• il y a 11 mois
Ils se font remarquer par leur savoir-faire et leur générosité !
Même M6 et son émission La meilleure boulangerie ont eu écho de la qualité de cette boulangerie... le Pain sous la Dent c'est une affaire de goûts en famille ! Emmanuelle et Amélie nous racontent cette drôle d'histoire.
Chien ou chats c'est aussi une question de goûts, c'est surtout une passion sans limite pour cette association qui vient en aide aux félidés en errance. L'Ecole du chat libre vient d'ouvrir une chatterie avec la SPA, le vice-président Gino Lopez nous explique tout.
Et les goûts de notre terroir exaltés dans tous les sens ! Goût(s : une publication pleine de saveur, et de bons goût... on tourne les pages avec Isabelle Ambregna, rédactrice en chef.

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00:00 Avec Giltrinia Résidence, vous êtes confortablement installé pour regarder si on parlait.
00:29 Bienvenue à tous et merci de votre fidélité auprès de ceux qui se bougent
00:32 sans relâche pour rendre la vie un peu meilleure et aussi plus savoureuse.
00:37 Et même M6 et son émission "La meilleure boulangerie de France" ont eu écho de leur
00:41 savoir-faire. Le pain sous la dent, c'est une affaire de goût en famille.
00:45 Chien ou chat, c'est aussi une question de goût, c'est surtout une passion sans
00:49 limite pour cette association qui vient en aide au Félidé en errance. Et les goûts
00:54 de notre terroir exaltés dans une publication qui éveille tous les sens,
00:58 c'est nouveau et c'est de très bons goûts. Et c'est son nom, "Gouh", un magazine
01:04 publié aux éditions Altéria, donc vous êtes la rédactrice en chef.
01:07 Isabelle Ambreña, bienvenue. On est consoeurs et on partage a priori les
01:12 mêmes goûts, donc je suis très très heureuse de vous accueillir ici et de
01:17 faire partager votre passion. En plus vous avez amené des beaux cadeaux ici avec
01:21 beaucoup de bons plans, de coups de coeur et tout ce qui fait le bon goût de notre
01:26 terroir. On découvre ça dans un petit instant.
01:28 Chien ou chat, ça se commande pas. L'un ou l'autre, c'est dans les gènes a priori,
01:33 mais c'est surtout dans les vôtres. Bienvenue Gino. - Bonjour. - Gino Lopez, vous
01:37 êtes le vice-président de l'école du chat libre qui défend les petits félins
01:41 sans propriétaire. On voit ça avec vous dans un petit instant. Et qu'est-ce qu'on
01:46 se met sous la dent ? À chaque émission, il faut manger quelque chose ici.
01:50 Bienvenue Emmanuel et Amélie. Emmanuel Riossez, vous êtes la gérante de
01:56 l'établissement Le Pain Sous la Dent à Król. Amélie, vous êtes pâtissière.
02:03 Sous la dent, ça veut dire c'est sous la dent de Król, c'est pas très loin ?
02:06 - C'est ça, en dessous. - En dessous de la dent de Król, donc à Król. Et votre savoir-faire est
02:13 venu jusqu'aux oreilles de la production d'M6 qui a dédié une semaine de son
02:18 émission à la meilleure boulangerie de France dans les Alpes, toute une semaine
02:23 dans les Alpes, entre Savoie, Haute-Savoie et bien sûr l'Isère et donc dans votre
02:26 établissement. Mais comment est-ce que ça se fait ? Est-ce que c'est eux qui sont
02:30 venus vers vous, vous qui avez postulé ? - C'est ça, c'est un démarchage téléphonique
02:36 sur les réseaux sociaux et ensuite un échange téléphonique et des
02:40 présélections. On nous demande les produits qu'on propose et puis
02:45 après voilà ça s'enchaîne. - D'accord, donc on dit "oui je veux bien participer si
02:50 possible", sachant que beaucoup de candidats, peu d'élus bien sûr. Vous avez
02:55 tenté le coup et comment est-ce que vous avez appris la bonne nouvelle ?
02:57 - Et bien c'est eux qui nous ont dit qu'on avait été présélectionnés pour
03:01 participer à l'émission pour représenter la région avec neuf autres
03:05 boulangeries. - Et une présélection ça veut dire qu'il faut se présenter avec
03:09 des spécialités, il faut défendre son savoir-faire ? - Voilà, c'est ça, en gros.
03:14 - Et alors c'est une très belle nouvelle pour vous parce que qui êtes-vous
03:18 le pinceau là dansé avec votre frère qui est boulanger, Nicolas, que vous avez
03:23 pâtissier, qui s'est mis à la boulangerie en fait, qu'est-ce que c'est votre histoire ?
03:26 - Alors l'histoire de Nicolas c'est qu'il était pâtissier dans cette boulangerie à
03:30 la base, son patron a vendu son établissement, moi je me suis retrouvé au
03:35 chômage, on est parti ensemble quoi, comme ça.
03:39 - Vous n'étiez pas du tout dans ce milieu ? - Pas du tout. - Et ça ne vous a pas alors
03:45 inquiété ? Non parce qu'on peut se reconvertir ? - Si. - Voilà, si ça vous a inquiété.
03:49 Pourquoi ? - Bah c'est un gros challenge à relever et puis après ça passe.
03:56 - Et vous aimiez ? - Le chocolat moi, pour le coup, chocolat en autodidacte et puis
04:02 et puis j'aime bien manger aussi donc c'est voilà. - Il est là votre frère
04:08 justement, lui il n'est pas très très télé, il est un peu, là on vous voit
04:11 devant le comptoir, lui il reste derrière, il était prêt à
04:18 passer à la télévision mais c'est pas trop son truc. - Si, il était quand même
04:21 prêt mais là c'est vrai que la façon dont est tournée l'émission c'est
04:26 il commence déjà par la boutique avec les vendeuses avec et puis après il passe
04:29 en production donc tout le monde a eu son petit truc.
04:35 - Donc vous votre boutique c'est une boulangerie classique en fait ?
04:39 - Oui artisanale. - Qu'est ce que c'est Amélie, c'est faire bien ce que les gens
04:43 connaissent, les rassurer avec des produits qu'on connaît ou est-ce que
04:48 vous allez dans la nouveauté, l'excentricité parfois un peu ? - Ouais c'est
04:53 faire des choses classiques mais aussi des fois sortir un peu des sentiers
04:56 battus et faire des choses un peu plus sorties de... - Se démarquer en fait.
05:02 - Et se démarquer plus avec des choses qui sont vraiment bien faites.
05:05 - Ouais faut que t'aies bien fait, vous allez pas dire que vous allez
05:08 bâcler mais en fait on ne va pas chercher trop loin les idées il faut aussi...
05:12 - Non il faut faire quand même des choses qui plaisent à tout le monde, faut pas non plus
05:16 aller faire des choses avec des goûts trop simples et pas non plus des goûts trop compliqués.
05:25 - Donc ça parle à tout le monde.
05:28 - Voilà. - Question d'équilibre alors, pas toujours facile parce que c'est un
05:31 secteur qui est quand même devenu très concurrentiel aussi et qui donc est très
05:34 médiatisé par le biais aussi de ces émissions là où il faut toujours
05:38 surprendre, surprendre, aller plus loin. Est-ce qu'on peut toujours...
05:42 - Je pense que déjà il faut surprendre avec la qualité, pas forcément partir dans tous les sens
05:48 mais juste utiliser des bons produits, des bonnes matières premières, déjà ça
05:52 suffit à surprendre les gens parce qu'aujourd'hui avec tous les produits
05:56 qu'on trouve dans les grandes surfaces, dans les supermarchés, on n'est pas sur
06:02 la même qualité quoi. Des fois on peut avoir de très bons
06:07 produits sans partir dans tous les sens mais...
06:10 - Ça c'est une tendance Isabelle aussi qu'on peut observer, à toujours vouloir surprendre,
06:16 être originale, on peut s'éloigner des bases aussi et de ces goûts qui rassurent
06:22 et que beaucoup cherchent.
06:25 - Je pense qu'on peut rassurer, enfin certains ont besoin d'être surpris,
06:29 ont besoin de nouveautés et puis d'autres ont besoin d'être rassurés en fait.
06:35 Donc je pense qu'il y a autant d'artisans que de démarches différentes et d'individus
06:41 différents et donc tout le monde y trouve son compte et son goût.
06:45 - Et c'est vrai que c'est ce qui avait été reproché à Bocuse et ses 3 étoiles
06:48 qui en avaient perdu une en disant "ça ne change pas, ça ne surprend plus".
06:53 Ça se discute finalement, la surprise elle doit être permanente alors si ce qu'on recherche
06:58 c'est toujours la surprise, ça c'est un vrai défi.
07:00 - Oui je pense que c'est la constance qu'on recherche dans un restaurant
07:05 parce qu'on a envie d'y retourner, à qui je peux le recommander ce restaurant
07:10 ou alors cette boulangerie etc. est-ce que je vais y retourner ?
07:15 C'est peut-être un garantie en fait, un critère de qualité.
07:20 Donc la constance c'est très... à mon sens.
07:23 - Donc la constance de la surprise ça veut dire avoir vraiment trouvé son identité
07:28 et se renouveler mais avec quelque chose qui nous est bien, qui nous est bien propre.
07:32 - Contrôlant la qualité.
07:34 - Ça c'est vrai que c'est un sacré défi alors les voilà donc chez vous,
07:40 vous êtes un établissement qui est quand même assez récent donc...
07:43 - Non.
07:43 - Emmanuel, enfin vous-même en tout cas à la barre.
07:46 - Oui, oui, oui.
07:47 - Ça fait quelques... - 4 ans.
07:49 - Oui, vous ça fait seulement 4 ans, il faut aussi se faire connaître
07:53 donc vous présentez une image forcément joyeuse,
07:56 vous faites un petit peu chien et chat parfois tous les deux avec Nicolas, c'est ça ?
08:01 C'est aussi comme ça que ça se passe ?
08:02 - Oui, oui, oui.
08:04 - Donc le voilà, Nicolas et vous-même, ça chambre un peu.
08:08 Le principe de l'émission, il faut donc présenter l'établissement,
08:12 on est noté déjà sur le magasin en lui-même,
08:16 alors là il faut être prêt et tout bien rangé, tout bien présenté,
08:20 se remettre en question avec ça ?
08:21 - Oui, oui, nous on a un magasin qui a quand même 30-35 ans dans son jus,
08:27 il n'a jamais été rénové donc il y a les produits qu'on propose
08:32 mais il y a aussi, il note tout le mobilier, tout ça quoi
08:37 et du coup des fois nos produits ne sont pas forcément bien mis en valeur
08:41 parce qu'on n'a pas ce qu'il faut.
08:43 - Mais ça viendra plus tard ?
08:45 - Oui, c'est sûr, mais avec le magasin lui-même et puis les produits.
08:51 Alors il faut préparer des spécialités exprès pour l'émission
08:54 parce que vous avez donc une signature, un pain signature,
08:59 il y a plusieurs épreuves en fait,
09:01 vous êtes opposé à une autre boulangerie, vous les connaissiez ?
09:03 Vous étiez en face d'une boulangerie qui était à la terrasse,
09:06 de l'autre côté de la vallée.
09:09 Concurrence assez saine finalement.
09:10 - On peut les citer ?
09:12 - Ah bah oui, bien sûr.
09:12 - Du moulin au pain, Pérrine et Romain qui sont très charmants,
09:17 qui font du très bon pain aussi et qui sont très très gentils.
09:22 On était des boulangeries un peu équivalentes donc c'était chouette
09:24 parce qu'il y avait un vrai équilibre entre nos deux boulangeries.
09:29 Donc ça a bien marché entre vous, ça a bien matché
09:33 mais c'est vous qui avez gagné finalement.
09:36 - De peu.
09:36 - Voilà exactement, donc on peut rappeler les épreuves,
09:39 donc il faut présenter, d'ailleurs on dévoile les secrets de notre savoir-faire.
09:44 - Oui c'est ça, de fabrication.
09:45 Il fallait faire un produit fétiche qui était notre pain au chocolat à la chartreuse et à la noix.
09:52 - Le voici le voilà d'ailleurs.
09:54 - Et un pain aussi, un pain signature,
10:00 un pain au thé matcha, la noisette du piémont et cranberry.
10:04 Et ensuite on avait un défi.
10:07 - Tout à fait, alors il est ici le fameux pain au chocolat.
10:12 Alors c'est pas un pain au chocolat, c'est pas une chocolatine,
10:14 c'est une chartreusine à la noix.
10:15 - C'est un pain au chocolat.
10:18 - Oui parce que c'est du chocolat dulcé, c'est ça, du chocolat caramélisé.
10:21 Et là vous avez eu l'énorme coup de cœur du jury là-dessus
10:24 parce que c'est ça notamment qui a fait que vous avez pu remporter l'épreuve.
10:28 Oui et c'est quelque chose qui a été créé pour l'émission spécialement
10:31 ou vous le faisiez déjà auparavant ?
10:33 - Non on l'avait déjà fait un peu avant pour le magasin.
10:38 Et après du coup ça avait plu, du coup on l'a refait pour l'émission.
10:43 - Et c'est devenu une vraie signature, le produit incontournable
10:46 que vous allez devoir proposer à tout jamais.
10:49 Est-ce qu'on peut, là je peux vous le laisser, je peux vous laisser le découper ici.
10:54 Ça doit être quand même beaucoup de stress de voir cette équipe débarquer dans votre établissement,
10:58 de voir, on est jugé aussi sur ce qu'on fait avec son cœur.
11:01 Donc comment est-ce que ça vous, vous l'avez géré ?
11:04 - C'était un peu stressant, mais après voilà on était là juste pour le...
11:11 Comment dire ?
11:13 - C'est du bonus en fait ?
11:14 - Oui voilà c'est ça, on s'est pas pris la tête finalement.
11:16 On est resté comme... On s'est dit on s'en fout entre guillemets.
11:20 - J'imagine écouter des appréciations comme celle-ci ça doit faire du bien, écoutez.
11:25 - Il n'y a pas une seule fausse note visuellement, on a des belles striures.
11:29 Je trouve que cette création est vraiment réussie.
11:32 - C'est très joli, c'est parfaitement maîtrisé, la couleur est très jolie,
11:36 il y a cette belle striure, il n'y a pas de fausse note.
11:38 - Il n'y a pas de fausse note, c'est très élégant.
11:41 - Il y a beaucoup d'élégance dans votre réalisation.
11:43 C'est un prédessert finalement, ça vient je dirais entre la poire et le fromage.
11:47 - C'est bien fait, bravo à tous les deux.
11:49 - Vous avez obtenu la note de 9/10.
11:52 Donc bravo messieurs, c'est vous qui remportez cette journée.
11:55 - On a vu un très beau produit avec ce soi-disant pain au chocolat revisité avec la chartreuse.
12:01 - Chocolatine ?
12:02 - Voilà, chocolatine si vous voulez ou pain au chocolat.
12:04 - Eh, t'es en minorité là.
12:05 - Ce qui se fait maison.
12:06 - Le pain ça se mange à quoi ?
12:09 - OUAIS !
12:11 - La chocolatine en minorité, le grand Michel Saran,
12:17 bien sûr qu'on a bien connu aussi sur M6 avec Top Chef à une époque.
12:22 Aujourd'hui, il a rejoint le casting de l'émission.
12:24 Recevoir ces compliments là, comment vous l'avez reçu ?
12:29 - Ça fait plaisir.
12:30 - Oui ?
12:31 - Ça...
12:33 Ouais, ça fait plaisir au moins on sait qu'on a bien bossé et que...
12:39 Et que voilà.
12:40 - Dans un bon esprit avec Nicolas ?
12:42 - Ouais, il y a toujours un peu de stress pour que ça plaise à tout le monde,
12:45 que ça soit bien fait et tout mais on a réussi.
12:49 - Alors quand ils disaient messieurs, c'est Nicolas et Nicolas.
12:51 Donc votre frère et son...
12:54 - Alors c'était un...
12:55 - Le second, je sais pas ce que c'était, l'ancien boulanger.
12:58 Voilà.
12:59 Mais le pain au chocolat à la chartreuse est réalisé quand même majorité par Amélie.
13:05 - Qui est là depuis le début.
13:06 - Elle fait la crème de noix, la pâtissière à la chartreuse.
13:09 C'est donc elle aussi qui a...
13:12 - Allez-y, allez-y.
13:13 Voilà, bien sûr.
13:14 Moi, je veux voir ça.
13:15 Voilà et vous m'endez mon assiette.
13:17 Ah, c'est pour les copains aussi.
13:19 - Et ce qui était rigolo, c'est que vous deviez interpréter un...
13:24 Allez, je vous en donne un peu.
13:25 Vous deviez interpréter un plat, en fait une création de votre choix au Beaufort.
13:32 - C'était un défi, oui.
13:34 - Et vous avez fait exactement la même chose avec votre concurrent, un chou avec de la figue.
13:41 - Je suis sympa, je vous en laisse un petit peu.
13:42 - Un chou avec de la figue, il n'y avait pas eu de concertation, rien du tout ?
13:45 Vous l'avez découvert ?
13:46 - On l'a découvert.
13:47 C'est Amélie qui a eu la bonne idée de partir là-dessus.
13:50 - Une religieuse.
13:52 - Voilà.
13:53 Et c'est vrai qu'après, les idées sont venues...
13:55 - D'un peu tout le monde.
13:58 - Voilà, mais c'était assez évident, en fait.
14:01 - Excusez-moi, je perds un peu mes moyens.
14:03 J'arrive plus à parler après ça.
14:05 Ben dis donc, ils avaient raison, hein ?
14:07 Qu'est-ce qu'on peut dire ?
14:08 Ah, oui, oui, attention, là, la chartreuse, on l'en sent bien.
14:12 Mais justement, il y a nos produits là-dedans.
14:14 Il y a la noix, il y a la chartreuse.
14:16 On dit souvent qu'on n'est pas encore véritablement connus
14:20 pour les produits de notre terroir,
14:22 que ce soit la noix, la chartreuse,
14:23 qui est encore assez discrète, même dans l'esprit des gens venus de Paris.
14:27 Ce que vous avez voulu ici, c'était affirmer votre territoire ?
14:29 - C'est ça.
14:30 - C'est ça.
14:31 Montrer nos produits...
14:32 Produits d'ici.
14:33 - C'est une chose de cinéma.
14:35 La noix, ça marche, mais la chartreuse, c'est audacieux.
14:38 Ça peut diviser ?
14:39 - Ça peut.
14:40 Ben déjà, ça enlève la partie des enfants.
14:44 - Les enfants.
14:46 - Donc, est-ce qu'il y a un...
14:48 Comment on dit ?
14:49 Un fri...
14:51 Zut !
14:52 Est-ce qu'il y a une version sans alcool ?
14:54 - Non.
14:55 - Non, c'est vrai qu'on...
14:56 - Pas encore ?
14:57 - Sur celui-là, non.
14:58 - Après...
15:00 - Parce que c'est vrai que la noix, elle a quand même...
15:03 - Les enfants, ils ont déjà pas mal de choses pour eux.
15:05 On peut garder un peu des trucs pour nous, hein ?
15:07 - Exactement.
15:08 On trouve aussi des cookies, plein de choses,
15:10 donc tous les basiques, et qui sont forcément bien faits.
15:12 Plein de pains bio, aussi.
15:14 - Hmm.
15:15 - Celui-ci, il est...
15:16 - Alors, il est pas totalement bio, mais le thé matcha est bio,
15:19 les flocons d'Aouane aussi le sont.
15:22 On pourrait le faire en bio complètement,
15:25 mais ça serait un pain qui reviendrait vraiment trop, trop...
15:29 Voilà.
15:30 - C'est pas évident de faire que du bio, bien sûr.
15:33 - Il faut arriver à... Voilà.
15:34 - Mais vous en proposez aussi.
15:35 Et puis, c'est vrai que ce qui est assez sympa dans cette émission,
15:38 c'est que ça fait toujours des petits clins d'oeil
15:41 au niveau du tourisme.
15:43 Et ça aussi, Isabelle, c'est une belle nouvelle.
15:45 C'est une émission grand public aussi, qui est populaire,
15:49 et on est incité à aller découvrir ces petits bouts de terroir
15:54 et de territoire, et notamment le château du Carré,
15:57 qui est toujours aujourd'hui, on va dire,
16:00 le domicile de la famille de l'inventeur de l'hydravion.
16:04 Voilà. Monsieur Fabre. C'est ça.
16:06 On a appris ça.
16:07 Moi, j'ai trouvé ça assez génial dans cette émission.
16:09 - Et là, est-ce que depuis, tout le monde se précipite
16:11 dans votre établissement ?
16:13 Est-ce que vous avez vraiment pu ressentir un avant et un après ?
16:17 - Oui. Là, sur les trois jours qui ont suivi l'émission,
16:20 on a eu, vous voyez, une augmentation assez importante
16:25 de la fréquentation.
16:27 - Un vrai impact.
16:28 - Oui, oui, oui. Quand même.
16:30 C'était impressionnant. Le premier jour, on ne s'est pas méfiés.
16:33 - Et il faut vous remettre en question, repenser les choses
16:36 pour pouvoir... - Nourrir tout le monde.
16:37 - Pour produire plus, parce que... Voilà.
16:39 Pour pas frustrer les gens, parce que sinon, ils reviendront pas.
16:44 - Mais vous n'aviez pas remporté la semaine,
16:47 donc la grande finale nationale.
16:49 Mais vous vous contentez, et nous aussi, d'ailleurs,
16:51 de ce petit coup de pub. Regardez-le.
16:53 Le pain au matcha. C'est ça, hein ?
16:54 Celui-ci au thé matcha avec des cranberries.
16:56 - Et noisette du Piedmont.
16:57 - Et noisette du Piedmont. Ça sent... En fait, c'est...
16:59 Voilà. Il n'y a pas un produit qui l'emporte sur l'autre.
17:02 C'est vrai que ça, c'est très, très bon.
17:04 On en garde un petit peu pour la fin de l'émission,
17:06 parce que sinon, c'est effectivement très, très bon.
17:08 Ils ne se sont pas trompés, bien sûr.
17:10 Et puis, c'est bien sympa aussi, une entreprise familiale
17:12 comme la vôtre, qui a vraiment de l'avenir.
17:15 On l'espère, Amélie.
17:16 - On l'espère. Pour l'instant, je suis toujours là.
17:19 Ça fait... Ouais, ça fait 4 ans.
17:21 Et je suis bien. Je suis là. Je suis bien.
17:23 - Oui. Avec ce petit coup de flash aussi,
17:25 coup de projection, petit coup de projection.
17:27 Vous êtes toute jeune encore ?
17:29 - J'ai 23 ans, ouais. - Hum ! Ça y est.
17:32 Un bel avenir.
17:33 Bravo vraiment pour tout ce que vous faites.
17:36 On est très heureux aussi de cette mise en valeur du territoire.
17:39 Entre autres, établissement aussi de l'ISER, il faut le souligner.
17:42 Mais voilà, on vous connaissait un petit peu moins.
17:45 Donc c'est vrai que c'est plutôt sympa de vous voir sur le devant de la scène.
17:47 Merci beaucoup. - Merci.
17:49 - Et puis toutes nos salutations au 2 Nicolas,
17:52 alors, hein, et à votre frère, qui a beaucoup de boulot.
17:54 Alors, on a compris ça. - Ouais. Merci.
17:56 - Allez, sans aucune transition,
17:59 on va aller prendre des nouvelles de nos petits chats.
18:01 Hum, hum.
18:02 Vous le saviez, vous, combien de foyers...
18:12 Combien de chats domestiques
18:15 font partie d'un foyer en France ?
18:17 Combien de personnes ont un...
18:19 Combien de chats de compagnie existent en France ?
18:21 - Je crois qu'on a dépassé les 10 millions.
18:22 On doit être aux alentours de 13, 14 millions de chats qui sont...
18:25 - C'est 14 millions ? - Oui.
18:27 - Ça me paraissait énorme, mais oui, c'est ça ?
18:29 - On a dépassé la population des chiens, effectivement.
18:31 C'est l'animal de compagnie par excellence.
18:34 - De compagnie.
18:36 Mais il y en a 11 millions dans la rue.
18:38 - C'est ça. - Et un peu partout.
18:39 Et c'est pour ça qu'a été créée cette association,
18:42 l'École du Chat libre, mais c'est une école.
18:43 Alors, qu'est-ce qu'on fait ?
18:44 On apprend à libérer les chats ?
18:46 Qu'est-ce que c'est ?
18:47 Ça fait un peu courant de pensée philosophique, comme ça,
18:49 votre nom d'association. - C'est vrai.
18:51 Alors, École du Chat libre, il y a plusieurs mots.
18:53 Donc, "chat libre".
18:54 "Chat libre", c'est pour faire la différence
18:56 entre ce que c'est un chat errant et un chat libre.
18:58 Un chat errant, c'est un chat qui est livré à lui-même,
19:01 qui n'a pas de maître, pas de soins.
19:03 Et un chat libre, c'est un chat qui est pris en charge
19:05 par une association, qui est stérilisé,
19:08 qui est identifié et qui est suivi sur le plan sanitaire.
19:11 Donc, c'est la grosse différence entre un chat errant
19:14 et un chat libre.
19:15 Et puis, "école".
19:17 Voilà.
19:18 Donc, "école", il faut le prendre plus dans le sens
19:20 d'éduquer les gens, d'éduquer les gens,
19:22 enfin, les décideurs, on va dire, les élus,
19:25 les personnes qui sont chargées de prendre des décisions,
19:28 des bonnes décisions, pour expliquer qu'il y a
19:31 d'autres façons de gérer la surpopulation féline
19:33 dans les rues, c'est de pratiquer la stérilisation.
19:37 Donc, la stérilisation est la solution
19:39 par rapport à l'euthanasie de masse
19:41 qui était pratiquée jusqu'avant.
19:45 - Oui, mais alors, un chat en errance,
19:48 s'il n'est pas tatoué ou pucé, il peut être...
19:51 Il est en errance.
19:52 Alors, s'il est trouvé, si vous le voyez,
19:53 vous vous dites "ce chat est à personne".
19:54 - Alors, un chat, on va dire, par définition,
19:56 un chat qui est errant, pour qu'il soit considéré
19:59 vraiment un chat errant, c'est un chat qui est
20:02 plutôt maigre, plutôt... avec un poil un peu
20:05 pas très soyeux, on va dire qu'il est peut-être
20:08 aussi en difficulté au niveau sanitaire, etc.
20:10 Et puis, c'est un chat, quand on essaye de nier contact,
20:14 eh bien, il refuse le contact.
20:15 Donc, soit il se sauve, soit il est agressif,
20:17 soit il est agressif pour se défendre, etc.
20:20 Alors qu'un chat sociable qui est perdu,
20:22 et puis qui erre comme ça, on arrive à voir
20:25 un chat sociable... on fait la différence
20:28 entre un chat sociable et un chat errant.
20:29 - D'accord, mais il y a une loi pour un propriétaire
20:31 d'un chat. - C'est ça.
20:32 - Aujourd'hui, un chat doit absolument être identifié.
20:35 - C'est ça. Donc, la loi, elle prévoit depuis...
20:37 Alors, la loi existe depuis le 1er janvier 2012,
20:39 donc ça fait déjà 12 ans.
20:41 Et la loi, elle précise que tout animal,
20:44 chat et chien, doit être identifié.
20:46 Et ça, dès l'adoption.
20:48 Donc, c'est à la charge du cédant.
20:50 Donc, la personne qui cède un animal,
20:52 il doit le céder, identifié.
20:54 - Petite question, vous avez un animal de compagnie ?
20:56 - Oui, j'ai un petit chat.
20:58 - Alors, il est pucé ? - Pucé, stérilisé.
21:00 - Parfait. - D'accord.
21:02 Très bien. Emmanuel ?
21:04 - Moi, j'ai la mienne qui m'a quittée,
21:06 elle avait 19 ans, il y a près un an et demi.
21:08 Et pour l'instant, je ne suis pas encore prête.
21:10 - Non, c'est vrai. - Mais...
21:12 Je ne suis pas loin.
21:14 - Vous échangez. - J'ai pris le papier.
21:16 - Puisque, en plus d'apprendre, vous proposez à l'adoption,
21:18 on en reparle, ça a un coût ?
21:20 Ça représente un coût ?
21:22 - Alors oui, effectivement, ça a un coût pour nous,
21:24 puisque les animaux, comme je le disais,
21:26 ils étaient stérilisés.
21:28 - Pardon pour vous, mais pour tout propriétaire d'un animal,
21:30 identifier, ça... - Oui, mais la loi précise
21:32 quand même que, effectivement,
21:34 les chats doivent être identifiés.
21:36 Donc, il y a un coût environ de 50 à 60 euros
21:38 pour faire identifier le chat.
21:40 C'est une puce électronique qui est déposée
21:42 dans le cou de l'animal, au cours d'une visite médicale,
21:44 qui peut être soit pour un rappel de vaccin,
21:46 soit pour autre chose.
21:48 Donc, c'est un acte médical qui se fait couramment
21:50 et c'est fait rapidement, on va dire.
21:52 - 50 euros en...
21:54 - Oui, on va dire 50, 60 euros, peut-être un peu plus.
21:56 - D'accord. - Oui, un peu plus.
21:58 - Et le but de cette association, c'est de rappeler, déjà,
22:00 cette règle au propriétaire
22:02 et d'éduquer, en fait...
22:04 - De faire identifier.
22:06 Voilà, c'est ça. Donc, on essaye d'assister là-dessus.
22:08 Donc, tous les animaux, déjà, ceux qui partent de chez nous,
22:10 ils sont tous identifiés, vaccinés, testés.
22:12 Et, en plus, il y a un protocole
22:14 de stérilisation à la clé.
22:16 Et quand on est amené à rencontrer des personnes
22:18 qui ont des animaux qui sont en errance,
22:20 on essaye de leur expliquer que ça serait bien
22:22 qu'ils, déjà, le fassent identifier.
22:24 Idéalement, il faudrait qu'il le soit,
22:26 plus la stérilisation à la clé.
22:28 Parce qu'on est confronté, justement,
22:30 à la surpopulation des chats
22:32 dans les espaces verts, dans les espaces publics,
22:34 où les chats, quand ils sont en chaleur,
22:36 ils vont faire leur portée, bien, dans une haie,
22:38 quelque part à l'abri, etc.
22:40 Et donc, ces chats qui naissent,
22:42 d'une manière un peu anarchique,
22:44 malheureusement, s'ils ne sont pas pris en charge,
22:46 eux-mêmes se reproduisent dès l'âge de 6 mois.
22:48 Et donc, très rapidement,
22:50 on arrive à quelque chose
22:52 qui n'est pas supportable.
22:54 - Et vous les recueillez,
22:56 ces animaux, notamment chez vous ?
22:58 - C'est ça.
23:00 - Parce que là, on a vu les locaux
23:02 de l'association, il y a quelques secondes.
23:04 Ici, ça, c'est votre domicile.
23:06 - C'est ça.
23:08 - Vous avez de la place pour combien d'animaux ?
23:10 - On accueille à peu près 8-9 chats,
23:12 mais parfois, on en a un petit peu plus.
23:14 - Les mères et leurs petits, peut-être ?
23:16 - Quand on a les mamans et les petits,
23:18 donc elles sont dans les box,
23:20 les mamans s'occupent de leurs petits,
23:22 et ensuite, quand les petits sont élevés,
23:24 à 2 mois et demi,
23:26 on les sépare de la maman,
23:28 et donc, ils partent à l'adoption vaccinée,
23:30 stérilisée, avec un protocole de stérilisation.
23:32 Et la maman, si elle n'est pas sociable,
23:34 toujours pas, eh bien, elle est remise sur le territoire,
23:36 sous le statut du chat libre,
23:38 stérilisée, identifiée, remise sur le territoire.
23:40 Donc ça, c'est la loi qui nous l'impose.
23:42 - Et elle peut aller faire sa vie, une fois qu'elle est identifiée.
23:44 - Mais une fois qu'elle est stérilisée,
23:46 l'avantage du chat libre, c'est...
23:48 Alors, il faut savoir que l'école du chat
23:50 est à l'initiative de cette loi,
23:52 puisque c'est un monsieur qui s'appelait
23:54 M. Kombatzar, qui, en 77, a fait voter une loi
23:56 au Parlement français,
23:58 pour donner des droits, justement,
24:00 à ces animaux qui vivent en errance sur le territoire,
24:02 et de manière à ce qu'on les protège.
24:04 Donc, aujourd'hui, un chat libre,
24:06 il peut être identifié, mais en plus, il est protégé.
24:08 C'est-à-dire que la loi n'autorise pas son déplacement,
24:10 et on ne peut pas l'euthanasier.
24:12 - Et tout ceci vise aussi
24:14 à éviter ces problèmes que vous avez rencontrés
24:16 en ce début d'année.
24:18 La multiplication des actes
24:20 de malfaisance, pour parler poliment.
24:22 Donc, des chats sont victimes
24:24 de pièges à mâchoire,
24:26 donc sont très gravement blessés, comme celui-ci,
24:28 qui a dû être amputé.
24:30 Enfin, c'est une femelle.
24:32 - Alors, c'est une femelle, elle s'appelle Maya.
24:34 Elle est amputée dans un jardin...
24:36 - À clefs.
24:38 - À clefs, sur la commune de clefs.
24:40 Alors, ce qui nous interroge,
24:42 puisque sur ce secteur-là,
24:44 ça fait déjà le troisième chat,
24:46 depuis le septembre, qui est mutilé.
24:48 Un qui a eu la patte arrachée,
24:50 un autre qui a pu peut-être se libérer du piège
24:52 où il a fallu le faire opérer, de la patte avant.
24:54 Et puis, malheureusement, celle-ci,
24:56 en tout début d'année,
24:58 enfin, on va dire, il y a même une dizaine de jours,
25:00 où, effectivement, la patte, elle a été complètement broyée
25:02 et donc, voilà.
25:04 Donc, ce qui se passe, c'est qu'en plus,
25:06 il y a l'environnement qui pose problème,
25:08 parce que ça se passe à côté d'une école,
25:10 d'une école élémentaire, sur clefs.
25:12 - Et que c'est très dangereux pour les enfants.
25:14 - Et que c'est très dangereux pour les enfants,
25:16 puisque, en plus, les jardins ne sont pas protégés,
25:18 ils ne sont pas fermés, donc n'importe qui peut rentrer
25:20 et sortir, et on peut imaginer aisément
25:22 si un enfant met le pied ou la main
25:24 pour prendre une balle, par exemple.
25:26 C'est des pièges à mâchoire qui sont très puissants.
25:28 On s'est mis à deux pour retirer le piège
25:30 et il était encore présent à la patte du chat.
25:32 Donc, quand on l'a conduit chez le vétérinaire,
25:34 il avait encore son piège attaché.
25:36 C'est un piège qui est très long comme ça,
25:38 avec un ressort très puissant.
25:40 Et, bien entendu, nous avons déposé plainte,
25:42 parce que là, ça fait déjà en moins de 3 mois,
25:44 déjà, on a déjà 3 chats qui sont mutilés.
25:46 Et puis, dans le même secteur, malheureusement,
25:48 sur 2020, 2021, 2022,
25:50 on a connu exactement le même problème.
25:52 - Et votre association, aussi,
25:54 elle vise à éduquer les actes
25:56 avec les enfants,
25:58 les actes avec...
26:00 Il y a aussi
26:02 ces...
26:04 Parfois, ces défis qui visent aussi
26:06 à exhiber des actes de torture
26:08 sur des animaux, aujourd'hui.
26:10 - Alors, ce n'est pas facile pour nous.
26:12 - On ne sait pas si le phénomène se multiplie,
26:14 mais, en tout cas, il y a l'image, aujourd'hui,
26:16 pour montrer que ça se produit,
26:18 et ça se produit encore trop souvent,
26:20 et notamment ici, au bas de notre...
26:22 - Alors, on a hésité avant de montrer ces images,
26:24 mais on s'est dit aussi qu'il faudrait
26:26 que ce soit aussi connu.
26:28 On a hésité, parce qu'on ne voulait pas aussi donner
26:30 des idées à des gens un peu farfelus,
26:32 qui seraient intéressés
26:34 par ce genre de choses-là.
26:36 Mais il faut quand même porter à la connaissance
26:38 des personnes pour sensibiliser,
26:40 parce que là, c'est des actes de violence
26:42 pur et simple, qui affligent... - Qui sont très sévèrement punis par la loi.
26:44 - Qui sont sévèrement punis par la loi
26:46 et qui affligent des blessures qui sont horribles.
26:48 Horrible.
26:50 - Heureusement,
26:52 vous permettez aussi de sauver des animaux,
26:54 des félins,
26:56 parfois dans des circonstances très difficiles, ici.
26:58 C'est un chat qui était coincé dans une cheminée,
27:00 c'est ça ? Dans un trou de cheminée ?
27:02 - L'autre côté de notre association,
27:04 c'est qu'on assure tous les sauvetages d'animaux en détresse.
27:06 Et là, en l'occurrence, ça se passe
27:08 au centre-ville de Grenoble,
27:10 où un chat de particulier,
27:12 donc c'est un chat sociable,
27:14 qui s'est promené sur les toits
27:16 et qui est tombé, vous voyez, par le trou de la cheminée.
27:18 Enfin, c'est pas le trou de la cheminée, c'est une trappe
27:20 qui est sur le devant de la cheminée.
27:22 Il s'est retrouvé au 1er étage
27:24 et il s'est retrouvé au 2e étage, à l'intérieur de la cheminée.
27:26 Et on n'avait pas tellement de solutions
27:28 pour pouvoir le sortir.
27:30 Eh bien, nous avons au sein de notre association
27:32 une petite équipe de grimpeurs
27:34 et de sauveteurs qui se sont
27:36 mobilisés. Et là, Alexis, que vous voyez à l'écran,
27:38 il a fabriqué un espèce de
27:40 nass avec
27:42 des petits renvois
27:44 d'angle, des petits crochets, de manière à faire
27:46 descendre, on l'a lesté, on l'a fait descendre dans le conduit
27:48 de cheminée et on avait placé au fond du filet
27:50 un téléphone en WhatsApp avec la caméra allumée.
27:52 Et donc, quand il est arrivé au 2e étage,
27:54 on voyait le chat,
27:56 donc on lui parlait, et ça a incité
27:58 le chat à venir sur le filet.
28:00 Et quand il s'est présenté sur le filet,
28:02 Alexis a serré, a ferré,
28:04 et donc, du coup, il a été pris dans le filet.
28:06 Et donc, il a pu le remonter par la...
28:08 - Le système D. - Voilà. Oui, oui, là, c'était ça
28:10 où on cassait la cheminée, quoi.
28:12 - Et vous proposez donc les chats aussi
28:14 sauvés ou trouvés ou stérilisés
28:16 à l'adoption, en partenariat avec la SPA aussi ?
28:18 - Oui. - Ça, c'est très récent.
28:20 Vous avez... Vous pouvez bénéficier
28:22 d'une nouvelle chatterie qui permet
28:24 d'adopter plus facilement les animaux ?
28:26 - Voilà. - Alors, là, il y a peu
28:28 d'images, puisque à l'heure où nous sommes allés
28:30 réaliser ces images, les chats sont en quarantaine
28:32 pour une épidémie. C'est quoi, le Coriza ?
28:34 - Oui, c'était un petit Coriza. Donc là, on termine.
28:36 Donc, ça va se terminer et ça va pouvoir
28:38 rouvrir la semaine prochaine sans problème.
28:40 - Et c'est derrière les locaux. Vous êtes dans le quartier
28:42 rue Stalingrad ? - Rue Stalingrad, 103-105 rue de Stalingrad.
28:44 Donc, au 103, vous avez des bureaux partagés.
28:46 Donc, vous avez l'école du chat à droite
28:48 et la SPA du Dauphiné à gauche.
28:50 Et au 105, donc, la SPA du Dauphiné
28:52 a investi sur ses fonds propres
28:54 pour la création de cette magnifique
28:56 chatterie qui est opérationnelle
28:58 et qui permet justement de récupérer
29:00 et de proposer à l'adoption les chats de l'école du chat,
29:02 puisque nous avons loué un partenariat.
29:04 - Tous âges, des bébés, des grands...
29:06 - Des bébés, des chats... - Voilà.
29:08 - Des chats sociables. - Manuel, vous savez...
29:10 Il y a beaucoup d'associations aussi,
29:12 mais là, votre vise aussi à...
29:14 On le disait, il y a aussi cette finalité
29:16 de limiter la prolifération des chats en errance,
29:18 mais également de les adopter
29:20 dans des conditions sanitaires impeccables.
29:22 - Voilà.
29:24 - Eh bien, merci beaucoup.
29:26 Merci à Marie-Noël aussi, qui est venue derrière vous,
29:28 qui est la présidente de cette association
29:30 "historique", entre guillemets,
29:32 de cette association. Voilà.
29:34 Eh bien, on continue avec cette émission
29:36 qui est de très bon goût. Ça va, vous arrivez à tenir
29:38 avec ces petites vinaderies, franco ?
29:40 - Allez, Isabelle, c'est à vous. Attention.
29:42 - Ça sent très bon.
29:44 (indicatif musical)
29:46 - Vous vous souvenez
29:54 de vos devoirs de philosophie ?
29:56 On retourne en terminale. Le goût et la faculté
29:58 de juger du beau, selon Emmanuel Kant.
30:00 On ne va pas retravailler ici.
30:02 On ne va pas travailler le goût
30:04 dans tous les sens aussi, mais il fait appel
30:06 à tous les sens. Le goût
30:08 que vous présentez, Isabelle Embrenia,
30:10 le goût au sens large.
30:12 C'est ça ?
30:14 - C'est ça.
30:16 - C'est même pour ça qu'il est au pluriel.
30:18 - Voilà.
30:20 C'est la petite marque de fabrique
30:22 du magazine.
30:24 C'est un magazine,
30:26 effectivement, qui explore
30:28 différents goûts dans la région.
30:30 Le goût au sens propre
30:32 du terme, les saveurs.
30:34 Mais aussi
30:36 le goût de bien vivre,
30:38 en fait, avec
30:40 des axes autour
30:42 du bien-être,
30:44 ou se ressourcer, par exemple,
30:46 et avec qui des thérapies douces,
30:48 des médecines douces, des choses qui sont
30:50 dans l'air du temps.
30:52 - Un magazine qui fait du bien.
30:54 C'était son objectif.
30:56 Qui est local, bien sûr.
30:58 - Qui n'existe pas, en fait.
31:00 C'est vrai qu'on peut dire que c'est un magazine
31:02 qui n'a pas d'équivalent.
31:04 - C'est celui que vous vouliez lire, en fait.
31:06 - C'est ça.
31:08 - Vous faites peut-être des pâtisseries
31:10 que vous avez envie de manger.
31:12 Et elle donne envie, rien qu'à l'odeur.
31:14 - Tout à fait.
31:16 L'émission que j'aimerais voir
31:18 et découvrir ça, justement.
31:20 C'est le numéro 3.
31:22 C'est un magazine qui fonctionne
31:24 comme la gastronomie
31:26 ou les bons artisans.
31:28 Il fonctionne avec les saisons.
31:30 Ici, c'est le numéro d'hiver.
31:32 Hiver, printemps.
31:34 C'est une application au pluriel,
31:36 comme on le dit, qui fonctionne avec
31:38 le goût, c'est-à-dire la saveur,
31:40 mais également le bien-être
31:42 et la déco.
31:44 Puisque ça aussi, c'était votre...
31:46 - Les arts, plutôt.
31:48 - Les arts.
31:50 - Il y a une sorte de rythme.
31:52 Le magazine s'ouvre sur une question de goût
31:54 autour d'un produit d'exception.
31:56 Comme l'ail noir, comme la truffe,
31:58 comme la cuisson au feu de bois
32:00 dans ce numéro que vous avez dans les mains.
32:02 Ensuite, on passe dans la partie savourée.
32:04 On est dans la gastronomie au sens large.
32:06 C'est vrai que...
32:08 J'ai écouté Guy Savoie,
32:10 il n'y a pas très longtemps,
32:12 qui parlait merveilleusement bien
32:14 de la gastronomie.
32:16 Il rappelait qu'en France,
32:18 on a une chance merveilleuse.
32:20 On a tous les corps de métier.
32:22 C'est propre, c'est spécifique à la France.
32:24 - C'est ce que vous représentez ici.
32:26 On voit même des barristas,
32:28 des tourréfacteurs.
32:30 - Oui, tout à fait.
32:32 - Ce sont aussi du chocolat.
32:34 - Voilà.
32:36 - C'est une fierté, pas seulement,
32:38 un savoir-faire très spécifique,
32:40 mais aussi les cuisines du monde.
32:42 - Tout à fait.
32:44 On a une chance d'être dans une ville cosmopolite.
32:46 Elle a de multiples influences.
32:48 C'est vrai que la gastronomie française
32:50 est reconnue mondialement,
32:52 mais elle s'inspire aussi
32:54 de techniques japonaises.
32:56 L'ail noir, par exemple,
32:58 dont on parlait à l'instant,
33:00 ne pousse pas noir.
33:02 Il est transformé,
33:04 il est cuit à basse température.
33:06 - Pendant très longtemps.
33:08 - Voilà.
33:10 - Et il confit.
33:12 - Oui, et il est très bon.
33:14 - C'est vrai que notre carte maîtresse,
33:16 c'est aussi notre décor,
33:18 nos produits, mais notre décor.
33:20 C'est pour ça qu'on a vu les tables avec vue.
33:22 C'est quelque chose dont on est fier.
33:24 On peut être fier ici, sur le territoire.
33:26 - Vous avez aussi une expérience.
33:28 Vous aimez ça, vous aimez la gastronomie,
33:30 vous aimez les bons produits des artisans.
33:32 C'est un goût personnel ?
33:34 - Oui, c'est un goût personnel.
33:36 J'étais journaliste économique.
33:38 J'ai commencé comme ça,
33:40 pendant quelques années.
33:42 Puis j'ai eu la chance de travailler.
33:44 Je travaille pour de nombreuses revues
33:46 qui lançaient leur numéro 1.
33:48 Ça m'a fait un petit peu...
33:50 Ça a éveillé quelque chose.
33:52 Dans les années 2000,
33:54 je travaillais pour un hebdomadaire
33:56 qui a connu, à un moment donné, des difficultés.
33:58 On avait une grosse équipe.
34:00 Le rédacteur en chef de l'époque,
34:02 il fallait qu'il réduise la voilure.
34:04 J'ai dû remplacer,
34:06 un peu au pied levé,
34:08 le critique gastronomique.
34:10 J'avais 30 ans.
34:12 Je n'allais pas du tout dans les gastros,
34:14 dans les restos gastro.
34:16 Je suis allée goûter au bistrot du coin
34:18 qui me ressemblait plus,
34:20 et dont on ne parlait jamais.
34:22 Ce n'était pas du tout à l'époque
34:24 de l'abistronomie, attention.
34:26 C'était il y a 20 ans.
34:28 J'ai pris un plaisir immense
34:30 à rencontrer les cuisinières, les cuisiniers,
34:32 et à découvrir comment ils travaillaient le produit.
34:34 Ils étaient ravis
34:36 parce qu'ils n'avaient jamais d'article
34:38 sur leur resto.
34:40 Je pense que la pelote s'est déroulée
34:42 de cette manière-là.
34:44 Je suis rentrée dans la gastronomie
34:46 comme ça, en remplaçante.
34:48 - Deux fils en aiguille.
34:50 - Tout à fait.
34:52 Avec cette même sensibilité,
34:54 cette simplicité.
34:56 C'est un très beau magazine.
34:58 Il y a un vrai travail sur la photo,
35:00 un vrai travail sur la plume.
35:02 Un petit salut très amical
35:04 à Richard Gonzalès
35:06 qui fait partie de votre équipe
35:08 et qui est aussi un fou de champignons,
35:10 qui est diplômé
35:12 et qui en parle d'une merveilleuse manière.
35:14 La nature, c'est quelque chose
35:16 qui est très important.
35:18 Ce n'est pas un magazine
35:20 qui se veut élitiste,
35:22 bling-bling, haut de gamme.
35:24 Le haut de gamme, c'est aussi valorisé
35:26 par l'image, par le texte
35:28 des artisans qui travaillent
35:30 en toute simplicité avec le goût,
35:32 comme disait Otis,
35:34 le goût de la chose bien faite.
35:36 - Oui, c'est vrai.
35:38 L'objectif, c'est de créer
35:40 un magazine
35:42 qui est notre proposition,
35:44 qui reflète bien
35:46 notre passion pour notre territoire,
35:48 pour Grenoble.
35:50 Puisque Goût s'ouvre sur l'extérieur,
35:52 on va dans la Drôme,
35:54 on va dans les Savoies aussi.
35:56 - Vous êtes allée chez Pralue,
35:58 on l'a vu.
36:00 - Voilà, autour de la praline,
36:02 dont on reparlera peut-être plus tard.
36:04 - Elle est là devant vous, la praline.
36:06 C'est la praline de Saint-Égrève.
36:08 - Celle-ci, elle est iséroise.
36:10 Vous voulez qu'on parle de la praline maintenant ?
36:12 - Allons-y tout de suite.
36:14 - Vous avez des pralines, vous aussi.
36:16 - C'est un beau sujet.
36:18 La praline, c'est vrai qu'elle me trottait dans la tête.
36:20 C'est quelque chose qui nous casse les dents,
36:22 généralement.
36:24 - Très sucrée.
36:26 - Sauf que tout à l'heure, on parlait
36:28 de choses un peu réconfortantes et rassurantes.
36:30 C'est vrai qu'elle en fait partie
36:32 parce qu'elle véhicule le goût de l'enfance.
36:34 Les artisans s'attachent à la faire
36:36 de mieux en mieux. Je ne dis pas qu'elle était mal faite avant.
36:38 Avec des produits,
36:40 avec une amende, avec des noisettes
36:42 du Piedmont, par exemple.
36:44 Des amendes.
36:46 Ils les font même,
36:48 au Cadis, cette entreprise dont je parlais tout à l'heure,
36:50 ils les font même avec des noix à l'intérieur.
36:52 - Donc chacun sa praline.
36:54 - Et ensuite, les artisans derrière
36:56 vont travailler le gâteau
36:58 de mille façons.
37:00 Donc ça donne en région
37:02 ce qu'on appelle nous
37:04 le Saint-Genie.
37:06 Tout le monde connaît le Saint-Genie.
37:08 Sauf que ce Saint-Genie, il a une histoire incroyable.
37:10 Il est né à Saint-Genie,
37:12 avant le village, il s'appelait Saint-Genie-sur-Riguier.
37:14 Et c'est un monsieur qui s'appelle
37:16 Pierre Labully, en fait,
37:18 qui l'a créé
37:20 dans son
37:22 hôtel-restaurant
37:24 en s'inspirant d'un cadeau
37:26 que lui avait fait sa femme, en fait,
37:28 qui était un gâteau
37:30 orné d'une praline rouge.
37:32 Et c'était
37:34 un hommage, en fait,
37:36 à la...
37:38 C'est un gâteau qu'on faisait, en fait,
37:40 pour la Sainte-Agathe,
37:42 qui était une
37:44 martyre sicilienne,
37:46 dont les seins
37:48 avaient été coupés et qui aurait
37:50 miraculeusement repoussé, en fait.
37:52 Donc tous les 5 février,
37:54 les femmes, en fait, en Savoie,
37:56 font ce gâteau en hommage à la Sainte-Agathe.
37:58 Donc la femme de monsieur Labully
38:00 lui offre ce gâteau
38:02 qui lui... Donc lui-même, qui était cuisinier
38:04 également, le refait pour ses
38:06 clients, et les clients lui disent
38:08 "C'est parfait, mais s'il y avait un peu plus
38:10 de praline à l'intérieur, ça serait encore mieux."
38:12 Donc il fourre son gâteau
38:14 de praline et il l'appelle le gâteau
38:16 Labully, à Saint-Genis,
38:18 au village de Saint-Genis.
38:20 - Et c'est devenu le Saint-Genis...
38:22 - On déposait pas les recettes, en fait,
38:24 les marques... Enfin, c'est pas des recettes déposées.
38:26 - Pralue, donc, fait avec la praluline.
38:28 - Voilà, il y a le pralue,
38:30 il y en a d'autres. Et donc,
38:32 cette petite entreprise absolument
38:34 merveilleuse s'appelle Cadis,
38:36 elle est sur notre territoire, donc nous aussi,
38:38 les Iserrois, on a aussi
38:40 quelque chose à dire... - On a une vraie bambonnerie.
38:42 - C'est ça. - C'est tout à fait ça.
38:44 On ouvre la boîte et on retourne dans l'enfance.
38:46 - Et depuis plus de 70 ans,
38:48 il crée des pralines et il les...
38:50 il les achemine
38:52 auprès des artisans de bouche,
38:54 comme vous. - Ah, voilà.
38:56 - Donc même votre colis rend hommage à cette couleur
38:58 de notre enfance. Alors là, c'est vraiment...
39:00 Ah oui, oui, c'est une question de goût,
39:02 comme on dit, ça se... c'est spontané,
39:04 mais ça se réfléchit aussi.
39:06 Et bien sûr, vous le disiez, se sentir bien,
39:08 le bien-être, le goût de la
39:10 Jurveda, le goût de la jolie déco,
39:12 vous donnez aussi des bons plans
39:14 dans notre beau bassin
39:16 grenoblois, dans notre belle région,
39:18 sur vos coups de coeur en matière de...
39:20 en matière de déco, d'art
39:22 en général. - D'art surtout, oui.
39:24 Et d'artisanat, d'artisanat. - D'artisanat.
39:26 - Voilà. - C'est très original aussi,
39:28 des créations et du design.
39:30 Donc des pages qui font
39:32 beaucoup de bien, et encore une fois,
39:34 élitisme ou pas, c'est quelque chose qui vous parle
39:36 pas ce mot, c'est une mise en valeur
39:38 de ces choses qui vous
39:40 plaisent, et
39:42 qui clame aussi la fierté d'un territoire
39:44 qui aussi doit... - Oui.
39:46 - ... véhiculer son image, et son image
39:48 qui est très positive, en manière de bonne chose.
39:50 - Oui, je crois que c'est vraiment un magazine qui est accessible.
39:52 Il est vendu en librairie, donc c'est
39:54 pas un magazine gratuit, c'est un magazine
39:56 qu'on trouve en librairie, dans les kiosques,
39:58 etc., qui, voilà,
40:00 prend le parti, peut-être, de la lenteur
40:02 par son rythme, qui est semestriel,
40:04 mais aussi par ce
40:06 goût, encore une fois, pluriel
40:08 qui est le goût du papier. Je suis une
40:10 journaliste presse écrite, et
40:12 voilà, j'ai une fierté
40:14 de fabriquer et d'imprimer ce magazine
40:16 à 10 km de ma petite maison d'édition
40:18 à Bresson, dans une magnifique imprimerie
40:20 qui est labellisée EPV,
40:22 Entreprise du Patrimoine Vivant,
40:24 et voilà, je pense que ça participe,
40:26 l'idée c'est de créer un bel objet
40:28 qui participe et qui
40:30 relate la beauté du
40:32 geste de l'artisan et de
40:34 toutes les démarches artistiques qu'on met en avant,
40:36 qu'on soit, voilà, qu'on
40:38 propose un objet de presse
40:40 qu'on puisse garder,
40:42 peut-être collectionner. - Tout à fait.
40:44 C'est pas un petit magazine, il se
40:46 garde, il s'offre, vous voyez,
40:48 sans ruban. - Le goût de la lecture.
40:50 - Voilà, et on attend avec impatience
40:52 les prochains numéros, parce que c'est
40:54 effectivement un régal, c'est aussi le nom
40:56 d'un autre magazine, celui-ci,
40:58 on en est très fiers. En
41:00 une minute, vous êtes prêts pour les bons plans ?
41:02 Allez, c'est parti.
41:04 [Musique]
41:06 [Musique]
41:08 [Musique]
41:10 - Ah, on a Riquet !
41:12 Riquet, alors, regardez,
41:14 à quelques jours près, vous étiez assis
41:16 sur la même chaise,
41:18 Riquet des Sincés, ou de
41:20 Maïqué Riquet, justement, formation réduite.
41:22 Pourquoi ?
41:24 - Alors, il est venu
41:26 l'adopter chez nous, alors nous, on l'aime en tant
41:28 qu'artiste, et puis surtout, il est venu,
41:30 il nous a choisis pour venir adopter son animal
41:32 chez nous, voilà, il y a à peu près 7-8 ans, maintenant.
41:34 - Un animal à qui on fait
41:36 le plus bonheur du monde. - C'est vraiment un coup de cœur, parce que
41:38 j'allais y venir.
41:40 - C'est tout à fait ça. Isabelle,
41:42 vous, votre coup de cœur, on le retrouve d'ailleurs
41:44 dans ce magazine, il est hyper
41:46 discret, la Via Emilia,
41:48 il y a un gros supermarché juste
41:50 à la face, et de l'autre côté,
41:52 en face du Monoprix à Grenoble,
41:54 le Via Emilia. - Voilà,
41:56 c'est une toute petite,
41:58 un tout petit restaurant,
42:00 bon, il y a de la place, en fait,
42:02 on peut y aller plus nombreux qu'à...
42:04 - Il est très discret. - Et surtout,
42:06 l'originalité, c'est de la cuisine italienne,
42:08 donc on retrouve dans la rubrique
42:10 "Grande Serviette" de ce numéro,
42:12 et en fait, Cecilia,
42:14 qui est italienne,
42:16 explore la cuisine
42:18 digne de Modène,
42:20 et à Grenoble, en fait, on ne connaît
42:22 pas du tout ça, en fait, on connaît les pizzerias,
42:24 on en a des super bonnes,
42:26 et on connaît la cuisine sicilienne aussi,
42:28 il y a d'excellents restaurants siciliens,
42:30 mais là, franchement...
42:32 - Voilà, donc il faut y aller,
42:34 c'est tout,
42:36 c'est tout fait maison. - Tout est fait maison. - Et nous,
42:38 notre coup de cœur, c'est vous, OK ? Voilà,
42:40 avec ce magnifique pain au thé matcha,
42:42 il restera quand même, parce que vous avez les pains du mois,
42:44 mais peut-être qu'il va peut-être rester.
42:46 - Oui. - Il est excellent.
42:48 Merci beaucoup, le pain sous la dent.
42:50 - Merci à vous. - Bonne chance, Amélie.
42:52 On vient de parler de l'Emilie Romagne.
42:54 Bonne chance, et encore merci pour tout.
42:56 Merci beaucoup à vous,
42:58 et à très vite.
43:00 ...
43:10 - Vous avez profité de "Si on parlait"
43:12 avec Gilles Trignan-Résidence.
43:14 [Musique]

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