Des barrages se lèvent et la circulation reprend samedi 27 janvier sur certaines autoroutes mais les agriculteurs, loin d'être tous satisfaits des annonces du gouvernement, s'interrogent sur la suite de leur mouvement.
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00:00 Aujourd'hui le 47 a décidé de monter sur Paris et je peux vous dire que normalement d'autres cortèges, d'autres secteurs vont aussi monter sur Rungis la semaine prochaine.
00:10 Alors on entendait les agriculteurs sur le terrain, ils restent mobilisés, motivés, mais ils disent on ne va pas pouvoir tenir un siège pendant des semaines,
00:17 donc il nous faut des réponses rapides. Vous attendez quoi comme réponse ?
00:20 C'est-à-dire que M. Attal hier, on se doutait qu'il n'avait pas de baguette magique, mais c'est vraiment des mesurettes ce qu'il nous a annoncé.
00:27 Il n'y a pas d'annonce on va dire structurelle. Tout le monde vous le dit, mais on le répète, en fait aujourd'hui on a toujours des importations massives
00:36 qui viennent sur le pays, sur la France et qui ne correspondent pas à notre cahier des charges. Et ça c'est ce qui va faire crever les paysans.
00:46 Vous parliez de Rungis à l'instant, pourquoi le choix de bloquer Rungis ?
00:50 Parce que c'est un choix tout simplement alimentaire, donc c'est le symbole aussi de l'agriculture et de l'alimentation en France.
00:57 Et notre objectif ce n'est pas d'embêter les Parisiens ou les Français de circuler, ils vont pouvoir travailler et c'est tout simplement un symbole de la capitale.