• il y a 11 mois
En réponse à la colère des agriculteurs, Gabriel Attal a annoncé mettre leur cause "au-dessus de tout". Le Premier ministre a notamment acté la fin de la hausse de la taxe sur le gazole non routier et annoncé "un mois de la simplification" des normes. Des annonces jugées insuffisantes par la plupart des syndicats agricoles

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Transcription
00:00 Il y a quelques minutes, il y a quelques tracteurs qui ont passé symboliquement la barrière de péage.
00:04 C'est la 10 à destination de Paris.
00:06 Une manière de dire, regardez, nous aussi on peut y aller et on va y aller.
00:10 Et c'est d'ailleurs ce qui est en train de se profiler pour la semaine prochaine.
00:13 Nicolas, bonjour, vous êtes agriculteur, c'est les réalliés, vous représentez les jeunes agriculteurs également.
00:18 Il y a eu ces annonces de Gabriel Attal, mais on sent que ça n'a pas du tout calmé la colère, bien au contraire.
00:24 Effectivement, aujourd'hui on est venu bloquer la plus grande barrière de péage d'Europe.
00:28 Nous avons écouté notre Premier ministre Attal ici et ce soir il ne l'a convaincu personne sur cette barrière de péage.
00:38 C'est pourquoi nous avons entendu un discours long pour écouter des mesurettes.
00:44 C'est pourquoi nos adhérents ce soir ont passé symboliquement la barrière de péage
00:49 pour montrer qu'aujourd'hui on était d'un côté de la barrière,
00:51 mais par contre la semaine prochaine on sera de l'autre.
00:54 Le temps de s'organiser et d'attendre nos confrères de tous les départements de France.
00:59 La semaine prochaine les tracteurs seront dans Paris.
01:02 Pour qu'on comprenne bien, c'est ce week-end, on se réorganise, on se repose un petit peu et dès lundi, Paris ?
01:07 Effectivement, tout le monde va rentrer chez soi ce soir tranquillement.
01:11 On s'organise cette semaine, on prépare la mobilisation de la semaine prochaine
01:16 et probablement que lundi soir ou mardi les tracteurs seront dans Paris.
01:21 Il y a eu ce discours, vous le disiez, de Gabriel Attal qui fait une vingtaine de minutes, très long.
01:25 Est-ce qu'il y a tout à jeter dans son discours ?
01:26 Est-ce qu'il y a quand même quelque chose d'intéressant, même si c'est insuffisant ?
01:30 Non, le ministre Attal nous met un pansement en nous parlant du GNR,
01:36 mais je ne pense pas que ce soit le GNR qui réconforte la profession agricole.
01:44 Il y a d'autres mesures.
01:45 Le GNR c'est un petit problème derrière des mesures de concurrence déloyale.
01:50 Il faudrait arrêter en France qu'on fasse rentrer des produits qui arrivent en France,
01:56 des produits qui sont aux normes non françaises.
02:01 En France, on nous oblige des normes et par contre, on fait rentrer des produits en France
02:07 qui sont cultivés sous des normes qu'on n'a pas le droit de cultiver en France.
02:10 Merci beaucoup.
02:12 Nicolas Grandvilain, céréalier et représentant des Jeunes agriculteurs
02:15 qui fait partie de ces très nombreux syndicats agricoles qui ont choisi,
02:19 suite aux annonces de Gabriel Attal, de poursuivre le mouvement et de l'inscrire dans la durée.

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