assuré les missions essentielles du CPAS, c'était une bonne nouvelle.
10:17 Alors, un peu plus d'argent pour le CPAS,
10:20 ça veut synonyme, disons, plus de facilité aussi pour les réfugiés ukrainiens.
10:24 Oui, tout à fait, ça c'est vrai que c'est un autre point sur lequel,
10:27 vous savez que c'est, bon, d'abord la crise qu'on connaît en Ukraine est absolument dramatique.
10:32 C'est une guerre qu'on n'imaginait pas, je pense, vous comme moi,
10:36 reconnaître en Europe comme ça, de manière aussi forte.
10:38 Il fallait accueillir ces personnes dans les meilleures des conditions possibles,
10:42 et Watermel Boisfort a accueilli des réfugiés ukrainiens.
10:45 D'abord grâce à ses citoyens et ses citoyennes, je veux vraiment ici le dire.
10:48 On a eu un accueil des citoyens et des citoyennes de Watermel Boisfort incroyable,
10:53 qui ont accueilli ces Ukrainiens chez eux,
10:54 comme d'ailleurs on a eu énormément de citoyens de la commune
10:58 qui avaient été actifs dans l'accueil des personnes immigrées,
11:00 vous savez, avec la plateforme réfugiée.
11:02 En fait, on a des citoyens et des citoyennes à Watermel Boisfort
11:06 qui ont vraiment l'engagement très très fort, et grâce à ça, ça a été fait.
11:10 La commune finalement a mis en place aussi des outils d'accueil structurel avec des conteneurs.
11:14 Ce n'est évidemment pas les meilleures conditions de vie,
11:16 mais dans un premier temps c'était important pour pouvoir les accueillir dans des bonnes conditions.
11:20 Voilà, ça c'était pour les bons points, inévitablement les mauvais points à présent.
11:24 Là où ça fait un peu mal, c'est le secteur culturel.
11:27 Vous pensez qu'on peut mieux faire à Watermel Boisfort ?
11:29 Mais c'est pas tellement qu'on peut mieux faire.
11:31 D'abord, à Watermel Boisfort, on a la chance d'avoir un centre culturel incroyable.
11:35 C'est un des centres culturels qui a le plus haut niveau de reconnaissance
11:38 de la Fédération de l'Union Bruxelles de toute la région bruxelloise.
11:41 C'est un centre culturel historique, ancré dans des combats locaux,
11:45 dans des engagements sociaux très très forts aussi.
11:48 Des directeurs précédents, Mirko Popovic avait porté ce centre culturel,
11:52 et aujourd'hui il est repris par Virginie Cordier, une directrice incroyable,
11:55 une équipe incroyable derrière.
11:57 Et qu'est-ce que la commune a décidé de faire ? C'est baisser ses budgets.
12:01 Et ça pour nous c'est incompréhensible.
12:03 On a un outil, en plus vous savez, on sort du Covid.
12:06 Pourquoi est-ce qu'on a besoin dans les quartiers ?
12:08 On a besoin de cohésion sociale, on a besoin de biens, on a besoin de découvertes,
12:11 on a besoin de retrouver du sens, retrouver le plaisir de se rencontrer.
12:14 On n'a pas pu se voir pendant deux ans avec le Covid.
12:16 Et la culture c'est un élément essentiel.
12:18 Pour ça on sait qu'en plus la culture avait beaucoup beaucoup pâti pendant le Covid,
12:22 puisqu'elle avait dû fermer malheureusement toutes ses activités.
12:25 Bref, et à la sortie de tout ça, la commune décide de diminuer
12:28 de plus de 75 000 euros le subsite qu'elle donne au centre culturel.
12:31 Et ça pour nous ça a été vraiment une décision absolument incompréhensible,
12:35 et en cascade à plein de conséquences.
12:37 Maintenant à Boisfort quand vous voulez louer une salle aussi au centre culturel
12:40 pour une activité d'une association, il faut payer trois fois plus cher qu'avant.
12:44 Et ça veut dire qu'on rend plus difficile l'accès à ces espaces,
12:47 donc moins d'activités et donc finalement moins de l'insocialité.
12:50 Et en plus qu'on met les travailleurs de centre dans des situations compliquées,
12:54 puisqu'ils doivent, à moins nombreux, faire autant qu'avant.
12:56 Et ça c'est vrai qu'on ne comprend vraiment pas, on a critiqué très très fort ce choix.
13:00 De notre avis il aurait fallu faire exactement l'inverse,
13:03 c'est là qu'il fallait investir après la crise.
13:05 Alors Watermall Boisfort c'est bien sûr dans l'imaginaire de certains,
13:09 beaucoup d'espaces verts, beaucoup d'espaces publics,
13:12 et là aussi ça va mal peut-être avec la gestion et la rénovation ?
13:15 Oui c'est vrai et vous avez raison d'abord.
13:17 Watermall Boisfort dans l'imaginaire c'est une commune riche où tout va bien.
13:20 Absolument.
13:21 Alors c'est vrai qu'on est une commune qui a beaucoup d'espaces verts,
13:26 donc dans l'imaginaire du fait qu'elle est très jolie, très verte, c'est très vrai.
13:30 En fait la moitié de la commune c'est la forêt de Sogne.
13:32 Absolument.
13:33 Et on a cette chance là.
13:35 Par contre on a une commune qui a plus de 18% de logements sociaux sur son territoire,
13:40 et on a une commune qui est très très inégalitaire,
13:42 c'est-à-dire qu'on a à la fois des personnes qui sont très riches,
13:45 qui habitent au Watermall Boisfort et c'est très bien,
13:47 et on a aussi des personnes qui sont très précarisées,
13:49 et il faut qu'on arrive à faire vivre tout ça ensemble,
13:52 et pour ça on a besoin d'espaces de rencontres de qualité,
13:54 c'est-à-dire qu'on a besoin d'espaces publics, de places publiques,
13:57 pleines de jeux, d'espaces verts qui sont entretenus,
14:00 qui créent l'envie, qui créent ces espaces de rencontres,
14:03 et on a un problème structurel d'investissement à Watermall Boisfort dans nos espaces publics.
14:06 La Place Kemme c'était un bon exemple, il a fallu 15 ans pour la rénover,
14:09 mais en fait c'est le cas des trottoirs, c'est le cas de la majorité de Novoiri,
14:12 on a très peu de petites places publiques,
14:14 les petites places publiques sont dans des très très mauvais états,
14:16 il n'y a pas de banc, il y a souvent peu de poubelles,
14:19 les espaces verts ne sont pas toujours très très bien entretenus,
14:22 même si à nouveau les travailleurs et les travailleuses font tout ce qu'ils peuvent,
14:24 donc c'est vraiment des choix politiques ici que je veux mettre en avant,
14:27 et là on a vraiment besoin de réinvestir massivement dans tout cet espace public,
14:31 parce que c'est le cœur et c'est la base de la vie des gens, de leur quotidien,
14:35 c'est de pouvoir marcher tranquillement dans un trottoir,
14:38 s'asseoir à un banc, discuter avec un voisin, se rencontrer,
14:41 ne pas avoir peur d'être pris par une trottinette,
14:43 ne pas avoir des trottinettes au milieu du trottoir,
14:45 tout ça doit être organisé, mieux pensé, mieux rénové surtout,
14:48 et là il y a encore vraiment beaucoup de travail, oui tout à fait.
14:50 - Alors Martin Cazier, autre chose, vous déplorez la présence de zones blanches dans la commune,
14:55 tout d'abord peut-être rappeler aux auditeurs et aux auditrices.
14:58 - Ce que c'est ? Ce que c'est c'est très simple,
15:00 vous prenez votre portable, vous essayez d'appeler, ça ne marche plus jamais,
15:03 voilà, et en fait c'est vrai qu'on a de manière, maintenant depuis le Covid,
15:07 il y a la place Cade, en l'occurrence c'est toujours elle vous allez me dire,
15:10 et tout le quartier qui est autour de là, quasiment plus d'accès à sa date d'état,
15:15 donc on n'a plus de 4G, c'est devenu parfois très difficile de téléphoner,
15:18 ça s'est un petit peu amélioré, il faut être honnête, ces derniers mois,
15:22 mais il y a vraiment eu des moments où il n'y avait quasiment plus aucun réseau,
15:25 et alors évidemment ce n'est pas la responsabilité de la commune directement,
15:29 puisque c'est aux opérateurs qui doivent gérer leurs antennes,
15:32 mais par contre la commune n'a absolument pas été proactive pour le gérer,
15:35 alors on pourrait dire que ce n'est pas grave, parce que finalement on peut téléphoner ailleurs,
15:39 bah oui mais sauf qu'il y a énormément de personnes qui travaillent avec ces outils-là,
15:42 qui ont besoin de leur smartphone ou de leur data pour faire leur travail d'indépendant,
15:45 pour travailler chez eux quand on était tous confinés chez soi,
15:49 il fallait qu'on ait des liens via Teams et ainsi de suite,
15:52 tout le monde n'avait pas Internet chez soi, bref, c'est en fait une vraie difficulté
15:56 que la commune n'a absolument pas gérée, et je pense que,
15:59 en tout cas moi par exemple, à chaque fois que je dois sortir de chez moi
16:02 pour réussir à passer un coup de téléphone, mais en fait c'est absolument insupportable,
16:06 et ça ralentit le travail, et je crois que là il y a encore vraiment,
16:09 bah oui, enfin ce n'est pas normal que la commune ait été aussi passive sur ces questions.
16:12 Voilà, des zones blanches à Watermalle...
16:15 On n'aurait pas cru que ça existait à Bruxelles, hein ?
16:17 Absolument, alors d'une manière plus générale, on a vu les bons points, les mauvais points,
16:20 vous dites que le bilan du tandem actuel de Leuze-Lestert,
16:24 Deleuze qui est là depuis quelques années, et celui de l'immobilisme,
16:27 vous avez le sentiment que votre commune a besoin de 109 de changement ?
16:31 Ah oui, c'est inévitable, écoutez, et je sais que ça peut paraître toujours un peu comme ça
16:35 quand on écoute de l'extérieur, on se dit "oh bah voilà encore quelqu'un qui critique" et tout ça,
16:39 mais la difficulté c'est pas ça, c'est qu'on a une commune qui est incroyable.
16:43 Franchement, moi j'adore ma commune, et j'y vis depuis toujours, j'y suis attaché,
16:47 et je suis triste de voir aujourd'hui qu'en fait il y a une espèce de déliquescence.
16:52 Il n'y a plus d'investissement dans les espaces publics,
16:54 on ne sait plus marcher sur un trottoir parce qu'il n'y a plus un pavé qui tient,
16:57 on a des difficultés d'entretien général, il y a un sentiment,
17:03 il n'y a pas d'espace pour la jeunesse par exemple dans notre commune,
17:05 on a une population qui est en train de changer très très fortement,
17:08 avec des nouvelles familles qui arrivent et des jeunes enfants, c'est super,
17:11 mais donc ça veut dire qu'on a besoin de crèches, on a besoin de pleines de jeux,
17:13 on va avoir besoin de beaucoup plus d'espace pour la jeunesse.
17:16 À Boisfort, quand vous êtes jeune, il n'y a rien à faire.
17:19 C'est ce que tous les jeunes nous disent.
17:20 Mais donc il faut avoir une dynamique autour de ça,
17:22 il faut être d'abord conscient que la commune a changé,
17:24 et il faut avoir envie de réinvestir massivement, de redonner un nouveau souffle,
17:28 de lui redonner en fait finalement l'éclat qu'elle a toujours eu.
17:31 Et c'est vrai que là en l'état, moi je demande aux gens qui habitent à Watermel Boisfort
17:36 de me donner un seul projet qu'Olivier Deleuze et David Léister auraient mis en place
17:40 ces dernières années, un truc important.
17:42 Moi je n'ai rien vu, et je pense les citoyens non plus.
17:45 N'ayons pas peur des mots, Martin Cazier, ça vous irait bien, le poste de bourgmestre ?
17:50 Bah écoutez, la section de Watermel Boisfort m'a nommé comme tête de liste
17:55 effectivement pour les élections communales et comme candidat bourgmestre,
17:58 donc on va aller au combat dans ces élections, c'est évidemment les électeurs et les électrices
18:02 qui auront le dernier mot, et c'est bien heureux, le premier aussi,
18:04 parce qu'on va essayer de créer notre programme avec eux,
18:06 on va faire tout un tour dans les différents quartiers,
18:09 on a déjà commencé tout un tour dans les différents quartiers,
18:11 on va le poursuivre pour aller à l'écoute des gens sur ce qu'ils veulent dans leur programme,
18:14 mais à la fin c'est aussi eux qui choisiront avec l'élection.
18:17 Et oui, j'espère qu'effectivement on puisse remonter en majorité,
18:20 qu'on puisse être bourgmestre, je vous dis, je crois qu'on est en capacité aujourd'hui
18:23 avec notre liste qui va être très ouverte aux citoyens, avec beaucoup de jeunes,
18:27 d'insuffler ce nouveau souffle, cette nouvelle compréhension
18:30 de ce que c'est que la commune aujourd'hui, de qui sont les habitants et les habitantes,
18:33 ce ne sont plus ceux d'il y a 50 ans, et pour ça on a besoin d'une nouvelle dynamique.
18:37 Voilà, ça c'était pour Watermal Boisfort, je rappelle que vous êtes député au Parlement de la région,
18:41 de Bruxelles-Capital et au Parlement de la Fédération de l'Union Bruxelles,
18:44 à propos de votre parti, l'EPS, qui a lancé dernièrement sa grande consultation citoyenne,
18:50 au vu des prochaines élections, quelques explications peut-être ?
18:52 Oui, vous savez que le Parti Socialiste, comme tous les partis, on est en train de rédiger nos programmes,
18:58 et en interne du Parti Socialiste, on est dans un moment qui est absolument passionnant,
19:02 puisque chaque section, locale à Bruxelles mais aussi en Wallonie,
19:06 a reçu un projet de programme, après beaucoup de consultations en amont,
19:10 et maintenant on est en train de l'amender, c'est-à-dire de voir ce qui est important,
19:13 changer et faire des amendements, et le parti a voulu étendre ça aussi aux non-militants.
19:17 Finalement, il n'y a pas que les militants qui doivent pouvoir donner leur avis sur les priorités du programme
19:22 et sur les propositions qui y sont, c'était donc l'objectif de cette grande consultation,
19:26 je suis très content qu'on l'ait fait, parce qu'on entend souvent dire "ah, mais ça ne sert à rien de voter,
19:30 c'est toujours la même chose, et puis on ne sait pas ce qui se passe et tout ça",
19:33 mais ici c'est une bonne manière pour les gens de venir dire à quoi ils tiennent,
19:37 ce qu'ils veulent voir dans un programme, et ça rentrera dans tout ce grand travail militant
19:41 qu'on est en train de mettre en place pour l'instant, pour obtenir un programme final dans les semaines qui viennent.
19:45 Alors c'est nécessaire selon vous de rester au contact, à l'écoute des citoyens
19:49 pour mieux évaluer leurs problèmes et proposer des pistes de solutions pour la durée ?
19:54 Ah oui, moi c'est comme ça que je pense qu'il faut faire de la politique.
19:57 On ne fait pas de la politique en chambre, on ne fait pas de la politique déconnettée des gens,
20:00 sinon ça ne marche pas, et moi typiquement par exemple, vous pourrez demander à Desbois Fortoy,
20:04 Desbois Fortoy, si vous en connaissez, moi j'essaie d'être le plus souvent dans les rues, en porte-à-porte,
20:07 d'aller discuter avec les gens, de les écouter, qu'est-ce qui aujourd'hui est leur centre d'intérêt,
20:11 c'est quoi leur problème ? On a besoin de ça quand on est politique, si on veut mener une bonne action.
20:16 Et puis pour pouvoir aussi expliquer les actions qui sont menées, on a besoin de ces contacts très très proches et très réguliers.
20:21 Alors, encore une dernière chose, on en a parlé tout à l'heure, ça vous tient à cœur,
20:25 la question de l'enseignement supérieur, la précarité étudiante, de la réforme paysage,
20:29 un problème d'actualité chez nos étudiantes et chez nos étudiants.
20:33 Oui, ça c'est le moins qu'on puisse dire, je pense que là aussi, tous les étudiants,
20:37 j'ai d'ailleurs une pensée pour ceux qui sont en session d'examen pour l'instant,
20:40 on est encore en plein dedans, on arrive à la fin doucement, j'espère que ça s'est passé au mieux.
20:44 Vous savez qu'il y a à la fois toute une précarité étudiante qui est galopante,
20:49 que malheureusement le mouvement réformateur refuse, puisque la ministre de l'enseignement supérieur
20:53 a même dit que ça n'existait pas la précarité étudiante, moi je l'invite à venir sur n'importe quel campus
20:57 discuter avec les étudiants, elle est galopante, on voit qu'il y a de plus en plus des étudiants
21:01 qui doivent jobber par exemple, donc on doit absolument casser ça, il faut réaugmenter les allocations d'études,
21:06 accélérer les procédures, offrir plus d'argent et aussi couvrir à plus d'étudiants,
21:10 il y a une réforme qui est en cours aujourd'hui sur les allocations d'études,
21:13 et on est très très attentifs à ça, elle devrait arriver d'ici à la fin de l'année justement
21:17 pour essayer d'offrir plus, d'offrir mieux, de créer moins d'inégalités aussi,
21:21 parfois, vous savez si on était juste un euro au-dessus ou un euro en dessous d'un plafond,
21:24 on perdait tout, mais en fait ça, ça ne va pas non plus, parce que quand on a un euro de plus,
21:28 c'est pas pour autant qu'on sait couvrir tous les frais, donc là on a vraiment un énorme travail,
21:32 on doit absolument aussi encore mieux, j'en parlais tout à l'heure du logement étudiant,
21:35 mais avoir plus d'offres et mieux l'encadrer, on a fait un énorme travail sous cette législature,
21:39 avec tous les partis politiques, on a obtenu une résolution, c'est-à-dire un engagement,
21:43 qu'on demandait au gouvernement de mettre en place, une grosse proposition de résolution
21:47 avec plus de 83 mesures pour lutter contre la précarité étudiante,
21:51 et malheureusement Valéry Gattini et maintenant Françoise Bertiaud en ont mis très très peu en oeuvre,
21:55 donc ça c'est une vraie difficulté, je pense qu'il y a vraiment du côté du MR,
21:59 la non prise en compte aujourd'hui de la réalité, ils ne croient pas que les étudiants
22:03 parfois cumulent deux ou trois jobs étudiants pour réussir à payer leurs études,
22:07 pourtant c'est la réalité, je pense que vous invitez de temps en temps Emilia Auxage d'ailleurs sur vos antennes,
22:11 elle le rappelle régulièrement, la situation elle est vraiment problématique,
22:15 on doit prendre ça à bras le corps, c'est aussi pour ça que dans le programme du Parti Socialiste,
22:19 on aura l'envie et la volonté de mettre en place un revenu jeune,
22:23 pour pouvoir couvrir à tous les jeunes qui sont aux études, une aide structurelle,
22:27 et pour pouvoir alléger la pression qu'ils ont, parce que plus ils travaillent,
22:31 moins ils peuvent se consacrer à leurs études, et ça ce n'est pas acceptable,
22:35 donc on doit vraiment leur offrir des solutions financières pour pouvoir se concentrer 100% à leur job,
22:39 et leur job c'est quoi ? C'est d'étudier.
22:41 – Alors avant de nous quitter, peut-être un message à faire passer le mot de la fin,
22:45 vous parlez des jeunes, des étudiants, peut-être les inciter à participer à la chose politique,
22:49 à aller voter puisque l'avenir c'est eux demain ?
22:52 – Oui, mais aller voter sûrement, mais j'ai envie de dire, il n'y a pas que voter en fait,
22:57 la politique elle est partout, vous allez dans une association qui défend quelque chose dans votre quartier,
23:03 c'est faire de la politique, vous allez au syndicat, à la Mutuelle,
23:05 vous allez dans une association qui a des potagers collectifs,
23:08 vous allez dans une association qui aide les réfugiés,
23:10 vous allez dans une association qui décide de s'engager pour des écoles de devoirs,
23:14 tout ça en fait c'est de la politique, au sens le plus noble du terme,
23:17 c'est-à-dire s'engager dans la gestion de sa cité, dans la gestion de son quartier,
23:22 et moi ce que je veux dire à tous ceux qui nous écoutent,
23:25 quel que soit le chemin qu'ils prennent, l'engagement qu'ils ont envie de prendre,
23:29 il faut faire cet engagement, et bien sûr voter c'est un acte essentiel dans notre démocratie,
23:33 parce que c'est en fait l'occasion pour les gens de dire ce qu'ils acceptent
23:37 ou ce qu'ils n'acceptent pas comme politique,
23:39 ce qu'ils trouvent qui s'est bien passé ou ce qui ne s'est pas bien passé,
23:42 mais je crois que ça ne suffit pas, le vote c'est essentiel,
23:45 mais il y a tout un ensemble d'engagement, et moi je crois,
23:47 on dit souvent les jeunes s'engagent pas en politique, je suis pas certain,
23:50 je crois que les jeunes s'engagent surtout dans d'autres formes d'engagement politique,
23:53 et moi je veux les encourager à continuer là-dedans, continuer ces combats,
23:56 et puis peut-être un jour les porter dans un parti politique,
23:59 parce qu'on est là comme parti politique pour accueillir cette envie de changement,
24:04 cet engagement, c'est notre travail en tant qu'hommes et femmes politiques d'accueillir ça,
24:08 et j'espère qu'on aura l'occasion d'avoir beaucoup beaucoup de jeunes dans les années,
24:12 les mois qui viennent, qui vont venir porter leurs combats,
24:14 qui leur tiennent à cœur au sein des structures politiques.
24:17 Voilà, c'était donc la conclusion de Martin Casier,
24:20 je rappelle que vous êtes député PS au Parlement de la région de Bruxelles-Capitale,
24:24 au Parlement aussi de la Fédération Wallouis-Bruxelles,
24:26 et chef du groupe PS du Conseil Communal de Watermolle-Boisfort.
24:31 Merci d'avoir été avec nous.
24:32 Merci beaucoup pour votre invitation.
24:33 Avec plaisir. On se retrouve dans quelques instants pour la deuxième partie de votre Carrefour de l'Info.